Troubles à l'aube

Syz suivait toujours kle groupe quand il vit le sbire d'un de ceux là !!! De qui exactement ? Il se posa la question une ou deux fois avant d'avoir la réponse à sa question.
¤Mais qui est celui-là encore ? Que nous veut-il ? En espérant que l'accueil soit plus chaleureux que dans la salle à manger.¤
L'halfelin continua à ragarder le déroulement de l'affaire et scruta chacun de ces orcs, afin de mémoriser leurs visages hideux, pour une éventuelle rencontre. Qui sera sanglante et surtout mortelle pour eux.

C'est alors qu'il se souvint de ce que voulait le gnome.
¤Si j'avais sus je ne serais pas venu ! Ayayaille ! Rien que pour un corps, ils nous font un tel spectacle.¤

Il continua à suivre les autres quand soudain il fût comme possédé par la statue qui trônait au centre de la pièce. Il laissa sa pensée courir à son imagination, au lieu de s'occuper de chose qu'il ne connaissait pas et de tout faire rater.
¤En cas de besoin, j'espère qu'ils le diront et qu'ils n'eesaieront pas de jouer les grands ! Seul un roublard expérimenté pourra les sortir d'un tel guépier sans trop attirer l'attention de l'escorte qu'il y a de l'autre coté de cette tenture.¤

Il regarda avec attention la fameuse statue et commença à anticiper la suite des évènements. Autant qu'il était bavard, autant que là il ne dit pas un mot pour ne pas se faire remarquer d'une part, et dans une autre pour ne pas éveiller le moindre soupçon de sa vengeance, et dans une dernière pour ne pas se faire accuser. Comme si il était recherché en étant le seul à avoir vu la scène de destruction de sa ville et qu'il avait été vu.
¤Je suppose que si ils ont besoin de mon aide, ils me le feront savoir.¤

Gorka était alors face aux cuisines. L’arrivée des ces orques cuisiniers lui posait un sérieux problème. Il resta immobile un moment le temps de réfléchir, sans perdre la moindre attention à son environnement.
¤ Mais qu’est ce que je fais là ! Décidément, le jour où je choisis d’établir le contacte avec des aventuriers de la surface, il faut que je tombe sur le groupe le plus mal chanceux du monde, et me voilà à leur courir après, au milieux de ces pourritures d’orques et d’un tas de macchabées puant ! Pourquoi ne puis-je pas faire les choses simplement! ¤

Malgré cette pensée plaintive, un sentiment d’excitation montait en lui et au fond, Gorka ne pouvait pas se cacher que cette poursuite l’amusait, et que la montée d’adrénaline lui procurait un plaisir certain. Cependant il commençait à perdre espoir car les quatre captifs avaient totalement disparut. Le gnome commençait à attendre sans bouger, tout en continuant à analyser la pièce et chaque secondé écoulée le rendait mal à l’aise.
¤ Je crois que ces cuisiniers ne vont pas bouger de là avant des heures ! Je vais devoir faire demi tour avant qu’ils ne me trouvent.¤
Gorka ne voyait plus rien à faire, cependant quitter les lieux et oublier les quatre personnages qui l’avait tant marqué le rendait triste et il savait qu’il culpabiliserait de ne pas avoir agit plus tôt.

Soudain la lumière laissa apparaître quelques secondes ce petit conduit obscure dans un mur. Gorka eu l’impression que les divinités lui avaient fait un signe. Ses yeux passèrent alors à l'infravision. Il se concentra sur le coin d’ombre ou il avait vu l’issue, afin d’essayer de juger de sa taille. Et des possibilités de s'y introduir. Cela avait l’air jouable. Le svirf patienta un laps de temps, puis après observation des orcs, il se lança lentement jusqu’au conduit. De peur de se faire repérer, il entra à l’intérieur directement puis avança jusqu’au premier tournant pour se trouver dans un angle mort. Il s'arreta. Il se rendit compte qu’il rampais dans de la moisissure et de la crasse humide. L’odeur lui donnait la nausée, et avoir les épaules compressées et la tête orientée vers le bas firent surgir en lui une sensation de claustrophobie.
¤ Pourvue que ça me mène dans une salle vide. Je ne vais pas pouvoir attendre ici pendant des heures ! ¤
La panique montait en lui. Il se sentait piégé et l’idée de croiser un gros rat ici le rendait nerveux. Finalement il se ressaisit et avança centimètre par centimètre, attendant de tomber sur une sortie au plus vite .

MJ

Les présentations s'amorçaient, chacun évaluait la situation à sa façon sans pour autant percevoir l'ensemble des évènements qui se déroulaient. Quelle était la causalité qui avait bien pu les mener ici, dans une pièce secrète d'une des plus délabrées des tavernes de Port-Crâne ? Le sort avait jouer en défaveur des aventuriers jusque là pour enfin leur accorder un sursis, des présentations forcées...Flint s'avança entre Ignus et Bordak de sa petite prestance pour annoncer au maître des lieux :

- Flint se présente à vous, mais mon nom ni ma race ne vous avancera en rien. Sachez juste que je ne suis ici pour causer nul ennui.

Les paroles du svirf étaient atténuées par l'ambiance de la pièce. La chaleur n'avait de meilleure expression chromatique, que par les tons de certaines couleurs vives et pesantes à la fois, comme le rouge ou le jaune et l'orange. Une malveillance non innocente et un degré de vicissitude élevé semblait animer ce lieu, les murs de briques rouges flamboyaient sous la sombre lueur qui obscurcissait la salle. À ces murs étaient accrochés de sordides oeuvres, faites d'ossements de bêtes ou parfois de créatures civilisées.

Deux immenses bannières étaient accrochées symétriquement sur chacun des murs Est et Ouest de la pièce. Les symboles y figurant représentaient un crâne sur un croissant de lune rouge et non une pleine lune cette fois ci... Ignus si concentré sur tous ces symboles pouvait mettre à profit ses connaissances religieuses d'une manière culturelle, mais la subtilité se dressait sur ces oeuvres belliqueuses sur fond noir, car une épée ensanglantée traversait en biais ce crâne et ce croissant de lune mêlé pour formé un symbole représentatif aux attraits quasi...artistiques en matière de culture orc.

Ces supports de tissu, semblant former la marque de revendication de tout ce monde tribal réuni ici, pouvait tourmenter quelque peu nos aventuriers face au silence de leur interlocuteur. Le maître de guerre ne dit mot, puis leva la main gauche laissant ainsi transparaître une partie de son corps massif. Un bras, épais comme trois fois ceux de Bordak, se plia en équerre, affichant par là même les plaques d'une armure de très belle facture, ornées de runes étranges et incompréhensibles, marquant ses atouts magiques. Ce bras sonna comme le marteau d'un juge, ou le hache d'un bourreau, imposant crainte et respect de part cette assurance qui semblait régner dans les gestes du personnage le commandant. De là des paroles s'élevèrent une nouvelles fois, très lentement, de cet immense trône aux contours dorés représentant une multitude de paires de crânes brisés l'un dans l'autre.

- Je...suis...le Vhon, Narel' Bû l'ûmuk', et ici c'est moi qui pose les questions barbare théthyrien et c’est moi qui décide qui m’ennui petit être des profondeurs. Qui vous êtes et d'où vous venez ne m'intéresse pas vraiment beaucoup, car je veux que vous travailliez...pour moi ...

Le discours lent mais bien prononcé et étonnement construit de l'orque s'arrêta un temps. Ce bras resté levé se reposa sur l'accoudoir de son siège massif, pour que les fouteurs de troubles voient le silence une nouvelle fois rompu.

- Vous n'avez pas été discret ce matin, et le gérant remplaçant son oncle défunt avait pour ordre de prévenir tout débordement de votre part. Vous semblez dotez d'une grande puissance...destructrice et votre action de la veille montre bien que vous savez être efficaces. Vous n'êtes pas ici par le plus grand des hasard, que ce soit ce demi Halfelin qui ne se présente pas, ou encore vous serviteur d'un seigneur dont je n'ai pas la connaissance...Vous êtes ici car quelque chose que l'on ne contrôle pas vous a rassemblé Les elfes appellent cela « chaos », bien étrange mot, tout autant que la culture dont il fait partie. Car en réalité, nous appelons ça, nous les gnutags : Providence...mais ce mot est en fait le terme elfe signifiant chaos...

Un rire gras vont ponctuer les dires de l'orc.

- Niurk, Niurk ! Si vous êtes ici devant moi...c'est parce que je peux vous aider à avoir ce que vous voulez. Votre corps, mais en échange d'un service...Mes frères meurent sous les coups d'ennemis bien armés et discret : "La Garde des Braises Dansantes", et nous devons savoir comment mettre fin aux agressions de ces êtres fourbes à notre encontre. Si vous refusez, mes gardes ne vous laisserons pas partir, si vous acceptez, c'est la vie sauve pour vous, votre corps livré et peut être une part du butin...Comme nous ne savons que peu de choses sur ce groupe, il nous faut des informations, car je suis sûr qu'ils nous épient à tout moment...

Les deux bras armurés s'écartèrent sur le côté comme en signe d'étonnement ou de résolution, on ne pouvait le savoir, un voile de mystère entourait ce personnage, et il finit en leur adressant :

- C'est à vous de voir...


Jet de déplacement silencieux de Gorka : 2(dé) + 9 = 11 Réussite Limite
Jet de détection opposé du premier cuisinier : 11(dé) - 2 = 9 Echec
Jet de détection opposé du second cuisinier : 12(dé) - 2 = 10 Echec
Jet de détection opposé du troisième cuisinier : 11(dé) - 2 = 9 Echec

Pendant ce temps le petit Gorka traversait son petit conduit, dans le petit espoir de tomber dans une petite pièce vide...Les trois cuisiniers s'alertèrent un temps en se retournant l'un vers l'autre, à cause de ce qui semblait avoir été un frottement contre l'un des murs. En effet le baroudeur peu expérimenté n'avait pas encore le don de maîtriser totalement l’art de la dissimulation. Heureusement pour lui, les trois semi orcs se remirent au travail se plaisant à penser qu'un rat avait dû passer par là. Le long de son infiltration, il pouvait entendre les ricanements des gardes assis dans l'immense couloir, les tapes amicales ou moqueuses sur les épaules des uns et des autres marquaient l'ambiance de compagnons de longue date. L'odeur de ce trou dans lequel il se faufilait restait malgré tout supportable, seuls quelques insectes minuscules même aux vues du gnome, vinrent barrer sa route et le périple fut plus angoissant que périlleux.

Arrivé au bout, une petite pièce où se dressait une statue se présenta à lui. Cet endroit semblait servir de jonction entre deux places, son champ de vision lui laissait apercevoir la porte gauche par laquelle les aventuriers étaient plus tôt entrés.L'endroit était complètement vide, pourtant la représentation des deux reptiles suffisait à emplir de mystère ce lieu secret que Gorka découvrait...se trouvant à présent comme à la surface d'un puit, le roublard n'avait nul autre choix que de sortir du conduit, la question du "Quoi faire" n'était donc ici plus de mise, mais c'était celle du "Quand" qui s'imposait...

Trois situations épineuses semblent ainsi peu à peu se rejoindre...

La jeune et flamboyante Alistina n'eu que la présence d'esprit d'annoncer au garde les noms de Dordey et Ackaldio pour que de ce dernier lui ouvre la porte close sans dire mot et qu'à elle se découvre le décor tant attendu de l'auberge du "Souffle de Glace"...

Lorsque Syz sortit de ses pensées, il regarda autour de lui et vit un décor macabre.
¤Mais ils sont vraiment dérangé de la caboche !¤
En regardant plus attentivement il vit des crânes d’espèce humaine, il eût une soudaine envie de faire demi-tour. Mais l’intrigue de cette histoire le dévora.
Puis son regard se posa sur les bannières qui étaient de chaque coté de la pièce lui fit se reperdre dans ses pensées quelques instants.
¤Alors que je me souvienne, ne les aurais-je pas déjà vu quelque part ces symboles ? L’orc qui a décimé mon village portait-il ceci ?¤

C’est alors qu’il revint à la réalité par l’intervention d’une créature surdimensionnée, que même Bordak passait pour un moustique à coté de lui.
En voyant la partie du corps, que la créature laissa paraître, Syz se décala discrètement et silencieusement de manière à voir la tête de ce dernier, voir à quoi il ressemblait et pour savoir si celui-ci ne lui était pas inconnu. Car le peu qui lui laissa voir ne lui suffisait pas, des runes et des parties d’armures de permettait pas de pourvoir reconnaître quelqu’un ou quelque chose.

Lorsque l’orc laissa retomber sa main sur l’accoudoir de son trône, l’halfelin sursauta et le figea net sur place. Et quand celui-ci reprit la parole et par les propos qu’il avançait, Syz regarda méchamment du coin de l’œil les deux troubles fêtes. Et quand il entendit que l’être les remit en place suite à leurs agissements précédents, Syz fût heureux de voir que ceux-ci étaient tombés sur plus forts qu’eux, et lâcha un léger sourire du coin des lèvres.
Et quand il attendit la proposition de la créature surdimensionnée, il voulut l’interrompre pour rectifier quelques points de ces dires, mais il ne fit pas cette démarche.

Une fois le discours finit il s’avança en direction de la « bête », pour y ajouter quelques mots, et aussi pour mieux voir celui qui était en face de lui, afin de mieux l’identifier.
Et il dit à voix basse, pour que ça ne puisse être entendu que par le groupe et non audible à la créature, dans sa langue natale.
-
- Si je peux me permettre, de ce qui est du mal et du bien, je dirai que tout dépend de quel coté de la barrière nous nous situons.
Il avala la salive qu’il avait dans la bouche afin de se dessécher la gorge et racla celle-ci afin de mieux se faire entendre.
- Et si je ne me suis pas présenté à vous c’est pour la simple et unique raison c’est que je me suis perdu dans mon admiration pour votre décoration. ¤Qu’est ce qu’il ne faut pas dire ou faire pour ne pas perdre la vie !¤
Je ne sais pas pourquoi je me retrouve face à vous, mais je ne m’en plains pas. C’est un honneur de pouvoir parler directement à quelqu’un de haut placer, au lieu de sbires qui ne font que colporter les dires des dirigeants. Alors je me présente, je m’appelle Syz Dothyx de Keczaltimmor Il ragarda attentivement la réaction de l'orc pour voir si il réagit au nom du village.et si je peux aussi me permettre, je ne suis pas un demi halfelin, mais un halfelin pied-léger. Ce doit être à cause de ma taille, car je suis le plus grand des halfelins, enfin de mon espèce.
A cette parole il laissa apparaître un sourire.
Et c’est avec joie que je vous aiderai dans cette mission.
Suite à ces mots il se tut et laissa les autres parler ou de répondre à sa proposition, tout en écoutant le timbre de la voix du chef pour voir si il était l’auteur du carnage qui c’est passé quelques temps auparavant dans son village.

Les présentations étaient fin faites, du moins pour le groupe de Bordak. Le téthyrien regardait tout autour de lui, ses yeux vinrent en premier lieu se poser sur deux grandes bannières flottantes, les globes oculaires bien ouvert il fixait attentivement les dessins y figurant mais son peu de connaissance ne lui permit pas d’en découvrir la signification. ¤ Cela est sûrement le signe de leur bande, ou bien de leur dieu, mais quelle importance ? J’ai pas de dieu, et pas de bande… donc j’peux pas être un des ennemis… ¤ La représentation en elle-même ne l’intriguait pas plus que cela, ce n’est pas un crane dessiné qui allait mettre Bordak en émois alors qu’en brisé est son quotidien, d’ailleur il était admiratif de la gravure en or représentant tous ces cranes et trouvait cela… joli. Mais lorsque il tourna les yeux sur les ornements faits avec des os de toutes créatures sa respiration se fit plus lente, il avait beau apprécier tuer ses ennemis il trouvait cela répugnant et indigne d’un vrai guerrier, les yeux ébahis devant un tel spectacle il ne pouvait penser que du mal du propriétaire des lieux. ¤ Un vrai guerrier ne tu pas juste pour le plaisir ! Ni pour faire « d’humains » des trophées de chasse ! Je botterais bien le cul au … ¤

Un grand bras musclés se soulevant de derrière le trône stoppa le barbare et le sorti de ses envies ¤ Euh… finalement non… Bordak pas bouger ¤ Son cœur se mit à battre plus vite, il sentait en sa poitrine comme un tambour frappé par un troll, sa respiration se bloqua une seconde laissant un petit bruit s’échapper. Ce membre était énorme, l’humain se sentait comme Syz devait l’être face à lui, minuscule et ridicule, il se savait imposant alors que dire de la personne présente ici. Celle-ci semblait, de plus, bien protéger sous une épaisse armure mais dont Bordak ignorait totalement les propriétés des gravures faites dessus. Qu’est ce qu’un nigaud comme Bordak pouvait connaître en runes magiques ? Malgrès tout cela il était aussi admiratif en vers cet être. ¤ Si j’étais aussi costaud je pourrais taper encore plus fort, et plus vite !¤ Il reprit ses esprits et tenta de calmer son rythme cardiaque, d’avoir une respiration calme mais la chute du poignet qui résonna en même temps qu’un des battements de son cœur ne rendait pas la chose aisée. Cela fut plus facile lorsque l’orque leur annonça qu’il attendait d’eux qu’ils travaillent pour lui, on ne tue pas un futur employer. La tension du barbare redescendit alors lentement pour retrouver un rythme convenable. Il écouta attentivement le discours tenu mais se fichait complètement de la leçon de grammaire et d’étymologie du mot « chaos ». Il comprit très bien qu’ils avaient le choix entre donner la mort pour ce monstre ou bien la recevoir de sa main, ce ne fut pas difficile pour l’humain de faire le sien. Il avança d’un pas lent et lourd pour s’adresser à son hôte.

- Bordak accepte mais je veux une chose en plus,sa voix était frémissante lorsqu’il prononça ces mots, même lui n’en revenait pas, il se ressaisit et reprit d’un ton plus sec. Je ne veux plus être traité de cul rose ou de gnoll !!! Il espérait que cette condition supplémentaire ne choqua pas son nouvel employeur. Il eu comme une envie de « dénoncer » Syz, d’émettre l’hypothèse qu’il puisse peut être faire partie de ces ennemis si discrets dont parlait l’orque, après tout il était petit et habile, il convenait tout à fait à la description. Mais Bordak préféra se réserver la mort de l’halfelin. Il espérait que Flint et Ignus suivrait la même voix que lui, ils étaient évidemment plus sage alors si même lui avait fait le bon choix pourquoi eux n’y arriveraient-ils pas ?

Ignus restait silencieux et observait tout ce qui l’entourait en écoutant d’une oreille attentive ce que ses compagnons et son interlocuteur pouvait bien dire. Il s’attardait sur les différents symboles et dessins représentés sur les bannières qui semblaient être en relation avec une quelconque divinité. Il n’eut pas assez de temps pour mettre un nom sur cette divinité car le barbare venait de faire offense par sa parole au maître des lieux, le rashémi eut soudain l’envie de mettre un coup du revers de la main derrière le crâne de l’un de ses compagnons.
¤Cet homme confirme tous nos dires, il ne possède aucun tact et une minuscule forme d’intelligence, il doit considérer son cerveau seulement comme un muscle et doit regretter de ne pouvoir s’en servir pour taper sur les gens. La seule chose dont il est capable de comprendre, c’est : lever le bras, baisser le bras pour taper sur un crâne, futile…¤

Le prêtre abandonna pour le moment l’idée d’identifier le dieu auquel étaient adeptes tous les misérables orques foulant le sol poussiéreux de cette taverne, il préféra prêter attention à ce qui se disait autour de lui, il fut énormément surpris par les paroles proférées par le nécromancien.
¤Que se passe-t-il ? Que lui arrive-t-il ? Il n’est pas dans son état normal, d’habitude, il ne réagit et ne parle pas de cette manière. Que recherche-t-il ? Il doit savoir ce qu’il fait, Ignus lui fera confiance.¤

Enfin, leur interlocuteur sortit de l'ombre et montra sa grandeur et son allure imposante, certains semblaient impressionnés par son charisme, mais le prêtre eut un léger sourire, il vit enfin quelqu’un qui pouvait prétendre être puissant et posséder une quelconque forme d’autorité indiscutable chez cette race si pitoyable que sont les orques. Ignus voulu prendre la parole brièvement pour répondre à leur futur employeur mais il fut devancé par la demie portion et le gros tas de muscle. Le prêtre fit quelques pas en direction du voleur sans jamais tourner le dos au géant si bien équipé, ne jamais tourner le dos à une personne ayant une forte personnalité et une grand importance, ce serait lui manquer fortement de respect. Il se trouva à côté de l’halfelin et lui mit un petit taquet derrière la tête, sans spécialement chercher à lui faire mal, mais seulement pour lui montrer qu’il commençait grandement, et c’est un euphémisme, à chauffer les nerfs du fidèle de Kossuth.
-Tu parles trop petit être, dit il d’une voix grave et brute.

Il se tourna d’un quart de tour vers l’homme anciennement assit sur le trône et s’avança d’un pas léger et sûr en inclinant la tête de quelques centimètres. Il se trouvait à côté de Bordak qui était en train d’exiger une chose de la part du colosse, le prêtre déposa sa main gauche sur l’épaule droite du barbare pour lui glisser deux mots à l’oreille.
-Grand ingénu, les termes de ‘cul rose’ et de ‘gnoll’ son des appellations orques pour parler d’un humain, il n’y a rien là dedans de méchant, cela est seulement leur façon de parler.

Il regarda dans la direction du propriétaire des lieux qui était encore assis sur son trône et s’adressa à lui à son tour.
-Cher Vhon Narel' Bû l'ûmuk', Ignus accepte votre proposition sans discuter. Je vous remercie tout de même pour vos compliments sur notre efficacité de la veille. Il eut un petit sourire de coin. Nous irons trouver "La Garde des Braises Dansantes" et nous trouverons ce qu’il prépare. Il fit une légère pause avant de continuer son argumentaire. Les elfes… Quelle race pitoyable, si faible, si sûre d’elle, soit disant noble et sage, certains même disent qu’ils sont puissants, comment peut on être puissant en combattant avec des flèches cachés dans un arbre ? Une race méprisable…

Il s’inclina une nouvelle fois devant la grandeur de ‘cet orque’ et recula de quelques pas. Il se concentra à nouveau sur les symboles et dessins qui ornaient les bannières accrochées aux murs de la pièce, il sentait qu’il pouvait mettre un nom sur cette divinité, il l’avait sur le bout de la langue…

MJ

De part ces mots prononcés, l'humain vêtu de sa toge verte se présenta au devant du groupe, les bras croisés dans son habit, toujours, comme un prêtre vacant entre les couloirs d'un humble sanctuaire agité par les pensées et questionnement divin. Ici le divin semble avoir sa place, mais chez les orcs, la transcendance semble uniquement présentée en tant que telle. Tant de symboles pourtant, tant de mise en avant glorieuse des noirs êtres qui surplombent le peuple de la force.

Un voile supplémentaire, une enveloppe charnelle, s'interposant entre le groupe et le Seigneur Orc. A l'intervention de celui-ci, le Vhon devina ce qui se passait dans son dos. Peut être grâce aux miroirs disposés dans les coins de son espace, à l’abri de l'oeil indiscret du visiteur. Le peau verte s'exprima une dernière fois :

- Serviteur du Maître des flammes, Briseur de Crânes, Gnome...petit être mystérieux, et demi portion, bonne chance. Mes gnutags vous traiterons avec respect, si vous ne leur cassez pas les crocs. A présent Narlim le Bash, mon troisième bras vous accompagnera dans cette quête. Il sera mes yeux, il sera mes oreilles, et vous aidera. A très bientôt.

Le serval leva les yeux fixant le groupe, son oeil était malsain, il exprimait une bestialité renfermée et terrifiante. Pourtant la malice ne semblait pas absente en cette silhouette discrète. Quelques images acoustiques et gestuelles s'en dégagèrent d'ailleurs assez vite, marquant son air préoccupé.

- A présent vous devez disposer, vous serez traitez comme il nous incombe, si respect vous méritez...plongeant son ténébreux regard en Bordak respect vous recevrez. Suivez moi, et ce sans mot dire, car vous êtes dans un lieu protégé des glyphes de magie des dieux primitifs.

Rabaissant la capuche de sa tunique, il adressa de la tête un signe à Ignus afin que le groupe se meuve vers la sortie. En appelant dans la langue maternelle des gardes il leur incomba d'ouvrir la porte, son accent visiblement naturel pouvait faire teinter de terreur dans la prononciation et le volume dégagé étaient impressionnants de vigueur.

- Cwa, orora Oork-, oum'vraz grwa, cgrwa, pas !

Les lourds pas menèrent deux silhouettes dont l'ombre se forma devant la porte, celle-ci s'ouvrit aussitôt de leur main pendant que le groupe passerait, les deux gardes baisseraient les yeux, fixeraient le sol, et poseraient genoux à terre comme il leur est enjoint par les codes de la hiérarchie à laquelle ils appartiennent. Cet humain semblait avoir une certaine importance, sa tunique aux lianes langoureuses et glissantes de noir, sur cette base de vert sombre portait à l'intrigue. Un pendentif pendant à son coup, un crâne et un quart de lune rouge y étaient représentés et l’un des gardes y posa les yeux discrètement, l'air contemplatif, lorsque Narlim le dépassa.

Gorka était à présent à quelques mètres du groupe qu'il désirait tant rejoindre. Le conduit se faisait de plus en plus oppressant, le paroxysme de la propreté orc, une vapeur nauséabonde aux relents cadavériques vint parcourir le conduit.

Jet de vigueur de Gorka : 3 (dé) + 1 = 4 Echec

Visiblement l'être à la petite carrure n'était bâtit ni formé pour supporter telle condition et son évanouissement nauséeux le fit tomber à terre aux pieds du groupe, inconscient...

Au même moment au sein de la Taverne du "Souffle de Glace" Alistina travaille.

La guerrière à la chevelure flamboyante se fit de suite remarquer au sein de l'établissement chaleureux de part la température malgré le nom que l'on lui portait. Habile gérant que celui qui joue sur les contrastes afin d'attirer le client curieux. Pourtant cet endroit ne semblait pas un endroit destiner à attirer les touristes de Port Crâne venu visiter le cimetière de la ville dans un dernier voyage, tous ici portaient les insignes de la garde. Cette opale frappée des initiales "B" et "D", cet insecte au centre. Toute une communauté de personne aux apparences toutes aussi différentes que curieuses.

Alors qu'un écriteau semblait annoncer sous le titre de "Nouvelles de la Garde" une annonce enjoignant les membres de la guilde de recruter une nouvelle serveuse, Alistina se vit abordée par un homme gras et au visage marqué par le temps. Son habit de tavernier trahissant sa fonction, il n'en resta pas moins dérangeant de part la laideur des deux énormes boutons parcourant son front. Quel charisme pour un vendeur, mais ici cela ne semblait point avoir d'importance. La voix pâteuse de l'homme accosta la guerrière.

- Et toi ! t'attends quoi pour te présenter. Va me mettre ça - indiquant un tablier volant rouge se portant à la taille, puis l'analysant de bas en haut - et tu m'diras qui t'as ramenée ici pour bosser. ca fait longtemps qu'on a pas vu de beau morceaux comme toi dans le coin, héhé.

Surprise mais animée par son instinct opportuniste et son sens de l'improvisation c'est en se couvrant de sa nouvelle tenue qu'elle annonça les noms de Dordey et d'Ackaldio. Le tavernier sembla étonné.

- Ces deux cabotins auront au moins réaliser quelque chose de louable dans leur vie. Allez petite, va me servir ça à la table la bas, c'est un des grands du coin. Alors tu souris, et tu lui sers gentiment, c'est Messire De Faya pour ta gouverne. Allez file !

La serveuse malgré elle même prit le plateau de nourriture garnit et plutôt raffiné pour un plateau servi au sein de la Noire Jumelle et exécuta tout sourire les ordres de son nouveau patron se demandant dans quel pétrin elle se mettait là...

Syz ne parvint à décerner correctement le visage de la créature, malgré ses efforts.
Mais il sentait toujours la tension qu’il régnait entre lui et le barbare.

¤ Attendez ! Vous en êtes qu’au début de vos surprises !
Quel crétin ce ballot ! S’imaginer que les orcs allaient nous appeler les « êtres humains ». Encore un qui croit encore au lutin de fin d’année ! Et …¤
Et c’est alors qu’il se fît interrompre par un coup derrière la tête. En se retournant de façon agressive, près à se rebiffer, il vît Ignus. Interrogé par sa manière de faire cesser son dialogue, qu’il ne continua pas dans la lancée de ses pensées.
¤Pourquoi m’a-t-il frappé ? Qu’ai-je dis ? Je ne fais que me renseigner subtilement sur ce qui m’est arrivé dans le temps ! Et pour qui il se prend encore celui-là ?
Je sens que tout ce qui intéresse ce groupe, c’est leur foutu corps ! Je vais finir par avoir des doutes sur leurs … Serait-ce des nécrophiles ? J’en doute, mais …¤
Suite à ses pensées, il lui adressa quelques mots.
- Je me moque de votre corps ! Tout ce qu’il m’intéresse, et vous vous en moquez, c’est pourquoi mon village fût décimé. Alors si cela ne te convient pas, il ne fallait pas m’embringuer dans votre histoire, et me laisser dans l’espoir de trouver un autre groupe. Dit-il en chuchotant.

Puis il se replongea dans le déroulement de la situation. Suite aux dires du magicien, à propose des elfes, il stoppa cours à son attention.
¤Mais il est vraiment anti-vie celui-là ! Il a l’air de n’aimer que lui ! Alors je vais me tenir sur mes gardes, et ne pas trop sympathiser avec Ignus. Je risque fort de me retrouver entre les bras de cette brute d’humain.¤

Avant qu’il ne puisse ajouter quelque chose d’autre, il entendit les dernières paroles du « Chef » des orcs.
¤Hein ? Quoi ? Qui ? Où ? Un orc dans le groupe ! Plutôt crever que de m’allier avec un de ces peaux vertes !
Dès la première occasion, comme je ne pourrais pas le tuer, ni même me renseigner auprès de lui car les autres vont le protéger. C’est impensable comme les gens sont égoïstes, au point de renier leurs semblables, tout ça pour un … mort.
Alors je m’en irai chercher de l’aide ailleurs. Je ne tiens pas à me retrouver errant dans des cryptes ou autres jusqu’à la fin de mes jours.¤

Quand l’halfelin vît que le groupe était invité à suivre le pas en direction de la sortie, il suivit le restant du groupe.
En passant près des gardes de la porte, et qu’il vît les orcs s’agenouiller au passage de Narlim, il eût comme un moment de dégoûts et d’envie à exploser.
¤M … Ma … Mai … Mais que font-ils ? Qu’est-ce qui leur arrive à ceux-là ? Ca sent pas bon tout ça ! Dès la nuit tombée ou dès que le moment se présente, je pars dans une direction opposée à la leur. Je ne tiens pas à aider des créatures comme les orcs ni même un … soit disant humain adoré de ces hideux monstres.¤
Mais il n’en fit rien et se laissa diriger par le restant de la troupe.

Syz attendît d’être dehors pour pouvoir commencer à se plonger dans ses calculs d’évasion et à pourvoir observer la moindre issue, qui l’aidera à trouver son bonheur ailleurs.

Le prêtre du encore montrer à Syz qu’il commençait vraiment à le pousser bout, et apparemment, le taquet qu’il lui avait mis n’avait pas suffit à lui faire comprendre qu’il fallait qu’il se taise, ce n’était pas le moment de parler. Il retourna vers le roublard, toujours sans tourner le dos au puissant orque, et tendit la main devant lui pour lui montrer qu’elle pourrait à nouveau le frapper derrière le crâne.
-Tais toi donc petit être !
¤Quel plaie ce petit ‘rat’, toujours à vouloir se faire entendre, s’il continu, il tentera de se faire entendre dans le royaumes des morts, entre tout les hurlements de douleur de ceux qui l’entoureront, des cris de joie de ceux qui tortureront toutes ces âmes damnées, Ignus aimerait assister à cela…¤

Il garda néanmoins son calme, cette fois ci, sa main ne brassa que de l’air, elle ne vint pas fouetter l’arrière de la tête du petit roublard, mais s’il devait intervenir une nouvelle fois, il se pourrait qu’il goûte à nouveau la sensation de se faire frapper par un prêtre azimuté, mais cette fois ci, avec l’intention de faire mal…

Ignus resta sur place au cas où il devrait intervenir encore une fois et observait les différentes choses qui ornaient les murs de cette pièce, il cherchait toujours à savoir à quel dogme appartenait ces gens, c’est une chose importante pour lui, car la religion, et surtout sa connaissance représente pour lui la vraie culture. Mais malgré tout ses efforts, il ne put mettre la main sur le nom de cette divinité, et comme cela le frustrait et qu’il n’avait point envie de l’être d’avantage, il n’osa pas le demander.

Il préféra écouter avec une grande attention les derniers mots prononcés par le maître des lieux, le si grand, puissant, imposant, en d’autres termes, impressionnant orque qui donnait les ordres dans cet endroit.
¤’Serviteur du Maître des flammes’, c’est une chose si belle et si flatteuse d’entendre cela de la bouche d’un grand homme, Ignus peut dire qu’il est fier, fier de servir son maître, d’accomplir sa volonté quoi qu’il en coûte, même de là à travailler pour cette race.¤
Il sourit légèrement sous sa cape, non parce qu’il était joyeux, mais plutôt par l’honneur que venait de lui offrir cet être trônant sur son magnifique fauteuil. Même lorsque son interlocuteur lui fit comprendre qu’un de ses hommes allait les accompagner, il ne broncha pas, du moins pas publiquement…

¤Il est ton troisième bras, tes yeux et tes oreilles, tu connaîtra donc l’effet de se faire arracher tous ces membres, nous en prendrons soin, Ignus, le serviteur du maître des flammes lui offrira l’honneur de se faire purifier, mes flammes le laveront de tous ses pêchés et de l’affront qu’il lui a été porté, il pourra à nouveau marcher dans le droit chemin, celui qui se trouve dans l’au delà. Je l’y conduirai par ses cendres, un infidèle de plus pour Le tout puissant…¤
Sur cette pensée qui accentua cette joie qui grandissait en lui, il suivit l’homme qui allait les accompagner à quelques pas derrière en s’imaginant différentes manières d’infliger milles tourments à leur nouveau compagnon.

Ils passèrent la porte que leur ouvrirent les deux gardes orques, il ne se souciait pas si Bordak et Syz le suivait ou non, il savait que Flint n’était pas loin, c’est tout ce qui comptait pour lui à ce moment. C’est à cet instant que le petit Gorka tomba du plafond et vint s’aplatire au sol non loin du groupe, et c’est le genre de chose que le prêtre pyromane ne peut supporter, se faire interrompre à un moment de bonheur, moment où il s’imagine des choses qui lui donne de l’espoir, des choses qui lui donnent goût à la vie, à part servir fidèlement son dieu. Il décrocha sa masse de sa ceinture en éclair et vint l’écraser avec violence et fureur sur le crâne du petit gnome encore inconscient en poussant un cri de rage.
-Haaaaaaaaaaaaa !

Il ne se soucia pas de l’état de l’homme à terre, il remit directement son arme à sa ceinture, il se pencha légèrement en arrière en laissant échapper un soupir de soulagement et satisfaction. Il se tourna et alla rejoindre le grand barbare et lui tapa amicalement sur l’épaule avec sa main gauche en souriant.
-Voilà comment on traite les rats chez Ignus, à ton tour, montre moi la tienne.
Le rashémi avait le sourire, il avait évacué sa colère d’un trait, et attendait la démonstration de son compagnon, le voir à l’action, dans la chose où il excelle.

Un homme en toge vint donc se placé entre le groupe et leur hôte, mais ni son accoutrement étrange ni un petit médaillon n’attirèrent l’œil de Bordak. Il avait le regard vide, il repensait à la circonférence des bras de l’orque quand celui-ci reprit la parole. Il se reconnu dans l’expression de briseur de crânes et voyait très bien Syz dans le rôle de la demi portion mais ne compris pas pourquoi Ignus, par élimination, se retrouver avec le surnom de serviteur du Maitre des flammes, une bonne question à lui poser… mais plus tard. D’autres pensées traversaient l’esprit, si celui existe, du jeune barbare. ¤ Gnutags ? C’est quoi cette chose ? Sûrement qu’c’est les autres bestioles vertes qui bossent pour lui, un nom moche pour des trucs horribles, ouai ça doit être ça. Narlim, son troisième bras ? C’est vrai qu’il a de gros bras mais pas de la taille de cet humain non plus…¤ L’humain en question vint à prendre la parole à son tour et il l’accompagna de ce regard, un regard que Bordak n’aimait pas, signe de mépris et de rabaissement. ¤ Qu’est c’qui m’veut lui ? Fermes tes yeux ou j’te les arrache, tiens d’ailleurs j’en dois toujours un à Diablo ! Juste pa’c’que j’suis humain j’mérite le respect de ces vieux corniaud !!! ¤ Bordak ne quitta pas des yeux Narlim jusqu’à ce que celui-ci enfile sa capuche. ¤ C’est bien petit… ¤ pensa le barbare avec un petit sourire en coin.

Le téthyrien vit ensuite Ignus et Flint se diriger vers la porte sans pour autan avoir remarqué le léger signe de tête du serviteur de l’orque, certes il faut être plutôt stupide pour ne pas voir cela lorsque l’on avait le regard posé sur la personne en question mais n’oublions pas que l’on parle de notre grand Bordak donc la plus grande partie du cerveau réside dans les bras. Il emboita donc le pas à ses compagnons tout en bousculant Syz, sans dire mots. Il ne comprit rien aux paroles prononcées par Narlim mais il se doutait bien que cela était de l’orque, il n’est pas si stupide. Ipso facto la porte fut ouverte par les gardes qui, ensuite, s’agenouillèrent devant le « 3ème bras ». ¤ C’est bien, ils reconnaissent que l’humain leur est supérieur, c’est un bon début pour vous les monstres ¤ se dit le jeune barbare avant de franchir la porte d’une démarche plus que sure et d’un pas ferme.

Soudain, dans le couloir, quelque chose tomba non loin de Bordak, aussitôt Ignus se jeta dessus pour lui asséner un coup de masse en hurlant, le jeune barbare était heureux de voir que quelqu’un du groupe savait aussi manier, et plutôt bien, les armes de guerre. L’humain posa ensuite sa main sur l’épaule de Bordak en lui demandant une démonstration ce que le barbare ne put refuser.
-Ignus veux voir, il verra… et le téthyrien se jeta sur la créature en lui donnat un coup de grande hache en hurlant :
- SALETE DE RAAAAT ! Il en oublia totalement l’ordre de silence et à bien y réfléchir, ce n’était peut être pas un rat. ¤ Oups ! Ça ressemble plus à un cousin de flint qu’à un rat c’te chose ! ¤ Mais les dires du prêtre lui firent conclure que cette être pouvait être considéré comme tel même si ce n’était pas un rongeur.

- Est-ce qu’Ignus est content de ma méthode ? Sinon il y’a toujours un autre « rat » sur qui je peux te la montrer… A cet instant Bordak parlait évidement de Syz et était persuader que le prêtre l’avait compris…