Localisation exacte inconnue, Une seconde chance

MJ
PV de Gurthang : 6+3(Onguent de soins)=9pv.

illow était encore choqué par ce qu'il venait de vivre, le gnome avait sur son visage et sur ses lèvres, le sang des deux aventuriers morts à ses côtés. Il ne les connaissait pas mais d'une certaine manière ils étaient morts pour avoir tenter de le sauver, s'ils n'étaient pas arrivés à ce moment précis c'est dans sa poitrine que les carreaux gobelins empennés avec des poils noirs auraient terminés leur course... Il ne pouvait se résoudre à les laisser ici, mais savait bien qu'il ne pourrait les emmener ailleurs. Autour de lui les aventuriers se bousculaient et semblaient évoluer au ralenti... Ils n'entendaient pas le rôdeur ou ne voulaient l'entendre, certain d'entre eux n'avait pas perdu le sens des réalités et pensaient à fuir pour sauver leur peau ou ne pas se séparer comme l'archer, d'autres fouillaient les corps ennemis, il y avait même un humain encapuchonné penché sur les corps de ses propres compagnons pour y récupérer bourses et havresacs.

De l'autre côté à la limite de son champs de vision nocturne Karou l'aasimar c'était esseulé en proie à une frayeur qui le touchait pour la première fois de son existence et qu'il ne parvenait pas à maîtriser. Cette peur panique lui dévorait les entrailles, accélérait son pouls et lui provoquait des sueurs froides. Encore haletant suite à l'effort physique qu'il venait de faire, il se courba et inspira à pleins poumons pour tenter de reprendre ses esprits et se reconcentrer sur la situation qui était la sienne à présent. Certes il avait été impuissant à sauver trois personnes, mais il avait occupé plusieurs adversaires et attiré à lui de nombreux coups qui auraient peut-être causés la mort d'autres comme la frêle ensorceleuse... Il lui fallait maintenant repartir vers la lumière, l'obscurité était dangereuse les gardiens morts-vivants ne devaient pas être loin.

Gurthang arracha d'un coup sec la bourse du guerrier qu'il avait terrassé, dans sa folie meurtrière, il ne c'était pas rendu compte que ce n'était pas là ça plus belle victoire car juste à côté de ce dernier gisait le corps d'un homme vêtu d'une robe rouge qui s'empourprissait du plus à en plus au fur et à mesure que son sang s'en imprégnait et que la prêtresse de Lathandre s'éloignait avec la lumière. Au toucher la bourse était bien remplie et même si le grugach ne voyait pas en cette manne pécuniaire un intérêt aussi important que la fierté d'avoir vaincu, il savait que cette récompense lui était offerte par le destin et par les dieux. Son destin il avait décidé de ce le tracer lui-même par la force et le fer mais la puissance divine dégagée par celle qui avait fait fuir les morts-vivants ne l'avait pas laissée indifférent à la foi et à la résurgence de croyance qu'il avait décidé d'enfouir au plus profond de lui... C'est sans doute pour cela que le baume du moine à la chevelure argent avait été aussi efficace sur lui cette fois ci. Mais ce n'était pas le moment de penser à ce genre de chose, le barbare avança rapidement pour rejoindre Ielenia qui avançait précautionneusement. Le combat était sans doute loin d'être fini et si ce n'était pas contre les gardiens macabres de ce sanctuaire de la mort ce serait sans doute contre leurs maîtres...

Ielenia avançait effectivement prudemment, ses yeux tentaient de percer les ténèbres que la lumière de son sort ne pouvait pas encore dévoiler après quelques mètres, elle fut rejointe par le barbare elfe qui avança à ses côtés quelqu'un d'autre marchait également derrière elle mais la prêtresse ne voulait en aucun cas être surprise par ceux qu'elle savait proche. Le sable du sol crissait maintenant sous les pieds des trois aventuriers de tête. Le sol et les murs taillés à même la roche firent peu à peu place à un couloir régulier et dallé, qui tournait vers l'est. A une quinzaine de mètres ce couloir se terminait dans une salle éclairée où les trois zombies mercenaires repoussés il y a peu, attendaient alignés face à eux. Les trois compagnons s'arrêtèrent net devant la vision d'horreur. Ils ne voyaient rien d'autres pour le moment que ces morts-vivants entrain de les attendre...

a jeune ensorceleuse venait de finir de fouiller les cadavres qu’elle avait trouvé après le combat et elle avait finalement eu un peu de temps pour souffler. Étrangement elle se sentait plus confiantes en ces capacité qu’elle l’avait jamais été auparavant depuis la fin de se combat. Peut-être que cela était du au fait qu’elle s’en était sortie sans une égratignure alors que tant d’autres étaient morts. Elle empaqueta donc tout se qu’elle avait trouvé comme elle pouvait, elle accrocha l’arbalète à sa ceinture et le carquois plein à sa jambe pour y avoir un accès facile en cas d’attaque.

Une fois à nouveau harnaché comme un mulet à tout son équipement la jeune aquafondaise s’avança vers les autres qui s’étaient engager plus en avant dans les corridors obscurs qui devaient les mener à leur liberté. Elle se dépêcha de les rejoindre et rapidement traversa le couloir en quelques secondes sans prêter plus d'attention que cela aux cadavres étendus sur le sol. Mais alors qu’elle tournait le second coude elle put voir ce que les autres venait de découvrir. À une quinzaine de mètres se trouvaient les morts-vivants qui avaient été repoussé par la force de la foi de la jeune prêtresse téthyrienne. Zémobiel ne savait pas trop ce qu'ils allaient faire face à cette situation, alors elle se positionna derrière eux près à réagir en fonction de ce que ces compagnons allaient faire.

elenia s'arrêta nette. Elle observa le comportement des zombies pour voir s'ils étaient hostiles où toujours sous l'emprise de son dieu Lathandre. Elle savait par expérience que si elle s'approchait davantage l'effet de peur s'estomperait. Cependant elle n'ignorait pas que ce qui s'appliquait à elle ne s'appliquait pas aux autres. Elle fit un signe à la créature de race elfique à ses côtés, l'invitant à attaquer le plus rapidement possible ces viles créatures.

- Tu ne crains rien tant que je ne ferai pas de mouvement hosiles envers eux. Et de toutes façon s'ils tentent quoique se soit je les détruirai une bonne fois pour toute. Réalisant qu'il ne le comprenait pas, elle essaya de lui mimer par geste ses intentions.

¤Décidément il faut vraiement que j'apprenne le même langage qu'eux ce n'est plus tenable.¤ Ielenia regarda attentivement le reste de la salle pour voir si d'autres mauvaises surprises se cachaient dans l'ombre. Elle garderait toutefois un oeil vigilant sur le groupe de zombie et se préparait à chaque instant à faire usage de son pouvoir le plus terrible à leur encontre.

énharma fixait les horreurs ambulantes qui étaient des êtres en état de décomposition mais toujours ‘conscients’, des morts marchants. Sans vraiment trop réfléchir, il attrapa une flèche qu’il encocha. Essayant de se trouver une bonne ligne de mire, sans mettre personne en danger, il banda son arc. Son œil était fixe, lui était calme maintenant il ne pouvait être que précis. Il s’appliquait à viser orientant son arc, en direction de la tête de l’un des morts. L'elfe pouvait sentir, son cœur battre doucement. Il souffla un coup pour se détendre et mieux viser. Le mort paressait ne pas bouger. Les gardiens macabres ne les avaient-ils pas vu? Ah, le langage commun lui manquait terriblement. L’incapacité de s’exprimer en groupe était un lourd fardeau.

Créature exécrable, venant d’un enfer proche ou pervertie par le seigneur de ses lieux. Comment, de tels êtres pouvaient bien exister. Dans quel obscurité les aventuriers s'étaient-ils engagés pour voir être contredite ainsi le plus stricte commandement naturelle. ¤La mort après la vie, Tout être née à la terre y retournera à la fin de son existence.¤

Peut-être ceux-ci ont réussi à défier les pouvoirs de la nature. Comment est-ce possible? Après tout, la perversion de la magie peu mener à bien des phénomènes. L’elfe avait dans la bouche, une très forte sensation de dégoût. D’une, par l’humidité et l’obscurité de ses lieux, et de deux, par la venue d’être si abominables. Puantes créatures! Après tout, peut-être faut-il les aider pour qu’ils rejoignent enfin la terre sacrée. Dans ce cas, Nénharma serait l’un des premiers à servir la nature, en renvoyant ces êtres dotée d’une conscience incertaine, à la fin de leurs périples, la mort.

Un œil se balada sur la compagnie, pour voir les réactions. Attaquons nous? Que faisons nous? C’est alors qu’il trouva quelque chose d’étrange. La compagnie avait bien diminué en nombre. Un peu trop à son goût. Il fronça les sourcils, et s’adressa à ceux qui le comprendraient.

- Si peu son encore debout. Où sont les autres? Je n’arrive pas à voir qui manque à notre compagnie. Mais nous ne sommes pas autant qu’avant notre confrontation. Dit-il en un elfique chantant et radieux. Il ne trompa pas sa garde, et resta en position de combat, en direction des deux ou trois morts vivants. Mais ce problème le touchait, et le manque de réponse lui l'inquiétait terriblement.

’est un Gurthang apaisé qui se rangea aux côtés du disciple de Lathandre. Sa folie meurtrière l’avait temporairement quitté pour laisser place à toute sa lucidité. Aussi sa blessure en semblait affectée même si le baume y était pour quelque chose. Maintenant, il s’agissait de terminer le travail. La vue de ces silhouettes morbides invita l’elfe sauvage à quelques brèves interrogations sur leur origine étant donné qu’il n’avait jamais eu l’occasion d’affronter de telles créatures à l’exception de ses plus obscures cauchemars.

Instinctivement, le barbare porta la main sur son nouveau jouet mortel : la lame affûtée laissait percevoir les traînées d’hémoglobines qui constellaient délicatement le glacial acier. De part la présence de son sang sur ce trophée, un lien commençait à se tisser entre l’elfe et cette hache. Il dégaina cette dernière de la main droite tandis que de l’autre, il attrapa une de ses épées prête à parer à toute éventualité.

Gurthang attendait un déclic avant d’agir... peut-être une incantation de son alliée téthyrienne qui avait jusqu’à présent réaliser des prouesses contre ces êtres maléfiques. Du coin de l’œil, il distingua les gestes maladroits de celle-ci sans y prêter réellement attention. Il supposa qu’il s’agissait d’une nouvelle tentative spirituelle pour détruire les morts-vivants. Il resta sur ces gardes, attendant fermement ses adversaires pour un dernier corps à corps.

es gouttes de sang qui avait giclé sur son visage commençaient à sécher et à tirer la peau du gnome, lui rappelant l’atrocité dont il venait d’être le témoin mais aussi l'un des auteurs. S’essuyant du revers de la manche, le rôdeur, pourtant généralement peu attentionné à ses attributs vestimentaires - pour ceux de sa race s'entend - pesta contre les vermines qui avaient été la cause de ces jets sanguinolents.

Qu’il s’en était passé des choses en si peu de temps! Le rôdeur avait bel et bien battu le fer d'une manière bien différente de celle qu'il avait appris sur l’enclume paternelle. Combien d’êtres avaient trouvé la mort durant ces quelques minutes, ces trop longues minutes de carnage.

Après que l’homme au casque blanc ait rebroussé chemin vers les profondeurs de la galerie, là d’où Fillow était arrivé quelques minutes auparavant, ce dernier se détourna et croisa, en retournant auprès des corps, l’humaine qui elle aussi se dirigeait vers le reste de cette parodie de groupe uni. Il tenta de l'interpeler, vainement.

- J’aurais apprécié ton aide chère compagne d’infortune, maintenant que tu as fait tes petites emplettes sur les corps de ces vauriens! Certains de tes compagnons sont morts pour nous défendre. Ils ont donné leur vie pour nous donner une chance de sortir d’ici et tu les laisses ainsi? Mais son interlocutrice fit la sourde oreille et poursuivit son chemin... " !"

L’intéressée disparaissait déjà à l’angle du couloir au moment où Fillow se baissait sur le corps du halfelin tombé quelques minutes plus tôt. Le saisissant par l’épaule, le gnome remit son compagnon sur le dos. Tout d’abord écœuré et pris de nausées à la vue de la plaie principale causée par le carreau que lui avait expédié le gobelin, Fillow s’adressa à voix basse au druide.

- Repose en paix mon ami, ta mort est vengée et l’immonde créature qui t’a fait choir rejoindra Kelemvor en même temps que toi. Le rôdeur pris les mains du défunt et les posa sur sa poitrine, comme en prélude d’une longue, très longue nuit. Puis il se releva et s'apprêta à donner au combattant suivant un tant soit peu de fierté.

près avoir pris le temps de souffler, de respirer, de se calmer, et surtout de ne pas réfléchir, chose qu'il n'arrivait que trop rarement à faire, l'aasimar se redressa et se remit sur pieds. Il se remit à marcher doucement, sans précipitation, cherchant à revenir au lieu du combat. Il ne se souvenait pas du chemin qu'il venait de parcourir, enseveli sous la panique et l'effroi, mais il s'efforçait de se rappeler l'itinéraire qu'ils avaient choisi avant de rencontrer leurs ennemis. Ses pseudos compagnons avaient du avancer car il ne voyait plus la lumière de la lanterne de l'ensorceleuse. Il marcha pendant un bon bout de temps, plus long que ce qu'il n'avait imaginé car chaque secondes passées dans cette obscurité quasi totale paraissait une éternité pour quelqu'un comme lui qui voulait répandre la lumière. ¤Peut être me suis-je égaré, quel idiot je fais, me détacher du groupe quand le danger est imminent.¤

Le moine fit appel à son pouvoir pour éclairer ses pas. Il parvint finalement au couloir qui fut un champs de bataille et que l'on pouvait maintenant nommer cimetière. Heureusement, l'ensorceleuse avait cessé de fouiller les cadavres, il n'était pas sûr encore de pouvoir soutenir une vue si ignoble, si dépourvue de sens, si inhumaine.

Il ne lui fallut que quelques instants pour s'apercevoir que la plupart de ses compagnons s'étaient éloignés poursuivant leur chemin dans le couloir, là où celui-ci formait un coude. Il ne restait sur le lieu du drame que le gnome qu'il avait secouru penché sur un corps, la prêtresse mulane à la peau dorée et aux yeux noirs de jais au bout du couloir qui aidait le jeune guerrier nommé Exorn à se relever.

MJ
L'alignement de Fillow évolue d'un point vers Loyal.
Jet d'attaque à distance de Nénharma : 13(Dé)+1(Bénédiction)+0=14 Réussite.
CA du garde maccabre : 3(Dé)+6=9 Echec.
PV du garde maccabre : 7-12(Visage)=-5pv, Mort.

illow n'avait pu refréner un sentiment d'angoisse pendant les quelques secondes où les ténèbres avaient repris leur place dans ce tunnel. Ce sentiment né de l'inquiétude de se retrouver encore une fois seul dans le noir, comme il l'avait été pendant des heures dans sa caisse en bois, l'obsédait de plus en plus. Heureusement il n'était pas resté longtemps dans le noir, quelques secondes après la disparition de Zémobiel et de sa lanterne se fut l'aasimar qui prit le relais pour ne pas laisser le gnome seul avec ceux qui avaient laissé leur vie. Au niveau du coude du couloir resté assez obscure, les ombres d'Exorn et Néphis qu'on devinait auparavant, avaient maintenant bougé pour s'en aller rejoindre le reste du groupe. Le voleur chargé de deux havresacs de plus pressait également le pas pour les rattraper... Après qu'il eut répété ce qu'il avait fait avec le corps du halfelin sur l'elfe, le grondement de la terre se fit à nouveau entendre. Si les premières secousses avaient été violentes, pour celles là c'était tout le contraire mais elles ne semblaient pas vouloir s'arrêter et elles s'amplifiaient même de plus en plus. Les premiers tremblements de terre n'étaient sans doute que les prémices d'autres et il fallait s'attendre à être sérieusement secoué d'un instant à l'autre. Les récentes fissures dans le roc n'étaient pas pour rassurer Karou qui éclaira la voûte au dessus de lui d'où déjà de la poussière rejoignait le sol en une pluie rougeâtre inquiétante.

Nénharma ne se laissa pas troubler par les grondements, ni même l'arrivée dans son dos de l'ensorceleuse humaine, il lâcha sa corde. La cible étant immobile, il ne pouvait la manquer. La rapidité du trait fut telle que ni Ielenia sur sa gauche, ni Gurthang sur sa droite ne le virent partir ni même traverser la quinzaine de mètres qui séparait les aventuriers des morts-vivants avant que l'un d'entre eux ne chancelle en recevant une flèche en pleine face. Mais l'elfe n'eut pas le temps de se réjouir que ce que tous craignaient arriva. La terre trembla à nouveau le vrombissement léger et la pluie de poussière firent place à des secousses telles qu'il était maintenant difficile de tenir debout et ce n'était plus de petits cailloux qui tombaient sur les aventuriers mais belle et bien des pierres dont la taille approchait parfois celle d'un poing.

Soudain dans un vacarme assourdissant tout paru s'effondrer autour des aventuriers dont certain ne purent s'empêcher de crier, voir de hurler comme ce fut le cas pour la jeune femme venue de Mulhorande perdue dans un nuage de poussière ocre entre les deux parties du groupe de prisonniers en fuite. Des pierres tombaient du plafond pour venir s'écraser sur les épaules ou les bras de chacun, un nouveau terrible craquement fit choir tous les aventuriers encore debout. La poussière étouffait pratiquement toutes les sources lumineuses par sa densité. Tous étaient maintenant à terre et roulaient les uns sur les autres sans savoir qui, ils écrasaient au milieu des gravats. Le sol s'inclinait de plus en plus sur la droite déformant le couloir, rapprochant les parois, comme si la roche se tordait de douleur. Le chaos ne semblait jamais vouloir prendre fin...

elenia se mit en boule. Elle tenait fermement dans ses mains ses armes et essayait de se protéger des pierres qui tombaient du plafond. Les secousses terribles ne rendaient pas la manoeuvre facile mais faute de mieux on ne pouvait faire autrement. La poussière qui s'élevait allait rendre toutes sources de lumière obselètes et les deux zombies restant n'allaient pas arranger la situation très délicates dans laquelle ils se trouvaient. ¤Au moins j'espère qu'ils vont se retrouver par terre comme nous.¤

Elle ne pensait plus qu'à se relever le plus vite possible pour faire face à ces horreurs ambulantes. Il fallait qu'elle trouve un moyen pour que tout le monde puisse sortir d'ici indemne. ¤Ca serait trop bête, de survivre à un terrible combat et de finir aplatie comme sous les pieds d'un dragon en se prennant le plafond sur la tête.¤

- Que Lathandre nous garde! Cette courte prière à sa divinité était plus que jamais d'actualité. Le désordre total qui régnait ici allait crescendo et seul un dieu pouvait en connaître la fin et les protéger. Plus que jamais une pensée lui revenait sans cesse en tête.

¤Une prêtresse de Lathandre ne peut mourir dans un endroit sombre et peuplé de viles créatures. Ah revoir le soleil.¤ Elle attendait que le calme revienne, priant pour sa sauvegarde et celles de ses compagnons. Elle pensait déjà à ce qu'elle ferait une fois les secousses terminées.

¤La première chose à faire serait de s'assurer que tout le monde va bien et d'en finir une bonne fois pour toute avec les deux autres. Et surtout sortir d'ici très vite.¤ Elle n'osait pas imaginer un destin tragique pour l'un des leurs tellement le prix du dernier combat avait été lourd parmi leurs rangs.

e bastion qu’il s’était forgé contre sa claustrophobie craqua. Une brèche apparut, laissant entrer l’horreur de ces lieux. Un opaque nuage noir de cendre, de terre et de poussière s’imposa sur les verdures de sa forteresse. Cet épais nuage vint tout mettre à cendre et commença à incendier son monde, sa défense. Les végétations autrefois verdoyantes, commencèrent à prendre feux. Peu à peu, ce nuage était en trains de détruire tout ce qu’il s’était créé : sa bravoure, son honneur, son courage, sa force. Il se trouvait là, stupéfait de voir comment tant d’effort pouvait se consumer si facilement. Toujours en lui même, il saisit l’épée qui devait être sa volonté, et commença à combattre cet épais nuage. La lame qu’il brandissait semblait faiblir à chaque coup qu’il donnait. Et l’obscurité semblait en fait l’atteindre lui aussi. Combattant ce mal intérieur avec toute l’ardeur disponible, il voulait prendre le dessus, et relever la tête comme il avait déjà réussit à faire! Déchiré par ce sentiment d’impuissance, ne pouvant rien faire, baladé contre les murs, puis mener à terre. Son moral en prit un coup dur, il se laissa mener par terre, engouffra son nez dans son vêtement déchiré, s’agrippant désespérément à son arc, et à ses flèches. Il se recroquevilla sur lui-même, essayant de couvrir sa tête avec ses bras tout en tenant ses objets. L’arc autour de l’épaule, ses coudes sur ses flèches, tant bien que mal, il se protégea lui et ses biens.

A terre, l’elfe ne maîtrisait plus rien. Il se recevait des morceaux de pierres un peu partout. Pour le moment, rien de grave, la roche ne semblait le marteler, mais aucune partit de son corps n’avait été gravement touchée. Dans les rugissements et le vacarme assourdissant, Il ne put s’empêcher de crier. Pourquoi? Pour se donner le courage d’affronter ce nouveau fait inexpliqué? Par peur? Lui-même, n’en savait rien. Il hurla s’agrippant à ses affaires, en évitant de les briser et en essayant de se stabiliser contre un mur. Puis il se calma, reprenant ses esprit, mais toujours occupé dans un conflit intérieur. Il ferma les yeux, et susurra des prièrent en l’honneur de sa dame. Rien ne pouvait s’entendre, lui-même ne se comprenait pas mais il savait ce qu’il demandait dans la langue de ses ancêtres.

- Hanali Celanil, reine de la beauté reine de l’amour, accordez nous la grâce qui est votre. Puisse notre amour en la vie, puisse notre foie en l’amour nous préserver des ténèbres. Offrez nous l’honneur de vivre pour vous et de répandre vos pensées et vos dires. Aidez nous à combattre ce vice qui nous harcèle, aidez nous à vaincre ces maléfices. L’ombre s’empare de moi, je me retrouve nu permis les ténèbre. Redonnez moi le courage de relever la tête, redonnez moi la foie pour me permettre d’avancer... Ces mots lui redonnèrent courage. Il ne doutait pas que Dame Hanali l’avait entendu, mais même si ça n’auvait pas été le cas, le courage s’empara de lui. Vaincre la roche peut-être pas, mais au moins reforger le mal qui essayait de le détruire de l’intérieur. L’épée qu’il brandissait face à l’obscurité devint plus dure et prit presque une teinture argentée. Il pourfendit l’ombre d’éclat de lumière, la faisant reculer dans son propre néant. Se reforgeant le courage et reprenant foie en la vie, foie en l’amour, la brèche du bastion se referma et ses sensations intenses de mal être s’estompa, vaincue par l’espoir.