Localisation exacte inconnue, Une seconde chance

Les effets secondaires qu'elle avait subits, ne gênait pas trop Iélénia mais elle espérait secrètement tout de même que ces effets disparaitront aussi vite qu'ils étaient arrivés. Elle allait emboiter le pas à Ssendur quand la déclaration de celui qui était un peu trop nerveux pour être honnête l'arrêta presque sur place.

¤Il est au courant de beaucoup de chose celui là. Beaucoup beaucoup de chose à propos de cette tour et de ses occupants.¤

-Des orques dans une tour de magicien ? Mais comment savez vous cela ? Comment pouvez-vous savoir que des orques sont ici en grand nombre et attaque qui plus est ? Finalement on va peut-être l'avoir notre pause, qu'en dites-vous Fillow ?

Iélénia se tenait prêtre à réagir à la moindre trace d'agression de leur nouvelle source d'information potentielle. L'arme à la main, elle attendait la réponse et les précieux conseils de Fillow sans quitter des yeux, celui qui passait pour être un pratiquant de l'Art dans une tour qu'il connaissait bien apparemment.
Il y avait déjà le cas de Zémobièl qu'elle devait régler, même si elle le gardait pour plus tard, car ce cas présentait un danger potentiellement plus grand et plus intéressant en même temps.

Onzième jour de Martel 1373
Forêt de Léthyr
Nuageux

Anaë acquiesça. Elle ressentait toujours une certaine gêne à cause de ce qu'impliquait le serment qu'elle avait prêté mais le fait que Saeonna Aelrail prête elle aussi un serment contraignant lui montra que sa compagne méritait amplement le sacrifice qu'elle était en train de faire.

Après ces instants de délibération, les deux elfes reprirent leur route dans le silence pour ne pas troubler la forêt. A mesure qu'elles avançaient, Saeonna sentait une modification de leur environnement subtile et dérangeante. Il était difficile de mettre un nom sur ce sentiment mais, en quelque sorte, la prêtresse du Seigneur des Arbres sentait un trouble dans les arbres, une douleur. Anaë elle aussi semblait plus tendue ressentant cette même impression dérangeante sans être capable de mettre un nom dessus même si ce n'était pas exactement de la même façon que sa compagne. Elle ne pouvait ressentir la douleur des arbres avec la même acuité mais elle comparait à chaque instant ce qu'elle voyait et ce qui avait été et elle était bouleversée.

Peu à peu, les arbres étaient de moins en moins serrés laissant parfois de larges trous qui permettaient d'apercevoir le ciel plein de nuages. La nature entière semblait être en retrait, voir un écureuil bondir entre deux branches était devenu très rare depuis une heure et plus un oiseau n'avait fait entendre son cri durant la dernière demi-heure. Les seules choses qui poussaient normalement, et même mieux en fait, étaient les champignons qui formaient par endroits de large plaques là où habituellement se trouvait de l'herbe et des fleurs.

Quand Anaë fit finalement halte, elles se trouvaient dans une clairière qui n'avait rien de naturel. Les arbres semblaient essayer de se tenir aussi loin que possible d'une zone où poussait un énorme champignon qui sentait la mort. Un rond noir non loin de lui marquait la présence d'un feu depuis longtemps éteint mais que l'herbe n'avait jamais atteint. Elles se trouvaient maintenant au centre d'un cercle d'une dizaine de mètres de diamètres autour du champignon haut de près de trois mètres qui se prolongeait par deux sortes de couloirs où plus rien ne poussait bien moins large mais non moins désolants. N'osant s'asseoir au milieu de la terre viciée, des troncs d'arbres et des fleurs pourrissants et des champignons sans doute vénéneux, Anaë se retourna vers Saeonna Aelrail les traits tendus.

- Anaë se passa une main devant le visage soit pour s'abriter de l'odeur pestilentielle soit pour essuyer les larmes de colère qui commençait à poindre dans ses yeux.

Onzième jour de Martel 1373
Nyth

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Hannibal négocie avec Serparar: 16(Dé) + 3
Le marchand devient amical

La facilité avec laquelle Maesark avait accepté de travailler pour lui avait persuadé Aldammon Serparar que les deux accepteraient leur tâche sans faire la moindre remarque et même sans poser de questions désagréables. Visiblement, Hannibal était bien plus retors que ce qu'il avait cru. Ce n'était pas nécessairement une mauvaise chose mais cela voulait dire qu'il allait sans doute devoir révéler des choses qu'il préférait taire. Mais il avait décidé de faire confiance au guerrier et d'être honnête, jusqu'à un certain point.

-Certaines de vos questions ne sont pas très difficiles à solutionner. Les elfes sont des êtres somme toute insignifiants. Ils vivent d'amour et d'eau fraîche, à ce qu'on dit, et reste la plupart du temps planqués dans leurs bois sans poser de problèmes. Mais, s'il faut en croire les rumeurs, la forêt à souffert des incursion de la caravane de mon oncle et plusieurs elfes ont été tués qui ne voulaient pas laisser passer la caravane. Je pense que cela suffit à énerver ces chiffes molles.

Une pièce roulait entre ses doigts pendant qu'il parlait à Hannibal et qu'il réfléchissait à ce qu'il allait dire par la suite. Il avait toujours été plus les muscles de la famille que le cerveau, même si cela lui déplaisait, et il avait commencé à comprendre depuis quelques temps que la tâche qui lui étaient dévolue n'était pas si simple qu'il l'avait imaginée.

-Les bois en eux-même sont tout ce qu'il y a de plus banal. Certains les trouvent un peu oppressants car le soleil perce rarement la canopée et car certains fous vivent comme des animaux et s'amusent à terrifier les bûcherons. Mais je l'ai déjà traversée et je suis toujours vivant, non. Donc il n'y a pas vraiment d'inquiétude à avoir. Je ne dirais pas qu'il n'y a pas de dangers, un lieu sans danger ça n'existe pas, mais j'ai déjà vu des endroits bien pire, et pas loin.

Il se tut pendant quelques instants. Il n'avait jusqu'alors rien révélé que n'importe quelle personne dans les rues de Nyth n'aurait pu lui dire. Ce qu'il s'apprêtait à dire maintenant était plus secret, et sans doute plus important.

-Quand à la marchandise, je ne sais pas ce que c'est, comme je vous l'ai déjà dit. Mais j'ai des idées. J'ai trouvé plusieurs objets qui pourraient me faire croire qu'il avait commencé à tisser des liens avec une entité particulièrement maléfique mais je ne sais pas laquelle. La théologie et compagnie, ça n'a jamais été mon truc. Mais ce que je crois, c'est qu'il a récupéré des objets magiques et qu'il n'a pas bien fait. Dans les derniers temps de sa vie, il quittait souvent la ville alors je pense qu'il faisait transporter ces objets dans une cachette secrète. C'est cette cachette, si elle existe qu'il faudra trouver.

Vingt-septième jour d'Uktar 1372
Iriaebor

La porte du manoir Mirmaton fut ouverte par une jeune fille d'une vingtaine d'années, peut-être même moins, qui n'écouta pas vraiment ce que lui disait Tharivor. Avant la fin de sa phrase, pourtant relativement courte, elle avait quitté l'entrée pour se jeter en hurlant " jeune maître Kerill" et en pleurant sur Kerill qui, étant donné l'expression de son visage, ne trouvait cela ni étonnant ni désagréable. Au milieu des cris de joie de la servante, celui-ci tâcha de redonner à la situation sa teneur normale.

-Béni, s'il te plait. Comme te l'as dit Tharivor, nous devons parler à oncle Mestor.

D'un signe de tête approbateur, mais ne pouvant masquer la joie qui s'affichait sur son visage, Béni reprit une contenance plus acceptable de la part d'une servante et fit signe aux deux hommes de la suivre. Plusieurs personnes, la plupart étant des enfants ou des serviteurs plus âgés, regardaient par l'entrebâillement des portes pour voir si leur jeune maître était effectivement de retour, tout en essayant de donner l'impression qu'ils continuaient de faire ce qu'on attendait d'eux, que ce soit un peu de ménage ou une leçon de peinture.

Le bureau de Mestor Mirmaton était situé au fond du couloir après le passage par une antichambre où attendait un vieil homme qui ne s'offusqua pas que Tharivor et son compagnon lui passe devant et entre dans le bureau sans prendre d'autre peine que de le saluer poliment. L'oncle n'était plus jeune mais il semblait garder cette vigueur des personnes qui s'entretiennent et évitent les abus. Malgré tout, une calvitie plus que naissante et la présence de quelques rides montraient qu'il n'avait plus la jeunesse de son neveu. Il marchait lentement tout en débitant des ordres qu'une femme, qui s'avérait être son épouse, recopiait consciencieusement sur un parchemin. Lorsque Tharivor et Kerill entrèrent dans la pièce, ils s'arrêtèrent et se dirigèrent vers les nouveaux venus pour les saluer. Kerill se chargea des présentations, plus que succinctes pendant que Mestor retournait s'asseoir pour écouter et parler.

-Monsieur Ningel, excusez-moi si j'écorche votre nom, je supposes que Kerill vous a appâté en vous disant que je manquais d'employés et que j'aurai sans doute un travail vous proposer. Rien n'est plus vrai mais, avant de continuer à discuter, mes devoirs d'hôte m'obligent à vous demander de vous présenter plus amplement et de vous faire servir quelque chose à manger et à boire, ou que ce soit d'autres dont vous pourriez avoir besoin.

Quelque part:

La mine d'Adakith se renfrogna quand Iélénia lui demanda de se justifier. Il n'espérait pas que ses nouveaux compagnons acceptent d'emblée de la considérer comme un ami mais il avait pensé, un peu ingénument apparemment, que d'avoir apporté sa contribution au bon rétablissement de la jeune femme inconsciente lui permettrait au moins de ne plus être considéré comme un ennemi. Il était déçu mais ne comptait pas risquer sa vie à cause du mauvais caractère de la prêtresse du Seigneur de l'Aube.

-Mademoiselle, votre suspicion me chagrine. Si je sais que des orques sont en train d'attaquer ce bâtiment, c'est uniquement parce que j'ai été capturé par eux et qu'ils ne font pas de secrets sur leurs intentions. Vous raconter mon histoire est sans doute le seul moyen que j'ai de me disculper à vos yeux, je supposes. Je suis un voyageur, un de ceux qui n'ont pas les capacités nécessaires pour se fixer et vivre tranquillement. J'ai été surpris par la nuit et la pluie et je me suis donc dirigé vers cette forteresse pour y trouver abris. Le fait est que les habitants de ce château étaient bien moins amicaux que je l'aurais cru et que je ne me suis pas réveillé dans le lit qu'ils m'avaient offert mais dans une sorte de prison, aveuglé par un sort qui plus est.

Sans mes yeux, j'ai été bien incapable d'échapper aux orques qui ont assailli la forteresse pendant la nuit, à moins qu'ils ne m'aient drogués et que je sois resté dans un sommeil artificiel plus longtemps que je ne l'ai cru. Par chance, vos camarade m'ont délivré peut après que le mauvais sort qui m'avait été jeté ne se soit estompé et que les orques ne m'aient capturés. Mon récit est-il assez explicite pour que vous compreniez comment je sais que la forteresse est attaquée?

C'est au moment où Adakith mettait un point final à ses explications tout en gardant les bras croisés sur sa poitrine pour montrer qu'il était toujours vexé que Zémobiel fit son grand retour après une dizaine de minutes d'absence.

a jeune ensorceleuse d'Eauprofonde arrive dans la salle en courant visiblement essouffles, les vêtements déchirés, sales et trempés de sueurs. Elle poussa un soupire en s'arrêtant et en voyant qu'ils semblaient tous être là. elle leur fît signe d'attendre un moment alors qu'elle cherchait son souffle.

-Bon... Semblerais que tout le monde sois là... Bien... bien... Venez avec moi! je crois que j'ai trouver la sortie hors de se complexe. Ou au minimum sa vas nous en rapprocher grandement. Voyez vous j'ai trouver une porte, elle est coincer, mais on sens de l'air frai passé sous la porte. Je peux pas l'ouvrir seule mais avec votre aide ont peut sûrement arriver à quelque choses... et sinon il y'a un passage secret qui s'est ouvert tout à l'heure en face de cette porte. Personne en est sorti, mais sa doit bien mener quelque part aussi... Alors vous venez?

Zémobiel passa son regard d'un à l'autre espérant avoir capter leur attention et guetta leur réaction espérant avoir une réaction positive sur le visage de chacun et qu'ils vont décider de se bouger un peu au lieu d'attendre que le plafond leur tombe sur la tête. elle adressa une courte prière mentalement à Shar... elle était peut être la déesses du désespoir, mais c'est pour autant qu'elle laisse ses suivants se faire ensevelir vivants.

Le marchand lui plaisait. Non seulement il lui avait plus ou moins promis une belle hache neuve, mais en plus, il lui demandait de casser de l'elfe en échange. Mais maintenant, il était aussi question de trouver une cachette secrète bourrée d'objets rares et magiques. Si il trouvait cette cachette et qu'elle était réellement remplie d'objets aux vertus magiques, il pourrait sans doutes en subtiliser quelques-uns. Au final, il aurait donc en sa possession une belle hache, tout un attirail magique composé de ses larcins dans la cachette et, par dessus le marché, il aurait trucidé un bon paquet d'oreilles pointues.

A côté de lui se tenait un homme. Apparament, il était là lui aussi pour cette mission. Ils seraient probablement compagnons lors de cette mission. Cette idée n'enchanta guère le demi-orque, qui aurait préféré agir seul. Maesark lacha un grognement. Peut-être se révelerait-il efficace et de bonne compagnie? En tout cas, pour l'instant l'homme ne lui inspirait rien de particulier. Il eut l'idée de lui adresser la parole, mais il se retint, et continua à l'ignorer.

Cette mission s'annoncait particulièrement alléchante. Mais il y avait un problème. La cachette était secrète. Secrète. C'était vraiment embêtant. Comment trouver une cachette dont il ne connaissait pas la position? Pas même le moindre indice sur le lieu où elle se trouvait. Il fallait demander à l'homme où se trouvait cette cachette.

-Euuuuuuh... Mais elle est où cette cachette? Vous avez pas la moindre idée? Un lieu en particulier? Ou alors vous sauriez pt'être me dire où trouver quelqu'un avec des informations?

élénia laissa Adakith tranquille pour le moment. Il n'avait pas vraiment répondu à ses attentes et se réservait un interrogatoire plus poussé sur lui plus tard. Car l'entrée dans la pièce de Zémobiel changea complètement la donne. Elle allait pouvoir enfin lui infliger la punition qu'elle méritait. C'est alors qu'elle annonça avoir trouvé une sortie à l'air libre. Elle se ravisa donc sur son action qu'elle allait entreprendre et se contenta de répondre d'une voie très désagréable.

-Une sortie ? Tombée du ciel. J'aimerais bien voir ça. Je vous suis ma chère.

Elle marcha aussi droit qu'elle le pouvait, tout en restant la plus digne possible. Elle jeta un regard et un léger sourire à Fillow qu'elle n'avait toujours pas remercier pour être resté à son chevet.

-Vous tiendrez-vous encore à mes côtés ? Votre présence me rassure et me remplie de joie. Je ne suis guère présentable en ce moment, j'espère que mon aspect physique ne vous horrifie pas. Sinon je comprendrais que vous vouliez garder une certaine distance.

Elle attendait avec impatience la réaction de Fillow. Elle saurait si elle avait raison de l'apprécier autant. Ils ne se connaissaient que peu mais elle avait l'impression de l'avoir toujours connu. Il ne l'avait jamais déçue et elle espérait que cela allait continuer pendant encore longtemps.

Saeonna, elle ne cachait même pas les larmes de rages et de tristesse devant se sacrilège de la forêt. La tristesse était presque une douleur physique dans son corps. Comment pouvait-ont en arrivé à détruire ainsi ? Cela échappait complètement à son entendement, mais sa détermination à sauver la forêt et à châtier les responsable grandit encore. On ne pouvait pas laisser impuni un crime aussi énorme.

Néanmoins, il ne servait à rien de s'apitoyer sur le sort de la forêt, il fallait agir. Plutôt que de ne rien faire, Saeonna réfréna sa colère, l'enfouissant quelque part au fond d'elle, prête à ressortir au besoin.

Cette colère lui servirait d'énergie et de force pour trouver les coupable, pour sauver la forêt. Si elle tombait sur les auteur de se forfait, il allait le payer cher, elle se le jura.

Elle prit le temps aussi de se receuillir sur elle-même. Avec tous ses sentiment qui tournait au fond d'elle-même, elle ne serais bonne à rien. Elle ferma les yeux et pria le Seigneur des forêt de l'aider et de l'éclairer dans sa tâche à entreprendre.

Elle se mit ensuite à arpenter la clairière à la recherche d'un indice, de quelque chose qui pourait l'éclairer sur ce qui c'était produit là 3 ans plus tôt.

jet de fouille

Le marchand se rendit un peu plus conciliant avec eux, acceptant de dévoiler quelques petites informations non-négligeables aux yeux du damarien qui sourit pour lui même en écoutant les dires de leur employeur. Apparemment, la cause même de la disparition de la caravane restait un mystère. Bien qu'il mettait en avant la responsabilité des elfes, rien n'était prouvé et le mystère planait toujours. Le premier objectif de leur mission était sûrement d'éclaircir la situation qui, somme toute, semblait échapper au marchand et à ses hommes de main. Le simple fait que leur employeur ignorait tout de la marchandise n'était pas pour rassurer le guerrier. Il faudrait aviser une fois sur place en fonction de ce qu'ils trouveraient.

-Toutes ces informations nous serons très utiles messire... ceci dit... l'idée de devoir affronter des "démons" reste assez désagréable même pour le plus aguerrie des aventuriers... j'espère que si nous devons combattre de telles horreurs, la récompense promise sera proportionnelle au risque.

Si effectivement des démons étaient liés à l'affaire, cela rendait la tâche plus ardue et le guerrier se doutait qu'il ne serait pas facile de revenir vivant si le nombre de démons était trop important. Ces créatures avaient la fâcheuse manie e résister à pratiquement tout ce qui pourrait abattre un être vivant de ce plan... seule la magie et les armes enchantées pouvaient les affecter. Bien qu'il disposât d'une lame avec de telles propriétés, il était loin de disposer d'autant de ressources qu'un sorcier. Il pourrait facilement être dépassé par les évènements autant que par les ennemis.

-Ne vous inquiétez pas... votre offre m'intéresse toujours mais il nous faudra quelques précautions supplémentaires avant de partir ainsi en forêt. Il nous faudrait quelques provisions ainsi qu'une carte détaillée et récente de la région et une de la forêt si possible et une boussole. Cela ne devrait pas être trop dur pour un marchand de votre stature. Si vous êtes réticent, vous n'avez qu'à inclure ce matériel dans notre salaire... considérez cela comme une avance sur notre paie.

Le damarien continuait de parler, gardant une attitude sérieuse et professionnelle. Son aventure dans les jungles de Chult lui avait appris qu'être peu ou pas préparé du tout pouvait s'avérer être des plus dangereux. Patiemment, le guerrier attendit la réponse du marchand.

Tharivor avait attendu que la jeune Béni les conduise devant le maitre de maison, Mestor Mirmaton. Une fois cela fait, Kerill avait présenter le fier guerrier à son oncle et à sa femme. Répondant à une demande de Mestor, Tharivor énonça clairement:

- Je me nomme Tharivor Ningel comme vous le savez déjà. Je voyage depuis longtemps à la recherche de personnes à aider. Une fois toute aide inutile, j'ai pour habitude de reprendre la route. Mais de temps à autres il faut bien travailler et l'offre alléchante faite par Kerill est tombée, je l'avoue, à pic. Je manie assez bien l'épée qui m'aide bien souvent à accomplir les tâches que l'on me demande. Bien sur, je suis doté de scrupules et je ne tue jamais un être humanoïde si cela n'est pas absolument indispensable. En dehors de cela je pense que l'on peut me caractériser comme étant un mercenaire à ceci prêt que mon but n'est pas l'argent et si le moyen m'était donné d'aider le monde entier, je le ferais sans hésiter.

Après ces quelques mots Tharivor mit un genou à terre et baissa la tête en signe de respect et il ajouta:

- Je suis à votre service messire mais avant...

Il se releva avec un grand sourire.

- Je mangerais bien un petit quelque chose si cela ne vous dérange pas bien sur.

Quelque part:

Le retour de Zémobiel était en effet porteur d'espoir pour tous. Tous furent d'accord pour suivre l'Aquafondienne vers ce qu'elle espérait être une sortie même si les motifs étaient différents pour certains. Au plus profond de leurs cœurs, Adakith et Saninaë espéraient ne pas trouver la sortie trop vite que ce soit par peur de rencontrer de nouveaux des orques patibulaires et peu amicaux ou dans l'espoir de trouver des trésors qui rendraient cette aventure dans un château étranger et inquiétant un peu plus lucrative. Mais les deux étaient convaincu que trouver une sortie ne pourrait que leur être profitable.

Il ne leur fallu pas longtemps pour atteindre l'étage supérieur dans lequel reposait leurs espérances. Saninaë ne put s'empêcher d'afficher une moue de dédain et de déception. Cette porte fermée, elle la connaissait et elle avait peu d'espoir de réussir à la franchir, même avec l'aide de leurs compagnons d'infortune. A ses côtés, Fillow bafouillait qu'il ne trouvait pas Ielenia trop affectée par ces transformations, enfin que si on les voyait mais qu'elle n'étaient pas si affreuses, qu'elles n'étaient pas même affreuses du tout en fait. La langue était malhabile et les compliments sonnaient faux mais au moins l'affection du gnome ne semblait pas feinte.

Toutefois, personne ou presque ne faisait attention aux paroles du rôdeur. Le passage secret semblait avoir disparu du mur, et avec lui les espoirs de Saninaë, et de derrière la porte, toujours close, des bruits de pas se faisaient entendre suivis de près par des voix humaines peu rassurantes.

-

Au moins cinq ou six voix répondirent dans la même langue gutturale et dure un seul mot avant de faire encore quelques pas.

Onzième jour de Martel 1373
Nyth


Le marchand regarda tour tour ses deux interlocuteurs. La chose la plus évidente était qu'ils étaient très différents l'un de l'autre. Sans grande surprise, il comprit que si Maesark serait sans doute plus facile à diriger car il semblait prêt coopérer tant que ses intérêts resteraient proches de ce qui lui était demandé, Hannibal était fait d'une autre trempe. Il était plus rusé peut être plus expérimenté et plus apte à se sortir de situations périlleuses. C'était une bonne nouvelle.

-Messieurs, comprenez bien que si je savais où se trouvais cette cachette je n'aurais pas besoin de vos services. La seule indication que j'ai est qu'elle doit se trouver dans les bois. A ce propos, il n'existe absolument aucune carte de cet endroit car les elfes n'aiment pas qu'on s'y aventure même si ils ne se montrent hostiles qu'en dernier recours et je ne pourrais donc pas vous en fournir une. Je peux par contre peut être vous trouver un guide, un elfe renégat qui a compris que rester enfermés dans ces bois était se condamner à une mort lente. Je peux par contre vous fournir, et gratuitement, une boussole et une carte à jour de la zone non forestière si vous pensez en avoir besoin.

Pour en revenir aux démons, je ne pense pas que mon oncle ai été plus loin que des prières muettes et des collection d'objets réputés maléfiques mais je ne sais plus trop quoi penser. Quoiqu'il en soit, votre mission n'est pas de nettoyer les Plans Inférieurs ni même les bois, juste de localiser plus précisément la cachette de mon oncle et d'évaluer les risques qu'il y aurait à la prendre d'assaut. Je ne sous demande pas de prendre des risques et de combattre si cela ne vous semble pas nécessaire. Je ne connais rien aux démons mais si vous êtes discrets il ne devrait pas y avoir de problèmes, à mon avis.

Onzième jour de Martel 1373
Forêt de Léthyr
Nuageux

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Saeonna cherche comprtendre se qui s'est passé: 12(Dé) + 2 contre DD 25 = Echec

Saeonna s'était donné une tâche des plus ardue et, même si elle ne perdait pas espoir, elle réalisait qu'elle ne parvenait pas vraiment à un résultat satisfaisant. Il était clair que la nature avait souffert ici et que les nombreux champignons qui poussaient là où aurait due se développer la végétation n'avaient rien de naturel. L'odeur du lieu était difficilement supportable et chaque pas forçait la jeune elfe à frôler des champignons dont le contact était repoussant ou qui explosaient sous le contact et expulsaient des spores qui empuantissaient encore la clairière.

Après de longues minutes e fouille méthodique, Saeonna du bien avouer qu'elle ne parvenait pas à trouver un moyen de savoir ce qui avait bien pu se passer ici trois ans plus tôt ou la nature de ce qui avait causé cette catastrophe. Il était impossible de trouver d'autres traces du passage d'êtres vivants dans cette partie de la forêt que le cercle noir du feu et l'évidence que ces champignons n'avaient pas commencé à envahir les bois sans une influence extérieure. La seule piste qu'avait la prêtresse elfe était que le chemin emprunté par le groupe responsable de ce cataclysme était une longue route pavée de champignons infects qui s'ouvrait devant et derrière elle et qu'il était facile de suivre. Peut être la situation serait-elle plus clair à un endroit moins gravement affecté.

Vingt-septième jour d'Uktar 1372
Iriaebor

Mestor sourit. Les réponses de Tharivor lui prouvaient une fois de plus, que le jugement de Kerill était digne de confiance. Il ne fallut pas attendre très longtemps avant que Béni revienne, portant un plateau avec deux verres, un pichet d'eau et du poulet froid. Dès qu'elle eut déposé son chargement pour que Tharivor et Kerill puisse se servir, elle retourna près de lui en attendant d'éventuels nouveaux ordres ou informations. Ce fut Mestor qui prit la parole.

-Si le menu n'est pas à votre goût, je ne doutes pas qu'il soit possible de vous trouver autre chose. Ceci dit, pendant que vous vous restaurez, je vais commencer mon exposé. Comme vous l'avez sans doute remarquer, les affaires de notre voisin ont subitement fait un progrès significatif. Nombre de nos collègues sont près à mettre la clé sous la porte suite à ce surprenant changement. La jalousie n'est pas le sentiment qui motive ma requête. Nous estimons que plusieurs marchands étrangers ont été menacés et que nos voisins ont établis des liens avec les mages rouges de Thay sans en référer au Conseil des Marchands ce qui est interdit. Comme nous n'avons aucune preuve de leurs malversations, nous voudrions que vous vous introduisiez discrètement chez eux sous une couverture quelconque et que vous trouviez les preuves qui nous manquent. Cela vous semble-t-il imaginable?

Iélénia fit un geste de compréhension envers Fillow en lui caressant le visage de sa main qui n'était pas trop touchée par sa récente transformation. Ce simple geste affectif voulait montrer l'attachement qu'elle lui portait sans pour autant se montrer trop expressive. Elle n'était pas en plus, en état pour se montrer plus intime. Elle aurait le temps plus tard. Une fois sorti d'ici à la lumière du jour.
Pour le moment il fallait encore trouver le moyen de sortir d'ici. Les voix qui sortaient du passage, qui restaient incompréhensibles à ses oreilles, pouvaient lui indiquer un espoir d'enfin une échappatoire. Elle se prépara à combattre ses armes en main. Mais cette fois-ci elle opta pour une position plus en retrait. Elle avait chèrement payé sa folie guerrière, il n'y avait pas si longtemps. C'était un peu au tour des autres d'aller affronter le danger. De plus elle ne disposait plus de l'appui de son dieu ou presque. Il lui fallait donc agir avec un peu plus de prudence et de discernement. Chuchotant à l'oreille de Fillow, pour ne pas se faire remarquer par ceux qui étaient de l'autre côté, elle ajouta.

-(commun) Restez à mes côtés mon tendre ami. Je ne sais si je pourrais me défendre efficacement vu mon état.

Elle savait que c'était un aveu de faiblesse de sa part, mais elle n'avait pas le choix. De plus cela la rassurait que Fillow n'aille pas seul au devant du danger. Car elle ne savait que trop bien, qu'elle aurait les pire des difficultés à le sauver si jamais elle devait en arriver à cette extrémité. Elle sera très fort son écu et son arme dans ses mains s'attendant au pire une fois la porte ouverte.

¤Je me suis fait avoir une fois, mais pas deux. Cette fois ci j'attends qu'ils se montrent quels qu'ils soient.¤