Localisation exacte inconnue, Une seconde chance

Zémobiel soupira une nouvelle foi en voyant que les effort du jeune guerrier ne menait à rien pour le moment, une dure déception pour elle qui se voyait déjà sortie de cette entrave qui lui pesaient sur le corps. Elle en était vraiment fatiguées ses liens l’engourdissaient trop. Elle se força tout de même a sourire au jeune homme alors que celui-ci expliquais qu’il allait tenter avec l’aide de l’elfe de la libérer une seconde foi. Espéraient-ils avec plus de succès cette foi. La jeune sorcière s’adressa d’abord au jeune guerrier.

-(Commun)Je vais essayée de vous aidez autant que je peux aussi de mon côté. Je vais pousser la porte avec mes pieds pour ajouter mes maigres forces aux votre. Je vais placer mes pieds de manière à faire comme un levier, je crois que ça devrais suffire à faire sauter le verrou.

Puis en se cambrant contre le bord de la cage, et en plaquant ces pieds lier ensemble contre la porte de la cage elle expliqua aussi se qu’elle allait faire au jeune elfe.

- ’

Puis elle ajouta à l’attention du jeune guerrier qui était manifestement celui qui dirigeait les opérations :

-(Commun) Vite dépêchons nous, de tous nous sortir de là je trouve que sa commence à sentir le moisi ici on ne devrais pas s’attarder. Une foi libre de mes liens je pourrais sûrement lancer un sort qui fera sauter le verrou d’une autre cage. Vite!

Le jeune assassin regardait autour de lui tout ce qui se passait. Les hommes courraient de tous les côtés aidant différentes personnes, mais Alesray n’était pas un de ceux là. Pourtant, il avait cru que dès que sa cage aurait touché au sol, le premier homme à l’avoir aidé tiendrait sa promesse. Certes, le jeune roublard savait qu’il n’était pas le seul à languir, mais il était tout de même grandement déçu. Plus les secondes passaient, moins il semblait que quelqu’un viendrait l’aider. Irrité, il prit la parole.

-(Commun) Hey! Vous pouvez m’aider? Ça fait trop longtemps que je suis là et je commence à rouiller…Donnez-moi juste quelque chose de pointu, qui me permettrait d’ouvrir cette cage. Je vais ensuite pouvoir ouvrir facilement d’autres verrous. Ce sera toujours mieux que de forcer comme des malades à tordre les barreaux.

Pour lui, se servir de ses talents semblait une bien meilleure idée, mais il oubliait parfois que d’autres personnes n’avaient aucune idée de la façon à prendre.

¤Tssss…Il y a vraiment du monde qui ne pense qu’à la force…En plus, l’homme aux cheveux argentés m’avait dit qu’il m’aiderait…¤

Alesray attendait toujours que quelqu’un lui réponde, puisque ce qu’il désirait le plus au monde était d’enfin sortir de cet endroit.

Narration

Maguviale & Kresselack: Kresselack test d’Escalade 3(Dé)+3(force)= 6 >< DD 15 = Echec
Kresselack Jet de Sauvegarde Réflexes 14(Dé)+0= 14= Réussite
Kresselack test d’Escalade 1(Dé)+3(force)= 4 >< DD 15 = Echec
Kresselack Jet de Sauvegarde Réflexes 3(Dé)+0= 3= Echec
Kresselack encaisse 6pts de dommages. Reste 12-6= 6pvs

Maintenant bien décidé à délivrer la jeune femme si elle ne parvenait pas à s’extraire seule de sa cage, le rashémi dévalait avec empressement les poutres de la plateforme qu’il avait gravit peu de temps auparavant. A mi-chemin un de ses pieds dérapa ce qui le précipita vers une belle chute spectaculaire qui aurait bien pu lui rompre les os s’il ne s’était pas rattrapé de justesse par un bras dans un mouvement de pur réflexe. Là, pendu d’une main à sa poutrelle, Kresselack sentait le sang battre dans ses tempes sous l’effet de l’adrénaline. La tension dans ses muscles lui infligeait une douleur lancinante après l’arrêt violent qu’il avait du faire en pleine chute. Se rétablissant comme il le pouvait, le guerrier reprit sa descente. Mais il avait sous-estimé la tétanisation de son bras et celui-ci lui fit défaut, le faisant basculer dans le vide une fois de plus. Malheureusement, cette fois-ci rien ne fut à sa portée pour le retenir et il atteint le sol bien plus vite qu’il ne l’avait espéré.
Lorsque l’homme était tombé, Maguviale n’avait pu s’empêcher de crier devant le sort qui semblait se liguer contre elle. Son ‘sauveur’ numéro deux était affalé à terre sur le dos, et malgré le nuage de poussière qu’il avait soulevé lors de l’impact, le jeune femme pouvait voir au travers qu’il bougeait encore. Il était encore en vie !

Karou d’Héle, Alesray, Kenadon, Nénharma, Zémobiel, Ielenia & Exorn:
Exorn attaque serrure de la cage d’Ielenia
Serrure encaisse 7pts de dommages. Reste ?
Serrure encaisse 3pts de dommages. Reste ?
Serrure encaisse 7pts de dommages. Reste ?
Exorn tentative d’enfonçage de grille 6(Dé)+2+2(aide faible - Karou)+5(outil)= 15 >< DD ? = Echec
Exorn tentative d’enfonçage de grille 12(Dé)+2+2(aide faible - Karou)+5(outil)+2(circonstances)= 23 >< DD ? = Réussite
Kenadon tentative d’enfonçage de grille 17(Dé)+3(force)+5(outil)+2(aide faible – Nénharma)+2(aide faible – Zémobiel)= 29 >< DD ? = Réussite

Après une concertation un peu difficile Exorn se mettait en place pour frapper sur la serrure de la cage d’Ielenia maintenant reculée grâce aux exhortations du moine bienveillant. La jeune femme n’avait manifestement rien compris de ce que disaient Karou et Exorn mais en revanche saisit très bien l’intention qu’ils avaient lorsque le guerrier leva haut l’outil pour cogner. Une, deux, trois fois la barre du métal frappa la serrure sans que cela ne sembla plus marquer l’acier que de quelques traces légères. Constatant le peu d’efficacité de cette technique, ils optèrent pour la seconde manœuvre qui consistait à faire levier à deux grâce à la barre comme l’aurait fait un pied-de-biche, mais là encore il durent déclarer forfait. Il leur fallait une meilleure position pour optimiser leur force commune et Exorn en avait eu l’idée. Les deux hommes firent jouer l’équilibre instable de la prison pour la coucher sur le flanc en prenant garde de ne pas en blesser son occupante. Là, ils purent faire un effet de piston avec leur jambes en même temps qu’il tirait sur la tige de métal placée en levier. Au bout de quelques efforts un ‘TING’ retentit juste avant qu’ils ne basculent en arrière sur la cage. La porte était ouverte.

Tous oeuvrant de concert, Kenadon et Nénharma poussaient sur le levier de métal inséré à côté de la serrure, Zémobiel quant à elle appuyait de toutes ses forces avec ses jambes, dos callé contre les barreaux. La porte émit un grincement, bougea, puis d’un coup la clenche céda et la porte béa en grand tandis que les deux hommes s’écroulaient l’un sur l’autre tant ils avaient mis du poids sur l’outil.

Un silence s’installa quelques instants le temps que tout le monde réalise que cela était bien réel, qu’enfin ils étaient libres… Puis vinrent quelques rires qui exprimaient un soulagement nerveux. Finalement une voix se fit entendre, c’était celle d’un homme, Alesray, qui leur rappelait que lui aussi voudrait bien être sorti de sa geôle.

Nenharma constata avec joie que leurs efforts n'avaient pas étés vains. La serrure de la cage avait enfin cédé libérant ainsi la jeune femme. Une sensation des plus agréable l'assaillit. Comme s'il avait participé à une bonne action. Ses muscles étaient maintenant engourdis et il suait beaucoup suite à ses douleurs et aux efforts. Un sourire chaleureux et doux s'afficha sur son visage agréable. Nenharma donna une petite tape amicale sur l'épaule du jeune homme à ses cotés. Non loin d'eux, ses oreilles perçurent une voix d'humain qui appelait avec force. Instinctivement, il tourna donc son fin et doux visage en direction de la source de cette interpellation et aperçut vaguement un homme leur parler. Malheureusement, il ne comprenait pas un traître mot de ce qu'il lui disait. Il fronça les sourcils et prit la résolution de laisser agir Kenadon, Exorm ou Karou qui le comprendraient sûrement. Il s'abaissa rapidement afin de ramasser le morceau de gravats qui pourrait maintenant lui servir à ronger les liens de la jeune femme. Il ramassa donc le morceau de roche, se redressa et pénétra avec légèreté dans la cage. Le jeune elfe empoigna doucement la jeune femme essayant de la positionner confortablement. Il essaya de la détacher doucement des barreaux et voulait l'assoir dos contre lui pour commencer à ronger les liens.

Il soupira légèrement relevant les yeux par dessus l'épaule de la jeune femme, apercevant ce grand vide noir qui les entourait. Mais où sont-il ? Il avait interprété ces oscillations comme les mouvements d'un bateau, ils devaient donc se trouver sur l'eau. Il secoua la tête pour se concentrer sur Zemobiel. Il examina ses poignets légèrement rougeâtres, son épiderme abîmé par le frottement des liens. Nenharma analysa son morceau de gravats calmement, et essayer de trouver quel côté il lui fallait utiliser pour user les liens. Au bout d'un court moment, il trouva enfin un petit angle, un coté de la roche qui lui serait sûrement favorable. L'elfe l'appliqua donc sur les liens qui entouraient les fins poignets de la femme et commença à frotter le gravats dessus pour les aider à s'user. Il essayait de faire le plus vite possible mais tenta d'épargner les bras de la jeune femme. Nenharma lâcha la nuque de la jeune femme pour mieux s'appliquer avec ses deux mains. D'une main il bloquait les liens, les empêchant de bouger sous les frottements du gravats et de l'autre il tenait fermement le morceau de roche. Le Druide espérait donc pouvoir ronger les liens sans trop de difficulté afin de libérer la jeune Zemobiel au plus vite. Ses cheveux, soyeux lui tombaient maintenant lourdement sur les épaules, emmêlés et humides. Peu à peu, du monde s’ajoutait à leur petite compagnie, ce qui lui déplaisait légèrement. Il avait pour habitude d'être seul et se retrouve maintenant dans un groupe de cinq ou six personnes. Mais il se rendait à l'évidence qu'ils deviennent tous s'entraider. Maintenaient leurs destins étaient liés. Une erreur provenant d'un des membres de la compagnie pourrait causer la mort du groupe entier. Il leur fallait à présent devenir rapides, efficaces et éviter un maximum de fautes.

Le visage de la jeune ensorceleuse irradia de soulagement quand la porte de la cage céda sur le coup de leurs efforts combinés. Finalement un pas de plus était fait dans le direction de la liberté de mouvement, ne restaient plus que ses maudits liens qui lui irritaient la peau et l’empêchaient toujours de bouger. Alors le jeune elfe la sortit de la cage et entreprit de ronger ses liens avec une pierre pour la libérer de ces cordes qu’elle maudissait intérieurement. Au moins elle était sortie de la cage et cela lui redonnait du cœur au ventre, par contre elle trouvait que l’elfe se compliquait inutilement la vie en essayant de ronger les liens avec sa roche alors qu’il suffisait simplement de défaire les nœuds qui retenaient les cordes serrées contre ses liens et elle était bien décider à le lui dire pour lui faire comprendre son erreur, après tout les ravisseurs avaient sûrement faits ces liens dans le but d’en défaire les prisonniers tôt ou tard, quel que soit leur intention ensuite envers eux.

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Puis Zémobiel tourna la tête vers le guerrier humain qui avait participé à sa libération et lui dit doucement.

-(Commun) Vous devriez peux être aller aider les autres à faire sortir ceux qui sont encore en cage, ils bénéficieraient sûrement de votre aide et cela nous permettrait d’en finir plus rapidement avec ce lieu maudit, j’ai pas l’intention de trop traîner une fois libérée de mes liens.

Libre, elle était libre. Depuis le temps qu'elle était enfermée, elle n'osait à peine y croire. La grille avait cédé sous les multiples tentatives d'Exorn.
Même si ceux qui l'avaient libérée ne parlaient pas le même langage, elle les remercia chaudement.

"Merci d'avoir porté votre attention sur ma situation et de m'avoir libéré de ma cage, que Lathandre vous bénisse."

Il y avait un moment que la prêtresse n'avait pas eu d'occasion de manifester sa joie aussi intensément. Elle pu aussi voir que sa voisine avait eu autant de chance qu'elle. Maintenant il ne lui restait plus qu'à se défaire de ses liens et à nouveau être libre de ses mouvements et pouvoir porter secours aux autres prisonniers.

¤Une fois que tout le monde aura été libéré, il nous faudra trouver une solution pour sortir de cet endroit, car tant que je ne serai pas dehors et loin d'ici, je ne pourrai pas me sentir à l'aise.¤

La jeune femme se tortilla pour faire comprendre à ses sauveteurs de lui ôter ses liens dès que possible, car elle n'y arriverait pas sans l'aide d'une autre personne.

Mais une question demeurait sans réponse. Comment se faisait-il que les cages soient descendues alors que visiblement personne n'avait rien fait pour ? Une chose était sûre, il y avait quelqu'un d'autre ici.

Exorn regarda Karou l’air satisfait.
-(Commun) Et voilà l’ami, une bonne chose de faite comme dirait feu mon paternel. Et qui plus est elle est quasi intacte, dit-il en montrant sa barre métallique. Viens donc me filer un coup de main pour le petit gars qui pleurniche pour sortir, il aussi à gagner de pouvoir fouler à son tour cet endroit sordide.
Il replaça son bandage vite-fait et aida la jeune femme à sortir de la cage. Hélas, il ne comprenait pas un traître mot de ce qu’elle baragouinait, mais elle avait l’air satisfaite et c’était déjà une petite victoire.

Exorn se retourna vers la cage d’où venaient les appels
-(Commun)Pas de soucis, on arrive de suite. Mais on va devoir faire basculer votre cage donc calez vous bien au fond.
Il repensa à la jeune fille qu’il avait laissée perchée. Sans doute, sa cage avait dû se poser et seule elle ne parviendrait certainement pas à se libérer de sa geôle. Elle aussi, il devrait lui porter assistance. ¤ Mais dans quel but, à quoi cela servirait-il au final ? ¤ Un danger était imminent, il s’en était convaincu. ¨
¤ Tout ceci est trop étrange pour simplement se résumer à une explosion, deux chiens squelettes et voir les prisonniers s’évader en toute impunité. Non la vie n’est pas si clémente, je l'ai appris. Il faut être et savoir se monter fort, c’est la clé de la survie. Et ne pas avoir d’attaches, car c’est la faiblesse de tout un chacun, comme celle de mon père fût Mergrelesse l’assassin, un de ses propres amis.
Me voilà maintenant en train de libérer tous ses gens, des femmes et d’autres hommes pas vraiment tous taillés pour le combat. Ils courent sans doute vers une mort certaine, mais c’est ainsi, chacun doit suivre son destin. ¤

Exorn avait perdu son sourire avant d’arriver à la cage. Il n’avait même pas pris le temps de se retourner voir si Karou lui avait emboité le pas.
-(Commun) Bon, je vais faire basculer la cage, dit-il sur un ton laconique. Et il la poussa comme la précédente, sans y mettre de précautions particulières. "Bientôt vous pourrez profiter par vous-même de ce lieu de désolation. Patience."
Exorn plaça la barre et attendit Karou ou toute autre personne pour l’aider afin de ne pas risquer d’aggraver ses blessures ou d’accroître sa fatigue par un effort trop intense.
Il semblait absent, son regard vide, dénué de toutes émotions, posé sur la barre de fer: Ses mains étaient crispées autour de l'arme au point d’en faire blanchir les articulations. Il respirait calmement et assez profondément, aux prises avec ses pensées les plus noires.
¤ De toute façon, maintenant qu’on en est tous là, cela multiplie mes chances de m’en sortir, même si elles ne sont pas épaisses à cause de ce maudit bâtard squelettique.
Et toi Torm, n’oublies pas mon souhait de vengeance. Pour le reste, fais ce que bon ou mauvais te semble, je m’en contrefous. Je survivrai, survivrai pour le tuer … ¤

Karou avait été fort soulagé de voir la serrure sauter. Il s'aperçut enfin que le prisonnier était en fait une prisonnière, et qui, de plus, baragouinait un language incompréhensible. ¤ Ah Eldath, une personne de plus qu'il va falloir aider.¤ Il ne s'était même pas aperçu qu celle-ci avait les membres entravés par des liens. Quand Exorn lui adressa la parole pour lui annoncer ses plans, à propos d'un autre gars à délivrer, Karou l'écouta tranquillemnt et ne répondit pas. De toute façon, les mots n 'avaient aucune valeur véritable, car on peut mentir par les mots, mais on ne peut rien cacher par le regard. Et Karou savait lire dans le regard des gens qui savaient parler du regard.

Après avoir acquieser du regard, convaincu que l'homme en face de lui était quelqu'un d'intelligent et de sensible, et qu'il comprendrait, il le regarda s'éloigner, jeta un dernier coup d'oeil à la jeune femme, se demandant pourquoi elle ne profitait pas de sa liberté pour sortir de sa cage. Mais après tout, il la comprenait, la sérénité de la sollitude était préférable aux tourments de la société. Le jeune aasimar, s'il avait pu, s'il n'était pas tenu par le devoir que quelques puissances divines lui avaient donné, il serait allé s'allonger dans une cage vide, et aurait attendu qu'on vienne le délivrer, profitant de la paix et de la tranquillité que seul le silence sait offrir.

Quand il sortit de ses pensées surprenantes, Karou s'aperçut qu'Exorn était déjà loin, et qu'il attendait auprès d'une cage, la même barre dans la main. Il s'approcha de lui en hâtant le pas, et quand il fut arrivé près de la cage d'où venait les gémissements, il se rappela que c'était son homme du début qui était à l'intérieur. Il s'excusa en quelques mots, lui expliqua la situation, s'excusa encore, puis décida que c'était bon. Il saisit comme il y a quelques instants, la barre, afin d'aider Exorn qui n'en avait peut-être même pas besoin, et la mettant en levier, il se mit à tirer avec lui. Cette cage n'avait pas de raison de leur résister plus que la précédente. Il murmura, entre deux poussées, à l'adresse des deux personnes proches de lui, et pour se convaincre aussi lui même:"On va y arriver, il n'y a pas de raison."Et il l'éspérait fortement

Exorn ne remarqua même pas l’arrivée de l’aasimar, tout plongé dans les digressions sordides. Ce ne sont que ces paroles d’encouragement qui le firent revenir à la réalité.
-(Commun) Oh, il marqua un temps d’arrêt en secouant sa tête comme pour se réveiller, "euh, Oui ! Tu as raison, on va y arriver, enfin …" Et il s’arque bouta sur la barre, usant de tout son poids pour faire céder la serrure.
¤ Bon sang, mais restes concentré bordel. Il aurait pu venir en chantant que tu ne l’aurais même pas entendu, bouffon. Il aurait pu te tuer, te saigner comme un goret. Allez, ressaisis-toi mon gars. ¤
Exorn gémit en donnant tout ce qu’il avait pour ouvrir la cage.
¤ Tu ne sais pas à qui te fier. Si ça se trouve, il fait partie du complot. Et tous ceux que tu libères en ce moment, nul ne peut te promettre qu’ils seront des alliés loyaux. Il faut que tu gardes l’œil ouvert et que tu sois prêt à te battre, en toute occasion.
Il ne faut pas leur laisser voir apparaître tes faiblesses, elles seraient autant de raisons suffisantes pour s’en prendre d’abord à toi. ¤
Exorn se parlait à lui-même, ou plutôt cherchait le réconfort au travers des paroles qu’aurait pu lui dire son père s’il avait été à ses côtés.
Les gouttes de sueur coulaient de part et d’autre de son front et il regardait, crispé par un tel effort violent, la serrure, priant pour qu’elle lâche au plus vite car il craignait de ne pouvoir continuer encore très longtemps.

Allongé de tout son long, les bras le long du corps, Kresselack avait le souffle coupé. La reprise d'une respiration normale rendue plus difficile avec le nuage de poussières qui s'éleva dans l'air lors de l'impact contre le sol. Presque suffoquant, Le guerrier restait la bouche ouverte plus ou moins grimaçant, tendu par la douleur. Soudain il laissa s'échapper un long souffle et commença à respirer correctement malgré une immobilisation forcée. Le jeune rashémi ferma les yeux un instant histoire de remettre ses idées en place, durant un moment il avait perdu le sens de l'orientation. Très doucement ses membres remuaient un par un. Quelques instants plus tard, le jeune guerrier se cabra en arrière et fit craquer sa colonne vertébrale.

- (Commun) je hais cet endroit! Maudit soit celui qui fit que je me retrouve ici, il le payera de sa vie...

Son poing droit se posa sur son front et ses dents grincèrent, tant les muscles du dos et les épaules étaient endolories. Il força pour se mettre sur le flanc droit avant de balayer du regard les alentours encore embrumé par le voile poussiéreux de la caverne ou grotte. Il vit alors se dessiner les contours d'une cage.

¤ahhh oui! par Tempus, c'est à cause de ça, j'ai mal partout¤

Son visage s'orna d'une expression mêlée de crainte et d'interrogation. Cette détonation au loin, un danger potentiel. Ses efforts doublèrent alors qu'il se dressa sur ses genoux, le haut du corps courbé les cheveux en voile devant sa face. Il s'aida d'une planche pour se dresser debout, appuyant son sommet sous son aisselle. Kresselack se traîna tristement jusqu'en face de la prison de Maguviale.
Sa voix était faible et hésitante.

-(commun) Vous...vous allez bien?!

Puis il se laissa glisser le long d'un côté de la cage, dorénavant assis à côté de la roublarde, la tête basculée en arrière.