Localisation exacte inconnue, Une seconde chance

La jeune femme récupérait son souffle, après avoir pu se libérer. L'homme l'avait attrapé fermement et lui avait légèrement coupé le souffle. Après avoir pu reprendre ses esprits, elle examina celui qui fut son agresseur il y a quelques secondes. Elle fut impressionnée par la corpulence de celui-ci.

¤Heureusement que j'ai pu me libérer, sinon il m'aurait sûrement étranglé et tué.¤

Elle était soulagée de savoir qu'il ne s'agissait là que d'une méprise. Le Rashémi et le petit homme qui avait suivi derrière étaient eux aussi des prisonniers en fuite. Ielenia regarda toutes les personnes autour d'elle.

¤Pourquoi sommes nous tous enfermés dans cette prison, il doit y avoir une raison valable. Nous devons tous avoir un point commun, mais lequel ? ¤

Sa réflexion finie, elle s'attarda à ce que lui avait dit Zémobiel. Elle allait pouvoir récupérer ses affaires. Elle remercia Alesray d'un signe de tête, pour qu'il comprenne, et se dirigea vers la pièce pour ramasser son équipement. Avec l'équipement récupéré et deux personnes en plus, Ielenia estima leurs chances d'évasion encore plus grandes que ce qu'elle pensait auparavant. Surtout la puissance du robuste guerrier, qui pourrait s'avérer comme un avantage indéniable en cas de rencontre malvenue.

En s'adressant à Zémobiel:
(Illuskan)"Que faisons nous maintenant ? On continue ? Il vaudrait mieux rester en groupe, c'est plus prudent. Au moins jusqu'à ce que l'on soit dehors."

Zémobiel se retourna alors qu’elle allait entrer dans la petite pièce où leur équipement était suposément entreposé. Elle plongea son regard dans celui de Ielenia pour répondre à ses questions :

-(Illuskan) Pour commencer on va ramasser notre équipement ça peut nous aider à nous en sortir. Ensuite On cherche une sortie j’imagine. En effet je ne crois pas qu’on devrais se séparer maintenant, j’imagine qu’on devrait suivre le corridor par lequel ils sont arrivés mais dans l’autre direction. Maintenant si tu permets je meurs de faim et je veux récupérer mes rations le plus rapidement possible.

Sur ce, la jeune aquafondaise rentra dans la petite pièce, son regard parcourût la pièce à la recherche de son havresac qui contenait toute ses affaires. Elle espérait qu’il était vraiment là et que toute ses affaires s'y trouvaient. Surtout ses rations, elle sentait ses maigres forces l’abandonner à cause du manque de nutrition dont elle souffrait, et le simple fait de lui parler de ses affaires le lui avait rappelé. Elle essaya de voir dans la noirceur qui régnait dans la pièce.



Ce message a été modifié par Morkab Caliban le Mardi 06 Juin 2006 à 23h10

Karou remercia d'un signe de tête la jeune femme qui avait accepté de traduire si exactement ses paroles. Il ne fut pas déçu de la voir prendre les directives pour répondre à l'homme fort qui les avait questionné, le jeune moine avait toujours préféré prendre un peu de recul pour mieux saisir ce qu'il se passait.

L'aasimar était heureux de voir l'entente et la complicité qui se formait entre lui et le guerrier, il acquiesa ses paroles, lui adressa une claque dans le dos à la suite de ses derniers mots faisant allusion au postérieur du troll et ajouta avec amusement: "Exorn enfin, surveille tes paroles, il y a des demoiselles parmi nous, et il ajouta à l'adresse de Zémobiel, il n'est pas la peine de traduire les paroles de cet impoli."

L'ambiance semblait maintenant détendu, et ce fut sans inquiétude qu'il pénétra à la suite du guerrier dans la salle qui avait été ouverte. Malheureusement, dans cette salle, l'obscurité ne permettait pas de s'y retrouver facielement. Et Karou cherchait à tâtons son équipement, mais ne parvenait pas à retrouver ses précieuses pommades. Il fallait essayer de s'entraider si chacun voulait retrouver ses propriétés, et encore unefois Karou en prit les directives:"Pour ma part, si l'un d'entre vous trouve des flacons contenant un onguent, ce sera sans aucun doute à moi. Avec cela, je pourrai sans doute soigner ceux qui ont encore des plaies ouvertes. et il ajouta avec un brin d'ironie, et gratuitement avec ça."

Délai de post: 72h

Narration

Zémobiel, Exorn, Karou, Ielenia et les autres:
onformément à la prédiction imagée d’Exorn, la petite pièce était plongée dans une épaisse noirceur qui rendait tout visibilité quasiment impossible. Puisque personne n’avait dénié chercher un moyen de procurer quelque moyen d’éclairage qui aurait été certainement le bienvenu, c’est à tâtons que les anciens prisonniers s’engouffrèrent les uns après les autres à la recherche de leur équipement. Alesray avait eut de la chance, son bardas ne se trouvait qu’à une enjambée de la porte et il avait pu l’apercevoir grâce à la faible raie de lumière qui se profilait par l’entrebâillement. Pour les autres la tâche était plus corsée. Des jurons se firent entendre de part et d’autres tandis que chacun se cognait à tour de rôle, soit dans les murs soit les uns dans les autres. La jolie ensorceleuse eut même la surprise de sentir deux mains presser accidentellement sa poitrine dans le noir. Cet acte inattendu lui arracha un cri aigu qui fit tressaillir tout le monde dans la pièce.

Ce bruit intempestif eût cependant un effet secondaire lui aussi imprévisible. Des gémissements étouffés se firent bientôt audibles, comme s’ils eurent répondu à leur présence dans cette pièce enténébrée.
Alors que le chaos le plus absolu régnait dans la salle, Karou sentit sur sa nuque comme un léger souffle d’air. Tendant par réflexe la main dans la direction appropriée, il sentit bientôt le contact de ce qui lui paraissait être une porte en bois.


Gurthang et Nephis:
Comment avait-il pu en arriver là ? C’était à le rendre fou. Il aurait pu croire que sa destinée était celle d’être réduit en esclavage ou d’être enfermé comme une bête. Gurthang comprenait à présent ce que pouvaient ressentir les animaux en captivité lorsqu’ils sont capturés par des soit disant races plus évoluées. Malgré que les préceptes de ceux des siens étaient bien loin dans sa mémoire, il ne pouvait que ressentir cette injustice et cette souffrance d’être une fois de plus privé de sa liberté.

La jeune mulane, elle aussi n’en revenait pas du mauvais sort qui s’était acharné sur elle. Après avoir finalement réussi à trouver une caravane qui la ramènerait en Thesk afin qu’elle y trouvât un navire en partance pour la Mulhorande, elle se retrouvait prise comme un rat dans une souricière.

Combien de temps avait passé depuis leur enlèvement, ils n’auraient pu le dire. L’elfe sauvage, cherchant à s’échapper aux désirs de vengeance des orques à qui il avait faussé compagnie, s’était engagé momentanément en tant que éclaireur pour une caravane marchande qui devait gagner l’orient.
C’est dans ce convoi que la prêtresse de la grande Isis avait rencontré l’elfe musclé au teint olivâtre. Bien qu’il ne fut pas beau, son aspect était étrange et mystérieux et cela amena la jeune femme à porter un intérêt inhabituel à cet être dont elle n’avait guère l’habitude de rencontrer les concitoyens.
Lorsque leur caravane fut sauvagement attaquée en un raid d’un violence inouïe, ce fut à peine s’ils se rendirent compte de ce qu’il leur arriva. Ce n’est qu’en reprenant conscience qu’ils avaient pris tout la mesure de l’horreur dans laquelle ils venaient d’être immergés contre leur gré. Désormais dans le noir total, menottés à une surface verticale dont ils sentaient l’humidité sur leur peau nue, un bâillon de cuir enfoncé dans la bouche depuis si longtemps qu’il leur donnait perpétuellement des nausées, ils connurent la faim et la soif durant une période qui leur parut une éternité. L’un comme l’autre avait conscience de la présence d’une autre personne à côté d’eux mais sans jamais pouvoir déterminer de qui il s’agissait.
Ce n’est qu’avec un cri qui déchira la monotonie de leur silence pesant qu’un espoir rejaillit dans leurs cœurs. Presque aussitôt, spontanément, ils s’étaient mis à hurler à s’en étouffer sous l’entrave de leurs baillons. Leurs voix s’étaient muées en une complainte de mugissements et de respirations saccadées.

Zémobiel qui tâtonnait dans le noir à quatre pattes dans le noir à la recherche de son havresac quand elle avait senti une main indiscrète sur sa poitrine. Se qui lui fait en effet pousser un hurlement strident. Elle se releva rapidement comme un ressort qui se détend et croisa ses mains sur sa petite poitrine. Elle trouvait bizarre que de toute les possibilités possible se sois ses petits seins qui furent toucher. Et elle voulait savoir qui avait oser profiter de ses ténèbres qu’elle affectionnait temps. Oubliant un instant son havresac et sa faim, elle s’écriât :

-(Commun) Le quel d’entre vous à oser tâter ma poitrines, le quel aller dîtes moi… Tout de suite je veux savoir.
-(Sylvestre) C’est toi l’elfe qui à oser me tripoter dans le noir? Avec tes petits yeux d’elfe?
-(Illuskan) Où c’est toi la prêtresse du matin qui s’amuser à tâter les seins des autres femmes? C’est ça?

La jeune ensorceleuse bouillonnait littéralement, elle enrageait. Dans sa tête c’était un acte délibéré et elle ne supportait pas cette d’être tâter comme un bout de viande. Elle refusait d’être considérée comme une fille facile qu’on pouvais se permettre de traiter comme ça. Elle se tenait bien droite comme un piquet à l’endroit même où l’accident avait eu lieu et elle ne prêtait pas du tout le moindre intérêt aux cris étouffer qui emplissait l’air toute à sa colère.

En semi conscience depuis si longtemps… La jeune humaine remua très légèrement en entendant les vagues bruits, quelque part autour d’elle, les mains liées, toujours. La faim avait eu raison d’elle, ainsi que la fatigue, suite à la nervosité engendrée par sa captivité. Comme engourdie par ce martyr qu’on lui faisait subir, Nephis ne su trouver ni l’énergie ni la volonté pour rapatrier ses idées et sa concentration.

Comme son pays éternel lui manquait, et comme le soleil réconfortant d’Horus-Rê la faisait languir… À quand le bruit particulier de ses propres pas sur le plancher blanc de marbre du temple des Bienfaisances? L’idée de veiller les paysans et le peuple mulan l’a fit frissonner d’envie.

Ce fut un cri perçant qui la fit tressaillir et revenir complètement à elle-même, la tirant de ses rêveries échappatoires. Le cri de Zémobiel. La peur s’immisça au creux du ventre de la jeune mulan, alors que les larmes remontaient à ses yeux, à présent brûlantes par la fatigue. Était-ce une autre captive sous le joug de son tortionnaire? Elle ne su s’empêcher de pousser un sanglot bruyant bien qu’étouffé par son bâillon, semblable à un cri, bien que la stupeur fut tronquée par le désespoir.

Sa jadis sagesse n’était plus, tombée parmi les larmes qui avaient tant coulées, en vain. Sa brillance d’antan était comme dissipée; Nephis se retrouvait seule (ou presque) dans cette noirceur qu’elle ne supportait plus, oppressée par le silence puis à présent réanimée par un cri et des murmures. C’en étant trop, elle s’égosillant à nouveau, un second sanglot, suivie d’un gémissement de douleur que lui procurait ses liens sur ses poignets. Nephis du se forcer à cesser ses plaintes et ses mouvements, affaiblie. La douleur de sa gorge et de ses poignets mêlée à l’étouffement allaient bientôt lui être insupportable.

Elle prêta oreille un vague instant, à savoir si son (sa?) compagnon (compagne?) avait réagit aux cris, à son tour. Peut-être était-il(elle) trop faible… La prêtresse d’Isis n’avait même pas prit conscience de la voix suivant le cri, trop concentrée sur son propre malheur.

Le son doux et mélodieux du langage sylvestre sortit Gurthang de sa torpeur.

Le jeune Elfe ne pouvait comptabiliser le temps qu’il était détenu ainsi … trop longtemps à son goût. Il était furieux de se retrouver dans cette situation ; toutes ses tentatives pour sortir de son carcan avaient été vaines et il s’était résolu à attendre patiemment son sort. Au pire, il se retrouverait à l’état d’esclavage comme il fut jadis, au mieux la mort l’accueillerait.

Le barbare végétait dans un état de semi somnolence, stimulé tour à tour par le manque d’eau et la certitude qu’il y avait une présence à ses côtés.

A présent, il était convaincu qu’il y avait plusieurs humanoïdes dans la pièce, pour la plupart maladroits et très bruyants. Il était peu probable que ce soit ses tortionnaires ; même si ces derniers étaient peu malins, ils n’auraient pas omis les torches. Or il ne percevait pas de source lumineuse à travers ses yeux semi clos.

Il y avait peut-être là une occasion propice à son salut et il ne devait pas la louper. Dans un effort surhumain, Gurthang bandit ses muscles et s’évertua à faire le maximum de bruits en faisant retentir son corps et ses menottes sur le sol suintant.

-(Commun) Ne va pas croire que je l’ai fait exprès, jolie poulette, mais j’ai bien peur que ce soit moi qui m’suis filé les pognes là où j’aurai pas dû. Loin de moi l’idée de chercher à t’exciter, je cherchais surtout mes affaires. Maintenant, après, si vraiment tu y tiens, on pourra reparler de cette lubricité involontaire dans un autre contexte, devant un verre lorsque je t’aurai sorti d’ici par exemple. Hein ?

Bien qu’il ne la vit pas, Exorn devinait l ‘ensorceleuse fulminante dans le noir non loin d’elle. Certes il n’avait réellement pas été dans son intention de se laisser aller à des attouchements en ce lieu si peu propice à la chose, mais il ne regrettait pas cet accident maintenant qu’il avait été commis. Le bout de ses doigts brûlait encore du contact de la chair tiède de la séduisante jeune femme.
Cherchant à ramener le sujet sur la situation plus urgente qui se présentait à eux, il enchaîna :
-(Commun) Et sinon, tu n’aurais pas un moyen de faire de la lumière dans ton fatras, machin... Il hésita sur le nom. Alesray. Tu es le seul à avoir trouvé ton équipement jusqu’à présent et il me semble qu’un peu de clarté ne serait pas de refus. N’est-ce pas Zémobiel ? Hum, hum et puis je crois que j’entends quelque chose. Pas vous ? C’est comme des murmures.

Il était impératif que chacun puisse posséder ses affaires.
¤ Nos chances de nous en sortir sont suffisamment faibles comme ça. Inutile de défier la grande faucheuse tout nu les fesses à l’air. Je suis prêt à mourir, je le suis depuis longtemps mais certains d’entre ces gens ne le sont pas. Je ne peux décemment pas les laisser crever dans un coin sans me battre jusqu’à avoir les bras qui m’en tombent d’épuisement. Pour ça il me faut mon matos.¤

Zémobiel en effet fulminait, non seulement cet Exorn avait oser lui toucher la poitrine, mais en plus il en remettait en lui faisant des avances des plus salaces. Elle avait du mal à supporter se genre de choses sa l’enrageait toujours. Mais elle se força à regagner son calme, elle devait focusser ses penser sur son évasion. Et après tout Shar recommandais la patience pour la vengeance. C’est sûrement une adepte de Shar qui la première avait dit : « La vengeance est un plat qui se mange froid ». Elle prit donc de grande respiration pour se calmer puis elle dit :

-J’ai une lanterne à capote accrocher à mon havresac, mais pour ça faudrait le retrouver. Alors j’ai un plan à vous proposez. Nous allons continuer à chercher les équipements, mais à chaque foi que l’on trouve quelque choses on le tire vers le corridor qui est éclairer on pourras alors voir à qui appartient ces bagages et voir si on trouve de quoi faire de la lumière se qui nous aideras dans nos recherche ici avant qu’on continu. Ah oui en effet on entend des murmures… On verras plus tard nous faut notre équipement pour commencer.

La jeune ensorceleuse avait volontairement ignorer les commentaires de salace d’Exorn. Quand elle eut fini ses explication elle les répéta ensuite en illuskan et en sylvestre. Puis elle mis elle même son plan à exécution en se remettant à quatre pattes et à tâtonner à la recherche de quelque choses qu’elle pourrais tirer à la lumière.

Karou sursauta au gémissement de Zémobiel, et prit peur. ¤Le groupe est-il en danger, y a-t-il un ennemi qui frappe les autres dans l'obscurité, un traître parmi nous.¤ Il fut tellement soulagé en comprenant ce qui avait provoqué le cri qu'il préféra s'en amuser...

-Oh arrête Exorn, on sait très bien que tu l'as fait tout à fait volontairement, mais tu sais, un esprit faible ne contrôle pas forcément ses pulsions. Et puis, Zémobiel, ne le prend pas mal, ça signifie que malgré ton vieil âge tu es encore une jolie fille. Il était prêt à en dire un peu plus pour faire enrager Exorn, s'amuser un peu de l'Illsukienne, mais quelque chose l'en empêcha.

Alors que le silence s'était fait, il perçut des gémissement, d'où provenaient-ils? Y avait-il quelqu'un de blessé, dans cette pièce, ailleurs? Il allait questionner les autres aventuriers quand il sentit un souffle d'air sur la nuque. Y avait il quelqu'un derrière lui. Il tendit la main pour reconnaître sa provenance et sentit du bois. C'était sans aucun doute une porte.

Alors que le silence s'était à nouveau fait dans la salle, il reprit la parole avec un ton détendu:" Hum, je crois que je suis tombé sur quelque chose d'intéressant, il y a une porte en bois derrière moi. Je ne sais pas où elle mène mais ça peut être un piste intéressante pour sortir d'ici. Voulez vous que je l'ouvre. Si je dois l'ouvrir, je veux Exorn à mes côtés pour me protéger. Enfin bon, c'est comme vous voulez, mais s'il y a de la lumière de l'autre côté, ça peut nous aider à retrouver notre équipement. Sinon, je propose que chacun ramasse tout ce qu'il trouve et l'entrepose dans la pièce mieux éclairée que nous avons quitté tout à l'heure."

Cela dit, il se mit face à la porte, tenta de percevoir les bruits qui pouvaient provenir de l'autre côté, et essaya de toruver une quelconque source de lumière.