Localisation exacte inconnue, Une seconde chance

Alesray test de Constitution 15(Dé)+0= 15 Réussite

Délai de post: 72h

Narration

Tous:
’est un Exorn encore tout ému qui enleva sans trop de difficultés l’outil contraignant la jeune mulane au silence, non sans lui arracher quelques chairs au passage tant le morceau de cuir avait séjourné dans sa bouche desséchée pour finalement y adhérer.
Lorsqu’il eut terminé, il se tourna vers Gurthang qui continuait d’observer sans broncher les efforts de l’humain pour les soulager de leur condition de séquestration. Si l’elfe ne pouvait pas bouger, au moins pouvait-il être rassuré sur les intentions de l’homme qui les avait approché.

Le guerrier avait éminemment ignoré sa question pour se focaliser sur le problème qu’elle ne fut pas longue à comprendre. Indirectement, elle obtint sa réponse. S’il ne s’agissait là que d’une cellule, il n’y avait certainement pas de sortie. Maintenant qu’elle se restaurait d’une de ses rations, l’idée de contempler davantage des horreurs lui donnait des relents d’acidité remontant dans sa gorge.

Les fugitifs ne furent pas bien long à essayer d’utiliser les clefs désormais en leur possession, car malgré ses recherches, Karou ne put trouver d’autres moyens d’ouvrir les solides cadenas qui entravaient les prisonniers. Alesray, chargé du trousseau récupéré, vint jusqu’aux détenus pour entreprendre de tester chaque clef dans les serrures des menottes de métal. Il dut réprimer une forte envie de rendre lui aussi le contenu de son estomac et n’y réussit uniquement que parce qu’Exorn, à ses côtés, masquait une partie de l’horrible spectacle. Le petit homme n’osa cependant pas regarder plus que furtivement dans les yeux Gurthang et Néphis. La clef salvatrice était bel et bien accrochée à l’anneau trouvé sur l’homme écrasé par les pierres, et bientôt un bruit sec retentit. Les deux êtres affaiblis s’affalèrent de tout leur poids. L’émotion était à son comble, soulevant leur poitrine sous l’effet de la libération qu’ils avaient tant espéré. La douleur de leurs membres endoloris était momentanément oubliée, et ils n’auraient pu dire si leur vision trouble était un effet secondaire de la soudaine lumière, mais en cet instant ils étaient heureux. Incroyablement diminués, mais heureux.

Durant ce temps, Kenadon et Kresselack s’étaient équipés de leurs bardas. L’halfelin aux curieux tatouages s’était retiré dans un coin et semblait avoir entamé ce qui pouvait passer pour être une médiation. Nénharma et lui avaient échangé quelques mots dans un langage étrange fait de signes des mains et de bruits de langue étonnants. Toujours est-il qu’ils paraissaient se comprendre à merveille et l’elfe l’avait rejoint dans sa transe. Toujours plongé dans le fatras d’affaires éparpillées, Ielenia cherchait toujours ce qui lui appartenait.

Le nez plongé dans les immondices, Gurthang goûtait à cette libération salvatrice. Il respirait à plein poumon la poussière qui s’était soulevée au contact de son corps affaibli sur le sol dur et poisseux mais ce n’était rien en comparaison des effluves écœurantes qui émanaient du bâillon en cuir.

Passé ce court instant de recueillement le barbare voulut se lever et faire face à ces rédempteurs. Gurthang était fier et ne voulait passer pour un être faible et loqueteux.
Malheureusement, ses muscles ne répondaient plus aux ordres de ses influx nerveux. Le manque indéniable de nourriture et surtout d’eau lui imposait le blocage de toute sa carcasse.

*…. Dois boire … vite ….*

Le jeune Elfe avait perçut vaguement les échanges entre les deux hommes sans comprendre un traite mot des paroles prononcées. Dans son état, il se fichait de savoir si ces deux êtres seraient capables ou non de comprendre sa langue natale. Tout ce qui lui importait était d’abreuver son corps inerte.

Il vérifia le fonctionnement de sa mâchoire ; celle-ci lui faisait atrocement souffrir du fait de son verrouillage forcé. Mais ce n’était rien en comparaison de ses tentatives de déglutissions : l’absence de salive et les brûlures de sa langue firent de cet acte courant un exploit surhumain.

Après plusieurs bouffées d’air, quelques sons rocailleux réussirent à s’échapper de son gosier meurtri

- (Elfique) De .. Rhhh .. De l’eau .. vite ..

Elle garda silence durant sa libération, et même après, sa gorge irritée la rebuta. Les mains ancrées sous ses fesses, sur le sol humide, la jeune mulane observait ses sauveurs d’un silence absent, de son regard d’or pur. Son soulagement n’était pas très visible, encore trop secouée, mais elle dégageait à présent un calme palpable.

Nephis ne pensait même pas à cacher sa nudité ou même fuir l’endroit. La fille d’Isis était en vie et elle savourait ce moment de liberté intense. Elle se fit violence tout de même lorsqu’elle entendit les plaintes sourdes de son compagnon elfique, à ses côtés. La jeune humaine dénia d’un mouvement de tête et se risqua à parler, ce qui lui décrocha une grimace de douleur.

- Je ne vous comprend pas, enfant du peuple sans âge… Êtes-vous plus blessé que ce que nous voyons? Elle baissa le ton pour un très doux murmure. Ou vous psalmodiez votre folie… Aidez-le, Isis.

Elle l’analysa un bref moment pour se rendre à l’évidence que non. Son corps n’était pas pire qu’elle, en tout cas. Ses mires ambrées couvrirent ses courbes fines, trop fines, et ses mains négligées. Mais elle était toujours en vie. Et sans aucun doute grâce à cet humain au regard affolé et l’homme aux cheveux d’argent.

- Je vous remercie, homme à la chevelure d'argent, et vous aussi.. Messire. Je vous dois ma vie, et je ne l’oublierais pas, même après cette vie.

Néphis dégagea une sincérité presque candide devant cette dette d'honneur… Émue, très, elle se risqua à se relever mais s’accroupie bien assez tôt, fragilisée de ce martyr. Cette faiblesse lui fit revenir un peu plus de lucidité. La jolie prêtresse regardant la pièce une fois de plus, évitant le cadavre des yeux. Ce qu’elle venait de vivre, elle ne l’oublierait pas. Même après cette vie. L’humaine ferma les yeux un moment, très bref, tentant de cacher la peur et l’émotion qui grondaient en elle.

Karou contemplait, avec tristesse, le désastre que l'on voyait ici. Coment un être dit doué d'intelligence pouvait faire preuve d'autant de cruauté? Comment ne pouvait-il pas voir que les être prisonniers souffraient la douleur du monde entier? Karou, submergé par la tristesse que lui inspirait autant d'horreur, n'empêcha pas ses larmes de couler, de ces larmes qui coulent sans sanglots et ne tenta pas de les cacher. Il estimait que la sensibilité n'était pas une faiblesse, et qu'elle ne devait donc pas inspirer de pudeur.

L'elfe avait prononcé quelques mots qu'il n'avait pas pu comprendre. Il se dirigea donc là où il pouvait apporter le plus tapidement son aide, près de l'humaine. Celle-ci le remercia, et il répondit, avec un nouveau flot de larmes:"Ne me remerciez pas, remerciez le ciel, car lui seul a pu faire que nos chemins se rencontrent, et remerciez-vous car vous avez lutté contre la mort, vous avez combattu pour ne pas vous endormir lâchement pour l'éternité, vous pouvez etre fière de vous. Ne bougez pas, je vais aller chercher quelque chose pour vous." Il essaya de l'aider à se relever, puis retourna dans la salle où se trouvait normalement son équipement

Il dit à l'adresse de Zémobiel:" Il y a un elfe que personne n'arrive à comprendre, dans la salle d'à côté, je pense que vous feriez bien d'aller l'aider." Puis il se mit activement à la recherche de son équipement, afin de retrouver ses précieux onguents de soins.

Zémobiel fût prise d’un petit frisson à la demande de Karou, elle n’avait pas envi de rentrer dans la pièce où Exorn venait de vider son estomac sur le sol suite à se qu’il avait vue et/ou sentie, alors que elle venait de manger.

-(Commun) Un elfe tu dis? Je suis pas sure que je peux lui parler, je ne parle pas elfique, mais Nénharma lui le parle bien je vais l’envoyer lui parler, de plus sa devrais lui faire plus de bien de voir quelqu’un de sa propre race.

La jeune ensorceleuse se retient de sourire, comme ça elle s’évitait une mésaventure désagréable qui lui ferait peut être gaspiller sa ration qu’elle venait de manger, surtout qu’elle savait son estomac plutôt fragile. Elle tourna donc son attention ver l’elfe qui semblait en pleine méditation auprès du petit-homme. Elle se rapprocha donc doucement de lui, pausa la main sur son épaule et le secoua.
-(Sylvestre) ’ ’ ’

Puis elle se releva et recommença à faire le tour de la pièce à la recherche des paquetages qui n’avaient pas encore été réclamer à la recherche de tout se qui pourraient être aider à leur évasions ou de quelque objets de valeur qui pourrait lui servir de compensation pour cette mésaventure. Aussi bien faire en sorte que sa rapporte au moins un peu, bien sure il y’avait déjà la bourse qu’elle avait trouver sur le corps de se qu’elle supposait être un garde, mais sa restait sûrement peux, même si elle n’avais pas encore ouvert la bourse pour en vérifier le contenue. Elle voulait le faire quand elle serait sure qu’elle ne serait pas vue entrain de le faire.

Délai de post: 72h

Zémobiel test de Connaissance (mystère) 16(Dé)+7(compétence)= 23 >< DD ? = Réussite

Narration

Tous:
’état des deux prisonniers nouvellement libérés était épouvantable. Non seulement ils nécessitaient des soins afin d’éviter que certaines plaies cutanées ne se transforment en nid de pourriture et n’empoisonne leur chair, mais ils requéraient également d’être contenté en eau et nourriture assez rapidement.

Tandis que Karou se mettait en quête de son bardas, Alesray qui avait quant à lui déjà trouvé le sien n’hésita pas un seul instant et alla chercher la gourde qui se trouvait dans le sac dont il avait extirpé le bâton lumineux. Revenant à la mulane affaiblie, il lui humecta les lèvres sèches et endolories. Le contact frais revigora quelque peu Néphis. Elle avait soudain l’impression de revivre tant le besoin du liquide primal se faisant impérieux en elle. Elle prit alors pleinement conscience de la soif qui la tenaillait.
Gurthang ne fut pas long à recevoir le même traitement. Bien qu’il ne fût pas compris par le petit humain qui lui faisait face, certaines évidences transcendaient les barrières du langage, même le plus évolué.

Nénharma n’avait pas obtempéré lorsque l’ensorceleuse était venue lui adresser la parole et lui avait demandé de bien vouloir s’occuper de son compatriote elfique, se contentant de geindre et de lever un bras en signe de protestation muette. Son attitude était étrange, et bientôt Zémobiel comprit ce qui ne lui avait pas sauté aux yeux en premier lieu. L’homme semblait en train de se focaliser sur une énergie presque palpable. Non habituée de cette méthode de concentration, elle estimait qu’il s’agissait là d’une mémorisation de sorts du même genre que celle à laquelle se livraient les magiciens.

De son côté, Ielenia avait enfin mis la main sur ses affaires et se trouvait maintenant elle aussi plongée dans ce qui paraissait une méditation pieuse. Au moins avec elle le doute n’était pas permis. Kenadon, l’homme des bois, s’était posté sans un mot à l’entrée du passage et surveillait l’arrivée d’éventuels bourreaux. Kresselack fouillait partout en quête de son équipement, errant au milieu de la pièce tel une âme en peine.

Exorn avait naturellement réagit en allant quérir dans la pièce d’à côté des couvertures qu’il trouva parmi les objets abandonnés dans la mort par leurs propriétaires. Il en enveloppa la jeune femme puis l’elfe. Dans les yeux du guerrier brillait une lueur témoignant de l’émotion toujours présente en lui.

Étroitement enroulée sous l’épaisse couverture offerte par Extorn, Nephis tenta de rassembler ses idées éparses. Les sourcils froncés, la gourde en peau tannée à moitié vide, elle s’apprêtait à suivre Karou vers l’autre pièce. Son pas était chancelant et son regard triste et étrangement absent. La petite moue qui arquait son délicat visage se faisait douloureux.

Elle devait se nourrir et s’hydrater convenablement, sans se rendre malade. La complexité du corps l’avait surprise à de nombreuses reprises, lors de son apprentissage au Temple de bienfaisance. Il faudrait qu’elle soigne et panse ses plaies, ainsi que celle de son compagnon, si personne n’était qualifié pour la soulager de cet effort. La prêtresse aurait bien aimé purifier le cadavre ainsi que son corps d’une eau quelconque, mais sa soif urgente l’obligeait à ne pas dépenser une seule goutte. Elle ne savait même pas si l’outre qu’on lui avait offert était l’une des seules ou si le petit groupe de sauveurs en possédait davantage. La jeune humaine ne se sentit même pas d'attaque pour se montrer rassurante envers Exorn et même l'elfe, avec qui elle avait partagé cette si douloureuse aventure.

La mulan s’arrêta net, à quelques pas plus loin, semblant émerger. Suivre l’homme aux cheveux d’argent lui semblait dérisoire, ne lui avait-il pas dit qu’il allait chercher quelque chose pour elle? Elle regarda les gens autour d’elle avant de hausser la voix, déjà plus claire et douce.

- Sauriez-vous me dire si vos rations sont considérables? L’eau est vital, et je ne saurais la diviser pour purifier nos plaies et nous hydrater… *La servante de la Dame Féconde désigna l’elfe Gurthang à ses côtés, retenant les pans de la couverture d’une main, son outre de l’autre.* …Et encore moins pour un rituel funèbre.

Son regard ambré coula sur le défunt, du moins, ce qu’il en restait

Zémobiel poussa un nouveau grognement en reconnaissant l’état Nénharma, et elle se demanda un instant sa faisait combien de grognement elle poussait depuis qu’elle s’était réveillée dans sa cage. Elle ne pourrait pas conter sur ceux en méditations pour un long moment pour se qu’elle en savait. Elle se retourna donc se préparant à aller voir se qu’elle pourrait faire en tenté qu’interprète de l’unité. Quand elle vit que l’autre prisonnière était maintenant debout et se préparait à sortir de la pièce à la suite de Karou.

-Personnellement j’ai une autre d’eau dans mon havresac, mais c’est tout se que j’ai personnellement. Il se peux qu’il y’en es dans les autres sacs qui traînent ici, mais je garantie pas leur qualités. Elle peux être totalement imbuvable vue la temps qu’elle à été entreposer. Je suis même pas sure de ma propre outre d’eau. Il y’a peut être des rations aussi… sa vous ferras du bien, mais vous devez ne pas trop en mangez sinon vous allez être malade.

Puis la jeune encolleuse se dirige pour aller voir dans quel état se trouvait l’autre prisonnier, elle porta sa main à son nez pour se protéger des odeurs se rappelant la réaction d’Exorn quand il est entrer dans se cachot.

Karou s'impatientait de ne pas retrouver son maigre équipement. Il fouilla fébrilement dans les recoins de la pièce, puis s'aperçut que la pauvre humaine passait la porte. Il s'approcha d'elle, et passa un bras autour de ses épaules à la fois pour la réchauffer et pour l'aider à marcher. Il écouta ce qu'elle disait et fut fort intéressé par son avis sur l'eau. Ainsi, alors qu'elle échappait de peu à la mort, elle montrait déjà un grand sens des responsabilités...

-En effet, il faut faire attention à l'utilisation que nous faisons de ce précieux liquide, mais pour l'instant, les préoccupations sont autres, elles sont votre survie et celle de votre ami. Pour ce qui est du mort, nous ne pouvons plus rien faire pour lui, si ce n'est prier pour qu'il est plus de chance dans l'au delà que dans cette pauvre vie. Par contre, pour ce qui est des plaies, je pense pouvoir m'en occuper, et j'ai aussi une outre d'eau pleine, mais il faut encore que je retrouve mon sac.

Cela disant, il posa ses yeux sur un petit tas couvert de poussière dans un coin. Il s'en approcha et reconnut immédiatement son havresac. Il ne perdit pas une seconde, il l'ouvrit, en sortit un onguent de soin et son outre, qu'il confia à l'humaine, en lui ajoutant ces quelques mots: "Faites en bon usage". Il retourna ensuite dans la salle, il s'approcha du pauvre elfe souffrant, lui donna aussi un de ses précieux onguents, et lui dit:"Je vous laisse vous débrouiller ou vous avez besoin d'aide?" Puis, d'un geste, il invita tout le monde à sortir de cette salle dont l'odeur devenait invivable.

La sensation de réhydrater les moindres parcelles de son corps redonna à l’Elfe un second souffle et recouvra le mécanisme des ses membres meurtris.

Gurthang ne se souciait guère de ses plaies car les nombreux combats qu’il endurait en tant qu’esclave l’avaient endurci à ce genre de souffrance physique. Néanmoins, il prit avec égard le bocal d’onguent que cet humain aux cheveux argentés lui avait confié et acquiesça légèrement de la tête en guise de remerciement.

Il ouvrit le récipient et flaira son contenu afin de s’assurer de son contenu. Le barbare projeta la couverture à terre et commença à soigner ses plaies les plus profondes. Il devait parer au plus urgent afin de pouvoir quitter ce lieu sordide au plus vite.

Une fois ses blessures apaisées, l’Elfe contempla les alentours et reconnu son compagnon de fortune Néphis. Il avait eu l’occasion de la contempler de manière succincte lors de son voyage avec la caravane, précédent son enlèvement. Ne sachant que dire dans ce genre de situation, il préféra se taire et lui adresser un regard neutre en signe de reconnaissance.

Le nouvel affranchi se dirigea en direction du seuil de la porte à travers lequel il percevait une lumière plus intense. Il dédaigna tout coup d’oeil en arrière sur ce lieu de tourment.