Localisation exacte inconnue, Une seconde chance

¤ Qu'est-ce qu'il a, il voulait de l'aventure et il en a, elles sont pas possible ces brutes, jamais contentes...¤

Bien décidée à s'amuser, Saninaë fouillait la salle pour prendre connaissance des lieux, il en résultat que seule la porte avec la petite grille permettait de sortir du trou à rats dont les deux compagnons se trouvaient maintenant, puis elle pensa à ce que la chose lui avait dite, en ignorant les insultes et réprimandes digne d'un nain avec un paquet de chiantos à la main à la sortie d'une taverne croisant un elfe, il avait entamé une tentative de création de complicité, peut-être qu'il faudrait lui répondre, et puis si ce n'est pour être ami, que ce soit pour qu'il ne la tue pas.

- Saninaë, humaine dévouée à Shaundakul, grande divinité des marchands et de ceux qui vivent des ombres et des richesses des autres. J'use de mes talents pour déverouiler, détecter, avertir et il me prend parfois de réfléchir,ce qui sera complémentaire à mon compagnon d'après mes premières impressions et pendant que tu me hurlait dessus, j'ai déja appercût la seule issue qu'est cette porte, et si tu as finit de nous emfumer avec ton cigare et que tout les problèmes qu'il t'arrive dont je ne suis en aucun cas responsable m'auront étés accablés, tu pourrait dégainer et te préparer pendant que j'examine cette porte.

Saninaë regarda machinalement par l'ouverture bien qu'on ne puisse apercevoir que le néant des ténèbres dans laquelle elle était plongée avant de regarder la porte minutieusement avant de tenter en premier lieu de l'ouvrir (on ne sait jamais, des portes ouvertes, ca doit bien exister) puis si elle résiste elle sortirait son atirail qu'elle chérissait comme la prunelle de ses yeux.
Elle pensait à sa quète, ses embaucheurs eubauchant de manière peu commune, des raisons de cette technique d'embauchement, des bestioles dont la mort valle si cher, des serrures que les clés ouvrent, de ce qu'il y a derrière ces serrures, puis à ce moment là, totalement à l'improviste, une pensée lui parvint à l'esprit:
¤ Des orifices que je ne connais même pas moi même, c'est quoi, une proposition de meurtre, ou alors de...rheum rheum...oh tiens une porte, si je l'ouvrai!!¤

15 Eleinte de l'Année de la Magie Sauvage

Phsant, Thesk
Température: 30°C
Ciel sans nuage


La silhouette s'était arrêtée pendant tout le temps où elle attendait une réponse de Féhanaro mais elle se remit à gesticuler dès qu'il lui eu demandé de continuer. Cependant, ses mouvements étaient plus lents qu'auparavant.

-Je dois vous donner quelques informations qui me semblent importantes avant de pouvoir vous révéler ce que j'attends de vous en échange de mon aide. Avant de continuer, je comprends que je peux vous sembler étrange mais je n'aurai absolument aucun intérêt à vous tendre un piège, il me semble. Je sais où se trouve ce que vous cherchez et je dois vous prévenir que tenter de s'y rendre relève quasiment du suicide.

Elle se tût et ralentit encore ses mouvements. Même si le paladin ne pouvait pas voir son visage, ou même un quelconque autre morceaux de son corps, il sentait qu'elle hésitait ou qu'elle cherchait quelque chose dans sa mémoire.

-Celui que vous cherchez se trouve dans un château à moins d'une journée à cheval d'ici. Ce château est actuellement assiégé par des troupes mercenaires qui n'accepteront de laisser entrer personne. Encore moins quelqu'un qui, comme vous, est visiblement étranger à la région. Même à l'intérieur, il y a des choses qui sont dissimulées et qui feraient mieux de le rester. Tenez-vous toujours à essayer d'y aller?

Quelque part

Le moins que l'on pouvait dire était que Saninaë était prête à réagir à toutes sortes de situations aussi déstabilisantes soient elles. ses raisonnements étaient pourtant d'une simplicité assez rare. Une porte se trouvait entre elle et l'inconnu, elle devait donc ouvrir la porte.

Derrière celle-ci se trouvait une sorte de grand couloir circulaire avec des balustrades de fer forgé pour empêcher les éventuels promeneurs de tomber par mégarde dans le trou qui s'ouvrait au centre. Le diamètre totale du couloir devait être d'une bonne vingtaine de mètres pour une largeur de trois mètres. Les murs comme le sol et le plafond étaient fait de la même brique qui composait déjà la pièce dans laquelle ils s'étaient réveillés. Le couloir se trouvait à une bonne quinzaine de mètres au-dessus du sol qu'ils pouvaient voir en se penchant un peu pardessus la rambarde. Le couloir était éclairé par une sorte de boule verdâtre ressemblant à celle qui se trouvait dans la pièce précédente. Visiblement, il y avait d'autres couloirs semblables au leur au-dessus et en-dessous de leurs têtes.

Devant la porte:

Perception Auditive: DD 11
Ielenia: 14(Dé)+4
Zémobiel: 12(Dé)+?
Fillow: 4(Dé)+3

Pendant que Ielenia cherchait dans sa mémoire si elle avait déjà entendu parler de gens capables de se transformer en serpents et ce qu'elle savait sur eux, ses deux compagnons attendaient devant la porte sans trop savoir que faire.

Soudain, un événements vint gâcher le calme dans lequel ils se trouvaient. Ielenia et Zémobiel entendirent clairement des pas venant de l'escalier qu'ils avaient quittés. Fillow, par contre, était tellement affecté par le fait de voir se transformer sous ses yeux en serpent une personne à qui il commençait à faire confiance qu'il n'entendit rien. Avant que les deux femmes aient eu le temps de lui indiquer la présence des bruits, deux orques tenant entre eux quelque chose qui ressemblait à un prisonnier sortirent des escaliers sans s'apercevoir que d'autres personnes se trouvaient déjà à cet étage.

Adakith, quand lui, entendait bien les pas de ses deux compagnons, évidemment, mais, comme ses yeux étaient bandés, il ne voyait pas non plus les deux humaines et le gnome debout devant ce qui ressemblait pour l'œil non averti à un simple mur.

Bien que son comportement était étrange,la créature (Féhanaro la nommait ainsi) semblait finalement digne de confiance,à tel point que Féhanaro lâcha sa main de la garde de son épée et se détendit un peu.Il l'écouta avec beaucoup d'attention pour ne pas être déconcentré pas ses mouvements incessants,bien que plus lents qu'au début de leur entretien.

La créature révélait de plus en plus d'informations au paladin.Le dernier de ses dires conforta le suivant d'Ilmater dans l'idée que cette enquête se compliquait au fur et à mesure qu'il avançait.Féhanaro se dit alors que les mercenaires devaient être probablement des orques étant donné que,tel que l'affirmait la créature,le paladin ne collait pas vraiment avec le paysage locale.Il serait donc suicidaire en effet d'aller à leur rencontre et prétendre venir en renfort pour le siège.Pensant à tout cela,le suivant d'Ilmater éprouva l'immense curiosité de savoir dans quel but l'un de ses compagnons s'était fourré dans un tel pétrin;peut-être ne l'avait-il pas prévu.De toutes les manières,Féhanaro comptait bien lui demander l'origine de sa mésaventure quand ils en auraient fini avec tout cela.Le paladin fixa de nouveau son attention sur ce que venait de dire la créature.Bien que naïf,Féhanaro était cependant perspicace.Il devinait que la question de la créature cachait une invitation à accepter son offre dans tous les cas.Il dirigea alors son regard vers elle et esquissa un léger sourire en coin pour exprimer le fait qu'il comprenait son petit jeu.

-Bien sûr que je compte y aller,et c'est la que vous intervenez,n'est ce pas?

¤ pas terrible la déco ¤
le bourin semblait trainer derrière, Saninaë décida de rester quelque temps pour voir si la bestiole allait se décider à arrèter de se plaindre et à venir, tout en scrutant minutieusement les murs bien que la faible lumière ne permettait pas une bonne distinction des reliefs. A la vue de l'inexistence de danger imminent, elle avanca doucement pour observer le trou cerné de balustrades et assimila l'étage inférieur aux 'menaces en-dessous de vos pieds' et bien que ses émotions ne font que très rarement surface, elle resentit une légère crainte, qu'elle se surprit à sentir et tenta d'ignorer cette sensation qu'elle refusait de croire comme étant une de ses émotion en criant au trainard:
- eh, euh... machin! y'a rien ici, juste un trou qui donne sur l'étage inférieur, tu pourrais arrèter de ronchonner dans ton coin et faire ton boulot, je compte pas camper ici!
¤ bon alors, c'est par où qu'on sort? ¤
la hauteur de sa situation par rapport à l'étage inférieur était trop importante pour éssayer de descendre, quoi qu'avec une corde... mais le danger était trop important pour placer l'idée comme solution principale, et la poursuite de la découverte du couloir semblait beaucoup plus intéressant, et la jeune femme décida de poursuivre dans l'obscurité son chemin en se forcant à ralentir pour laisser la bestiole lui servant de compagnon la rejoindre.

"Pour toi, c'est M'sieur Grashnak. J'voudrais bien t'trouver un truc moins difficile à articuler, mais j'crois qu'il va êt' coton à raccourcir, mon p'tit nom."

Grashnak ne pressa ni ne ralenti son pas, de sorte qu'il se retrouva bientôt à une trop faible distance de Saninaë. La trop faible distance par rapport à "l'élément intellectuel" c'est celle où vous pouvez être vous-même blessé lorsqu'il posera le pied au mauvais endroit et sera empalé, ou broyé, ou incinérée, ou pulvérisé... selon les goûts et les dispositions de l'architecte du coin

"Qu'est-ce qu'tu branles, gamine ? T'as vu une araignée et t'as la grosse frayeur ? T'veux qu'tonton Grashnak l'écrase sous son p'tit pied tout mignon ? T'occupes pas d'moi, t'avances et tu regardes si y a pas d'pièges."

Grashnak se pencha au dessus de l'ouverture, inspirant une grande bouffée de cigare. S'il avait la plus petite idée de l'endroit où il devait se rendre... et ce qu'il devait y faire, sa corde devrait se révéler utile pour raccourcir un peu le trajet. Mais l'urgence était toujours de trouver un individus potentiellement bavard.

"P'tain, c'est un vrai gruyère et pas un rat à l'horizon. 'fait, juste comme ça, tu t'es d'mandé comment l'aut' rigolo nous a am'né ici ? S'il est pas copains avec les résidents du cru, j'le vois mal nous trainer à travers les galeries jusqu'à c't'espèce de cul-d'sac où on s'est r'veillé. Toi qu'est une grand'r'flchisseuse, t'peux m'trouver une explication ? Euh, t'arrêtes pas, on continue sur c'couloir...

ême transformé en serpent, un paladin reste un paladin, avec ses nobles idéaux et son sens du sacrifice. Il était donc hors de question pour Ssendur de tenter quoi que ce soit sans être sûr que cela ne mettait pas en danger le reste du groupe. Il fallait donc aborder la situation avec discernement avant de foncer, tête baissée. Et en cela, les vertus du paladin rejoignaient l'instinct ophidien.

Testant comme il le pouvait le sol avec sa langue fourchue, le paladin apode commença à longer le mur vers la forme parallélépipédique. Il chercha à se faire aussi discret que possible, avançant silencieusement, s'arrêtant régulièrement et percevant les mouvements avec toute son attention sinon tous ses sens. Il se rapprocha tant que possible de la forme mystérieuse, essayant dans un premier temps d'en distinguer la nature, vivante ou non, et la matière. Si jamais il s'avérait qu'il s'agisse d'un objet inoffensif, le paladin se rematérialiserait.

Sinon, il continuerait à jouer le serpent jusqu'au moment où un danger direct le mettrait en danger. Et à ce moment, la transformation se produirait, dans le but d'affronter la nouvelle menace.

Aussitôt que le bruit des pas parvinrent à ses oreilles, Ielenia alla se placer au devant de ses deux compagnons les armes à la main. Qui étaient ces nouveaux venus et qui était ce prisonnier entre les deux orques ? Elle se dit que si les deux peaux-vertes voyaient dans quel état étaient leurs compagnons, ils ne tarderaient pas à donner l'alerte ce qui n'était pas franchement une bonne nouvelle pour eux. De plus elle ne savait toujours pas de quelles équipes étaient les orques. Etait-ce les assaillants ou les défenseurs de la forteresse ? Car dans ce cas le prisonnier pouvait être un ennemi de leur ennemi et donc un ami potentiel. Une autre idée était de s'enfuir par la porte que venait de franchir Ssendur. C'était risqué car seul Ssendur savait ce qui se trouvait derrière et comme il n'avait pas encore donné signe de quoi que se soit, il était peut-être encore en pleine exploration de la pièce qui se trouvait derrière. Elle se décida donc pour l'attentisme. Elle se campa dans une position défensive montrant sa détermination et en même temps sa non hostilité vis-à-vis des deux orques. En un mot elle était prête à se battre mais ne ferait rien pour déclencher le combat. Et puis ils n'étaient en position de force ce qui pouvait expliquer son choix. Elle fit tout de même des grands gestes pour attirer l'attention de Fillow afin qu'il puisse se préparer à l'éventuel affrontement.

15 Eleinte de l'Année de la Magie Sauvage

Phsant, Thesk
Température: 30°C
Ciel sans nuage


Il est difficile de percevoir les émotions d'une personne dont le visage, et même l'intégralité du corps, et dissimulée sous un voile aussi épais qu'un drap. Et cela est fort déstabilisant quand vous ne pouvez pas savoir ce que peut bien penser votre interlocuteur. Toutefois, le paladin pouvait sentir une certaine tension comme les gestes de la personne en face de lui, ou de la créature s'il préférait, se ralentissaient pour quasiment disparaître. Le seul mouvement qui se voyait encore était le mouvement discret de sa poitrine qui se gonflait et se dégonflait pendant qu'elle respirait

-Je suis obligée de vous faire confiance. Seul mon nom et mon visage doivent vous rester secret afin que je ne risques rien. Avant de vous en dire plus sur cette forteresse qui vous intéresse tant, je dois vous donner quelques informations géopolitiques. Le Thesk est un pays de marchands riches, ou au moins aisés, qui aiment à faire des placements rentables. Plus à l'est, se trouve la terre des Rashémis, des gens fiers et proches de la nature, qui sont depuis longtemps confrontés à des attaques répétées des Mages Rouges de Thay. Même si leur nombre est moins important depuis le début de cette année, presque chaque mois voit l'arrivée de colonnes de morts-vivants, de démons et autres créatures informes créées dans les geôles d'Eltabar.

Mon rôle dans ce pays et de collecter toutes les aides que je peux rassembler pour aider la Rashéménie à survivre aux assauts répétés de son belliqueux voisin. Cela va de l'argent qui permet d'acheter de nouvelles armes ou de corrompre certains généraux thayens à des informations sur le composition des troupes ou la position de leurs chefs pour des attentats en passant par l'utilisation exceptionnelle de mercenaires "offerts" contre la primauté sur le commerce des chevaux de mon pays ou de ses alcools.

La citadelle dans laquelle vous voulez pénétrer est tenue, de manière plus ou moins secrète, par des mages rouges. Les soldats de cette ville, ou en tout cas la majorité d'entre eux, ont été envoyés par les marchands theskiens qui veulent saper les bases du commerce thayen sur leurs terres, ils ne sont pas franchement pour une libre concurrence, mais pas risquer leurs vies. Quelqu'un les a informés de la présence des thayens et c'est ce quelqu'un que je veux. S'il cherche à se débarrasser des thayens dans la région, il pourra peut être m'aider.

Voilà ce que je veux en échange de mon aide, que vous essayer de trouver depuis l'intérieur ou dès que vous serez sortis de cette forteresse qui cherche à nuire aux thayens. Vous savez déjà comment me rencontrer. Avez-vous des questions?

Quelque part:

Fouille:
Saninaë: 20(Dé)+7
Grashnak: 3

Pendant qu'entre les deux aventuriers commençait à s'installer une entente cordiale fragile, ils continuaient d'avancer. Le couloir formait un rond parfait. Ils firent un tour complet tout en essayant de localiser les éventuelles issues. Au terme de leur tour, Saninaë avait trouvé deux autres sorties au couloir disposées chacune à un tiers du cercle.

Celle qui se trouvait à droite de la pièce dans laquelle ils s'étaient réveillés était une grosse porte de pierre peinte dans les teintes rouges briques du reste des murs. Une serrure semblait se trouver en son centre. L'autre était moins bien cachée encore. En réalité, seul une sorte de rideau uni avec le mur le dissimulait. Derrière se trouvaient des escaliers de pierre qui laissaient les deux aventuriers libres de monter ou de descendre selon leur bon plaisir.

Derrière la porte:

Ssendur n'avait pas envie de déclencher une catastrophe en marchant malencontreusement sur un mécanisme caché. Il supposait que nombre de mécanismes ne se déclenchaient que sous une certaine pression et qu'il ne pesait pas suffisamment lourd pour les déclencher mais s'appuyer sur des suppositions est souvent e meilleur moyen de les voir s'avérer fausses.

Il rampait essayant de rester aussi prêt du mur que ses ondulations le lui permettaient tout en s'approchant de la forme indistincte qui se dressait au centre de la pièce. En s'approchant il commença par s'apercevoir qu'une autre forme moins large mais aussi haute se trouvait de chaque côté de la première puis quand il commença à se trouver à moins d'un mètres d'elles que les trois formes n'avaient pas une base continue mais plutôt des pieds. Les deux formes lus petites semblaient en avoir trois disposées en triangle tandis que la plus grosse en avait quatre, une dans chaque coins. Elles devaient mesurer approximativement un mètre de haut mais Ssendur ne pouvait en être certain à cause de la difficulté qu'il y a à estimer la taille d'un objet près de cents fois plus grand que soi.

Devant la porte:

Ielenia était prudente. Dans la mesure où elle ne savait rien de leurs éventuels adversaires, elle préféra se préparer au combat, ainsi que prévenir Fillow toujours un peu dans la lune du danger, avant de se jeter dans une bataille qui pouvaient peut être être évitée. Zémobiel qui n'étaient pas certaine d'avoir l'avantage sur un orque au corps à corps avait aussi dégainé son arme au cas où elle devrait s'en servir. Fillow, prévenu du risque de combat, en fit autant et vint sa placer aux côtés de la prêtresse de Lathandre car il était celui qui était le plus entrainé au combat à l'arme blanche.

De leur côté, les deux orques réagirent instantanément dès qu'ils virent le cadavre de leur camarade. Ils lâchèrent Eltaron qui, surprit, n'eut d'autre choix que de s'écraser sur les fesses contre le sol et sortirent leurs armes à leur tour. Après un aperçu de la pièce, ils localisèrent leurs adversaires. Chacun des groupes se trouvait diamétralement opposé à l'autre et, à moins de franchir la totalité du trou d'un bond, il allait falloir en faire le tour avant d'en découdre.

Initiative:
Zémobiel: 19(Dé)+1= 20
Ielenia: 18(Dé)+1= 19
Orque 1: 17
Orque 2: 16
Fillow: 13

Il y avait donc deux autres portes autre que celle menant à la cellule vide d'où ils venaient, le choix n'allait probablement pas être fait par le fumeur de cigares, il fallait bien que ce soit à Saninaë d'en décider.
¤ hum....hum.....hum......euh.... ¤
Le choix n'était pas évident, aucune des deux portes ne laissaient entrevoir un quelconque indice pour déterminer là où elle menaient ou laquelle serait piégée ou autre stratagèmes dangereux pour la santé de la personne qui éssayerait d'ouvrir cette porte.
après mure réflexion, elle décida que ce serait la pièce dans sa bourse qui désignera la porte: elle en tira une et regarda le dessin frapé sur le rond métalique, ce fut le côté marquant la valeur de la pièce, ce fût donc la porte mal cachée par le rideau qui aurait la première la joie d'être examiner par la jeune femme.
En se déplacant vers l'ouverture, elle se rapela qu'elle était acompagnée, et acquiesca à l'avertir de ses actes:
- A moins d'avoir une meilleure idée, je vais étudier la porte caché par le rideau, si tu èspère ne pas avoir à ouvrir les portes toi même tu pourrais venir pour égorger tout ce qui se trouve derrière la porte.
Pour l'histoire du gruyère, la seule solution possible est qu'ils nous a ameneé ici pour s'amuser et pour nous détrousser, ce qui expliquerait pourquoi les sommes proposées soient aussi élevées si il les récupèrent après notre trépas et que donc nous somme tout les deux morts. Ca te va?
Bien que la brute soit énervante avec ses questions, elle sont pourtant logiques, il veut simplement savoir où il est. Mais l'expérience de Saninaë lui disait que trop s'intéresser aux raisons des actes est souvent dangereux, et que faire seulement ce que l'on demande est souvent la meilleure chance d'être le mieux récompensé.
Mais malgré les conseils de sa conscience, Saninaë ne pouvait s'enpêcher de se poser toutes les questions d'usage:
¤ qu'est-ce qu'on fout là?
pourquoi on est là?
comment il a fait ca?
y'a quoi là-bas? ¤
les quelques suppositions n'étaient que peu convaiquantes:
un passage secret non découvert dans la salle d'où ils viennent, une hallucination, un complot employeur/créatures (ou au moins les maitres des créatures, bien que son compagnon est la preuve vivante que les créatures peuvent penser...), et avant de tomber dans le cliché des histoires d'aventuriers entendues racontant le complot mondial que les héros terrassent après avoir occit le grand méchant démon qui voulait tuer tout le monde, Saninaë se reconcentra sur sa tâche qu'elle s'était assigné qu'était l'étude de la porte mal cachée.

Incroyable!A peine commença-t-il les recherches sur son compagnon que Féhanaro devait trouver une autre personne!Et ce à des fins géopolitiques,choses qu'il n'appréciait guère.Cependant la créature avait l'air d'être du bon côté.S'il fallait en croire ses dires,ces fameux mages rouges devaient être diaboliques.Donc si le paladin pouvait aider les Rashémis à gagner un peu de paix et de sérénité,il ne pouvait qu'accepter l'offre de la créature;d'ailleurs Féhanaro s'était décidé à ne plus qualifier cette personne ainsi,car depuis tout ce dont elle lui avait fait part,le suivant d'Ilmater s'était persuadé qu'elle était en fait une femme Rashémie.Cela pouvait paraître logique,mais Féhanaro nourrit une méfiance exacerbée envers les choses qui ne lui sont pas claires.Ainsi le fait qu'il puisse lui administrer une identité faisait croître la supposée femme dans son estime.

Suite au bref monologue de l'informatrice,Féhanaro avaient évidement plusieurs questions.Cependant il réfléchit quelques secondes a fin de faire le tri,histoire d'aller à l'essentiel.

(commun)-Très bien madame.Tout d'abord sachez que j'accepte votre offre.Ensuite permettez moi de vous soumettre quelques questions.Pourriez vous me dire où ,dans cette forteresse,je trouverai les deux personnes que je recherche.Mais avant tout j'aimerais savoir comment comptez vous m'y introduire?