Localisation exacte inconnue, Une seconde chance

e barbare était reconnaissant des soins prodigués par la jeune prêtresse qui par la même occasion n’hésitait pas à lui donner un baume, objet qui commençait à devenir précieux en raison de sa rareté dans cet enfer. Gurthang appliqua avec attention l’onguent sur les parties les plus meurtries de son corps. Il profita de ce laps de temps de sérénité toute relative pour toiser ses compagnons. Il lui sembla qu’ils étaient beaucoup moins nombreux qu’à l’origine. Certains d’entre eux étaient tombés sans que le grugach n’y prête attention, tout s'était passé si vite sans qu’il n’eusse prit le temps de les considérer plus longuement.

Son attention fut attirée par le petit homme Fillow. L’attitude de celui-ci était celle d’un homme bouleversé par les évènements. D’ailleurs il n’arrêtait pas de parler, essayant vainement d’établir un contact avec ses compagnons. Le berseker n’était pas d’humeur à entamer le dialogue. D’ailleurs, il n’était jamais d’humeur pour ça. L’elfe jeta un œil aux cadavres et cracha bruyamment sur le plus proche de sa personne. Il éprouva un profond dégoût pour ces choses contraires à la nature. En son absence, ses compagnons avaient efficacement luttés contres ces abominations. Cependant, cette lutte avait laissé des traces et les combattants en semblaient affectés. Après tout, nombre d’entre eux étaient peu aguerri aux méfaits de la guerre : chacun d’entre eux déployaient des compétences extraordinaires mais la mort est différente lorsqu’elle survient à proximité de soi.

Le barbare décida d’inspecter les alentours en s’engageant dans le couloir qui lui faisait face. Il voulait y pénétrer le plus silencieusement possible et guetter tout bruit suspect avant que le groupe ne poursuive sa progression. Il fit un geste de la main à l’attention de ses acolytes pour leur faire part de ses intentions et récupéra son équipement paré à affronter de nouveau les ténèbres...

près avoir achevé le dernier des mort-vivants, Karou avait poussé un cri victorieux, sentant enfin ses capacités lui revenir. Effectivement, il avait constaté, non peu fier de lui, que le dernier coup avait tout de même arraché le bras de son adversaire, performance encore inédite pour le moine. Mais il se reprit rapidement : que lui avait offert ses enseignements s'il ne retenait même pas qu'on ne jouissait pas de la mort, et qu'en aucun cas elle ne pouvait donner satisfaction? Il se recueillit sur les corps des hommes morts une deuxième fois, puis s'ouvrit au reste du groupe. Le silence semblait être tombé après la joyeuse présentation du curieux gnome, et personne ne semblait vouloir prendre les initiatives pour le groupe. ¤Sans doute est-ce là la tâche que l'on m'a confiée.¤

Il embrassa du regard l'ensemble de ses compagnons, puis dit, tout en s'agitant lui même : "Nous ne pouvons nous attarder ici, nos geôliers ne sauraient être loin, et le bruit de ce violent combat aura pu les avertir. Le temps n'est pas encore venu pour fouiller les immondes cadavres, et prendre à ces malheureux encore plus que leur vie. Ce disant, il appuya un regard à l'ensorceleuse. Puis il s'approcha du gnome, et afin de ne pas rendre son discours trop sévère, il saisit le gnome et tenta de l'installer sur ses épaules. Après cela, il cria : "Allons-y".

Puis il se dirigea vers la porte proche de lui, encore inexplorée, et attendit l'arrivée de l'ensemble du groupe avant de toucher à quoi que ce soit. Au fond de lui, il espérait ne pas avoir offensé la petite créature ; s'il le traitait comme un enfant, c'était plus par amusement que par véritable moquerie. Et puis, bavard comme il semblait être, il pensait bien que, s'il était mécontent, le gnome ne tarderait pas à le lui dire.

illow n’avait pas même eu le temps d’anticiper et de contrer le mouvement de l’aasimar. La facilité avec laquelle il l’avait ôté du sol, comme s’il n’était qu’une balle de paille, et porté sur ses épaules avait déconcerté le gnome. Se débattant comme un forcené, Chien-de-Tête cracha tout d’abord à la face du moine les pires insultes de son répertoire gnomique. Avant de lui adresser de brèves mais explicites directives dans la langue des gnomes qu'il était le seul à comprendre.

- Oh! halte là tu veux bien! Repose-moi tout de suite sombre idiot! Souhaitant appuyer ses dires, assurément inintelligibles aux oreilles de son 'ravisseur', le rôdeur frappa le dos de l’aasimar de sa targe, qu’il conservait au poignet gauche. Le cadet Mahlemiut commençait à réaliser que ses propos ne rencontraient que peu d’écho de la part de ses compagnons. La pensée de se retrouver, encore une fois, en présence d’ennemis traversa l’esprit de Fillow. Mais l’optimisme propre à sa race reprit le dessus et le rôdeur trouva alors une hypothèse plus plausible à un tel désintérêt de la part de ces combattants. ¤En fait ils ne comprennent simplement rien à ce que je dis.¤

- Reprenez-vous mes amis. Êtes-vous si hâtifs de vous jeter dans la gueule du dragon? Qui sait ce qui nous attend par là? Ne voudriez-vous pas faire le point et reprendre nos esprits avant de retourner dans ces sordides galeries? Jetant un regard emprunt d’incompréhension à cette triste troupe, le gnome avait repris son plaidoyer dans une langue plus commune en faveur d’un temps mort visant à faire le point de leur situation.

Jamais Fillow n’aurait cru jusqu’à ce jour qu’il pourrait être amené à maudire un tunnel. Lui qui avait passé toute son enfance aux côtés de ses frères fouisseurs à prospecter sous les monts et même sous les vaux de sa région natale à la recherche de nouveaux filons. Ces sordides galeries. Non, il n’y avait malheureusement pas d’autre appellation à cet endroit. Rien ici ne lui rappelait les agréables terriers qu’il avait connu auparavant. Les mouvements de son porteur permettaient au rôdeur de réaliser, bien malgré lui, des tours d’horizon de la pièce. Il aperçut alors l’elfe sauvage qui s’engouffrait dans le couloir.

- Et lui là, Peau de cuivre! Arrêtez-le, il va encore s’en reprendre une et on n’aura plus qu’à aller ramasser ses restes! Mettant tout ce qui était à sa disposition pour tenter de se faire entendre de ces idiots totalement dépourvus de bon sens à ses yeux, Fillow alternait la langue de Chondath et le gnome. "Quelqu’un comprend-il ce que je dis? Satanée bande d’orques! Ressaisissez-vous par Baervan. Le cadeau de Tymora a-t-il si peu de valeurs à vos yeux pour que vous le gaspilliez si vite en courant au suicide?"

émobiel qui était toujours assise sur son rocher tombé du plafond entendit ce que le jeune gnome qui les accompagnait vociférait. Elle l'écouta attentivement, puis soupira de découragement. Elle se redressa pour voir le dit gnome qui était en train de se débattre sur les épaules du grand hommes aux cheveux argentés.

- En d'autres circonstances je serais désaccord avec vous, je suis épuisée et je prendrais bien une vrais nuit de sommeil et non l'état dans le quel jetait dans ma cage, mais là c'est vraiment pas le moment. Avec le plafond qui nous tombe sur la tête depuis que je suis réveillée, et le fait que j'ai vu certaine personnes se faire aplatir par ses rochers venus du plafond, j'ai aucune envie de m'attarder sous ses rochers pour être aplatie à mon tour. Je prône plutôt une sortie rapide d'ici. Après on se reposera, quand on sera en sécurité. Pas en danger de mort juste à cause du fait que l'on s'est arrêté.

Sur ce, Zémobiel alla récupérer son sac et sa lanterne pour se préparer à lever le camps et suivre le moine par la prochaine porte en espérant se rapprocher de la sortie la plus proche.

MJ
Jet de Force de Gurthang DD25 : 4(Dé)+3=7 Echec.
Etat préjudiciable : Gurthang est Fatigué.
Jet de Perception auditive de Zémobiel DD15 : 10(Dé)+0=10 Echec.

urthang était déjà à la porte pour lui ce ne serait qu'une formalité même si elle était fermée à clef, il le savait. Du haut de son promontoire humain, enfin à au moins à moitié, le gnome déçu de la précipitation dont beaucoup faisaient preuve affichait une mine renfrognée et boudeuse. Il regardait pour le moment le grugach tenter d'ouvrir la porte, comme elle refusait de s'ouvrir, il usa de sa force pour la pousser mais de l'autre côté tout comme dans la pièce où il se trouvait, il s'était accumulé des gravats qui empêchait son ouverture, après quelques efforts, Gurthang n'avait réussi à entrouvrir la porte que d'une vingtaine de centimètres, la fatigue avait pris le pas sur la vigueur du barbare, les combats, les blessures, les journées de privations enchaîné dans une petite pièce, tout cela accumulé rejaillissait maintenant, il était le premier à en ressentir les effets mais bientôt les autres qui avaient subi les même traitement serait dans le même état que lui. La nécessité de sortir de cet enfer se faisait ressentir à chaque nouvelle épreuve à laquelle les aventuriers étaient confrontés.

De son côté, Zémobiel toujours assise sur sa pierre se dépêchait d'allumer sa lanterne. Le sort de l'aasimar pouvait à tout moment s'interrompre lui aussi et ils étaient peut-être encore loin de la sortie. L'ensorceleuse prévoyante n'allait pas attendre d'être dans le noir complet et risquer de se faire surprendre par une nouvelle attaque. Il restait à peu près quarante cinq minutes d'huile dans sa lanterne, de quoi voir venir, c'était le cas de le dire. Gurthang était encore en train de forcer la porte cela faisait du bruit mais il sembla soudain à la jeune femme entendre un bruit loin dans le couloir par lequel ils étaient arrivés! Mais peut-être se trompait-elle? Quoique!? La prêtresse mulan avait elle aussi réussi à repousser deux morts-vivants et maintenant qu'elle était sans doute morte, pourquoi les deux gardiens macabres ne reviendraient-ils pas à l'assaut? Cette idée d'avoir à nouveau deux de ces créatures à affronter lui glaça le sang... Zémobiel se retourna pour voir si les autres avaient entendu mais les coups d'épaules de Gurthang et les crissements des cailloux sous la porte devaient étouffer tout autres son.

L'elfe sauvage n'arrivait pas à ouvrir la porte plus qu'il ne l'avait déjà fait. Cela avait suffit tout de même pour que la lumière bleutée de Karou s'infiltre dans le passage et fasse découvrir dans un nuage de poussière, juste sur la droite accolée contre le mur, une caisse semblable à celle qui avait accueilli Fillow. Une lame de bois sur le dessus était brisée par une lourde pierre tombée du plafond... Tous les aventuriers se turent pour tendre l'oreille lorsqu'ils crurent entendre le toussotement féminin de quelqu'un qui comme eux respirait trop de poussière.

émobiel se leva d'un bond en entendant ce bruit dont elle semblait être la seule à l'avoir entendue au milieu du tapage que provoquait le grand elfe à la peau doré en essayant d'enfoncer la porte. Elle leva la main en l'air comme pour demander le silence.

- S'il vous plaît! Taisez-vous j'ai entendue quelque chose... Dit la jeune ensorceleuse d'Eauprofonde en commun tout en braquant sa lanterne sur le couloir obscur par lequel ils étaient arrivés. Ses yeux essayant de fouiller les ténèbres à la recherche de la source de se bruit. Elle s'adressât aux autres sur un ton anxieux.

- Je crois qu'on va bientôt encore avoir de la visite de quelque morts... Vous vous rappellez ceux que l'autre prêtresse à repousser avant qu'elle ne périsse elle aussi avait repoussé... Ben je crois qu'ils reviennent... La jeune femme prit une pause après avoir dit ces dernières paroles, visiblement elle réfléchissait à ce qu'ils devaient faire. Elle reprit la parole sur un ton un peu plus calme, déterminer

- Je crois que deux choix s'offrent à nous... et pour moi le choix est clair... Sois on reste ici et on se bat encore au risque que le plafond nous tombe dessus. Ou soit on fuit par la porte que notre ami à si gentiment entre-ouverte... Après avoir dit cela Zémobiel se dirigea d'un pas pressé vers la dite porte avec la ferme intention de ne pas rester là bêtement à attendre ces morts en cavales.

es bruits et la poussière sortirent Ssendur de la torpeur dans laquelle le confinement et le froid l’avait plongé. Le paladin revint à lui en toussant violemment. Il lui fallut quelques instants pour s’apercevoir qu’une pierre était tombée sur la caisse qui l’enfermait, créant une brèche par laquelle il pourrait enfin s’extirper. C’est alors qu’il entendit la voix d’une femme parlant en commun. Se concentrant pour saisir les paroles, il espéra ne pas avoir affaire aux responsables de son enfermement. Les paroles à propos de mort-vivants restèrent sibyllins pour le Yuan-Ti, mais il était clair que les visiteurs, quels qu’ils soient, le prenaient pour l’un de ces montres. Vérifiant que ses griffes étaient toujours dissimulés sous ses gants, il enroula sa queue autour de sa jambe gauche pour la dissimuler. ¤De toute façon, c’est ma meilleure chance de sortir.¤ Conclut Ssendur en silence. ¤Je ne peux pas rester encore longtemps dans cette caisse.¤

- J’ai rencontré bien des adversaires au cours de ma vie, Lança le paladin d’un ton qui se voulait amical dans la langue des marchands de Faerûn mais sans sortir de son repaire. "Mais aucun encore ne m’avait pris pour un mort-vivant. Je ne sais pas trop si je ne devrais pas me sentir vexé..."

Agrandissant l’ouverture pour s’y faufiler, Ssendur se présenta bientôt à ses interlocuteurs en tentant de dissimuler au mieux sa nature ophidienne. A son grand soulagement, aucun d’entre eux ne semblait appartenir à ses ennemis, et le groupe était probablement constitué de prisonniers comme lui. Il réalisa soudain qu’ils étaient nombreux et que, sans son équipement, il n’avait aucune chance de les affronter en sortant vainqueur. Il lui fallait donc ruser, et leur faire rapidement comprendre l’intérêt de collaborer avec lui.

- Je manquerai de politesse si je ne me présentais pas. On me nomme Ssendur depuis ma plus tendre enfance, et je suis un paladin luttant pour le bien à travers Faerûn. Ma mission sacrée m’a amené à enquêter et à lutter contre ceux qui m’ont emprisonné, et qui sont certainement aussi responsables de votre présence ici. Voilà pour les présentations, que j’abrège car nous ne sommes pas dans un endroit convenable pour les discussions. Nous ferions mieux de partir, comme l’une d’entre vous l’a affirmé, avant que le fort ne tombe. Ssendur espéra que les informations judicieusement distillées suffiraient à convaincre le groupe de son utilité. Dans le cas contraire, il serait contraint d’utiliser certains de ses pouvoirs pour se tirer d’affaire. Attendant les réponses, il canalisa la puissance de M’Daess pour détecter le mal aux alentours.

énharma avait reprit en main l’arc qui autrefois l’avait aidé à vaincre l’adversité. Son autre main, était sagement et calmement posé sur ses flèches. S’attendant à voir surgir l’une des monstruosité, Nénharma était loin de ses douter qu’un être si mystérieux aurait pu surgir. Sans baisser sa garde, il força des yeux pour analyser l’individu à travers le mince espace laissé par la porte. Etrange personnage.

¤Pouvons-nous lui faire confiance? Qui est-il?¤ Plongeant son regards dans celui de l’arrivant, il fut parcourus de sueurs froides en se noyant dans ces grands yeux d’émeraudes. Un sentiment étrange s’empara de lui. Comme si la nature, lui montrait quelque chose. Vivant pourtant en harmonie avec elle depuis fort longtemps, il ne pu comprendre ce qu’elle avait à lui susurrer. Tout ce qu’il savait, s’était que cette inconnue avait surgit de nulle part, et qu’il fallait s’en méfier. Même s’il prétend être un noble et fier paladin protecteur du bien, il n’en était pas moins qu’un mystérieux inconnu. Et puis, après tout, la fourberie et l’ombre entoure ces lieux. Cette chose, avait parlé. En commun lui semblait-il. Il crut comprendre quelques mots, mais ne pu en soutirer des phrases complètes. L’elfe resta méfiant. Il fallait s’attendre à n’importe quoi. Tournant sont regards vers Zémobiel, l’une des seuls de la compagnie qui pouvait le comprendre, il lui jeta quelques mots en sylvestre, sans trop hausser le ton.

- Méfiance. Il serait inhabile de se laisser droguer pas la fourberie de ces lieux... Le regard et l’attention focalisé sur le nouveau venu. Il examinait fait et geste sans abaisser sa garde. Il y avait quelque chose, en cet être, qui n’était pas 'naturel'.

our la seconde fois de la journée, l’insoumis s’était brisé l’échine sur un obstacle. Pourtant cette porte semblait mois solide que le dernier mort-vivant qu’il avait eu l’occasion de combattre. Les braises d’une colère à peine immergée se consonnaient de nouveau pour attiser en lui une rage perpétuelle. Cependant, la fatigue qui s’était accumulé depuis son emprisonnement eut raison de cette ardeur et la renvoya dans ses foyers.

Le clair de jour laissé par cette porte entrouverte permis au barbare de percevoir les bruits de bois que l’on dégage puis ceux de pas en sa direction. Toujours à l’affût de la moindre tentative d’agression extérieure, Gurthang se mit en position de défense et agrippa de la main droite le cou de l’être qui tentait de passer la porte. Au même moment, il assimila les paroles de l’ensorceleuse qui parvinrent à ses oreilles. Son cerveau tenta de déchiffrer ces mots d’un autre âge, d’une époque désormais révolue, celle de son adolescence. Pour ne plus les avoir pratiquer depuis des années, l’elfe eut quelque mal à comprendre l’intégrité du discours. Néanmoins, il en saisit les grandes lignes.

A son tour, l’inconnu avait entrepris d’ouvrir la bouche pour se présenter et certifier de ses attitudes pacifiques en l’égard du groupe. Après tous les évènements dont ils avaient été acteurs, était-ce raisonnable de se fier au premier venu qui se montre à minima courtois? Les lieux ressemblaient plus à une arène qu’à une taverne et tout protagoniste restait suspect voire dangereux. Le grugach relâcha la pression et regarda froidement le paladin

elenia avait, elle aussi, entendu les propos de la créature qui se trouvait de l'autre côté de la porte. Son apparence n'était pas des plus classiques mais la prêtresse ne s'en offusqua pas davantage. Non ce qui la gênait c'était ce qu'elle venait de dire. Elle comprenait ce qu'elle disait. En fait elle comprenait ce que presque tout le monde disait. Elle avait mis le temps mais enfin elle pouvait suivre les conversations avec tous. Enfin à une exception près. Elle regarda la créature le plus attentivement possible. Elle n'arrivait pas à déterminer s'il s'agissait d'un mâle ou d'une femelle. Mais après tout qu'elle importance. Elle décidait de lui donner le genre masculin. Elle n'arrivait pas à s'imaginer cette créature comme une femme comme elle. Elle écoutait ses paroles et nota deux mots dans sa présentation qui lui firent l'effet d'un choc. Il se décrivait comme un paladin et désirait sortir du fort. ¤Un paladin, tient donc. Et qu'elle dieu sers-tu donc? Et nous nous trouvons dans un fort voilà qui est intéressant.¤

Elle l'observa fouillant dans sa mémoire si elle pouvait voir ne serait-ce qu'un signe distinctif lui permettant d'identifier sa divinité. C'était plus par curiosité mais cela pouvait tout de même servir. Après tout il n'y avait qu'à voir ceux qui composaient leur groupe. Elle cherchait dans sa mémoire tout ce qu'elle avait appris, pour déclencher une pensée un souvenir lui évoquant un sentiment de déjà-vu. Et puis il y avait ce lieu qu'il avait décrit comme étant un fort. Bon ils étaient en prison on pouvait raisonnablement penser qu'ils se trouvaient dans un fort, mais tout de même c'était étrange. La paranoïa et la fatigue semblaient avoir des effets néfastes sur eux. La tension et la suspicion allaient prendre le pas sur la réflexion et le bon sens. Ielenia posa sa main sur l'elfe qu'elle venait de soigner pour lui dire en commun.

- Garde tes forces pour de vrais ennemis. Nous aurons besoin de tous pour sortir d'ici. Il sera largement temps de chercher les coupables une fois sortie d'ici. Se retournant vers Zémobiel elle ajouta en insistant fortement sur le mot 'fort'. "Comme tu l'as dit nous devrions sortir de ce fort très rapidement. Il nous faut dégager cette porte le plus rapidement possible. A plusieurs nous devrions arriver à le faire. Qui vient m'aider?"

Elle espérait que tous ceux qui pouvaient la comprendre enfin, auraient noté l'allusion mais elle n'insista pas davantage sur le sujet. Elle se dirigea vers la porte ne voulant pas affronter de nouveau les puissants zombies et attendit de l'aide pour dégager un espace suffisant pour passer de l'autre côté. ¤Que Lathandre nous garde. Nous en aurons bien besoin.¤

Utilisation connaissances des mystères et religions pour identifier la divinité ou la race du nouveau.