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Troubles à l'aube
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Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
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Les hommes se mirent donc en marche, les clients leurs faisant place ils se dirigeaient vers une porte au fond du rez de chaussé. Bordak n’avait plus d’autre choix que de suivre, ou de se battre, mais il commençait à être fatigué et voulait en finir avec cet interrogatoire, de plus le refus obstiné de la serveuse lui restait encore au travers de la gorge. Il suivait donc son escorte en tenant le pas, plongé dans quelques songes futiles… ¤ Mais c’est quelle heure là ? J’veux pioncer moi, ras l’bol de m’taper toutes ses tavernes à deux sous ! Mon lit !!!! Où est mon lit ? ¤ Qu’est c’tu r’garde p’tit gars ? T’en veux une ? Son regard venait de croiser celui d’un client un peu trop curieux, déjà énervé il ne fallait pas lui en rajouté…
La porte s’ouvrit, laissant place à un couloir aussi sombre que les ruelles de la sombre jumelle. ¤ Mais c’quoi c’te ville toute noire ? Mare ! Mare ! Mare !!! ¤ Visiblement le barbare faisait parti de ces gens grognons lorsqu’ils boivent un peu et sont fatigués mais cela lui passerait certainement. Le couloir donc, laissait place à de multiples portes mais le téthyrien n’avait que faire de ce qui se trouvait derrière, sauf si cela était sa paillasse.
Arrivé dans une nouvelle pièce il put voir des hommes portant la capuche, pour lui ce n’était que des lâches qui avait peur d’affronter sa colère si il les recroisait seuls. Comme cela lui était demandé, il prit place…
-Bon aller mon gars poses tes questions que j’aille dormir !
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Habitant des Royaumes
Aucune chambre
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Il arrive parfois que l'on soit emporté dans un tourbillon d'évènements sans que l'on puisse faire grand chose. On se débat, on s'agite mais rien ni fait, c'est comme si on est emporté dans un torrent sauvage et où l'eau glacée nous ballotte de droite à gauche sans que l'on puisse contrôler sa direction, et encore moins se raccrocher à une berge.
C'est dans cet état là que se trouvait notre Tayien. Autour de lui, les gens semblaient naviguer sur des eaux calmes et sans remous, on buvait, on discutait, on fumait, on mangeait...tandis que le fleuve que lui même suivait le prenait de cours à chaque seconde. Il ne savait que faire, il ne savait que dire. Rester stoïque et ignorer la réplique cinglante du tas de muscle ? Après tout n'est elle tous simplement pas adressée à lui. Devait il intervenir ? Se présenter à ses quatre hommes comme un confrère ? Il ne savait. Tout se mêlait dans sa tête, au point que lorsqu'il porta son infusion à ses lèvres dans un geste machinal et emprunt d'automatisme il se brûla littéralement la langue. La douleur ainsi insufflée par son Dieu et Maître eue fin de lui rassembler ses esprits.
Machinalement il prit son manteau qu'il avait posé tantôt à côté de lui, ses affaires et se dirigea vers la petite escorte qui s'éloignait déjà de la table... Décidé à en savoir d'avantage, c'est le manteau sur son bras, ses affaires sur son dos et d'un pas décidé qu'il serpenta entre les tables en direction des quatre prêtres, du tas de muscle et du petit homme.
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Habitant des Royaumes
Aucune chambre
Aucune gemme
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u sein de la salle de l'interrogatoire.
Les guides des deux captifs étaient restés muets face à la demande du présomptueux barbare. Impassibles et impétueux, les gardiens de l'auberge sanctifiée s’étaient placés aux côtés de leurs frères, dans l'assemblée qui entourait le centre la pièce. Là où siégeaient Bordak et Syz.
Quelques minutes d'une oppressante attente. Une voix au dehors, devant la porte, puis une autre. Court échange. - Il a débuté son épreuve. Reste à savoir si nos craintes sont vérifiées. - Bien, je vous dis donc à demain. Occupez vous bien de ceux là. De concert. - Danse la flamme sur Ses braises. La porte craque le sire de Faya entre avec toute la prestance qu'offre sa fière stature. Hâtif, le légat caresse sa fine moustache en l'enroulant nerveusement autour de son index, puis s'assit. Son regard fond sur les deux compagnons. - Bien les marauds, vous comprendrez que vous nous êtes...précieux, le temps que vous nous révéliez ce qui vous emmène ici. Votre ami est en sécurité, mais j'ai besoin pour assurer la votre de quelques détails. L'homme fait glisser deux symboles ensanglantés et calcinés. L'observateur y pu avec peine deviner deux serpents face à face. - Cela vous rappelle-t-il quelque chose ? A ux abords du couloir menant à ladite salle…
Deux gardes bloquent le passage au Rashémi. Une main fiévreuse repousse la carrure du robuste prêtre. Un plastron de cuir révèle un blason, une araignée dans une opale de jade. Deux lettres : « B » et « D ». - Halte bonhomme. T’es qui toi ? Voix rugueuse, tentative d’impressionner, de jouer d’une pression mentale. Ou le premier accueil d’un fidèle inconnu…
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Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
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Le barbare se lassait d’attendre dans le calme, il ne devait patienter que quelques minutes mais dans cet épouvantable silence elles lui paraissaient des heures, phénomène sûrement accentué par l’absence de soleil dans cette ville.
Quand soudain une voix se fit entendre de l’autre côté de la porte. Bordak ne compris pas que le « il » représentait Ignus, mais il fut content d’entendre qu’on allait enfin s’intéresser à son cas. ¤ C’pas trop tôt, j’n’avais marre d’attendre dans cette piaule ! ¤ L’humain finissait à peine sa pensée que la dite porte s’ouvrit, un homme entra, jouant avec sa moustache avant de s’assoir et d’adresser la parole aux deux compères.
QUOTE | Bien les marauds, vous comprendrez que vous nous êtes...précieux, le temps que vous nous révéliez ce qui vous emmène ici. Votre ami est en sécurité, mais j'ai besoin pour assurer la votre de quelques détails. Cela vous rappelle-t-il quelque chose ? |
Il venait de montrer à Bordak un symbole, en persévérant un peu il pu y distinguer deux serpents face à face. Le Barbare fronça les sourcils, bien sûr qu’il connaissait ce symbole, il lui fallait juste se souvenir où il l’avait vu…
-Mais vous avez quoi avec vos serpent et vot’sang ? Chez les orques c’était plus sale mais plus classe, y’en avait deux qui nageaient dans l’sang, dans une coupe posée sur deux statues de serpents, mais eux c’était des vrais, pas juste un dessin…
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