Localisation exacte inconnue, Une seconde chance

Narration

Tous:
Le temps passait inexorablement et même si les anciens prisonniers savouraient un liberté chèrement acquise, leurs diverses tergiversations dévoraient chaque minute qui passait comme un ogre affamé. La lumière déjà faible à l’intérieur de la cavité commençait peu à peu à décroître, laissant des couleurs plus chaudes entrer par la ‘blessure’ dans la paroi. Déjà une chape obscure commençait à dissimuler de nouveau le plafond.

Kresselack & Agrilath:
Malgré la douleur qu’engendraient ses liens, le petit halfelin retrouvait un tonus qu’il pensait avoir perdu en ce lieu de ténèbres et de souffrance. L’espoir renaissait en lui comme les Balbellas colorées aux premiers rayons de soleil de l’aurore dans les jungles de Chult. La voix qu’il avait entendu était celle d’un homme et le ton puissant qu’il employait laissait présager un individu bien charpenté.
En réponse à son appel, le rashémi en était à se demander s’il n’avait pas à faire là à un enfant à cause de la voix du prisonnier en détresse, lorsque celui-ci expliqua tout en, déclarant qu’il s’agissait d’un halfelin. Quel que fut la nature de son suppliant, le guerrier était devant un problème qu’il lui faudrait bien surmonter s’il comptait le délivrer, celui de tomber dans un des traquenards dont on lui avait parlé.

Alesray, Kenadon, Zémobiel, Ielenia :
Zémobiel test de Fouille 18(Dé)+3(compétence)= 21 >< DD ? = Réussite
Tandis que le groupe s’interrogeait sur la façon de s’y prendre pour gravir l’estrade en bois, l’ensorceleuse scrutait la charpente de manière méthodique, cherchant du regard tout détail qui lui permettrait de ne pas avoir à se hisser à la force de ses frêles bras.
Après un temps d’adaptation à la pénombre créée par l’ombre massive de la plateforme, l jeune femme discerna les contours de ce qui lui apparaissait bien comme étant une rampe d’escalier. Evidemment, comme cette supposée rampe se trouvait à l’autre extrémité de leur position, il était difficile de s’assurer de la véracité de ce qu’elle pensait voir.

Karou d’Héle, Nénharma:
Exorn ! Exorn ! Les cris du moine se répercutaient dans l’immense espace presque vide de la caverne. Comme nulle réponse ne semblait venir de la part de son nouveau compagnon d’armes, Karou plongeait peu à peu dans un des doutes dont il avait maintenant le secret et qui faisait de lui l’être plus sensible et ouvert qu’il n’y paraissait de prime abord. Errants au milieu du chaos écoeurant de corps, de pierre et de métal, les deux hommes avançaient rapidement mais de manière aléatoire. En cet instant un quelconque observateur aurait pu croire que l’assimaar avait perdu la raison ou était complètement déboussolé à ainsi courir dans une direction puis dans une autre sans but apparent.

Exorn:
Exorn test de Perception auditive 18(Dé)-2(compétence)= 16 >< DD ? = Réussite
Encore pensif devant sa découverte, le jeune guerrier entendit les cris angoissés de Karou qui le recherchait ardemment.

Impressionnée par la hauteur de l'obstacle à franchir, Ielenia se demandait de quelle façon elle pourrait gravir l'estrade. Elle savait qu'elle ne pourrait jamais le faire à mains nues, sans l'aide d'équipement ou d'une personne. La tâche lui semblait insurmontable. Ne voulant pas rester inutile à contempler le bloc de bois, elle se mit à chercher tout autour d'elle, un objet ou un mécanisme qui pourrait leur permettre de continuer leur évasion.

¤J'espère que l'on ne va pas être bloqués ici, après tout ce que l'on a réussi pour s'échapper de nos cages !¤

Ielenia voulait à tout prix sortir de cette caverne, pour connaître ceux qui l'avait enlevée, car elle avait de moins en moins d'idée sur la raison qui l'avait fait attérir au beau milieu de nullepart, en compagnie de personnes qui lui étaient jusqu'à présent, complètement inconnues. Afin de progresser dans sa fouille, elle demanda à Zémobiel:

"As tu trouvé quelquechose ?"

Pendant qu'elle fouillait, elle remarqua que parmi le petit groupe qu'ils formaient, certains qui avaient participé à sa libération n'étaient plus présent; il manquait l'elfe, l'homme aux cheveux d'argent et un autre homme. Elle se demanda ce qui avait pu leur arriver. S'étaient-ils fait écraser sous les rochers ? Ou peut-être qu'ils avaient trouvé une autre issue ? La jeune femme était perplexe quant à leur destinée.

¤Pourquoi s'être séparé ? Dans ces situations il vaut mieux rester groupé, car on est toujours plus fort en groupe qu'individuellement.¤

Karou à ce moment même était au bord du précipice, du ravin qui menait vers la folie, et dont on ne voyait pas le fond. Il hurlait à pleins poumons le nom du guerrier, ne pensant guère plus aux tortionnaires qui pourraient entendre et percevoir ses cris. Il hurlait, courait à travers la pièce, trèbucahait souvent sur quelques corps ou quelques objets, mais se relevait immédiatement, toujours stimulé par ce même accès de démence. Chaque fois qu'il apercevait un cadavre, il s'arrêtait, et observait attentivement son visage. Combien de fois avait-il cru reconnaître les traits du fier guerrier? Combien de fois son coeur s'était arêter, pour repartir de plus belle quand il s'était aperçu de sa méprise? Un homme dans son état normal n'aurait pas pu résister sous la pression physique et morale qu'exerçait cette folie, mais Karou, dans ces moments là, était bien au dessus des maigres limites de son corps, il était envahi et animé par l'Amour lui même.

S'arrêtant de nouveau auprès d'un corps, se mettant à genoux pour mieux l'examiner, les yeux embués par les pleurs et la transpiration, il crut reconnaître parfaitement le brave Exorn, alors les larmes tombèrent sur le visage blême de celui qu'il croyait être le fier combattant, et le moine à genoux, en appelait aux puissances divines, qu'elles lui rendent son ami, qu'elle puisse le déculpabiiser, car il avait fauter, il s'était éloigné de l'homme et l'avait ainsi mis en danger...

(celeste)-Exorn, Exorn, reviens! Tu ne peux pas partir ainsi, je veux t'en empécher, ô pardonne moi, pardonne moi, pardonne moi... La voix du moine diminuait régulièrement au fur et à mesure qu'il approchait du visage de l'homme. Une tierce personne qui aurait été extérieure à l'angoisse de cette prison aurait cru voir jouer l'acte final d'une tragédie. Ce n'est que quand il fut très proche du visage de l'homme qu'il s'aperçut que celui-ci avait les cheveux plus longs que ceux d'Exorn, et les petits poils de barbe étaient plus présents sur le visage du machabé que sur celui du guerrier. Le coeur malheureux de l'aasimar fit un rapide aller-retour dans sa cage thoracique, le transportant de joie. Il restait donc un peu d'espoir.

Karou resta quelques instants encore à genoux aux côtés du cadavre, remerciant les cieux d'avoir si rapidement augmenter la pilosité du mort.

Zémobiel se réjouit de sa découverte qu’elle venait de faire, il y’avais belle et bien un escalier qui montait en haut de la passerelle, malheureusement elle se trouvait de l’autre côté il vas falloir faire le tour de cette structure de bois. La jeune ensorceleuse se tourna vers Ielenia pour lui faire part de sa découverte :

-(Illuskan) Je distingue une rampe d’escalier dans la structure de bois il y’as donc un escalier, mais le problème c’est qu’elle se trouve de l’autre côté de la passerelle vas donc falloir faire le tour. Alors suis moi.

Sur se La jeune femme entreprit de faire le tour aussi rapidement qu’elle pouvait de la structure en évitant les divers débris. Cet escalier était leur meilleur moyen de fuite et Zémobiel ne voulais pas tarder en l’emprunter. Elle commençais à être franchement épuisée, mais l’adrénaline l’aidait à continuer à avancer en bonne vitesse. Elle jetait des regard derrière elle pour s’assurer que la jeune prêtresse la suivait bien. Zémobiel avait aucune envie de se débrouiller toute seule pour s’échapper de se lieu qu’elle avait déjà trop vue. La jeune femme d’Eaupronfonde continua d’Avancer avec des aussi grandes enjambés qu’elle pouvait.

Exorn, tout heureux d’avoir mis la main sur une bonne arme, avait laissé son esprit divaguer au gré des différentes passes d’armes qu’il pourrait employer pour étriper Mergrelesse et tenir enfin sa vengeance.
- Gloire à toi, Torm, et merci pour l’arme. Guides mon bras dans la bataille et dans l’adversité et en ton nom et en mon nom je tuerai mes ennemis.
Le visage d’Exorn c’était durci, il plissait les yeux pour mieux distinguer les alentours … mais aucune image ne lui donna une piste pour trouver le bourreau de ses parents mais les cris de Karou vinrent à ses oreilles encrassées et le firent brutalement revenir à la réalité.

Le moine devait de nouveau avoir un problème pour l’appeler de la sorte et il se réjouissait d’avoir fait demi-tour.
-(Commun) Karou, je suis là bon sang, cria-t-il. Que se passe-t-il, d’autres chiens ou alors tu as été blessé par un éboulement. Continues de m’appeler, je commence à me diriger vers toi et ensuite direction la plateforme, j’ai envoyé les autres se mettre en sécurité.
Exorn reprit son chemin, la lame dans sa main droite, pointe vers le bas. Il faisait régulièrement attention aux éboulis et aux obstacles au sol car il avait compris, au vu de ses ecchymoses et de la douleur rayonnant depuis son bas ventre, qu’une nouvelle chute risquait de le mettre à terre pour longtemps.
Tout en avancant, il continuait à se demander ce qui pouvait le pousser à aider cet homme. Après tout, il avait payé sa dette en lui sauvant la vie quand il avait abattu le dernier squelette au prix d'une vilaine blessure. Il ne lui était plus redevable en rien. Mais une certaine sympathie pour cet homme dévoué et altruiste lui martellait l'esprit pour qu'il le sorte de là vivant. Cela faisait longtemps qu'il ne comptait plus sur quiconque pour l'aider et que vice-versa, personne n'attendait de lui une quelconque amitié. Mais, voilà que dans ce lieu de mort de de perdition, des sentiments "nobles" remontaient à la surface.
¤ Bah, l'amitié, ca n'a couté que la vie à mon père après tout.¤ Exorn cherchait une excuse pour faire demi tour mais cet homme lui avait sauvé la vie une fois, et il avait l'étrange sensation que sa survie dans les moments à venir passerait par cette même personne et non par la femme, certes jolie, qu'il avait menacé plus tôt.
¤Peut-être un signe? ... qui sait après tout?¤

Ielenia interrompit sa fouille lorsque Zémobiel l'avertit de sa découverte. Sous le coup de la joie, elle laissa échapper un: "Super, bien joué" comme un cri de victoire. La peur de rester coincée dans cette caverne et de l'improviser en tombeau, ne l'enchantait guère et commencait à l'user nerveusement. Il était temps qu'elle puisse revoir la lumière du jour et respirer de l'air pur. Elle examina l'estrade et essaya de distinguer elle aussi l'escalier, afin de trouver une solution pour y accéder. Comme lui avait demandé Zémobiel, elle la suivit, mais pensa à Alesray et Kénadon, qui eux n'avaient pas été informés de l'existence de l'escalier.

(Illuskan) "Zémobiel il faudrait peut être demander aux deux autres de venir avec nous et leur dire que tu as découvert un escalier, on ne sait pas sur quoi on pourrait tomber là bas derrière, imagine qu'il y ait encore des chiens comme ceux de tout à l'heure. De plus nous ne sommes pas armées, on serait donc à la merci d'un géôlier qui reviendrait."

Ielenia avait interpelé Zémobiel en désignant les deux hommes qui les avaient accompagné dans leur fuite.

¤J'espère que l'issue se trouve dans cette direction, parceque si l'on doit retraverser la caverne avec tous les éboulements, on est mal embarqué.¤

Zémobiel arrêta sa progression alors que Ielenia répondait à sa découverte et l’écouta attentivement, elle hocha doucement la tête pour faire comprendre qu’elle était d’Accord avec se qu’elle disait et lui répondit doucement :

-(Illuskan) D’accord tu as raison… Je vais les prévenir et toi tu continue on te rejoins aussi rapidement que possible.

Une foi cela dit la jeune ensorceleuse revint sur ses pas pour rattraper les deux autres qui l’accompagnait. Son regard parcourut l’immensité de la caverne espérant pouvoir les rattraper rapidement. Elle s’arrêta un instant pour reprendre son souffle et en profita pour secouer encore sa grande robe pour enlever encore de la poussière qui si était accumuler. Puis elle se remit en route a grande enjambé à la recherche de ses hommes qui lui serais très utiles pour s’évader de cette place forte que Zémobiel avait déjà trop perdu de temps à l’intérieur estimait-elle. Elle accéléra même le pas pour ne pas perdre une seconde de plus dans se taudis. Quand finalement elle les aperçût elle leur fit un grand signe pour attirer leur attention et les faire venir vers elle.

Kresselack était à nouveau confronté à une autre mission de sauvetage et cette fois ci c'était une petite personne qui implorait son aide. Les plaintes de l'halfelin et sa voix si chétive enlevèrent le doute au Rashémi. Il demeura tout de même inquiet de part les cris qu'il perçut auparavant. La somme des événements avaient quelque peu assommé le gaillard, les premiers signes sérieux de fatigue se firent sentir. Loin d'être le moment de se relâcher, Il se reprit et s'engagea à aider le pauvre être.

- (Commun) JE M'OCCUPE DE VOTRE LIBERATION DE SUITE HALFELIN!

¤Pourvu qu'il ne soit pas suspendu dans une cage d'acier aussi celui là, et n'oublis pas que tu as peut être la mort aux trousses...ça n'en finira jamais par la barbe du dieu des batailles...pardon mon seigneur mais je vous trouve bien dur en ce jour avec votre serviteur...¤

Le fidèle de Tempus empoigna la cliche de porte et ouvrit brutalement jetant tout son corps dans la pièce comme pour créer un pseudo effet de surprise. Il était de profil dans l'alignement de la porte, le regard mauvais fouillant partout autour de lui. Ses poings étaient serrés prêts à faire valser tout ce qui pourrait se présenter face à lui d'une manière peu convenable. Adepte de la manière forte en situation périlleuse, ceci avait toujours profité au jeune homme qui endurcit par la vie dans son pays natal, avait acquis une certaine volonté ainsi qu'un "don pour la survie parfois in extremis.

¤ bon alors! ou est ce qu'il est le demi portion?!...¤

Lorsque Agrilath entendit la voix de l'homme derrière la porte qui lui disait qu'il allait le libérer, son coeur sauta presque hors de son corps en faisant une pirouette.

¤Je vais enfin sortir... Enfin j'espère...¤

Agrilath arrêta de bouger, ne sentant plus ses poignets et ne voulant pas faire plus de mal que ce qui était déjà fait. Il avait récupérer son calme et sa contenance extérieur mais dans son esprit tout ce qui venait de se passer repassa.

¤Que tu sois loué Sylvanus... Ton serviteur de rendra se geste...¤

Lorsque Kresselack ouvrit la porte, Agrilath avait les yeux fixés sur celle-ci attendant que son sauveur vienne le délivrer et sentant les muscles de ses bras comme s'ils s'étendaient de plus en plus... Au moins il allait être plus grand des bras pensa-t-il en souriant et réprimant un rire pour ne pas que l'homme le prenne pour un fou...

-(Commun) Merci... Merci beaucoup... je vous en serai redevable si vous me sortez d'ici, Monsieur...

¤Au moins, je suis tombé sur un homme qui n'est pas totalement mauvais...¤

Narration

Kresselack & Agrilath:
Le Rashémi contempla la triste situation qui s’offrait devant ses yeux. Là, devant lui, le corps tuméfié du halfelin pendait lourdement au bout de chaînes fixées au plafond et qui lui cisaillaient les chairs. Son visage fiévreux manifestait cependant une volonté de vivre qui n’échappa pas au guerrier oriental.
Cherchant des yeux tout moyens qui lui permettraient de libérer de ses entraves le petit personnage, Kresselack tournait la tête en toute direction dans cette petite salle taillée dans le roc faiblement éclairée d’une simple torchère murale. Alors que son regard se portait justement sur la source lumineuse, il discerna un petit crochet sur le support métallique fixé à la paroi d’où pendait un trousseau de clefs. S’en emparant prestement, il se rua sur Agrilath et entreprit de déverrouiller les fers qui le maintenaient prisonnier.
Dans un ‘CLAC’ salvateur, le corps faible du halfelin tomba dans les bras du Rashémi. Avec les membres ankylosés et la tête qui lui tournait, le Sagespectre avait du mal à ne serait-ce que ne pas s’écrouler sur place. Mais au moins il était libre désormais.

Alesray, Kenadon, Zémobiel, Ielenia :
Après avoir rallié les traînards du groupe et les avoir incité à la suivre, Zémobiel accéléra le pas pour rejoindre la prêtresse qui avait déjà presque atteint les premières marches de l’escalier. Tout en marchant, la jolie ensorceleuse réfléchissait sur les aptitudes des gens qui l’entouraient et de quelle manière elle pourrait à l’occasion s’en servir à ses fins personnelles. L’homme des bois, robuste et peu bavard serait un parfait protecteur tandis que le jeune homme discret et réservé qu’était Alesray ne manquerait pas d’être un éventuel allié dans l’ombre au besoin. Il restait la femme blonde… Zémobiel réalisa alors qu’elle ne connaissait rien de l’identité du dieu que Ielenia servait. Après tout, ce détail d’importance modifierait grandement les relations qu’elle pourrait entretenir avec elle.

La prêtresse était maintenant au pied de l’escalier qui la conduirait au sommet de l’estrade de bois monumentale. En son sein, elle espérait profondément que cela soit le signe que la sortie pour elle et ses compagnons d’infortune, mais elle ne pouvait s’empêcher de ressentir de la perplexité sur cet espoir trop évident.
Peu après qu’elle eut gravit les premières marches, les autres la rattrapèrent et il ne lueur fallut que quelques instants pour se retrouver sur la vaste plateforme déserte de tout objet. Seuls sur leur extrême gauche des leviers jaillissant de la paroi de la caverne étaient clairement visibles. Maintenant face à eux à quelques mètres un passage s’ouvrait en un étroit corridor faiblement éclairé de la lueur d’une torche.
Dans le coin nord-ouest, à l’opposé de leur position, était discernable le renfoncement d’une galerie plus large mais non éclairée quant à elle.

Karou d’Héle, Nénharma & Exorn:
Entre leurs différents appels les trois hommes ne tardèrent pas à repérer leur emplacement respectifs les uns par rapport aux autres et à finalement réussir à se rejoindre au prix de quelques détours au cœur de cet immense capharnaüm qu’était devenu leur prison. Par moment des blocs de pierre continuaient à se détacher du plafond en réponse aux détonations lointaines qui retentissaient toujours au loin.
Leurs craintes sur leur santé réciproque ayant été infondées, les jeunes hommes étaient presque heureux de se revoir sains et saufs. Restait à savoir combien cet état de fait serait valable. La luminosité continuait de décroître et bientôt ils seraient de nouveau plongés dans l’obscurité avec la mort pouvant littéralement leur tomber dessus.