Qui se cache derrière Cannibal ?, Dévoilons une part du mystère...

Ank était encore envahi et sous le choc des visions provoquées par le diable, l'horreur du conflit, la soif des sangs des grands maîtres obligeant diables et démons à se battre entre eux tous cela lui rappellait les manuels qu'il avait lu auparavant lorsqu'il était dans son monastère.

¤Quelle erreur je le savais en plus, quelle inconscience de confondre ces deux races. De plus Cannibal semble être un diable puissant car il à pu se sortir de cette guerre éternelle mais rien n'explique sa présence dans cette taverne peut-être a-t-il été déchu ?¤

Cette pensée fit trembler le jeune moine, des êtres encore plus puissants que Cannibal pouvait exister pour lui dicter des ordres ? Il tresaillit

¤Ce n'est pas impossible mais j'en doute, enfin je retient la leçon : ne soyez pas forcément gentil avec un diable et surtout ne tenter jamais de vous intéresser à lui !¤

Il arracha un pli de ces vêtements et effectua un garrt pour son bras, pou arrêter l'hémoragie. Puis il se leva et ramassa son bras et traversa la taverne pour sortir.

-Ca m'apprendra à m'intéresser à un diable, tendez lui la main et il vous arrache le bras !

Cette dernière pensée arracha un sourire au moine, puis il se dirigea au temple le plus proche afin de se faire remettre son bras

Orodreth regarda le diable arracher le bras d'Ank, puis le sermoner à propos des malédictions. Peu lui importait à présent, il n'avait plus le goût de vivre. Il les regarda de son regard vite, partir ailleurs. Orodreth n'avait pas envi de reprendre son ancienne vie. Oghma l'avait abandonné, il ne l'avait pas aidé alors qu'il en avait réellement besoin. Même si, lui, il l'avait vaillament servit toute sa vie. L'elfe resta ainsi assis pendant plusieurs jours à ruminer ses sombres pensées et à revivre le moment de son cauchemar. Il avait totalement perdu la notion du temps. Et peu lui importait.

Au bout d'un moment, il se souvint de qui il avait été. Il ne sut jamais se qui le poussa à se relever mais il le fit. Peut-être était-ce sa grande persévérance, ou encore Oghma qui avait daigné lui donner un peu de sa force. Du moins, il se relva péniblement et, lentement, il se mit à marcher vers la sortie. Il ne serait plus jamais le même à présent...

hoglin ne savait que faire et surtout ne pouvait rien faire, ce qui expliquait son manque d'interventions durant les derniéres minutes de cette scéne. Contemplant avec effroi la puissance de ce diable, il ne parvenait pas entiérement à réprimer les tremblements de son corps...

¤Encore plus fort que le balrog de la Moria... Comment cela se peut-il? Jamais telle puissance n'aurait pu être imaginée... Que Moradin me permette à jamais d'éviter un affrontement avec quelqu'un ou quelque chose d'aussi puissant...¤

-Bien sûr Monseigneur... Heureusement que je n'ai pas basculé sur cette pente glissante comme vous dites... Je contemple désormais ma sagesse ¤Ou plutôt l'impuissance et la peur qui m'ont empéché de tenter quoi que ce soit.¤

Sans quitter des yeux ce diable, il recula en direction de la sortie de la taverne tout en rangeant discrétement sa hache qu'il avait sorti au début de ce massacre à ce sens unique et qu'il avait été finalement incapable d'utiliser.

Après être revenu de son voyage vers le temple, Ank allégé de quelques pièces d'or et avec un nouveau bras retourna à la taverne. S'assurant de l'absence du diable, il entra et se dirigea vers son compagnon nain.

-Et bien Thoglin j'espère que je ne t'ai pas trop manqué, en tous cas toi pas du tout je ne savais pas que les paladins étaient devenus à temps partiels..
Enfin je ne peu t'en vouloir de ne pas être intervenu j'imagine que tu devais être terrorisé ce qui peut se comprendre. J'ai vu des choses horribles, il m'a fait voir des batailles entre des démons et des diables, c'est terrible !

De la sueur perlait sur le front de Ank alors qu'il se rappelait les visions apocalyptiques que Cannibal lui avait infligé.

-Je te souhaite bien du courage mon ami paladin, affronter tant de choses horribles je ne sais pas si je pourrais y survivre.

Sur ce il s'affala sur un siège et d'une voix exténué mais ferme, commanda une bière