Localisation exacte inconnue, Une seconde chance

Nenharma se releva du corps inanimé, enfin libérer. Maintenant, il se sentait déjà beaucoup mieux. En se relevant, il s'étira pour se dégourdir les muscles et les articulations. Le jeune druide se retourna vers le Rôdeur qui le regardait étrangement. L'elfe ne percuta pas à ce regard interrogatif et le dévisagea lui aussi silencieusement. Enfin, une déduction lui arriva: ce jeune homme ne parlait pas l'elfique. Il se plongea donc dans la réflexion. La première étape serait de lui dévoiler ses Origines. Il souleva ses cheveux et lui montra ses oreilles en pointes. Enfin, il se désigna du doigt d'un regard souriant:

"Nenharma. Nenharma Huor!". Il s'approcha de lui pour essayer de lui expliquer ce qu'il voulait lui dire. Il sortit de la cage, et ferma la grille derrière lui. Il désigna la porte fermé et l'ouvrit doucement de la mains droite. L'index de la main gauche pointait sur les cages en hauteurs. Il hocha la tête calmement.

Magnifique ! L'acte de l'homme était tout bonnement MAGNIFIQUE ! Maguviale ne cessait de se relater de quelle manière celui ci avait réussi à gravir l'estrade en bois . Il fallait un sacré culot, elle le reconnaissait, et elle aimait ça . Cependant, elle avait pour principe de ne jamais se laisser séduire par un simple acte héroïque tel que celui ci, sinon elle serait déjà mariée 100 fois ! Elle se rémémora pendant quelques instants tout les pigeons qui l'avait sauvé et qui, parfois, y avaient laissé leurs vies .. Elle eu alors un sourire vicieux et remplit de mesquinerie puis elle pensa : ¤ Qu'est-ce que les hommes ne feraient pas pour une femme comme moi ! ¤

Reprenant ses esprits, elle entreprit de réfléchir a ce qu'elle allait lui dire, ne sachant pas encore qui celui-ce était, et malgré qu'il veuille la sauver, s'il ne voulait tout simplement pas profiter d'elle après .

¤ Joli, joli l'acte, mais qu'est-ce que ça cache tout ça ! Je dois me méfier de cet homme ! Ils sont tous comme ça, ils vous sauvent la vie et ensuite des avances !, elle eu un rictus de dégoût imaginant la scène . Oh non, plus maintenant et pas dans cette situation ! Il pourrait m'être utile plus tard pour sortir d'ici, soyons reconnaissante et faible . Ok, je continue mon petit jeu . ¤

- (Commun) Mon héros ! Par ici ! Par ici ! Venez me sortir d'ici, je commence a avoir le vertige et, fait mine de s'étouffer , j'ai les poumons pleins de poussière .. Aidez moi et je vous récompenserez mon preux chevalier !

Pour la première fois, depuis le début de l'horreur, un sourire était apparu aux lèvres de Maguviale . Un sourire d'espoir et d'admiration envers le courage de cet homme .

¤ Ca y est, le manque d’air l’a fait tourner folle, moi le preux chevalier, pourquoi pas paladin tant qu’elle y est… ¤ Exorn souriait.
¤ Voilà que je suis tombée sur une jeune fille d’aristocrate … c’est ma veine, elle va être plus une charge qu’autre chose pour me sortir de là.
Maudite conscience, plutôt que de me casser la cheville en sautant de ce satané toit, j’aurais mieux fait de me cogner la caboche et finir sourd comme un pot ! ¤

¤ Bon tout d’abord où est ce qu’elle est …¤
Exorn chercha à repérer la cage de la demoiselle en détresse pour ensuite trouver le mécanisme de descente ou à défaut d’ouverture.
Ses mains étaient moites et son cœur battait fort … cela faisait tout de même bien longtemps qu’il n’avait pas eu quelqu’un à aider, en dehors de tout contrat professionnel.

Mais la présence de cages dans une grotte aussi immense était un détail à ne pas négliger.
¤ Forcément, il avait fallu du monde pour faire cela et pour mettre tous ces gens en cage. Et puis d’abord, pourquoi en cage ? Pourquoi ne pas les avoir tués d’un bon coup d’épée plutôt que des les avoir ramenés là pour les laisser mourir de faim et de soif.
Arghh, et si on était là pour servir de repas ou de sacrifice pour quelque monstre. C’est vrai, d’après ce que j’ai entendu raconter dans les tavernes, la grotte est à l’échelle d’un dragon ou d’un gros démon.¤
Exorn commença à s’affoler.

- "Nom d’un Torm mal décuvé, faut que je me casse. Ouais c’est ça, je charge la gueuse et je m’arrache manu militari, au diable les autres !"
Exorn pestait et suait à grosses gouttes en s’activant à rechercher ce mécanisme de contrôle des cages.

Voyant que son dévoué sauveur mettait un certain temps à la trouver, Maguviale redoubla d'effort dans ses cris et mit ses bras en travers des barreaux afin que l'homme la repère plus facilement . La jeune femme voyait aussi que son sauveur avait l'air bien trop immmobile a son goût depuis bien trop longtemps. Elle ne savait pas pourquoi et ne voulait pas le savoir . Tout ce qu'elle voulait c'était sortir d'ici vivante et sans garçons a ses talons !

¤ Mais quel imbécile ! Ah c'est bon pour faire marcher les bras ! Mais pour utiliser ses yeux a bonne escient, non là y a personne ! Alala, les hommes ... ¤

-(Commun) He ho ! Je suis ici ! Regardez je sors mes bras de ma cage ! He ho, vous me voyez ?! Utilisez le son de ma voix !

Maguviale était exaspérée par son sauveur mais faisait preuve d'efforts afin que celui-ci la trouve et la sauve .



Ce message a été modifié par Morkab Caliban le Vendredi 03 Mars 2006 à 09h19

Kenadon ne comprenais pas la réaction de celui qu’il venait de libérer, il trouvait même que fouiller un cadavre était sans doute la dernière chose à faire sur le moment, et qu’il valait bien mieux rechercher d’éventuels rescapés.
Kenadon lui avait mis une petite tape dans le dos et avait secoué la tête pour lui faire comprendre qu’il n’était pas d’accord avec ce qu’il faisait. Puis Kenadon se tapota sur le thorax en prononçant son nom pour lui faire savoir comment il se nommait.

« Kenadon, Kenadon »

¤Il comprendra sans doute que ceci est mon nom.¤

Autour d'eux rien ne semblait avoir survécu à la déflagration, mais un peu plus loin, quand la brume se faisait moins dense on pouvait apercevoir quelques survivants qui semblaient aussi perdu que nous dans ce paysage de désolation. Kenadon pointait du doigt dans leurs directions pour indiquer à l’humanoïde qu’ils n’étaient pas les seuls rescapés. Ces quelques mouvements avaient redonné espoir à Kenadon, et il pensait que peut-être que quelqu’un le comprendrait. S’ils pouvaient s’unir avec d’autres ils leur serait sans doute plus facile de se sortir du cauchemar dans lequel ils se trouvaient empêtrés.
Kenadon comprit qu’il avait sauvé un elfe quand celui-ci avait laissé découvrir ses oreilles.



Ce message a été modifié par Morkab Caliban le Vendredi 03 Mars 2006 à 09h43

Karou n'était pas fier, mais heureux pour l'homme qu'il allait peut être délivré, quand il trouva ce petit renfoncement. Mais encore un problème se posait, sans doute la solution se trouvait dans ce renfoncement, mais il était protégé par cette herse, l'empechant d'agir à sa guise. Peut être que cet obstacle s'ouvrait grâce à une clé, mais il ne l'avait pas, et le crochetage n'avait jamais fait la paire avec ce jeune moine. Pourtant, à cet instant, il aurait fait tout ce qu'il avait pu pour savoir faire entendre le déclic de cette herse. Mais après tout, il n'était même pas sur qu'il y ait une serrure, et ne prit pas la peine de la chercher, celle ci ne lui apporterait rien.

Il se dit que peut être un autre mecanisme actionnait cette herse, mais s'il passait son temps à chercher des mécanismes, il ne pourrait sauver son protégé. L'heure était à l'action, et une autre réflexion vint s'ajouter à la première, cette herse n'était pas bien grande, donc elle était forcément moins solide, et que peut être qu'il pourrait la soulever suffisamment pour voir derrière. Il ne perçut rien pouvant lui indiquer la nature de ce qui se trouvait derrière, alors il saisit la herse de ses deux mains le plus bas possible, et souleva de toutes ses forces. Malgré toute la force qu'il mettait dans cette besogne, il jugea important de prévenir l'inconnu de ses actes; il s'était axé sur lui, et ne le lâcherait que quand il serait en parfaite sécurité...

-J'ai trouvé quelque chose d'intéressant, une herse dans un renfoncement du mur, je vais essayer de voir ce que je peux faire, je te promet de revenir bien vite. Malgré sa conscience qui lui disait d'expliciter encore plus, Karou, le souffle court n'entra pas dans les détails et reprit son effort physique plus intensément encore, espérant de tout coeur que celle ci allait bientôt bouger.

Zémobiel commençais à cédée aux désespoirs, elle récita encore une foi une prière à Shar à voix haute, elle avais franchement l’impression que personne en bas l’entendais et sa la mettait en rogne, après toute la force qu’elle avait mise dans ses cris, la poussière respirée. Puis elle s’étouffa à nouveau grâce à la poussière. Elle commençait à penser que pour se sortir de là elle ne pourrais que compter sur ses propres capacités. Elle écarta prestement la possibilité de faire tomber sa cage en se disant que la chute la tuerais sûrement. Elle décida donc plutôt d’user de sa dextérité. La jeune ensorceleuse commença à se tortiller dans ses liens en essayant de s’en débarrassée comme elle pouvait, elle souhaitait qu’ainsi les liens se relâcherais et qu’elle pourrais se libérer ensuite se faire remarquer de ceux en bas ne serais plus qu’une formalité, un tour de magie devrais suffire. Elle continua ainsi pendant un moment tout en priant Shar de lui venir en aide et lui promettant de bien la servire pour le restant de ses jours si elle lui permettait de se sortir de là.

Le jeune homme avait cessé de répondre aux appels d’avertissements lancés par celui qui devait le sortir de là. Il avait aussi fermé les yeux, fatigué de cette cage qui lui enlevait presque toute sa mobilité. Plus le temps avançait, plus il se rapprochait du moment de sa sortie et plus il était impatient. Cette impatience le rendait presque dingue. Il avait de plus en plus de mal à respirer et ses membres s’engourdissaient davantage à chaque seconde qui avançait, comme si l’oxygène ambiant n’atteignait plus ses poumons, comme si le sang produit n’était pas suffisant pour alimenter le reste de son corps. Pour lui, les instants qui le retenaient à l’intérieur lui paraissaient bien plus.

¤C’est vraiment long…j’ai peut-être trouvé quelqu’un d’assez poireau pour m’aidez, mais il n'est pas des plus rapides. C’est étrange…on dirait que l’air ne vient plus jusqu’à ma cage. Au moins, je suis de ceux qui ont des chances de s’enfuir…c’est déjà plutôt bien…¤

Alesray se retenait le front, qui était maintenant aussi chaud que le sable du désert. Il ouvrit de nouveau les yeux afin de savoir où en était rendu l’homme qui lui avait promis son aide. Il ne le voyait plus, mais il ne se prit pas de panique, n’ayant pas oublié qu’il s’était fait dire qu’il allait peut-être sortir de la vue du jeune voleur. Malgré cela, Alesray prit la parole, tentant d’en savoir plus sur la situation.

-(Commun)Vous avez réussi à trouver un moyen? C’est juste que je commence à étouffer ici. Prenez tout de même tout le temps qu’il faudra, mieux vaut un travail long que court et maladroit.

Malgré ce qu’il disait, le jeune roublard attendait impatiemment le temps de sa sortie et aurait préféré que la rapidité ait été le point fort de l’homme.

Narration
Maguviale & Exorn : Malgré l’impatience flagrante dont Maguviale faisait preuve dans l’attente de sa libération, elle prenait conscience que si la bonne détermination de l’homme était évidente, l’accomplissement de la tâche devait nécessiter un minimum de réflexion.
Exorn tentait de calmer son trouble intérieur, il devait absolument se concentrer et non se laisser embarquer par quelques spéculations fantasmagoriques que ce lui et cette situation hors normes rendaient propices. Sous le flot d’appels de la jeune femme en détresse, le guerrier observait les amarres des cages restantes au plafond de la caverne. Toutes les chaînes les maintenant en place se trouvaient fixées sur deux énormes axes en croix eux-mêmes maintenus par deux colossales chaînes sortant du plafond par un trou obscur. Comme rien de visible ne permettait de relier matériellement les cages à la plateforme, Exorn tourna la tête de tous côtés afin de noter les détails dont il ne s’était pas soucier jusqu’alors. L’estrade de bois était plus vaste qu’il n’y paraissait de prime abord. Couvrant une surface d’une cinquantaine de mètres carré, elle était accolée contre la paroi ‘sud’ et offrait l’accès à deux passages creusés dans la roche, un ‘sud-ouest’et l’autre au ‘sud-est’. Hormis ces deux choses évidentes, la plateforme était vide de tout à l’exception d’une rangée de trois grands leviers ordonnés de la taille d’un demi-homme et qui sortait de la paroi ‘est’.

Zémobiel & Ielenia: Tentative d’évasion de Zémobiel 14(Dé)+1(dextérité)= 15 >< DD ? = Echec
Zémobiel se tortillait comme une jolie chenille métamorphosée tentant de s’extraire de sa chrysalide. Malheureusement pour elle, et contrairement au papillon, elle demeurait résolument coincée par ses liens. La cage grinçait fortement sous l’action de ses soubresauts et autres agitations. Peut-être ce vacarme dans le silence relatif qui s’était désormais installé finirait-il par attirer quelqu’un ?
Ielenia savait ne pouvoir compter sur la femme à ses côtés, car hormis le fait qu’elle partageaient une langue commune, elles ne pouvaient guère se porter assistance dans leur emprisonnement respectif. Désormais consciente que leur salut viendrait , non pas du ciel mais du sol, la prêtresse regardait la poussière se dissipait dans l’espoir d’apercevoir une âme charitable. Au bon d’un moment, deux silhouettes émergèrent clairement du nuage, deux hommes se tenaient debout, libres, presque à la verticale de sa cage !

Karou d’Héle & Alesray: Karou tentative de soulever la herse 3(Dé)-1(force)= 2 >< DD ? = Echec
Si l’attente semblait interminable à Alesray, perché dans sa cage et ayant la sensation d’étouffer tellement la situation l’angoissait, ce n’était pas le cas de Karou qui, lui, se démenait comme un diable pour savoir comment parvenir à soulever cette herse. Il fallait dire que l’affaire n’était pas aisée. La herse ne se trouvant pas dans l’affleurement du renfoncement, il fallait se mettre à quatre pattes pour poser les deux mains sur les barreaux au plus prêt du sol pour un maximum d’amplitude. Mais ainsi à genoux, la position lui ôtait une bonne partie de sa force pour soulever la herse qui ne lui paraissait pas si légère que cela. En effet, sans ses jambes pour pousser, l’action était quasiment impossible. Il s’échina ainsi durant un bon moment puis abandonna, réalisant qu’il n’y arriverait jamais. Alors qu’il reprenait son souffle, il eut la sensation d’entendre bouger par delà la grille, dans l’obscurité.

Kenadon & Nénharma: Les deux hommes, même s’ils ne se comprenait pas au travers du langage verbal, s’accordaient pour penser qu’il faisaient parti des rares individus chanceux qui pouvaient se vanter d’être libres de leurs entraves et que porter secours aux autres devenait leur priorité, au-delà même de savoir où ils se trouvaient exactement et pour quelles raisons, et subjuguant même la curiosité qu’ils pouvaient avoir d’en connaître plus sur la grande déchirure dans le mur qui leur offrait la seule lumière de l’endroit.
La poussière se dissipait toujours un peu plus à chaque instant, leurs permettant de voir bien mieux maintenant se qui se tramait autour d’eux. Les quelques râles qu’ils avaient pu entendre précédemment avaient cédé le pas à un silence mortuaire, la mort ayant délivré de ce calvaire l’âme des blessés brisés par la chute. Les corps enchevêtrés gisaient, grotesques, écrasés, transpercés par les barreaux rendus armes mortelles dans leur descente. Tandis qu’ils avaient tous deux reflué un haut-le-cœur, le grincement métallique d’une cage attira leur attention. Levant la tête, ils eurent tôt fait de s’apercevoir que deux femmes restaient prisonnières de leurs prisons, suspendues au dessus de leurs têtes. Une gesticulait pour manifestement se libérer de liens qui l’entravaient en plus de sa cage et l’autre semblait regarder vers eux dans le vide.

Exorn regarda les grosses chaines. Sa petite pierre ne lui serait pas d’une grande utilité pour les faire sauter.
La solution étant ailleurs, il porta son attention vers les leviers, pensant qu’ils pouvaient être liés d’une certaine manière aux mécanismes des cages. L’un d’entre eux devrait pouvoir libérer la jeune femme en train d’étouffer là-haut.

Il courut donc vers la paroi Est tout en vérifiant que personne ne déboulait par l’un des deux passages qu’il avait repéré plus tôt.
¤ Bon, lequel choisir … Pas le temps de réfléchir. Enfin si, je reste le plus loin possible des passages et le levier …. Eh ben je l’abaisse. C’est logique ça non ? pour faire descendre les cages. Et puis si aucun ne marche, il ne me restera plus qu'à prendre un des passages, il y en a bien un des deux qui devrait monter et me rapprocher du plafond et des ces satanées chaînes.¤
Exorn cracha dans ses mains et les frotta l'une contre l'autre pour chasser la poussière qui ne pouvait que limiter sa prise sur le morceau de bois, puis raidit ses muscles craignant que le levier ne s’abaisse violemment du fait du poids des cages et que les prisonniers encore enfermés chutent à leur tour.
-(Commun) Attention là-haut, ça risque secouer.
¤ Allez, d’abord celui là et si que ça marche ou pas, les deux autres et ensuite je choppe la gamine et zou, direction l’air frais, le soleil et une bonne bière fraiche.¤
Exorn mit son plan à éxécution, le plus rapidement possible afin d'éviter de se faire importuner par des gardes en maraude le temps qu'il jouerait avec les leviers.
¤ Espérons que la douce sera reconnaissante, et qui sait son père d'aristocrate est peut-être riche.¤