Localisation exacte inconnue, Une seconde chance

N'ayant plus qu'à attendre l'issue du combat, Ielenia se concentra donc sur la conversation avec Zémobiel.

"Ok d'accord. Donc en effectuant des recherches sur mes origines, j'ai voyagé vers l'orient et la je me suis fait enlevée. Après je me suis retrouvée dans cette cage comme tout les autres."

La jeune femme coopérait, car elle ne trouvait pas d'autre issues à son problème. Mais elle ne connaissait pas exactement la nature de la menace et voulait en savoir plus.

"Zémobiel tu peut m'en dire plus sur les monstres que les autres sont partis combattre, parce que comme je te l'ai dit, ça m'intrigue énormément ?"

Ielenia se tenait dans sa cage, se contentant de dialoguer, mais elle était toujours aussi importunée par ses liens et plus vite la menace serait écartée, plus vite elle serait libérée et elle ne se sentirait tranquille qu'une fois les pieds au sol .

Exorn n’entendait plus l’homme combattant les créatures. Peut-être était il blessé ?
Dans tous les cas il lui fallait se dépêcher.
De toute façon, devoir se traîner la fille serait une charge plus qu’autre chose, notamment si les créatures rodaient non loin. Alors autant la laisser pour le moment dans sa cage à corbeaux, au moins elle y serait plus en sécurité.
Il pensait qu'il valait mieux pour le moment profiter de pouvoir s’allier à d’autres prisonniers libres pour éliminer les créatures en limitant les risques de blessures et ensuite partir rapidement loin d’ici.

Sa dernière pierre lui apparaissait un peu comme une arme dérisoire maintenant que la possibilité de devoir combattre se faisait plus présente. Puis il ne s'agissait pas que d'estoubir un ou deux malfrats. Ces créatures n'ont que rarement peur et combattent le plus souvent bestialement jusqu'à la mort.
Il s’arrêta, et chercha à localiser le bruit du combat pour identifier dans quelle direction partir.
Ses yeux fouillaient le sol, cherchant à concrétiser l’espoir très faible de trouver un ustensile plus proche de la matraque que du sport préféré des halfelins.
Il s’engagea plus vers l’intérieur de la caverne, longeant un des murs en espérant au moins trouver la herse qu’il avait levé par idiotie puis de là rejoindre la mêlée.

Raté, c'était raté ! Maguviale restait bouche bée. L'homme qui devait etre son sauveur quelques minutes auparavant, était partit aider l'autre braillard en bas malgré sa tentative pour le raisonner.

¤ Mais ils sont vraiment tous cons ou quoi ? Il doit penser que je vais etre en sécurité dans cette cage ... Mais quel imbécile ! Je serais bien plus en sécurité avec lui, en bas, que ici, dans ce perchoir qui pourrait bien etre mon tombeau si personne ne vient me sauve ... S'il avait été une femme, la, il m'aurait aider ! Je les hais tous, cette bande de porc tout bon a siroter de l'hydromel et a culbuter toutes les catins qu'ils voient. Il ne me reste plus qu'a attendre je ne sais quoi .. Le déluge peut etre ? finit elle ironiquement.

Maguviale était dans tout ses états. Abandonner, prisonniere, en danger de mort ... La liste était longue, très longue, et elle ne cessait de s'agrandir a chaque déceptions et a chaque nouvel évènement. Malgré tout, si les personnes qui étaient en bas, arrivaient a tuer les deux bestioles, peut etre viendraient elles la sauver elle et les autres prisonniers. Il fallait garder espoir.

¤ Tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir ¤ avait elle pense, le regard fige sur les mouvements de l'homme en bas.

¤ Peut etre, oui, peut etre y a t'il encore de l'espoir, mais quel espoir, espoir de fou.. ou de folle dans le cas présent ? Tout aurait été plus simple si cette ignare m'avait libérée ! Merde quoi, deux leviers a descendre, ce n'est pas la mer de Lune a boire ! C'est bien ce que je pensais, encore un qui marche avec ce qu'il a entre les jambes, les couilles et rien d'autres ! Fier d'être une femme quand je vois des cas comme sa. Bon, soyons raisonnable, je vais l'aider. Plus vite ils en auront finis avec leurs monstres, plus vite ils pourront me sortir d'ici. ¤

- (Commun) Bon ! Je vais vous aider ! Mais je compte sur vous pour venir me chercher après que vous en ayez finis avec vos deux toutous ! J'espère que vous n'avez qu'une parole ... finit elle en baissant le son de sa voix au fur et a mesure que la phrase défilait .

Ayant finis de s'égosiller la voix en criant a l'homme ce qu'elle comptait faire, Maguviale se mit a chercher, malgré la distance, une arme ou un quelconque objet qui pourrait servir a ' l'autre imbecile ' lors de son combat futur .

Zémobiel soupira à nouveau, décidément la jeune femme qui occupait une cage près de la sienne ne l’aidait pas beaucoup, en plus qu’elle ne donnait que très peu de détails sur les évènements qui l’avait amené jusqu’ici et ce qu’elle disait ne lui donnait pas le moindre début de réponse. Peut-être qu'en interrogeant les autres captifs elle arriverait plus à quelque chose mais là… Il fallait en plus qu’elle change le sujet de conversation vers le combat qui avait lieu, malheureusement la jeune ensorceleuse ne pouvait pas vraiment l’aider car à cette distance elle parvenait à peine à distinguer ce qui se passait de plus que ce qu’elle avait déja dit, deux créatures quadrupèdes à formes canine attaquaient un autre captifs c’était à peu près tout ce qu’elle pouvait voir… Pourquoi insister. Zémobiel ne pouvait pas lui apporter plus de réponses.

-(Illuskan) Désolée mademoiselle, mais je sais rien de plus, je ne vois pas très bien ce qui se passe d’ici avec toute cette poussière et la distance qui nous sépare, je ne puis vous répondre.

Narration

Maguviale : Elle était seule désormais. Son sauveur ne semblait pas l’avoir abandonné mais il était parti dans l’immédiat. Qu’allait-il advenir d’elle ?. Si l’homme était aussi altruiste qu’elle-même, elle avait certainement à s’inquiéter de son sort. Son cœur se serra dans sa poitrine en le voyant disparaître le long de la paroi remontant vers le Nord. Elle ne pourrait même pas lui ‘trouver’ du regard une arme qui lui servirait plus tard. Elle ne savait même pas s’il avait entendu ses dernières paroles.

Exorn : Courant maintenant le long de la paroi de la caverne remontant vers le Nord, source approximative des bruits, le jeune guerrier espérait bien réparer la faute dont il se sentit coupable. Comment aurait-il pu savoir ? Même si la logique aurait voulu qu’il ne se reproche rien, son esprit ne semblait pas l’entendre de cette façon. Partout sur sa route des débris de roche et de métal s’entremêlaient avec les corps des suppliciés morts dans la déflagration ou la chute des cages qui y succéda. Tandis qu’il avançait à bon train sans toutefois prendre le risque de se blesser dans un pas mal placé, deux questions lui vinrent à l’esprit : combien pouvait-ils être retenus prisonniers en ce lieu de mort, ils paraissaient si nombreux… Et qu’est-ce qui avait bien pu causer une pareille éventration de la cavité naturelle ? Il fallait certainement une force prodigieuse pour parvenir à cet exploit. C’est avec ces interrogations, qu’il poursuivit sa quête du lieu du combat.


Zémobiel, Ielenia, : Un dialogue de sourd semblait s’installer entre les deux jeunes femmes pourtant dans une détresse identique. Les deux hommes qui les avaient quitté un peu plus tôt étaient à présent visibles sur le lieu du combat. Zémobiel, seule à pouvoir contempler la situation, ressentait en elle toute l’impuissance de ne pouvoir agir, et elle imaginait plus que jamais que de cette bataille dépendrait leur liberté bientôt retrouvée ou leur trépas assuré.

Karou d’Héle, Alesray, Kenadon & Nénharma :
Quadrupède macabre 1 attaque par morsure 14 >< CA Karou 16+4(défense totale)= 20 = Echec
Quadrupède macabre 2 attaque par morsure 15 >< CA Karou 16+4(défense totale)= 20 = Echec
Kenadon attaque avec barre de fer 6(Dé)+4-2(arme improvisée)= 8 >< CA Quadrupède macabre = Echec
L’absence de globes oculaires dans les orbites de la créature osseuse ne rendait pas simple la tâche de ‘lecture du corps’ de Karou, pourtant il décerna une fois de plus le moment précis où la première bête s’élançait. Joignant ses deux avant-bras en croix devant lui, il bloqua la coup de gueule qui allait lui être porté. A pein avait-il finit de repousser son advrsaire que déjà le second était sur lui. D’un prompt retrait de ses jambes, il esquiva les crocs pourris visant sa cuisse. Transpirant, Karou s’efforçait de ne pas paniquer à la vue de ces horreurs, tentant mentalement de les banaliser comme son entraînement martial le lui avait enseigné.
Un hurlement sur sa gauche retentit en même temps qu’il voyait débouler un homme muni d’une barre de fer se précipitant sur un des molosses.
- Nous arrivons ne perdez pas courage !

C’était Kenadon qui , en train de s’approcher, se demandait si ce n’était pas lui qui allait défaillir tant l’apparence des monstres était choquante. Voir des créatures aussi mobiles et pourtant dépourvu de muscles et de tendons capables de les faire bouger, jetait dans son dos des frissons glacés. Il sentit le métal froid dans ses mains moites lui rappelant sa décision de se battre. Le cœur battant à tout rompre, il abattit son arme mal équilibrée droit devant lui. Sans que la bête n’eut fait quelque chose qui aurait pu indiquer qu’elle avait eu vent de sa manœuvre, elle fit un bond sur le côté qui la mit hors de portée de l’attaque. La lourde barre frappa le sol, résonnant désagréablement dans les bras du rôdeur.
Après que Nénharma eut gagné les côtés du moine pour l’interpeller d’un geste sur l’épaule, il avait opté pour une solution moins brutale et obliquait sur la droite tentant de contourner l’autre monstre tout en essayant d’établir le contact. Karou, lui, avait bien failli frapper l’inconscient qui s’était ainsi approché silencieusement de lui en plein combat. Que lui voulait-il ? Il ne prit pas le temps de ne serait-ce que regarder le nouveau venu de crainte de subir un assaut durant ce temps de distraction.

Le druide avait des haut-le-cœur à contempler ces hideuses corruptions de la nature. Tout en elles évoquaient la non-vie. Des effluves d’énergie négative étaient presque palpables autour d’elles, se répandant, pour ses sens avertis, comme une fange invisible écoeurante. Se faisant violence cependant, il parvint à ouvrir la bouche et prononcer quelques mots. Il ne put pas dire si la créature l’avait entendu ou comprise, mais dans les orbites vides de ce crâne couvert de moisissures et d’excréments, il ne lut aucune réaction à ses propos.
Bien au-dessus de la scène, Alesray ne perdait rien du spectacle. En admiration devant la combativité de l’homme aux cheveux argentés, il espérait secrètement que les gaillards qui venaient de se porter à la rescousse aient un peu plus de succès que ce qu’il constatait jusqu’à présent.

Inititative :
Quadrupède macabre 1 = 5
Quadrupède macabre 2 = 12
Karou 2(Dé)+1(dex) = 3 (engagé en combat)
Nénharma 15(Dé)+0(dex) = 15
Kenadon 7(Dé)+0(dex) = 7 (engagé en combat)

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 Combat.JPG

enharma prit un moment pour Analyser la scène. Il continuait à tourner silencieusement autour de la premiere bête. Alors que ses yeux paraissaient faire une fixation sur les deux quadrupèdes, il sentait un fort dégoût lui parvenir à la bouche. Pendant un moment, il eut presque l'envie de Vomir, mais il s'en retint. Il posa sa main droite sous son nez. Puis il secoua la tête négativement. L'approche douce qu'il avait tenter avait totalement échouer. Il en déduis que ces créatures n'avaient même pas l'ombre d'une conscience, ce qui lui donna effectivement froid dans le dos. Des questions lui parcourra l'esprit, des question qui évidement ne trouveront pas leurs réponses seul. L'elfe, déboussolé et déstabilise souffla pour se remettre de l'émotion et du choc psychologique. Depuis son enfance, il avait apprit l'enseignement de la Nature et n'aurait jamais soupçonné la création d'une telle monstruosité.
Il souffla, et souffla pour pouvoir se défaire de ce dégoûts qui enivrait son coeur. Puis il se résonna rapidement

¤Alé Nenh! Aide-les... Si tu ne les aides pas maintenant, tu risque de fortement le regretter. Ces choses sont dépourvue de vie, il n'y a pas de pitié à avoir pour de telle créature.¤ Puis il commença à s'approcher lentement et prudemment. Malheureusement, il ne savais pas trop quoi faire. Il avait bien vue les dents et les griffes des créatures, et il les compara aux sienent. Effectivement, la différence était flagrante! Que pouvait-il faire, lui? Le mordre? Le Griffer de ses ongles coupés? Il se décida donc de continuer à avancer et se retrouva donc, juste à l'arrière de la bête. Il se mettait en garde, comme si celle-ci allait se retourner subitement pour l'attaquer. Il essayait de ne pas laisser d'ouverture afin qu'aucune des deux créatures ne lui saute dessus et ne lui endommage pas une partit du corps. Ses yeux, fixèrent la bête, il l'analysa et observait ses mouvements et sa façon d'agir. Il allucinait, l'ossature de la bête s'animait sans pourtant avoir besoin de muscle. Les quadrupèdes, en face de lui, défiaient toute les règles physiques. Les questions revint, ainsi que le dégoût. Une goûte de sueur traversait son visage fin et doux. Il se passa rapidement la main sur le visage pour se détendre.

Enfin, il reprit son sérieux et sa concentration. Il se jura de ne plus laisser ses pensées dériver. Dans un tel combat, la moindre seconde, le moindre moment de répits ou d'absentéisme lui serait fatale. Ainsi, il fronça les sourcils et progressa en avant. Il se trouvait maintenant derrière la premiere bête. Ses pensées, étaient maintenant vide, il ne pensait plus mais ressentait. Il ressentait d'ailleurs la forte énergie négative, qui semblait presque l'empêcher de se rapprocher d'elle. Mais il avançait, d'un pas lent et sûr. Il projetait de se lancer dessus afin d'essayer de lui rompre le cou. Il commencer à calculer son cou, pour éviter toute morsure dangereuse. Le jeune elfe se tenait toujours en garde, près à riposter si une attaque soudaine lui était destiné. Ses pas étaient légers et silencieux, tout comme sa respiration, fine et douce. Il s'efforça à ne plus mal penser et à rester concentrer. Il observait la bête, Analysant et calculant son saut pour parvenir à la bloquer totalement. Par la même occasion, il pria Hinali dans un murmure doux et inaudible.

Le coup qu’avait porté Kenadon était si puissant que les vibrations venant de la barre qui avait heurté le sol lui avaient presque fait lâcher celle-ci. Il venait de rater le monstre squelettique et ne comprenais pas comment il avait pu bondir et esquiver son attaque.

¤Bon sans, je sens qu’on va avoir du mal à sans défaire.¤

Il commençait à douter du choix qu’il avait fait en se précipitant tête baissée sur cette chose sans savoir comment la combattre. Ces yeux ne voyaient plus que la bête comme s’il était attiré par elle. Il semblait presque hypnotisé par celle-ci quand soudain, il avait aperçu Nenharma qui donnait l'impression de vouloir surprendre cette espèce de chien hideux par l'arrière ce qui avait fait sortir Kenadon de ce qui semblais être comme un mauvais rêve pour lui. Il fallait qu’il fasse quelque chose pour aider Nenharma et tenter de ce débarrasser d’un de ces bestiaux. Il se ressaisi et s’approche à nouveau pour porter une nouvelle attaque.

¤J’espère que Nenharma aura suffisamment détourné son attention pour que je puisse enfin porter un coup qui fasse trembler cette chose.¤

"Tient bon Nenharma. Je suis avec toi."

Avait dit Kenadon en commun tout en sachant que celui-ci ne le comprenait pas, mais sa voix suffirait peut-être à lui faire comprendre qu’il ne se battait pas tout seul et qu’il était à ces côtés. Une fois assez proche il avait de nouveau frappé en direction de la bête souhaitant atteindre son but cette fois-ci.

Rien. Voila ce que Maguviale avait trouve en scrutant le sol de la caverne du haut de son perchoir. Pas même un morceau de ferrail ou un bout de bois. De plus, l'homme qui avait été son ' preux chevalier ' pendant quelques minutes, s'enfonçait de plus en plus loin en dessous d'elle, et n'était plus a la porte de sa parole, même si elle avait hausse la voix. Elle ne pouvait plus rien faire. Crier ? cela n'aurait servit qu'a accentuer le bruit des gémissements des prisonniers et donc de sa fatigue. Bouger ? A quoi bon, si ce n'est faire balancer la cage dans laquelle elle était...
Les yeux fermaient, elle réfléchissait.

¤ La poussière et les gravats doivent sûrement recouvrir les quelques objets qui auraient pu servir d'arme a mon imbécile de ' sauveur '. Poulala, et en plus il s'éloigne ! Mais que vais je advenir toute seule dans cette maudite prison pour volatil ! Mais pourquoi personne ne s'intéresse à moi ! Suis je si antipathique que sa a vu d'oeil ? C'est bien possible.. je devrais adopter une attitude plus ' Coquine '. Oui, je vais me mettre a danser dans ma cage, je suis sur d'attirer tout le monde comme sa ! plongée dans ses pensées, elle s'imaginait dansant pleine de sueur et de poussière dans sa cage . Oula ! Je deviens complètement folle finit elle en se cachant ses yeux dans ses mains .

Maguviale sentait maintenant reellement la fatigue s'immisçait en elle. Celle-ci l'empêchant de réfléchir et de faire des gestes trop brusques. Était ce " la fin des haricots ", tel qu'aurais définit son ancien mentor ?
Cela, Maguviale ne souhaitait pas le concevoir. Elle s'accrochait à la vie et ne contait pas la lâcher. Mais hélas, chaque minutes qui passaient le la lui faisait lâcher, et qui sait dans quelques heures ce qu'il adviendrait de Maguviale Loupardent si celle ci n'était pas secourue ...

¤Hé! Et encore une fois dans le vent! Décidément, je suis en forme aujourd'hui, peut être la peur active-t'elle mes réflexes. En tout cas, ma mort ne sera peut être pas pour aujourd'hui¤ Ses pensées se confirmèrent quand il sentit arriver des alliés, ou plutôt ce qu'il pensait etre des alliés, dans son dos. Malgré sa concentration extrême sur ses mouvement, il put percevoir une tentative de coup porté par un de ses adjuvants, et il lui semblait que ses deux alliés s'étaient échangés quelques mots, mais il lui était impossible de savoir ce qu'il s'était dit. Il était d'ailleurs aussi incapable de dire si l'un des deux s'était adresser à lui; ¤ J'aurait bien le temps de faire connaissance après le combat,¤ ironisa t'il intérieurement.

Mais, malgré la confiance qui rentrait peu à peu en lui grâce à sa réussite, il ne pouvait s'appuyer uniquement sur ses réflexes et laisser les renforts en danger. Ils étaient venus l'aider, il n'avait pas le droit d'être lache, malgré l'horreur qui l'oppressait toujours. Comme il s'était promis, il devait maintenant agir, et ne pouvait plus se contenter d'esquiver les coups. Sans doute qu'à trois ils pourraient tuer ces molosses squelettiques, mais il fallait rester prudent, car on ne l'est jamais assez.

Karou quitta cette position protectrice, et lança son poing droit, le plus puissant, dans le visage, si l'on pouvait appeler ça un visage, du monstre le plus proche. Il espérait que la bête perfide ne serait pas aussi vivace que laide, et qu'il entendrait bien vite craquer les os du quadrupède sous la violence des ses coups. Dans tous ses états, Karou ne pouvait pas se rendre compte de l'évènement qui se déroulait, c'était la première fois de sa vie qu'il donnait un vrai coup, avec la violence et la haine que nécessite un coup visant à entrainer la mort. Il en avait suffisamment subi pour savoir comment les porter, et il priait fervamment pour que sa chair rencontre quelque chose, très fervamment.

Karou attaque le quadrupède macabre 1

Exorn continua sa progression le long de la paroi de la caverne, les sens aux aguets pour lui permettre de localiser le combat en cours ou alors d’éviter de se faire surprendre par un des tortionnaires qui avaient enfermés tant de pauvres gens ici.
L’odeur de mort qui régnait en ces lieux commençait à le déranger. Pourtant la poussière étouffait l’odeur du sang mais le simple fait de devoir se déplacer au milieu des cadavres faisait naître en lui des sensations olfactives repoussantes.
¤ Tant de pauvres gens, morts ou en passe de l’être pour on ne sait quelle raison. Pourquoi autant de prisonniers ? Des expériences magiques peut-être, des invocations possiblement ... ? Et moi qui, comme un lapin de six semaines, me retrouve baladé entre la dulcinée perchée dont je ne perçois plus la voix et un pauvre fou tentant de sauver sa vie m’ayant appelé à l’aide mais resté silencieux depuis. ¤
Pourtant, cela ne lui ressemblait pas de s’apitoyer sur le sort d’autrui. Après tout, il avait appris dans son enfance que tout un chacun à une place en ce monde, et que pour certains la mort est une inévitable fatalité.
Mais voilà qu’il était le jouet de sentiments contradictoires, certainement déboussolé par cette mise en scène cauchemardesque à laquelle il prenait part.
Prendre les armes, voilà ce qu’il savait faire. L’idée de combattre à nouveau le rassurait. Et puis l’homme lui avait sauvé la vie alors il voulait lui rendre la pareille. Et puis partir … partir … L’immensité de la caverne commençait à l’oppresser.
¤ Et cette grande explosion, mais quelle peut en être l’origine. Des idées commençaient à se bousculer dans sa tête : Est-ce que quelqu’un venait les sauver ? Est-ce la montagne et la caverne qui risquaient de s’effondrer ? Des monstres plus imposants venaient-il chercher leur repas. Par Torm, puisse Megrelesse mourir avant moi ! ¤
Et voilà, il avait réussi à ne pas y penser… mais pas plus qu’un court instant et au prise avec une telle situation qu’il n’avait pu profiter de cet apaisement spirituel momentané.
Exorn se prit la tête dans les mains et dut se coller deux bonnes claques pour remettre les pieds sur terre et affronter la triste réalité.
Il fit une pause, ayant un peu perdu la notion de la distance parcourue pendant ses songes éveillés.
- (Commun ) Eh Oh, dis-moi où tu es par tous les démons de l’enfer.
Il fit une courte pause après son hurlement puis reprit : "N’y a-t-il donc personne qui puisse me guider vers le combat que je vienne en aide ?"