Localisation exacte inconnue, Une seconde chance

Nenharma fut plus que déboussolé. Il sentait, comme une perturbation dans la Nature. Un fait anormal venait probablement d'apparaître. Il ferma les yeux, et passa sa main sur son visage. Des sueurs froides le parcouraient, il avait une sensation des plus désagréables. Il rouvrit calmement les yeux et tenta de respirer profondément, Il lui fallait garder son sang froid et son calme. Il ne voulait céder ni à la panique, ni à la peur et encore moins à ce sentiment d'horreur et d'effroi qui maintenant lui traversait le corps. Alors qu'il ne savait même pas ce qu'il se passait, il ressentait la présence de la bête. Il ne la voyait pas, ne l'entendait pas mais la ressentait. Comme si Hilana, Dame de l'amour et de la beauté, lui prévenait qu'une horreur qui n'appartenait pas à la Nature était apparut. Nenharma s'imaginait le pire, mais sa vision ne lui offrait pas d'image plus terrifiante, que celle que Karou d’Héle avait devant les yeux.

Il secoua la tête pour se remettre de cette sueur froide qui avait enivré son corps et son âme. Un dilemme s'imposa en lui. Que faire? Allez voir d'où provennaient les cris d'effroi ? Faire en sorte de libérer un maximum de personne ? Il croisa les bras et baissa la tête. Il se mit à réfléchir en essayant de trouver une solution, le plus vite possible. Il leva rapidement les yeux vers le plafond. Il essaya de s'imaginer le description rapide que venait de lui faire Zémobiel. Le fait, des grosses chaînes qui se réunissaient dans un même trous, le laissait songeur.

¤ Probablement que leurs systèmes marchent par zones. Ces chaînes permettraient de descendre plusieurs dizaines de cages en même temps, suivant les zones. Cela signifierait que les commandes se passent au niveau supérieur! Hum, ça me parait risqué. Ce n'est pas à deux que nous monterons, et nous ne pouvons rester ici. Que faire ? Nous ne savons même pas où est la sortie ! Et, il y a quelque chose d'anormal ici. Je ne sais pas encore quoi, mais je n'aime pas vraiment ça. ¤ Il baissa les yeux et dévisagea Kenadon tout en réfléchissant. Dans ses yeux, l'humain pouvait lire l'inquiétude, le mal être et surtout le doute.

Il se disait que des personnes paraissaient en plus grand besoin, mais l'idée d'abandonner temporairement cette jeune femme le dégoûtait, surtout qu'elle était la clé de la communication. Avec elle il aurait put se faire comprendre des autres. Il se dit alors, qu'il irait voir, et qu'il reviendrait au plus vite. Il se tourna vers le jeune femme et lui parla d'une voix haute, forte et surtout rassurante et confiante.

- (Sylvestre)Je vais aller voir d'où proviennent ses cris, je reviens au plus vite. Dites à l'homme de m'accompagner s'il le souhaite, je ressens quelque chose d'horrible ! Ne vous inquiétez pas, nous reviendrons. » Puis il reprit son souffle, jetant un regard vers le Nord. Un regard légèrement apeuré mais qui se fit rapidement étouffé par sa volonté de sauver les prisonniers ou les personnes en nécessité. Il retourna les yeux vers Zémobiel:

(Sylvestre)" Continuez à essayer de vous défaire de vos liens avec vos barreaux. C'est la bonne méthode, c'est comme ça que je suis parvenu à me défaire. Si vous ne voulez pas tomber, faites attention à l'oscillation de la cage. Les chaînes sont plus fragiles que l'on le pense. Expliquez à votre voisine comment faire s'il vous plaît. Nous ferons vite, je vous promet de revenir! Qu'Hilani dame de la beauté et de l'amour veille sur vous!» Il détourna les talons et marcha à vive allure en direction des cris, donc vers le Nord. Pendant son trajet, il prenait garde à ne pas tomber ou trébucher sur l'un des innombrables cadavres. Plus il s'approchait, plus il ressentait quelque chose de malsain. Son coeur battait la chamade, son cerveau lui demandait, par instinct, de faire demi-tour.

Alors que Ielenia tentait toujours d'endommager ses liens, elle entendit quelqu'un parler à la personne située dans la cage voisine. Elle ne comprenait aucun mot de se qu'elle disait. La personne qui semblait être là pour les aider était en train de s'éloigner. La jeune femme ne comprenait pas ce qu'il se passait. Pourquoi il se résignait à leur porter secours ?

"Qu'est ce qui se passe, qu'est-ce que l'homme t'a dit, lanca Ielenia en direction de Zémobiel, pourquoi est-il en train de s'en aller ?"

Une sensation étrange s'empara d'Ielenia, en plus de l'anarchie qui régnait tout autour d'elle, un sentiment malsain montait en elle. Etait-ce relatif au cri d'épouvante qu'elle venait d'entendre auparavant ? Elle sentait que ce mal qui venait de faire son apparition avait l'air d'être beaucoup plus préocupant que la situation dans laquel nombre de personne se trouvait.

¤Sûr que je pourrais être d'une aide quelconque à ce problème, mais là je suis coincée et je ne peux rien faire tant que je n'aurais pas enlevé cette corde. Il faut que je m'active.¤

Elle redoubla d'efforts pour user ses liens, en continuant à les frotter contre les barreaux de la cage.

Kenadon était agréablement surpris d’entendre d’autres gens parles le commun, mais certaines paroles n’étaient pas vraiment rassurantes. Il c’était retourné vers Zemobiel avant d’emboîter le pas à Nénharma.

- Je vous promet que nous allons revenir vous sortir de la, je vais suivre l’elfe et nous allons tâcher de trouver le levier dont parlaient ceux que nous venons d’entendre. Mon nom est Kenadon, nous reviendrons.

¤Les deux femmes sont sans doute plus en sécurité là haut pour le moment.¤

Nénharma était parti si vite que Zemobiel n’avait pas eu le temps de lui traduire ce que nous venions d’entendre. Kenadon avait stoppé Nénharma en le retenant par l’épaule et lui faire comprendre ce qu’il avait entendu. Il avait pointé du doigt en direction du nord et fait quelques mimiques de la bouche afin qu’il comprenne que les voix venait de là-bas, puis il lui avait montré à nouveau les chaînes et de la main faisait un signe de haut en bas lui indiquant qu’il y avait un levier qui permettait de faire descendre les cages. Puis il était passé devant pour se diriger vers l’endroit d’où semblait venir les voix.
Les voix avaient aussi parlé de créatures ce qui signifiait qu’ils allaient sans doute devoir se battre. Kenadon avait enjambé cadavres, amas de ferrailles et autres débris qui c’était effondré suite à la déflagration, en direction du nord. Du regard tout en progressant, il avait cherché de quoi pouvoir se défendre contre les éventuels créatures qui semblaient avoir été vu par les personnes devant eux. Ils fallaient qu’ils déclines leurs identité, sinon ils risquaient d’être pris pour des agresseurs. Kenadon c’était mis à crier.

"Nous sommes comme vous pris au piège, il y a encore deux cages suspendues derrière nous avec des personnes en vie à l’intérieur. Il faut les sortir au plus vite."

De quel genre de créatures pouvaient-ils bien s’agir, avait-il une chance de s’en sortir si celles-ci venait à pénétrer dans cette endroit. Un choix difficile allait sans doute devoir être fait, les affronter ou trouver au plus vite ce levier. Mais tout d’abord il fallait trouver ceux dont ils avaient entendu les voix.

Dans la position dans laquelle il se trouvait, Karou perdit presque complètement le controle de lui. Ces créatures qui semblaient sorties de l'enfer pour l'y emmener le terrorisaient, et chaque réflexion déplacée qui se faisait dans cette salle le mettait hors de lui. Sans doute Karou avait il toujours été quelqu'un de très calme, mais aussi proche de la mort, qui pouvait ne pas s'énerver contre un imbécile long à la compréhension. D'ailleurs, ce dut etre le premier juron qu'il proféra dans sa vie...

-Putain Exorn, moi aussi je sais blasphémer, mais dépeche toi, je suis en danger de mort là, et par conséquent tout le monde dans cette pièce aussi. Alors, et il cria plus fort encore pour que tout le monde l'entende, il y a deux chiens-squelettes à tuer là, et après nous délivrerons les derniers prisonniers, mais dépéchez vous si vous ne voulez pas servir de repas à ces chiens hystériques. Ceux qui sont dans les cages, restez y car vous y etes momentanément protégés. Les autres, munissez vous d'une quelconque arme et venez m'aider, après nous pourrons réfléchir à comment sortir d'ici.

Karou venait d'éviter deux attaques féroces, et se demandait s'il pourrait tenir, seul, tête à ces deux créatures encore longtemps. Attentif aux mouvements de ses deux adversaires, qu'il ne lâchait pas des yeux, le jeune moine éspérait que tout le monde avait pu percevoir son message, pourtant clair, et qu'ils seraient là avant que son corps ne soit plus que de la viande peu comestible.

La formation de moine lui ayant toujours appris que la conscience était toujours très proche du corps et de son utilisation, l'aasimar, afin de rester concentré et efficace dans sa défense proférait des prières pour sa divinité Eldath, celle qui lui avait tant enseigné. A ce moment, le calme et la douceur légendaires de Karou avait complètement disparu, il n'était que peur et angoisse, car s'il n'avait pas peur de mourrir, il avait peur de subir sa mort entre les crocs de ces horreurs. Il priait plus fervement que jamais, priait qu'on lui prêta de l'aide assez rapidement.

Karou reste en position de défense totale

Malgré ses efforts titanesques, Alesray n’eut pas raison des barreaux qui l’entouraient. De plus, il savait désormais à quelles créatures immondes l’homme devait faire face. Le jeune roublard n’avait jamais eu de vision aussi horrible que celle-ci. Même celle d’un orque des plus défigurés aurait été plus joviale. Bien que ces monstres eurent énormément sursauté le voleur, les mouvements de l’homme l’avaient peut-être surpris davantage. Il n’avait ni arme, ni armure, ni d’autres objets de la sorte et semblait avoir tous ses moyens face à cette situation. Certes, il n’avait pas riposté, mais sa façon d’éviter les coups était des plus remarquables.

¤Il se défend plutôt bien, même très bien. Mais bon, je sais pas s’il va pouvoir continuer de la sorte. Ces monstres ont vraiment l’air de le vouloir dans leur assiette…Mais c’est étrange, pourquoi sont-ils ici? Même si je suis ici pour me faire vendre en tant qu’esclaves, je ne vois pas pourquoi les vendeurs auraient ça, de plus qu’ils n’ont pas l’air très gentil.¤

Alesray continuait de se poser ces questions, tout en réfléchissant sur le moyen de sortir afin d’aider le combattant. Des idées de plus en plus folles trottaient dans la tête du jeune roublard. Il pensa à frapper de nouveau les barreaux, mais ils avaient l’air de vouloir tenir, et il ne croyait pas qu’il aurait de grandes chances de les défoncer cette fois ci.

¤J’ai peut-être quelque chose de pointu sur moi, n’importe quoi ferait l’affaire. Il me faudrait juste un objet pour déverrouiller la serrure de cette maudite cage. Comme ça, je pourrais sortir et aider le gars d’en bas…

Il se mit à chercher partout sur son corps : des poches de ses vêtements jusqu’au fond de sa botte.

Zémobiel regarda le plafond de la pièce en essayent de suivre qui maintenaient les cages en hauteur pour essayer de trouver le mécanisme qui les faisant descendre. Quand retentie dans l’immensité de la pièce. Quelqu’un semblais avoir des ennuies. Si elle comprenait bien se qu’il disait un autre des survivent était attaquer par des créatures infernales, décidément son évasion ne se feras pas aisément, toujours pas sortie de sa cage qu’ils se faisaient déjà attaquer. La jeune femme reporta son attention sur les deux hommes en bas alors que l’humain lui expliquais se qu’ils contaient faire. Elle fît signe de la tête qu’elle était d’accord, ils devaient se débarrasser de la menace avant de s’occuper des cages, elle aurais aimée pouvoir aider, mais dans sa situation se n’était pas possible. Elle détestait vraiment se trouver impuissante. En attendant elle décida d’expliquer la situation à Ielenia qui lui demandais déjà de l’aide de toute manière :

(Illuskanien) – Ils vont aller aider les autres qui sont attaquer par des sortes de chiens d’après se que j’ai comprise, puis ils vont essayé de trouver un moyen de nous faire descendre. Nous n’avons d’autre choix que d’attendre. En passant je me présente Zémobiel et vous êtes?

Exorn souffrait du silence qui lui semblait régner tout d’un coup.
Que d’efforts pour aider une jeune femme, en vain pour le moment, et voilà qu’elle ne disait plus rien, maudissant certainement son inaptitude à la sortir de sa cage.
Et voilà qu’en voulant aider, il met autrui dans l’embarras, en danger de mort possiblement … Et il était là, debout au bord de la plateforme, attendant un quelconque signe ou voix pour savoir ce qu’il devrait ou aurait du faire.
Il s’en voulait d’avoir écouté cet homme qui avait fait naître en lui des sentiments de "preux chevalier" alors qu’il n’en avait pas la carrure, et cela était devenu flagrant à ces yeux au vu des derniers instants écoulés.
¤ Si jamais il ne me répond pas, alors soit il sera mort soit il était assez fort pour vaincre les deux créatures. Dans les deux cas, mieux vaut ne pas faire davantage de boulettes et plutôt tenter de me sortir de là vite fait bien fait. L’un des deux passages dans la paroi me fera certainement quitter ce cauchemar.¤
Il serrait fort dans son poing la lanière avec la pierre attachée, une arme improvisée certes mais au moins les armes il savait les utiliser et les contrôler davantage que le reste.
Il cherchait à entrapercevoir l’homme qui avait crié dans la caverne et n’osait plus lever la tête de peur de croiser le regard de la jeune femme.

Ielenia était contente de pouvoir communiquer et surtout de se faire comprendre. Elle pouvait enfin savoir ce qui se passait en bas. Dans le chaos général qui régnait, elle avait oublié de se présenter à son interlocutrice, qui elle, venait de le faire.

"Excuse moi, dans l'affolement j'ai ommis de me présenter. Je me nomme Ielenia. Je viens de la côte des épées, heureuse de faire ta connaissance. Dommage que se soit dans des circonstances peu propices aux présentations."

Le fait de discuter, la rassurait et lui faisait presque oublier sa situation. Mais la réalité lui ramena vite son esprit à l'état dans lequel elle se trouvait. Il lui fallait savoir quelle était exactement la nature de la menace que représentait ces fameux chiens, mais surtout d'arriver enfin à se défaire de ses entraves.

"Zémobiel, tu m'as dit qu'il y avait des chiens un peu spéciaux, qu'en est-il exactement ? Parce que je ressens quelque chose de très malsain en ces lieux et j'ai bien peur que ces chiens soit bien plus dangereux que des animaux ordinaires."

Tout en dialoguant avec Zémobiel, elle continuait son travail de sape pour se défaire de ses liens.

Narration

Tous: Une voix retentit claire et forte dans la caverne, elle jurait et invoquait un nom, Exorn, parlant de chiens squelettiques et de cages où ont était en sécurité. Mais le flot de paroles et la tension dans le ton, le tout déformé par l’écho, étaient tel qu’il fut impossible de comprendre le reste.

Maguviale & Exorn : Tandis que Maguviale maudissait tout et tout le monde et en particulier celui qui avait eu l’outrecuidance de lui ôter son ‘sauveur’, Exorn, qui en définitive n’était pas loin, regardait au loin dans l’immensité de la caverne, tentant d’y voir au mieux que cela fut possible à pareille distance dans la pénombre. Si la jolie voleuse ne s’était pas autant apitoyée sur son propre sort, peut-être aurait-elle comprit dans quel désarroi se trouvait le jeune homme hésitant au bord de la plateforme, et peut-être aurait-elle su trouver les mots justes pour le décider à prendre une décision pleine de bon sens ou qui l’avantagerait à elle.
Malheureusement, le guerrier, s’il avait réussi à entendre les appels de l’homme rencontré plus tôt, il ne parvenait pas à définir l’endroit où celui-ci pouvait bien se trouver. S’il désirait le localiser, il faudrait certainement redescendre se mettre activement à la recherche.

Zémobiel, Ielenia, Kenadon & Nénharma: Kenadon test de Fouille 15(Dé)+1(compétence)= 16 >< DD ? = Réussite
Après avoir longuement hésité, Nénharma s’était finalement mobilisé pour tenter de porter secours à celui ou ceux qui semblaient être en danger imminent. C’est donc alors qu’elle continuait visiblement à s’échiner pour rien à tenter de rompre ses liens solides, que Ielenia constata avec étonnement le départ de l’elfe et de l’humain par qui elle espérait muettement être secouru. Heureusement, la conversation entamée avec Zémobiel lui apporta un peu de baume au cœur et leur permirent à toutes deux d’engager une relation de coopération plus cordiale, du moins il fallait le souhaiter.
En route, Kenadon essaya tant bien que mal de clarifier la situation avec son compagnon, il ne savait pas si celui-ci l’avait compris mais il aurait l’occasion très bientôt de pouvoir s’en rendre compte. Par chance, au milieu des gravats qu’ils traversèrent, l’attentif rôdeur remarqua une tige de métal tordu dépasser de décombres, vestige d’une de cages tombée. L’objet d’une quarantaine de centimètres serait propre à être employé comme arme improvisée, mais cela valait mieux que de se trouver complètement désarmé au regard du jeune homme. Maintenant qu’il avait ramassé le débris, il se sentait plus apte à affronter le danger, mais encore fallait-il le trouver et la caverne semblait vaste. Par bonheur, les bruits de lutte étaient suffisamment audibles pour qu’on puisse définir la direction approximative du combat.

Karou d’Héle & Alesray:
Quadrupède macabre 1 attaque par morsure 13 >< CA Karou 16+4(défense totale)= 20 = Echec
Quadrupède macabre 1 attaque par morsure 9 >< CA Karou 16+4(défense totale)= 20 = Echec
Les deux premières attaques n’étaient pas passées loin, mais Karou, en lutteur expérimenté, savait que désormais les chiens cauchemardesques tenteraient certainement de le prendre de part et d’autres afin de mieux le désorganiser dans sa défense. D’ailleurs leur placement confirmait ses pensées. Ancrant ses pieds dans la poussière du sol, Karou était aussi prêt que possible à donner une impulsion pour de nouveau s’esquiver face aux mâchoires des monstruosités squelettiques et ce, malgré le stress qui le tenaillait et le mettait littéralement en transe. Simultanément les molosses bondirent et un infime moment avant, le moine également. Il avait pressenti l’attaque double et venait d’un bond en recul de se soustraire aux blessures qu’il aurait subit.
Alesray devait le reconnaître, ceux qui les avaient fait prisonniers avaient bien fait leur besogne. Ses poches avaient été consciencieusement fouillées et rien de son équipement ne subsistait sur lui hormis l’armure qu’il portait. Il devait se résigner à observer le combat et la dextérité avec laquelle, heureusement, l’ancien détenu parvenait à éviter les coups.

Inititative :
Quadrupède macabre 1 = 7
Quadrupède macabre 2 = 12
Karou 9(Dé)+1(dex) = 10 (engagé en combat sans possibilité d’attaque)

Karou venait encore d'essuyer deux attaques violentes, les esquivant de justesse, mais il savait pertinemment que, dans cette position, il tiendrait une minute tout au plus avant de voir ses premières gouttes de sang couler. Sans doute moins encore, puisque les espèches de chiens qui semblaient aussi vicieux que dangereux, étaient en train de se placer de part et d'autre de lui. Alors, sa vivacité et sa science de la défense ne lui serviraient plus à rien, il ne pourrait plus que succomber. Mais, quoi qu'il puisse arriver, il défendrait chèrement sa peau.

Gardant ses yeux attentifs fixés sur les quadrupèdes macabres, il effectua instinctivement un pas en retrait, essayant d'empécher ainsi les deux horreurs de se trouver de part et d'autre de lui. Il ne lachait pas pour autant cette position qui permettait sa survie: tendu sur ses appuis, les jambes fléchies et les poings en avant, les arts martiaux du monastère lui valaient pour l'instant sa survie.

Vidant aujourd'hui dans ce flot de paroles toute la haine et toute la rage qu'il s'était toujours forcé de contenir, Karou décompressa et relacha quelque peu ses nerfs en lachant un puissant:"Merde!". Cela lui fit beaucoup de bien, et ce cri permettrait peut être aussi aux autres de se dépécher, ce juron voulait tout dire chez une perssone comme Karou, sa peur dépassait son calme, et le calme de Karou était presque insurmontable. Karou put ainsi mesurer le danger qu'il touchait, et il eut plus peur encore, renforçant plus que jamais sa défense.

Karou fait un pas en retrait et reste en position de défense totale