Localisation exacte inconnue, Une seconde chance

Malgré la beauté et la majestueusité du discours de Saninaë, l'être en face d'elle semblait encore suspicieux, ce qui éxaspéra la jeune humaine de voir un si beau travail tellement peu apprécié, mais la question n'était pas là, il fallait retrouver son compagnon, lui expliquer son mensonge et lui faire comprendre qu'il faut coopérer en vue du nombre important d'humanoïdes dans le groupe, tout cela sans que ce groupe ne sache leur vraie mission, une seule solution était probable mais les suspicions du groupe ne feraient que s'étoffer, il fallait encore une fois jouer avec le language et mettre la personne suspicieuse dans sa poche:

-Exact, mon compagnon est à l'étage du dessus, je croyais l'avoir prévenu mais je pense que je vais devoir aller le chercher, vous savez ces brutes, toujours aussi forts physiquement que faibles intellectuellement, enfin... je vois que tes coéquipiers n'ont pas l'air en pleine forme, tu ferais mieux de t'occuper d'eux pendant que je le ramène ici, enfin je ne veux pas commander, ce n'est qu'une proposition, je me soumeterai à tes ordres.

Paroles auxquelles elle rajouta un sourire d'amitié, même si la différence entre ce sourire et un sourire de trahison n'a de différent que la volonté.
Tout en éspérant avoir induit son interloquteur de sa proposition, elle repensa à son discours dont elle n'avait pas le recul nécessaire pour savoir si il était réussi, ce qui l'énerva amplement en imaginant qu'il soit assez suspicieux pour l'acompagner, ce qui deviendrait beaucoup plus difficile de ramener à la raison son compagnon, seul l'ancien prisonnier qui ne veut pas citer son dieu pourrait empêcher le suspicieux de la suivre.
C'est avec toutes ces questions que l'humaine attendait une réponse du suspicieux en éssayant d'imaginer tout les scénaios pour y faire face.

a réaction de Saninaë était aussi inattendue que spontanée pour Ssendur, et le plaçait dans une situation encore une fois déplaisante d'imprévisibilité.

-Vous venez d'au-dessus... La voie serait-elle libre? Demanda le paladin avec étonnement. Si, après tous ses efforts, la sortie n'était plus qu'à quelques volées de marche, le Yuan-Ti se sentait la force de porter Ielenia tout du long. Hélas, il craignait déjà la réponse de son interlocutrice qui lui briserait ce doux rêve. Les présences maléfiques et puissantes, au-dessus, devaient garder la voie sortante.

Auquel cas, il lui faudrait se décider à faire confiance à cette Saninaë. Il ne pouvait se permettre de laisser ses camarades seuls ici, et en même temps il ne se voyait pas interdire le départ à la jeune humaine. Qui plus est, malgré tout, cette jeune humaine inspirait la confiance à Ssendur. Toute cette histoire se déroulait dans des conditions qui forçaient le Yuan-Ti à accomplir ce qu'il détestait par-dessus tout: improviser. Pestant tout bas contre Beshaba et la hâte des Ecaillés, Ssendur lança à Saninaë:

-Allez chercher votre camarade, si vous avez confiance en lui. Nous resterons ici. Et que les dieux ne vous laissent pas un seul instant de répit si jamais vous nous trahissez!

Puis, il conduisit doucement mais fermement Adakith dans la pièce avant d'annoncer à ses camarades:

-Celui-ci était prisonnier des orques. Je suis d'avis de ne pas le libérer totalement avant d'avoir entendu son histoire. Et il y a aussi une fille qui est partie chercher son compagnon. Bien que le choix ne me plaise pas, je crains que nous devions leur faire confiance à tous trois. Comment va Ielenia? Et vous-mêmes, avez-vous besoin de soins?

¤ Confiance, il est marrant lui, je suis restée près de lui pour pas me faire taper, et encore je suis pas vraiment restée près de lui... ¤

Le plan se passait exactement comme il le fallait, et Saninaë commenca à remonter les escaliers réjouie de son premier succès certes seulement verbal mais un succès tout de même. Elle se relachait a tel point qu'elle oubliait de se déplacer furtivement et se mit même à appeler calmement son compagnon.
La remontée lui laissait un peu de temps pour réfléchir aux raisons de sa présence en ces lieux, bien que l'excuse proposée au groupe semble plausible, il suffit de connaitre ne serait-ce qu'un peu son compagnon pour comprendre que ce n'est pas une mission de sauvetage, ils sont encore plus perdus que le groupe affaibli nouvellement rencontré, il reste la coincidence ou le plus effrayant: l'assasinat.
Bien que l'idée ne l'enchantait pas, non pas à cause du fait de tuer sans raison mais du fait qu'ils sont plus nombreux, elle devait l'accepter, mais elle ne pouvait pas agir sans être certaine de la mission, c'est pourquoi elle se devait de convaincre son compère de coopérer jusqu'à ce qu'ils trouvent de nouveaux indices.

¤ Rah mais il est où? ¤

Adakith commençait a en avoir assez de son rôle de prisonnier, surtout que là ce n'était plus vraiment un rôle. Mais il se laissa conduire dans la chambre sans se débattre, conscient que le fait de protester ne ferait qu'aggraver sa situation. Une fois dans la chambre il posa a son nouveau tortionnaire plusieurs questions:

-Que voulez-vous obtenir de moi exactement? Et comment vous êtes-vous retrouvé ici? Est-ce volontaire de votre part ou alors vous avez rencontré des difficultés? Si c'est le cas quelles sont-elles? Je pourrais vous aider vous savez, je suis plus utile en possession de mes moyens plutôt que déguisé en vulgaire sac à patates! Allons soyez raisonnable, libérez-moi et alors nous pourrons parler.

Le ton du nécromancien était agacé, apparemment il n'aimait pas trop être retenu par Ssendur, cela ne faisait que retarder sa fuite et tout ce qu'il désirait était de sortir du château. Il espérait que son interlocuteur et le groupe de ce dernier avaient les mêmes intentions que lui, car si c'était le cas il comptait faire de ses alliés ceux qu'il considérait pour le moment comme des obstacles.

Quelque part:

Saninaë avait remonté en vitesse les escaliers pour retrouver Grashnak. Mais Grashnak ne se trouvait pas dans le couloir circulaire ni même dans la petite cellule où ils s'étaient réveillés et la porte qu'il se fatiguait à chercher à ouvrir restait désespérément fermée. Seul restait sur le sol le petit sac qui contenait les bâtonnets qui avaient refusé de pénétrer dans la serrure. Le reste, que ce soit ses armes, armures, vêtements, ... ou même corps s'était évanoui sans laisser aucune traces.

A l'étage inférieur, dans la petite pièce qui n'avait pas du tout le même aspect pour le yuan-ti maintenant qu'il n'était plus sous son aspect de serpent, Fillow leva les yeux vers Ssendur qui soutenait toujours Adakith. Le gnome semblait être dans un état mental assez agité. S'il réussissait, avec difficulté cependant, à maîtriser ses larmes, tant de douleur que de rage, il semblait rechercher le secours express du paladin.

-Je n'y connaît rien en premiers secours et je suis bien incapable de déterminer son état de santé seul. Moi, je vais bien. J'ai juste besoin de souffler un peu. Et toi?

Puis le gnome s'éloigna de la table où gisait toujours son amie et décida de s'intéresser au prisonnier. Malgré les conseils de Ssendur, Fillow regardait le jeune humain avec amabilité et c'est sans la moindre suspicion qu'il s'adressa à lui. S'il accepta de ne pas desserrer ses liens, il mit une chaise dans le dos du prisonnier pour qu'il puisse au moins être un peu plus à l'aise.

-Asseyez-vous, nous devons parler. Tout ce que nous attendons de vous est un peu d'aide pour sortir d'ici. Nous avons été capturés par les mages rouges pour servir de cobayes. Et si nous avons eu la chance d'échapper aux expérimentations, ce ne doit pas être le cas de tout les autres prisonniers et certains peuvent être devenu dangereux suite à cela. Sans compter que les mages rouges en eux-même sont dangereux et que les orques semblent ne pas faire de différence entre nous et eux. Mais, vous, que faites-vous ici?

Si Saninaë avait eu un coeur ou même un soupcon de compation, elle aurait du à ce moment là être bouleversée, mais elle réagissa comme lors de toutes situatinos désatreuse: elle se mit à rire.
C'est ainsi qu'un léger rire fut audible dans la salle.
¤ Tiens, il est pu là, ca règle quelques problèmes... ¤
Et c'est dans ce moment de totale inexistence de sentiments que Saninaë ramassa tranquillement le petit sac de bâtonnets tout en éssayant de compiler tout les indices dont elle disposait: le réveil dans cet endroit, la présence d'un groupe pas vraiment malin, et la disparition d'un compagnon et la présence du sac lui rapellant son hypothèse farfelue du décérébré tentant de s'amuser avec des jouets taille réelle.
¤ Je vois qu'on s'amuse bien... ¤
Saninaë, bien que persuadée de la faussetée de son idée, se remit en route en ayant comme idée de rendre heureux le fou qui l'observe, même si c'était tout d'abord elle qu'elle souhaitait rendre heureuse.

En arrivant proche de l'escalier elle se demanda un instant ce qui pourrait se trouver plus haut avant de se rapeller qu'elle était à présent seule et perdue, ce qui la reconduisit vers les marches descendant vers le groupe, ces mêmes marches qui lui firent penser à trouver une excuse pour ramener un sac de bout de bois à la place d'un compagnon.

¤ Il va encore falloir mimer le désepoir, mais si il y croient je serai dans ce groupe la froussarde traumatisée ce qui me vaudra de ne pas me retrouver trop proche des créatures peu recomandables, du moins si ca marche. ¤

Ainsi en préparant son personnage elle commenca à dévaler l'escalier mimant la peur.

Ienenia était plongée en plein rêve. Encore que rêve n'était peut-être pas le mot juste. D'étranges songes venaient envahir ses pensées. Elle se rappelait vaguement un combat, un combat où elle était à côté de Fillow. Un combat où elle se voyait disparaitre. Il y avait cette créature, cet orque qui la frappait encore et toujours. Elle prenait les coups, elle voyait les coups que celui-ci lui donnait, mais étrangement elle ne ressentait rien. Elle se crut même morte. En fait étrangement, elle s'était crue morte pendant un instant. Mais quelque chose au tréfonds de son âme lui indiquait le contraire. Comme si une voix intérieure lui répétait sans cesse de poursuivre la lutte. Cette voix avait quelque chose de rassurant et de divin. Elle voyait également un étrange tunnel derrière elle où se trouvait une lumière vive. Il était impossible de voir ce qu'il y avait tout au bout , mais elle ne savait que trop bien ce qui l'attendait là-bas. Elle ne l'avait pas appris, elle le ressentait tout simplement. Elle était située à mi-chemin entre cette lumière et Fillow qui affrontait seul l'orque qui l'avait envoyé ici. Elle ne bougeait plus pour le moment. Elle se sentait attirée irrésistiblement et si elle n'avait pas entendu cette voix elle aurait déjà parcourue le peu de chemin qui la séparait de la lumière douce et chaleureuse qui l'attendait. Elle savait que là-bas tout serait fini. Là-bas tout n'était qu'ordre et beauté. Luxe, calme et volupté. Cependant il y avait quelque chose en elle qui refusait d'aller plus loin. Mais cette volonté n'était pas suffisante pour la ramener. Pour la ramener vers le monde des vivants. Car il s'agissait bien de cela. Une lutte entre la vie et la mort. Elle en avait pleinement conscience, mais est-ce que sa vie et son destin avaient été complètement accomplies ? Elle avait besoin d'aide. Elle avait désespérément besoin de soutien.

¤Je suis là, je suis là...¤

Se mit-elle à crier. Est-ce qu'elle avait crié réellement d'ailleurs ? Ou tout n'était qu'illusion et fantasme.

sendur observa longuement Fillow, puis Adakith, et soupira. Encore une fois, il lui fallait faire avec l'impatience et l'imprudence des Ecaillés et leurs méthodes directes.

-Bien, lança-t-il d'une voix résignée. "Détachons notre prisonnier, et espérons qu'il se révèle digne de confiance. Et toi, je t'ai à l'œil désormais. Tu ferais mieux de nous raconter ton histoire et de nous aider désormais."

D'un rapide coup de cimeterre, le Yuan-Ti rompit les derniers liens qui maintenaient Adakith prisonnier. Il resta un instant à observer les réactions du magicien, prêt à tout moment à intervenir et planter sa lame dans la gorge de l'humain en cas de geste inconsidéré. Puis relâchant sa tension, il répondit à son compagnon gnome:

-Pour moi tout va bien. Juste un peu froid, mais je suis très frileux par nature. Bien, je vais inspecter Ielenia pour savoir comment elle se porte.

Au moment où il se dirigea vers la prêtresse, celle-ci poussa un cri inattendu. Immédiatement, le paladin se précipité vers elle, à la recherche du mal qui la faisait souffrir.

premiers soins sur Ielenia. En espérant trouver quelque solution...

Quelque part:

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Ssendur se porte au secours d'Ielenia: 8(Dé)+5

Pendant que Saninaë redescendait les escaliers aussi seule qu'elle les avaient montés, Ssendur délivrait Adakith tout en se promettant de rester méfiant vis-à-vis de lui. Toutefois, avant que Saninaë ait parcouru la dizaine de mètres qui séparait les escaliers de l'entrée de la salle où étaient réfugiés les prisonniers en fuite, Ielenia avait fait oublier à tout le monde, sauf peut être à Zémobiel qui se moquait de la santé de la prêtresse de Lathandre, qu'ils venaient de rendre à la liberté un homme potentiellement dangereux.

Tout de suite, Fillow et Ssendur volèrent à son secours mais ils réalisèrent bien vite que leur aide était bien peu utile. Les blessures de la jeune femme semblaient ne pas s'être remises à saigner et à la palpation les organes vitaux ne semblaient pas être trop affectés. Quelqu'un de plus optimiste qu'un membre d'une équipe assez peu liée de prisonniers en cavale coincés dans un château en train d'être démoli entre des mages rouges haineux et des demi-orques violents aurait peut être dit qu'au moins son état semblait stationnaire, mais ce qui sautait aux yeux des aventuriers était qu'elle semblait délirer, même si elle bougeait très peu qu'elle n'avait poussé qu'un seul vrai cri et qu'elle ne semblait pas plus agitée que cela.

Même si les connaissances du yuan-ti en anatomie et en biologie, sans être digne de celle d'un vrai guérisseur, était bonnes, il ne pouvait pas vraiment donner à ses compagnons d'autres informations que le fait qu'Ielenia ne souffrait d'aucune maladie de sa connaissance, qu'elle ne semblait pas avoir été empoisonnée et qu'elle serait sans doute de nouveau sur pied après une demi-douzaine d'heure de repos. Toutefois, les bruits qui lui venaient des autres étages et de l'extérieur du bâtiment ne lui permettaient pas d'espérer avoir autant de temps. A moins de trouver une cachette sûre, peut être.

La situation n'était plus aussi exitante qu'elle le fût quelques instants plus tôt, mais tout ces évènements commençaient à perturber Saninaë ces disparitions et ces quètes bidons n'étaient pas des meilleurs présages. Elle se confortait dans l'idée qu'elle était venue ici pour trouver l'aventure et conaître la fin de l'histoire ne donne plus aucun intérêt à vivre cette aventure, c'est pourquoi elle se réjouissait de ne pas comprendre ce qui lui arrivait avant de se souvenir que les humanoïdes eux éprouvent des sentiments et qu'arriver heureuse d'avoir perdu son compagnon n'était pas la meilleure façon de s'intégrer au groupe.
Elle se mit à courir et avant même d'observer la scène que lui offrait l'amas de personnes en face d'elle débita sans s'arrêter tout ce qui lui passsait par la tête:

-Malheur de malheur, mon compagnon a disparu, il ne restait que le petit sac de clés dont je vous parlais tout çà l'heure, il s'est évaporé, emmené je ne sais où pour lui faire je ne sais quoi et je ne le reverrai peut-être jamais, nous allons tous mourir!

L'initérêt flagrant du groupe fît remarquer à Saninaë la femme à terre que tout le monde observait sûrement à cause de ses blessures

-...Euh...elle n'a pas l'air d'aller bien, je peux vous aider?