La fête à Ashaba, Après avoir passé le gué.

MJ

Le vétéran, assis sur sa caisse, regardait en souriant le groupe d'aventuriers. Ceux ci étaient bruyants, et les débuts de conversation affluaient de partout. Son sourire s'éleva plus encore vers les oreilles quand il vit le rapide salut de l'homme à l'épée, celui qui semblait au premier abord le plus dangereux, et ce sourire ne s'abaissa pas quand il se vit jauger, comme une proie prochaine. Si cet homme décidait de l'attaquer, il risquait de belles surprises, l'homme était confiant, la preuve en était qu'il souriant au milieu d'un groupe d'individus qui pouvaient s'avérer dangereux. Deux autre personnes arrivèrent successivement, dont l'une était de très petite taille, et ils se fondirent rapidement dans le groupe, augmentant le flot de discussion.

Le nain se détacha du groupe et s'approcha du garde, celui ci ne saisit même pas le pommeau de son épée, se disant que ce nain ne semblait pas assez fou pour l'attaquer. Quand il s'aperçut que celui-ci lui proposait du tabac, il fut immédiatement fort intéressé, il alla chercher une autre caisse dans la tente et la proposa au nain. Il n'avait pas souvent eu l'occasion de rencontrer des nains, se trouvant souvent plus haut, sur les remparts. Après avoir saisi le tabac qu'on lui proposait et l'avoir fourré dans une de ses chausses, le garde répondit à la question du nain en prenant un air détendu:"Ba, vous savez... mon tabac je l'achète ici et je le fume là hein! Je ne cherche pas à savoir d'où il vient, ça peut me faire quoi? Le dialecte du garde n'était pas correct, et un peu hésitant, ce qui différait de l'autre garde. Répondant ensuite à la deuxième question, il reprit calmement:"Vous faites donc pas d'illusions, on vous laissera pas passer ce soir, vous allez dormir dehors, sur le sol humide." Le sourire du garde s'élargit encore, la relève allait arriver bientôt, et alors il pourrait enfin fêter l'évènement, et se saouler à son gré.

Les discussions avaient commencé à s'amoindrir quand on entendit à nouveau le loquet bouger. La porte s'ouvrit et apparut tout d'abord un homme, aux habits militaires, mais richement ornés. Les décorations brillaient sur son vêtement de l'armée. Il ne portait pas d'armure, mais il avait l'épée au côté. On voyait à son allure que celle-ci n'était là que pour la décoration, et que cela faisait bien longtemps que l'officier n'avait plus combattu. Il avait le menton impeccablement rasé, les cheveux courts, mais il était assez gras, son menton et son ventre le disait pour lui.

Il était immédiatement suivi du soldat qui était allé le chercher, celui-ci referma rapidement la porte, et emboîta à nouveau le pas au commandant. Il avait un visage plus strict et plus sévère que tout à l'heure, et il était tendu dans sa démarche, on le sentait en présence de son supérieur. L'autre garde, lui, s'était immédiatement levé, avait laissé sa pipe et avait saluer le commandant. A la vue de ses gardes, tendus par la présence de leur chef, on sentait que cet homme dégageait beaucoup d'autorité. Il s'approcha du groupe d'aventurier, les observa rapidement et se retourna vers le jeune soldat pour lui dire: "Ils sont six, vous aviez parlé de quatre!". Le jeune soldat se défendit immédiatement en répondant avec respect:"Je pense que deux autres personnes sont arrivées depuis mon départ. J'espère que cela ne vous posera pas de problèmes supplémentaires."

Le commandant dédaigna répondre et se tourna à nouveau vers le groupe d'aventurier, que le nain Thoglin avait rejoint rapidement. Il toussota, dégageant sa voix, et entama d'un ton clair: "Notre ville n'est pas inhospitalière, elle ne peut laisser six aventuriers dehors un soir de fête. Mais vous pourrez le comprendre, nous redoutons les bandits et les criminels. Nous en avons déjà assez à l'intérieur de nos enceintes pour recueillir ceux de l'extérieur. Je conclus par vos arrivées successives que vous ne vous connaissez pas, cela nous aidera sans doute...

Deux hommes étaient arrivés par la suite, un elfe qui avait dit se prénommer Insanis et un gnome. Le moine les avait examiné tous les deux rapidement, avait souri au premier puis s'était attardé sur le deuxième. Depuis sa sortie du monastère il n'avait jamais rencontré de gnome, à part dans les livres, il avait donc loguement observé, puis avait souri à ce dernier, voulant lui dire quelques mots, mais le garde était alors revenu avec son supérieur :


Le jeune moine soupira. Les divers hommes rassemblés ici étaient dans le même cas que lui, l'attente d'un bon repas et d'une couchette pour la nuit et ils ne l'obtiendraient peut être pas. Le premier garde en sortit accompagné d'un autre homme à la fiere allure, ses vêtements militaires ornés irritaient le jeune moine¤Sans doute se pavane-t'il à la fête et se moque des biens des pauvres qui attendent dehors.¤ Et le ton irrité avec lequel il parlait au garde visiblement, montrait qu'il était ennuyé de devoir la quitter. La façon dont il aborda le petit groupe n'envisageait rien de bon aussi, enfin, il laissa sous entendre une maigre possibilité, comme le laissai sous entendre le frère Ganon sur ces capacités de combat.


¤Et bien ce n'est pas gagné, cet homme n'a pas l'air d'être d'humeur à nous recevoir, enfin bon j'ai quand même réussi à gagner face à maître Ganon alors pourquoi pas contre lui ?¤

- Bonsoir, Messire, je me prénomme Ank et je souhaiterai, ainsi que visiblement tous les hommes présents ici, rentrer dans votre Cité afin de nous reposer pour la nuit. Je conçois que vous craignez pour la sécurité de la ville, mais, je suis un moine itinérant qui voyage depuis peu. Je me suis attardé dans la journée et je suis arrivé à votre Cité dans la soirée me retrouvant bloqué à ses portes. Et ses hommes sont peu à peu arrivés et se sont retrouver dans la même situation que moi. J'aimerai vraiment obtenir votre accord pour séjourner dans votre Cité car le voyage à été rude et la traversé du Gué était quelque peu difficile.Il montra ses vêtements d'un geste de la main, ils étaient encore humide, la couleur de ceux-ci montraient des contraste entre les endroits secs et mouilés"Je vous en prie, la nuit est froide par ici, et vous l'avez-vous dit vous mêmes les environs ne sont pas sûrs."



Ce message a été modifié par Bor Boucledacier le Mercredi 26 Avril 2006 à 12h39

Dalekh était mortifié. Il se morigénait encore intérieurement de sa méprise. Mais pourquoi avait-il pris le vétéran pour un capitaine ? Maintenant que l'officier de bureau était devant lui, la différence était flagrante. Alors pourquoi ? Sans nul doute parce qu'à Padhiver, les officiers étaient sur le terrain ; et d'ailleurs, c'est comme ca qu'il concevait un véritable officier, un homme qui faisait bénéficier ses hommes de son expérience directement, et non pas un idiot enfermé dans un bureau sans plus aucun contact avec la rue. Mais ca, il se doutait qu'il valait mieux ne pas le dire.
L'arrivée de l'elfe et du gnome l'avait aussi laissé pantois... Y avait-il tant de fréquentation que cela près d'Ashaba? Déjà six aventuriers, et le compte pouvait encore s'allonger... Cela commencait à faire vraiment beaucoup.
Enfin, il laissa le moine finir de parler sans noter un point dont il s'enquiéra aussitôt.

"Excusez-moi Capitaine, mais... Qu'entendez vous par 'vous aider' quand vous évoquiez le fait que nous ne nous connaissions pas ? Vous comptez nous faire jeter en prison le temps de vérifier des références pour prouver notre bonne foi?"



Ce message a été modifié par Bor Boucledacier le Mercredi 26 Avril 2006 à 13h09

Gerbo resta un instant bouche bée devant le moine, comme il l'avait jaugé de ses yeux perçants! Le magicien avait répondu à ce manque flagrant de politesse par une petite courbette, et un grand sourire. Visiblement, cet homme là ne voyait pas des gnomes tous les jours, et il plaisait au jeune magicien de se sentir observé.

Le petit magicien s'approcha à son tour de l'officier. ¤Quelle tristesse, tout de même! garder les étrangers dehors par un jour de fête... Gerbo, il est temps de faire quelque chose contre la morosité de ces embêtants soldats!¤
A la suite du guerrier colossal, il prit la parole d'un ton avenant et sûr.

-Allons commandant, pendant la Longue Nuit, même les voleurs font la fête! Regardez nous: Je suis moi-même un habile joueur de mandoline, et ces cinq autres gens ont sans doute des talents insoupçonnés pour ces occasions. Messire le nain est sans doute un buveur de bière invétéré, qui battra toute Ashaba à ce jeu et fera fleurir les affaires de vos taverniers! Cet elfe, dit-il en désignant Eranis, possède peut-être une voix à couper le souffle, si belle qu'elle fera naître des larmes dans les yeux des villageois émerveillés! Et messire Tel'Quessir, continua le gnome en montrant Insanis Amk, fin et gracieux comme il en a l'air, sait sans doute exécuter des danses telles que vous n'en aurez jamais vues. Cet homme a l'air de pouvoir jongler avec plus de balles que vous ne pourriez en comptez, et ce colosse pourra défier au bras de fer n'importe qui, attirant des foules curieuses d'assister à ces défis! fit-il en désignant respectivement Ank et Dalekh. "Sincèrement commandant, seriez vous capables de laisser de tels artistes en dehors des festivités?"

Fort de cette improvisation, Gerbo regarda l'homme bedonnant d'un air implorant. Il fallait qu'ils passent, pour rien au monde le gnome ne raterait la Longue Nuit!



Ce message a été modifié par Gerbo le Blaireau le Jeudi 27 Avril 2006 à 11h07

Debout, les bras croisés, Eranis avait écouté d'une oreille distraite les présentations mutuelles. Les discussions n'étaient pas son fort, même s'il se montrait toujours actif lorsqu'il le jugeait nécessaire.

Pour l'heure, l'elfe des bois était préoccupé...ou du moins, absent. Il avait rabattu sa capuche sur sa tête, afin de prendre quelques distances. Son regard s'était fixé sur la forêt au loin. Le rôdeur était pensif. Ses réflexions l'amenèrent vers sa bien-aimée...Comment savoir si elle se trouvait ici même à Ashaba? La fête battait son plein, il y avait sûrement beaucoup de monde à l'intérieur. ¤Et quand bien même serait-elle là, comment la retrouver?¤ se lamenta Eranis, dépité.

Ses interrogations furent coupées par l'arrivée d'un homme imposant, qui dégageait un réel charisme. Mais sa corpulence trahissait le fait que ce vétéran n'avait probablement plus combattu depuis bien longtemps. ¤Humm, je ne m'y aventurerai toutefois pas...Ce n'est pas un vieux briscard comme lui qui va se laisser impressionner par de jeunes et impétueux aventuriers comme nous!¤ D'autant que de fait, il n'y avait pour le moment pas lieu d'être inquiet. L'homme n'avait pas l'air agressif mais le ton qu'il employa inquiéta le rôdeur. En quoi le fait que personne ne se connaisse allait-il l'aider? Cela ne lui disait rien qui vaille...

Deux hommes avaient entamé la conversation. Après un moment d'hésitation, Eranis décida de prendre à son tour la parole. Mais au moment même où il allait le faire, le gnome le devance et débita un nombre impressionant de bonnes raisons de faire rentrer tout le groupe. Eranis fut stupéfait. C'est exactement ce qu'il aurait souhaité dire, mais en mieux. Il se risqua malgré tout, afin de ne pas paraître trop silencieux, à ajouter une phrase de bonnes intentions, ce qui après tout était son cas : "Monseigneur, je me présente Eranindel El'Anyn, elfe des bois de la Haute Forêt. Mais je vous en prie, appelez moi Eranis. Nous ne sommes certes pas des bandits, ni des criminels, pour nous présenter ainsi devant les portes d'Ashaba. Vous pouvez même constater de vous même qu'il y a ici des personnes qui semblent très respectables. Non, je crois simplement que chacun d'entre nous souhaiterait passer un peu de bon temps au détour de son périple, comme vient de le mentionner ce petit homme (Eranis désignait Gerbo) et profiter de l'ambiance festive qui règne en ces lieux. Ne nous laisserez-vous donc pas entrer?"

Le rôdeur n'avait pas quitté le regard du vétéran pendant toutes ces explications. Cela lui avait demandé un effort incommensurable, par rapport à ce qu'il avait l'habitude de faire. Après avoir prononcé ces paroles, il ne bougea plus, comme s'il était tétanisé par la réponse qui viendrait de son interlocuteur. Mais rien ne le laissait paraître. Et surtout, il sentait le gnome près de lui, qui venait d'aller dans son sens, ce qui l'emplit d'espoir. Simplement, il espérait que leurs deux argumentations avait permis de convaincre le vétéran...



Ce message a été modifié par Bor Boucledacier le Mercredi 26 Avril 2006 à 12h52

uel homme méprisable! Ce commandant avec son air hautain et ses habits ornés , un nain aurait pu l'avoir avec une arbalète à quarante-cinq mètres tellement il était corpulent, et sa voix calme l'insupportait au plus haut point. C'était tout à fait le type de personne que Thoglin ne pouvait absolument pas supporter.

¤Ah ah! Je suis sur que ton épée est très fine et légère pour ne pas peser trop lourd, avec ta bedaine... Un enfant pourrait surement la briser avec un bâton.¤

Perdu dans ses railleries intérieures, il n'en fut tiré que pour entendre le gnome dire qu'il devait battre n'importe qui dans Ashaba en terme d'ingurgitation de bière. Dans un château nain cela serait sûrement passé comme un compliment mais était-ce bien valorisant dans une ville humaine? Bien sûr, il comprit la stratégie de ce petit malin et ne souffla mot qui pourrait briser leurs espoirs.

¤C'est bien beau de glorifier nos potentielles capacités d' "artistes", mais est-ce vraiment ce que cet homme attend de nous? Pourquoi cela les aide-t-il que nous ne nous connaissions pas? ¤

Il décida finalement de prendre à son tour la parole pour essayer d'appuyer ses compagnons

-Mon seigneur ¤ arf, gros sac oui!¤, vous ne voudriez tout de même pas entacher la réputation de grande hospitalité d'Ashaba qui est connu même jusque dans les montagnes de mon clan? Laissez donc quelques aventuriers affamés et exténués pénétrer dans votre cité afin qu'ils s'amusent et se reposent; vous avez tout à y gagner; avons-nous vraiment l'air de brigands? Et puis plus tôt vous nous autoriserez à entrer et plus tôt vous-mêmes retournerez vous divertir à cette fête...



Ce message a été modifié par Thoglin le Jeudi 27 Avril 2006 à 19h50

Insanis observa bien ce personnage qui venait d'arriver, et il comprit vite qu'il s'agissait d'un officier assez important vu son habillement et le respect que lui vouaient les deux autres gardes.

¤Qui est ce type qui arrive et ne se présente même pas? Je reconnaît bien que nous sommes des étrangers et qu'apparemment nous n'avons aucune valeur à ses yeux. Mais quand même l'éducation est quelque chose de primordial. ¤

L'elfe se retint cette fois et entendit un des hommes se plaindre se plaindre et la méfiance de l'autre. Il fut surpris par les propos du gnome. Sans aucun doute les arguments du gnome avaient été très forts et cohérents. Ensuite il écouta l’accord de l'autre elfe et du nain qui voulaient effectivement entrer.

-Bonsoir messire. Je ne suis pas un extraordinaire danseur comme notre ami gnome a dit mais par contre je ne me débrouille pas mal avec une flûte. En fait je passe mon temps libre à jouer, cela me distrait. Dit Insanis avec un ton amical. ¤Peut-être que nous serons utiles dans la fête. ¤ C’était ce qu'il préférait penser. J'en serais très ravi d'être utile à une cité si vive.

¤Quoi qu'il arrive au moins je ne serai pas tout seul. ¤ Réalisa le rôdeur qui commençait à être plus actif. Il savait que c'était une bonne opportunité et attendit alors la réponse de l'officier...



Ce message a été modifié par Bor Boucledacier le Mercredi 26 Avril 2006 à 13h06

MJ

Tous

La sérénité se perdit sur le visage du commandant, il espérait que les aventuriers se montreraient calmes et respectueux, au lieu de ça il avait en face de lui des gens qui criaient à tout va et qu'il ne parvenait pas à comprendre. S'ils continuaient ainsi, c'est clair, ils passeraient la nuit dehors. Il se détourna quelques instants du groupe, paraissant réfléchir, puis fit volte-face et les toisa à nouveau du regard et perçut une parole qui le mit encore plus hors de lui, elle provenait de la bouche du nain...

-Quoi?! Je vais retourner me divertir à la fête?! Vous vous foutez de moi! Mes hommes et moi nous travaillons tout au long de la nuit pour maintenir la sécurité, votre sécurité, nous ne mangeons ni ne buvons jusqu'au matin, et je vous promets qu'elle est longue cette nuit, très longue, voulez vous essayer de rester poster aux portes durant la fête, à entendre des inconnus débiter des imbécillités de ce genre, un peu de respect pour notre travail s'il vous plaît. Il se retourna à nouveau vers ses gardes, leur fit un petit signe que les autres ne purent percevoir et lança au plus jeune des gardes:"Corentin, va prendre une plume une feuille et de l'encre et note ce que je te dirais." Il se retourna à nouveau vers les aventuriers, les observa longuement, et hocha la tête, le silence s'était fait parmi les compagnons. Puis il dit d'un ton qui se voulait dur...

-Je ne veux guère des amuseurs, des soiffards ou des poètes, nous en avons déjà assez ici, et nous n'avons pas besoin de vous pour égayer nos soirées. Cet argument n'est pas le bon. Par contre, si vous êtes des gens calmes et loyaux qui savent respecter un marché, nous pourrons trouver un accord. Vous allez vous mettre devant moi en file et dire un part un vos noms, prénoms, lieux de résidence, villes d’origine, ainsi que les raisons de votre présence ici. Corentin va noter tout cela, et nous verrons ensuite si nous pouvons vous laisser rentrer. Le silence était retombé, la tension régnait, le jeune garde qui se nommait Corentin avait sorti le matériel à écrire de la petite tente, et utilisait la caisse pour bureau, il attendait les paroles du premier des individus.

Le gnome haussa un sourcil. ¤Et bien, cet homme a un drôle de sens de la fête! Des gens calmes et loyaux... Comme s'il devait rester toute la nuit à cette porte, mon œil! Quoi qu'il en soit, mieux vaut ne pas laisser passer cette occasion d'entrer.¤

-Très bien... Etant arrivé le dernier, il se mit à l'arrière du groupe, étonné par l'ordre du commandant. C'était bien la première fois qu'on lui demandait de se mettre en file pour entrer dans une ville! Cependant, il préféra rire de cette étrange situation. ¤Mais que vais-je pouvoir dire à cet homme? Je n'habite nulle part, mon village natal doit rester inconnu aux étrangers...¤

Se creusant la tête, Gerbo attendit que les autres commencent à se présenter.

Le jeune moine vit qu'aucun de ses compagnons ne se décidaient à avancer pour se présenter. Il les regarda un à un puis voyant que le gnome s'agitait pour se mettre en arrière il décida de s'avancer vers le jeune garde dénommé Corentin par le commandant.

¤Cela se complique on dirait, mon Ordre doit rester secret et je dois en taire l'origine, bien soyons convaincant ¤

-Et bien prénom Ank, nom euh et bien aucun je suis orphelin. Je viens d'un monastère situé en Damarie, je me déplace de part et d'autres de Féerune afin d'aider les gens pour m'offrir de quoi dormir, je suis souvent engagé comme scribe. Donc par le fait je n'ai pas de résidence fixe.

Voilà j'espère avoir répondu à vos questions.

Le moine lança un hochement de tête en direction du jeune garde et tourna sa tête en direction du commandant espérant y lire une émotion quelconque. Puis il rejoignit rapidement le groupe de voyageurs, tout en souriant il s'adressa à eux.

-Et voilà les formalités sont accomplies, à votre tour messieurs !

Le moine se mit un peu à l'écart afin de pouvoir distinguer l'attitude du commandant face à la procession de ses compagnons, bien sûr, il était intéressé par ce qu'ils avaient à dire.