La fête à Ashaba, Après avoir passé le gué.

alekh refusa poliement le tabac, souriant, puis se présenta avec une courbette.

- Moult mercis, mais je ne fume point. Je suis Dalekh Dorian, de Padhiver et d'ailleurs, serivteur de Kelemvor, à votre service et celui de votre famille. Pourquoi je viens ici? Parce que mes pas m'y ont mené ; en fait, j'erre le long de routes de Faerun, sans but si ce n'est celui d'aider. Quand à rentrer... nous verrons bien.

L'humain avait décidé de se désinteresser du moine, qu'il raconte ce qu'il voulait, mais a priori, c'était aussi vrai que si Dalekh était magicien. Enfin, cela ne le regardait pas, uniquement le garde, le moine et Thoglin ; d'ailleurs, pour ne pas démolir la tentative du moine, Dalekh se garda bien de demander au nain ce qu'il venait faire à Ashaba, afin d'éviter de s'assurer son inimité... Il préféra réfléchir à ce qu'il dirait. Son nom, son originie, son dieu, ca c'était certain. Dire le fait qu'il errait sans trop de but? Il devrait surement le dire, l'honnêteté est mieux récompensée que le mensonge... Il ne manquerait plus que le garde propose d'accompagner le moine... Enfin, il verrait une fois devant le garde. Au pire, il passerait la nuit dehros ; cela ne le gênerait pas outre mesure, il n'avait qu'à s'en prendre à lui-même s'il avait été trop lent pour arriver alors qu'il faisait encore jour...

nk fixait intensément le garde, mais il pu remarquer que son pesudo compagnon d'infortune ne l'avait pas suivi dans sa combine.Il se retourna en direction du nain et vit qu'il était entrain de s'interesser à autre chose, il comprit allors qu'une autre personne était arrivée. Et elle aussi se retrouvait alors dans la même galère que le moine. le nain qui s'était présenté comme Thoglin avait était le plus prompt à se diriger vers l'homme. ¤Lui a-t-il parlé de mon idée, ou na-t-il rien dit?¤

Le jeune moine commencait à se demander si, sa tentative était une bonne idée, car le nain n'avait pas décidé, du moins c'est l'impression qu'il donnait sur le moment au moine qu'il était rentré dans sa combine. ¤Je n'ai pu entendre le nom de l'autre homme distinctement Dalet? J'aurai aimé l'informer de la situation, sans doute le nain l'a-t-il fait, mais j'aurai aimé qu'il m'accorde son soutien lui aussi car sinon, je ne vois pas comment faire pour rentrer à part assommer le garde et se déguiser après, pour demander l'ouverture des portes. Non trop risqué et puis ce n'est pas comme ça que mon tuteur m'a appris à me comporter.¤

Le moine du se résigner, il était seul une nouvelle fois, face aux portes de la Cité et surtout face à ce garde zelé. Il se détourna du spectacle qu'offrait le nain et le nouvel arrivant pour de nouveau se planter face au garde. ¤Une nouvelle fois seul, le monastère me semblait si loin récemment, mais je ne crains que cette solitude me pèse toute ma vie.¤

Eranis avait marché toute la journée. Il avait autrefois l'habitude de ses escapades lointaines mais...il faut bien dire qu'il y avait fort longtemps qu'il n'avait pas marché autant.

Ashaba était devant lui à présent. Eranis se remémora le petit homme qui, au détour d'une ruelle, l'avait incité à se rendre ici. Il se demandait encore pourquoi diable il l'avait écouté! Pourquoi Ashaba, plus qu'une autre ville, aurait été le lieu de tous ses espoirs? Et d'ailleurs, cet homme, que savait-il de ses espoirs...

Après avoir marqué une légère pause, le rôdeur avait donc aperçu un groupe d'hommes au loin. Il avait recontré peu de monde lors de son périple. Cela ne lui avait pas manqué, à vrai dire, lui qui était d'une nature si solitaire. Après avoir réajusté son sac et sa capuche, Eranis approcha du groupe à pas lents. Il souhaitait ne pas trop se faire remarquer avant d'engager la conversation. Il alla se poster non loin du groupe à l'abris des regards. Puis, il tendit sa fine oreille afin de percevoir ce qui se disait. Apparemment, il y avait là un garde, en grande discussion avec trois hommes, dont un de petite taille qui, semble-t-il, insistaient pour entrer dans la ville. C'est alors qu'Eranis, suivant les gestes des aventuriers, s'aperçut que les portes étaient fermées. ¤Eh bien, voilà une bien mauvaise nouvelle¤ pensa Eranis. ¤A peine arrivé et les ennuis commencent déjà...¤

Les trois autres aventuriers semblaient bien embarassés par la situation. La garde était visiblement impassible. Eranis décida alors que le moment était venu de se montrer. Il souhaitait comprendre plus précisément ce qui se passait. Peut-être qu'à plusieurs ils réussiraient à entrer. Il s'approcha du nain, qui venait de proposer du tabac à l'homme qui se tenait un peu plus à l'écart: "Bonsoir, messieurs. Je me nomme Eranis, elfe des bois de la Haute Forêt. Je souhaite pénétrer dans Ashaba, car ma route fut longue et j'ai besoin d'une couche pour la nuit. Que se passe-t-il donc ici? N'est-il donc pas possible d'entrer?"

Le rôdeur s'était arrêté près du nain et de l'homme. Il avait pris un ton très distant lors de son intervention. Il n'y avait mis aucun sentiment, que ce soit d'hostilité ou de convialité. Il souhaitait simplement engager le dialogue. Et comprendre se qui se passait. Non loin, l'autre aventurier se tenait devant le garde, ne sachant que faire. Eranis avait bien pris soin de se faire entendre de tous...



Ce message a été modifié par Bor Boucledacier le Jeudi 20 Avril 2006 à 12h49

MJ

Et voilà encore deux nouveaux étrangers qui arrivaient, voulant eux aussi passer la nuit au chaud. Le garde se sentit immédiatement submergé par les conversations qui fusaient de toutes parts. Fort heureusement pour Ank, il n'avait pas prêté attention à son mensonge, le nain et l'autre homme discutaient entre eux et un elfe qui semblait timide et solitaire venait de se présenter. Que pouvait faire le jeune garde sinon s'éloigner astucieusement de tout cela. Il commença déjà par faire abstraction de tous bruits alentours et des bavardages incessants. Plus il y pensait, plus il se disait que c'était bien dans ce genre de situation qu'on retrouvait le garde égorgé au pied du mur, son corps pillé et le trousseau de clé ainsi que ses affaires disparus.

Le jeune soldat, vif d'esprit, trouva rapidement une solution. Alors que le silence commençait à se faire, il leva ses mains devant lui pour demander le calme et entama d'une voix plutôt sereine:"Messieurs, messieurs, comprenez! Je n'ai pas moi même l'autorisation de vous faire entrer, donc je ne le ferais pas, sachez que si je le faisais je risquerais l'emprisonnement. Mais vous êtes bien nombreux ce soir, à demander asile ici, et j'en conviens qu'il serait injuste que vous restassiez dehors, surtout un soir de fête. Par conséquent, je vais essayer d'obtenir la permission de notre chef pour votre entrée. Il risque fort de venir ici, et de vous poser plusieurs questions. Je vous conseille de ne pas lui mentir.

Le garde décrocha les clefs de sa ceinture, jeta un rapide coup d’œil à la tente et lança: "Hey Coco! Tu peux surveiller ce groupe je vais chercher le chef. Je reviens dans très peu de temps" [i]Il saisit alors une des clés, énorme, et l'enfonça dans la serrure. Il tourna et, de l'autre côté, on entendit un son métallique, le loquet était retombé, laissant ainsi l'ouverture libre de la porte. Le soldat poussa la porte, bien lourde, qui bougea dans un grincement sonore. Quand l'ouverture fut de taille à le laisser passer, il s'y immisça et on entendit le loquet se refermer. Très peu de temps après, la toile de la tente bougea et sortit un homme, arme au côté, il avait une caisse dans les mains, qu'il déposa et sur laquelle il s'assit. Il avait a barbe et les cheveux bien fournis et bouclés, mais on voyait les premiers poils blancs apparaître et il y avait de légères rides sur sa peau. Allumant tranquillement sa pipe, il regarda le groupe et sourit.

Le jeune moine était un peu décontenancé, le garde avait disparu et un autre était sorti de la tente. Le jeune moine venait d'apercevoir le petit groupe qui venait de se former derrière lui, qui apparemment avait commencé à discuter. Le jeune moine ne voulant pas déranger l'autre garde, se dirigea alors vers le groupe et entra parmis le cercle qu'ils formaient.

-Bonsoir messieurs, je ne crains que nous nous retrouvions dans la même galère ce soir, dans le froid et juste à deux pas d'un peu de chaleur. Je me présente je me nomme Ank, moine itinérant. et vous quels sont vos noms si ce n'est pas indiscret ?
J'ai cru comprendre que le dernier arrivé se nommait Eranis n'est-ce pas ?Ank se tourna alors vers le nouvel arrivant qui avait surgit depuis peu.
Et vous messire ? il se tourna alors vers l'homme qui avait échangé quelques propos avec le nain

¤Cela suffira pour les présentations, pas besoin non plus de s'évertuer à parler de ma vie¤

Le moine lança ces petites phrases avec un air avenant souriant, aux autres voyageurs bloqués devant les portes de la ville. Puis, il se tourna distinctement vers le nain qu'il avait rencontré tout à l'heure.

- Messire je suis curieux de savoir pourquoi ne m'avez-vous pas aidé tout à l'heure pour convaincre, le garde, je reconnais la médiocrité de mon mensonge, mais à deux nous aurions pu le convaincre quand même ! Enfin bon, que cela ne mette pas une mauvaise opinion de moi, j'ai juste passé une mauvais journée et ce garde têtu il abaissa sa voix pour ne pas être entendu de l'autre garde qui était entrain de fumer "m'a un peu porté sur les nerfs". Bien que nous nous sommes croisés tout à l'heure, je ne crois pas que vous ne m'ayez dit votre nom ? Enfin bon réjouissons nous de pouvoir parler à son supérieur, il sera peut-être plus compatissant.

Le jeune moine se tut, il regarda un à un ses compagnons de galère espérant qu'ils puissent trouver en eux de l'aide afin de rentrer dans la ville.

¤J'espère avoir fait bonne impression, je suis las de dormir dehors et de toute cette humidité ambiante¤

Le jeune moine jeta un rapide coup d'oeil en direction du nouveau garde, à défaut d'apparaître comme vif d'esprit, celui-ci était un vétéran, il ne fallait pas s'attirer des ennuis..

L'homme salua le moine d'un signe couroits de tête.

"Je me nomme Dalekh Dorian. Quand à mentir pour passer... à quoi bon ? Il a ses ordres, comme il nous l'a dit, et de toutes façons, au pire, passer au-dessus du mur est une autre solution pour entrer dans une ville fortifiée, bien que cela soit surement source d'ennui."

Puis il s'éloigna légèrement, aux aguets. Il ne devait pas y avoir de pillards si près d'une ville, mais comme le garde semblait l'avoir pensé lui aussi, ils faisaient beaucoup de bruit pour rien. Pas même pas grand chose, pour rien du tout.
Lorsque le soldat sortit à son tour de la tente, Dalekh se mit brievement au garde-à-vous, l'espace d'une seconde, avant de reprendre sa pose naturelle : droit, presque raide, les jambes légèrement écartées et les bras le long du corps. Il regarda le vétéran, voire même le capitaine si le garde avait dit vrai, notant avec soin son armure, son arme, essayant d'estimer les points faible de la première et la portée de la seconde ; il ne pensait pas se battre, mais sait-on jamais... Et dans ce cas, il savait que toute grande portée que Destruction, son épée à deux mains, lui procurait, cela ne le mettrait pas à l'abri d'un vif vétéran, prompt à saisir le point faible d'une telle arme.
Dalekh préféra donc attendre, sans un mot, que le soldat ait fini de les jauger. Peut-être un test, quand à savoir pourquoi... Il le saurait surement en temps utiles.

hoglin regarda ce moine qui avait essayé de l'entraîner dans un mensonge qui aurait pu risquer le faire destituer de son rang de paladin par Moradin et qui, maintenant, venait lui réclamer des comptes.

-Tout d'abord, laissez moi me présenter. Je me nomme Thoglin, du clan nain de Ophathome, de la forteresse de Sombrefort. Ensuite "messire" Il regarda le moine dans les yeux et lui projeta de la fumée en plein visagesachez que je ne vous ai pas aidé non pas car l'envie m'en manquait, mais parce que je suis, disons, un guerrier au service de Moradin et qu'il m'est impossible de mentir sans en subir de terribles conséquences. De ce fait vous me pardonnerez mon abandon, pas très glorieux, je l'avoue.

Jetant un oeil vers l'homme qui s'était présenté sous le nom de Dalekh, il aperçut son très bref salut militaire ainsi que sa façon d'observer le garde.

¤Un militaire... Mais que ferait-il ici... Et sa façon de jauger ce garde. Est-ce qu'il chercherait l'affrontement? Ce n'est pas moi que me frotterais à ce garde; il m'a l'air bien trop expérimenté et doit plus que bien manier l'épée, sinon le premier garde ne l'aurait pas laissé seul ici alors que nous sommes quatre aventuriers potentiellement dangereux... Voyons voir.¤

Sans attendre la réponse du moine, il s'avança vers le garde, un brin tendu, les bras le long du corps bien en vu et la hache rangée à la ceinture, désirant montrer au garde qu'il ne lui était pas hostile.

Messire... Dites-moi, juste par curiosité... D'où vient l'herbe à pipe que vous fumez? La mienne vient de Sombrefort. Si vous en voulez, demandez. Pensez-vous que votre compagnon a des chances d'obtenir gain de cause en notre faveur?

Pendant ce temps, Nàra ennuyé par la quasi-inactivité de son maître, étant une monture très active, se dirigea lentement vers Thoglin, comme pour lui faire comprendre qu’ils seraient temps ou bien qu’ils entrent, ou bien qu’ils cherchent un abri.

¤Je n'aurais pas du m'arrêter pour chercher à manger après avoir traversé le gué. En plus je n'ai rien trouvé et je n'ai fait que perdre du temps. Cela n'a pas été une bonne idée, c'est très dangereux de déambuler tout seul pendant la nuit, c'est encore pire quand on est désarmé. ¤ Il regarda le bâton qu'il avait trouvé plus tôt et secoua la tête en signe de réprobation.

Il continua sa marche tout en admirant la clarté de la lune. Il ne tarda pas à voir les lumières très vives d'Ashaba, ce qu'il trouva assez étrange pour une nuit quelconque. ¤Pourquoi y a-t-il autant de lumière? C'est bizarre normalement il n'y auraient que quelques unes à cette heure-ci. Peut-être qu'il s'agit d'une fête de la région¤ Pensa le rôdeur qui pouvait écouter déjà beaucoup mieux les sons de musique qui résonnaient assez forte. Il marcha encore quelques minutes et il aperçu un groupe de voyageurs devant les portes de la cité. Il cacha sa bourse pour ne pas courir le risque d’être volé. Il vit que les murs qui entouraient la cité n'étaient pas très hauts. ¤ Si je le saute la probabilité de passer inaperçu est très forte car il y a bien une grande fête dedans. ¤

Il regarda mieux et aperçu qu'il y avait un soldat assis non loin du groupe qui évidement gardait l'entrée. Insanis ne savait pas si le soldat l'avait déjà repéré. Alors il décida de rejoindre le groupe pour se renseigner mieux de la situation. En s'approchant, il remarqua un nain, et un homme armé qui semblait être militaire et qu'il confondit avec un garde, il remarqua aussi le cheval, qui semblait appartenir au nain. Pour le reste, la pénombre ne permettait pas de recueillir plus d'informations. Insanis vit que le nain laissait le groupe pour s'entretenir avec le garde. Ce fut alors l’occasion parfaite pour essayer d’entrer dans la conversation.

- Bonsoir messires. Je m'appelle Insanis. Je ne veux pas vous paraître embêtant mais que se passe-t-il au juste?
Il avait fait son meilleur ton de courtoisie pour ne pas paraître arrogant. Il regarda encore une fois la lune qui régnait absolue dans le ciel.

- Est-il encore possible de passer ces portes ce soir et profiter la fête ? Demanda Insanis avec un air intrigué. Il savait que son arrivée soudaine pourrait leur provoquer une certaine répulsion.



Ce message a été modifié par Bor Boucledacier le Dimanche 23 Avril 2006 à 09h26

Gerbo arriva par un chemin perpendiculaire à la route principale, longeant presque l'enceinte de la ville, ce qui expliquait que les autres ne l'eussent pas doublé. En percevant les échos des festivités, il se délectait déjà à l'idée d'y participer. La bière coulait sûrement à flot, et Gerbo aurait peut-être l'occasion de jouer de la mandoline et même de chanter pour égayer les gens.

Mais déjà arrivait un problème. ¤Que signifie cet attroupement? Des fêtards un peu trop enjoués auxquels on fait prendre un peu l'air? Peu probable, ils sont bien trop calmes. Et puis à voir les chevaux et leurs bardas, ils viennent sans doute d'arriver. Alors, on leur bloque le chemin... Quelle tristesse, pendant la longue nuit! Allons voir ces gens, après tout peut-être y a t-il une bonne raison pour qu'on ne les fasse pas entrer.¤

Ainsi, le petit personnage s'approcha du groupe et par là même de la lumière diffusée par la lanterne.

-Bonsoir tout le monde! leur souhaita t-il d'une voie enjouée et forte. "Et bonne rencontre!" Entendant un de ces énergumènes poser les questions qui trottaient dans sa propre tête, il n'en demanda pas plus. Le gnome fut agréablement surpris de voir un nain à côté d'un grand destrier, et crut bien apercevoir quelques oreilles pointues. ¤Des elfes? Tiens, original. Je n'en ai guère vu en dehors du Cormanthor et de la Haute Forêt.¤

Eranis suivit la scène avec étonnement. Sans vraiment l'avoir souhaité, son arrivée avait provoqué une certaine tension chez le garde qui était alors présent. Il est vrai que les aventuriers commençaient à être nombreux, et le rôdeur se demandait bien par quel surprenant hasard tous s'étaient retrouvés là au même moment.¤ Il y a un arbre d'où tombe les aventuriers par ici?¤ pensa l'elfe, tout en riant intérieurement.

C'était pas moins de six hommes désormais, fraichement débarqués, qui se demandaient ce qu'il se passait. Aucun ne semblait se connaître, et la situation était même plutôt pittoresque. Alors que les tambours et les rires se faisaient entendre de l'autre côté des remparts, eux, patientaient confusément près d'un garde qui n'inspirait guère la fête...Après son arrivée, Eranis fut surpris de croiser la route d'un autre elfe des bois. Il ne s'attendait pas vraiment, après tant de kilomètres, à se retrouver devant un frère de race. ¤Je me demande bien ce qu'il peut faire ici¤ pensa-t-il. ¤J'aurais peut-être intérêt à faire sa connaissance, le moment venu.¤

Puis un petit homme avait fait son apparition. Le groupe nouvellement formé s'était réuni, attendant patiemment que les choses bougent. Chacun s'était plus ou moins présenté, et le rôdeur avait tout de suite senti une forte amabilité de la part de chacun. Toutefois, sa nature discrète le fit naturellement se mettre en retrait. Il s'était déjà présenté et considérait n'avoir rien de plus à dire, à moins qu'on lui adressa la parole.

Ecoutant attentivement la conversation, Eranis observait calmement les alentours, presque machinalement, sans vraiment savoir ce qu'il pourrait y trouver. Les bras croisés, sans mot dire, il avait hâte de voir revenir le premier garde, afin qu'il puisse les laisser passer. Du moins l'espérait-il...