Localisation exacte inconnue, Une seconde chance

resselack examina minutieusement les leviers mais en vain. Il ne réussit à déceler aucun détail frappant qui aurait pu lui indiquer : laquelle de ces barres de métal était la plus souvent manipulée. Ses poings se serrèrent de frustration. Il passa une main sur sa barbe de quelques jours, visiblement perplexe face à ce système encastré dans la roche. Puis il se retourna vers la roublarde emprisonnée et lui lança d'un ton presque jovial.

-(Commun) J'espère que vous êtes chanceuse dans la vie, il me semble tenir votre destin entre mes mains. Je vais tirer sur celle de droite.
PREPAREZ VOUS MAGALY ! Tonna t'il
Si vous devez prier votre dieu...c'est maintenant!

¤Dans ce genre de situation, on ne nous laisse pas le soin de réfléchir, il faut agir. Si j'ai survécu à la chute pourquoi pas elle!? Tempus n'aide que les plus forts, si elle se brise les os c'est qu'elle n'est pas digne...¤

Le Rashémi s'étonna de penser ainsi, il secoua brièvement la tête comme pour faire sortit ces idées contraires à ses principes. Cependant, il se surprit à s'acharner de la sorte pour sortir Maguviale. Jusque la le réunificateur n'avait jamais laissé dans la panade qui que ce soit mais un tel dévouement était bien rare surtout dans des cas complexes comme celui ci. En tout cas ça n'était pas pour les beaux yeux de la donzelle, car la préoccupation du guerrier était plutôt de sortir le plus vite possible de cet endroit de mort.
Il frappa ses mains l'une contre l'autre, faisant voler un petit nuage de poussières qui voila un instant sa vue, puis agrippa fermement le levier de droite. Sa poigne était de fer, mainte fois lors de ses voyages dans la cité des voiles, Luskan, le jeune guerrier avait remporté moult duels de bras de fer afin d'assouvir ses désirs d'ivresse. Ses pieds s'enracinèrent dans le sol et tout son corps se cambra brutalement afin de mettre un poids maximum pour accompagner la traction musculaire.

¤Enfin!¤ Karou put laisser sa joie exploser à l'intérieur de lui, sans que les traits de son visage n'en soient pour autant modifiés. On pouvait croire que Karou était quelqu'un d'austère, car il ne riait jamais, mais Karou faisait, en vérité, partie des gens qui savaient sourire avec les yeux, et rire avec le coeur. Néanmoins, la victoire n'était pas totale, il n'avait pu abattre lui même la créature maléfique, et il s'en sentait coupable. Il s'adressa humblement à ses compagnons, les fixant tour à tour dans les yeux, dans le but de s'excuser de sa maladresse...

-Pardonnez moi, je n'ai rien su faire dans ce combat, et j'en suis coupable. Je n'ai été bon qu'à esquiver les coups, et encore, Karou jeta un bref regard à sa plaie. Je ne vous ait rien apporter dans ce combat, et je suis incapable de vous soigner, je possédais quelques onguents mais il semble qu'on me les aie dérobé, je ne suis même pas bon à vous aider. Toi Exorn, et vous deux dont je ne connais que le courage, je vous remercie, et je suis plus que jamais votre fidèle serviteur, vous m'avez sauvé la vie, je vous en dois donc deux, un jour, je vous le promet, un jour je saurai vous être utile, mais pour l'instant, je ne suis bon qu'à être blâmé.

Le jeune moine fixa encore un court moment les autres combattants, s'attendant à ce qu'il le corrige, comme beaucoup l'avaient corrigé avant eux, mais voyant qu'il n'en était rien, le moine qui leur en tait plus remerciant encore, reprit ses fonctions, celle d'aider et de protéger les autres. Il fit porter sa voix dans toute la pièce, et annonça aux autres:" Ne touchez à rien avant que nous ne soyons sûrs que toutes les personnes se trouvant ici bas soient prêtes à combattre de nouvelles créatures. Ne faites rien." Puis il ajouta, à l'adresse de ses trois compagnons de combat:" Je pense que nous devons explorer la pièce, et chercher un moyen de faire sortir les prisonniers. Est-ce qu'un de vous a une information particulière à apporter?" Karou les scruta du regard, essayant de déceler la moindre information sur ses personnages, qui pourrait lui permettre de mieux les servir.

"Oh merde ! Mais … Ah … M…. Ca fait super mal."
Exorn porta ses deux mains à son entrejambes en se mordant les lèvres. Il tata inquiet son anatomie pour s’assurer que la bête ne lui avait pas ôté sa virilité. Il était pâle, accusant le coup d’une blessure si violente et de plus aussi mal placée.
Il regardait le molosse en pièces détachées au sol et se félicitait intérieurement de l’avoir aussi facilement mise hors de combat. Mais il avait frôlé la correctionnelle sur ce coup-là.
Il accepta l’aide d’un des combattants pour s’asseoir et tenta de trouver une position plus confortable pour se remettre de ses émotions.

Le sang coulait de la blessure car les dents avaient percé sa protection de cuir. Et la douleur associée à la crainte de voir ses ardeurs viriles quelque peu réduites à l’avenir l’angoissaient terriblement.
-(Commun) J’espère que cette bestiole n’a pas laissé un morceau de dents dans la plaie. Je ne suis pas passé loin cette fois. Bordel. J'espère au moins que c'était une femelle. Ah Ah... Mmmmm La douleur lui déformait le visage. "Me v’là bien pour sortir maintenant. Je risque vous ralentir plus qu’autre chose alors vous feriez mieux de vous casser de là en vitesse."
L’homme qui l’avait aidé à s’asseoir lui baragouina quelque chose d’incompréhensible, essayant de l’allonger alors qu’une de ses mains tenta de lui toucher la zone blessée.
Exorn se alors retourna violemment vers lui et lui vociféra
-(Commun) Approches encore une seule fois une des tes mains de là et je te la fais bouffer. T’as compris ou je te donne un avant goût. Exorn tenait son poing serré devant le visage de l’homme espérant le décourager de toute future tentative d’attouchements.
-(Commun) Il est malade celui-là, dit-il en se retournant vers les autres. Mon nom est Exorn, simple mercenaire de Port Ponant. Et je ne sais rien de ce qu’on fout ici sauf que je pense qu’il ne faut pas croupir davantage ici. Ils vont peut-être revenir et pas seulement pour nous enfermer cette fois.
Et puis, vous avez vu cette ouverture, cette explosion, y-a quelque chose qui se prépare, je le sens.
Exorn se contorsionnait pour tenter d’apaiser sa douleur mais son visage demeurait crispé et son discours haché.
-(Commun) Dis toi, dit-il en levant le menton vers l’homme qu’il avait rencontré plus tôt, arraches un pan de ma chemise que je tente de me poser un bandage de fortune, au moins pour limiter les saignements. Je ne voudrais pas qu’elles finissent par tomber. Son rire fut vite remplacé par une grimace de douleur.

Exorn entendit des femmes leur demander de les libérer et il pensa à celle qu’il avait laissée perchée dans sa cage non loin de la plateforme.
-(Commun) Ouais, faut que je vous dise un truc quand même. De l'autre coté de la caverne, il y a une plateforme de bois. Trois leviers sont accrochés au mur et c’est en abaissant l’un deux pour tenter de faire descendre la cage d’une fille que j’ai du ouvrir la herse et libérer les bestioles. Mais surtout, il y a deux passages qui, de la plateforme, s’enfoncent dans les parois. Il y a sans doute une sortie par là. Je peux vous guider vers la plateforme mais après il vous faudra certainement y aller sans moi car je ne me vois pas retenter l’escalade. Y a aussi une fille à libérer aussi. Faudrait pas l'oublier quand même.

Exorn scrutait les alentours à la recherche de mouvements ¤ Allez montres toi Mergrelesse qu'on en finisse une bonne fois pour toutes. Et toi, Torm, on n'est peut-être pas les meilleurs amis du monde, mais accordes moi la vengeance. C'est mon seul souhait. Si je dois crever ici, alors fais que je puisse lui tordre le coup avant.¤

Le dernier de ces molosses venait de rompre sous les attaques qui lui venait de toute part. Kenadon s’était sentit soulagé et il reprendre son souffle, mais il n’avait pas lâché la barre pour autant, méfiant de nature il était resté sur ces gardes juste au cas ou un de ces chiens osseux ne venait à surgir de nulle part.
Il s’était tourné vers Nénharma qui avait été blessé par une de ces créatures, il semblait que ce dernier avait déjà commencé à ce soigner. Puis il avait jeté un regard vers les cages ou se trouvait les deux femmes et avait hurlé en leurs direction en commun.

"On les a eu, on va pouvoir vous faire sortir de la maintenant avant que d’autres créatures ne nous tombe dessus."

Il s’était souvenu que les cages semblaient pouvoir être descendu par un levier qu’il fallait actionné, et du regard il avait donc cherché s’il voyait quelque chose qui pouvait ressembler à cela, ou si une des personnes se dirigeait vers quelque chose de ce genre.

e jeune elfe ne comprit rien de la réaction agressive du jeune homme. Il fronça les sourcils et afficha un regard d'incompréhension. L'homme semblait avoir essayé de lui expliquer quelque chose et l'avait menacé du point. L'incompréhension et ce rejet lui offrait une sensation désagréable qu'il détestait terriblement. Alors qu'il essaye d'être utile et d'aider les gens, ceux-ci lui réponde par la violence. ¤ Soit...comme tu veux. J'espère juste pour toi que tu y survivra..¤ Le jeune druide prit un regard distant et se redressa difficilement. Il haussa ensuite des épaules et se retourna vers Karou d'Hèle et Kenadon. Il boitilla vers eux avec difficulté et tapota de la main droite, l'épaule du prêtre. Nenharma s'agenouilla lentement et commença à tracer un schéma dans la poussière qui reposait au sol. Il dessina grossièrement une cage qui ressemblait à celles pendues au dessus de leurs têtes. Il fit ensuite une ligne qui rejoignait deux grandes roues soutenues également par deux grands traits. Les traits était bien évidement une schématisation des chaînes, mais Nenharma ne pouvait user de la parole pour l'expliquer. Il dessina ensuite un plafond et fit joindre toute les 'chaînes' en un point central. Lorsqu'il eut terminer son 'oeuvre' il redressa des yeux calme vers le jeune homme et lui désigna du doigt les cages suspendu.

¤Hum! c'est fort embêtant qu'ils ne me comprennent pas. Comment s'appelle l'autre humain. Konaden..? Kene..Kenadon. Ah oui voila je me rappelle. ¤ Il était hésitant, mais il se tourna vers Kenadon pour lui faire comprendre qu'il devait maintenant leur expliquer tout ce qu'ils savaient. Dans un accent elfique doux et mélodieux, il interpella le jeune Rôdeur. Enfin, en fixant les deux hommes devant lui, il se redressa lentement.

Narration

Maguviale & Kresselack: Le guerrier Rashémi agrippa le levier de droite et pesa de toutes ses forces dessus. A sa grande surprise, la résistance était beaucoup moins grande que ce qu’il avait imaginé, et la barre s’affaissa cran par cran dans des ‘CLANG’ bruyants.
Au début rien ne vint succéder à la manœuvre, mais au bout de quelques instants d’une attente interminable pour Maguviale, un lourd bruit de chaînes grinçantes retentit en provenance du plafond. Elle bougeait. La cage bougeait. La jeune femme en pleurait presque de joie lorsqu’elle se rendit compte que ce n’était pas la sienne qui bougeait mais une autre série de cage plus loin qui, avec le balancement de sa geôle lui donnait cette impression de mouvement.

Karou d’Héle, Alesray, Kenadon, Nénharma, Zémobiel, Ielenia & Exorn:
Les combattants victorieux en étaient à essayer de comprendre ce que le druide elfe tentait d’expliquer quand se firent entendre des couinements au-dessus de leurs têtes. Ils ne sevaient qui avait actionné le mécanisme mais les cages tressautaient et remuaient sensiblement tandis qu’elles descendaient en grappes. Nombre étaient vides mais les captives et le prisonnier descendaient peu à peu. Alesray, Zémobiel et Ielenia toucheraient le sol en quelques instants.
Chacun des hommes au sol ressentaient une intense chaleur dans leurs poitrines face à cette petite réussite qui couronnait les efforts qu’ils avaient manifestés depuis leur éveil en cet endroit macabre. Ils se regardèrent tous un instant sans un mot, le souffle haletant d’émotion. Malgré l’apparence piteuse qu’ils arboraient ainsi couverts de sang, de sueur et de poussière, leurs visages trouvèrent le moyen de s’illuminer en cet instant d’une joie manifeste.

Bientôt, après s’être écartés de sous les cages, ils purent les voir se poser au sol assez délicatement pour que leurs occupants ne soient pas blessés. Maintenant ils pouvaient détailler les deux jeunes femmes, elles étaient saucissonnées de belle manière et ne pouvaient guère remuer dans cet état. L’homme par contre était libre de ses mouvements. Mais tous demeuraient dans une prison encore verrouillée.

Karou se tourna vers Exorn, le premier des prisonniers qu'il avait rencontré, et le fixa dans les yeux:"Je conçois de t'aider, mais tu ne devrais pas refuser comme cela l'aide du jeune elfe, qui ne partait que de bonnes intentions. Pour survivre, il faut commencer à nous entendre dès maintenant."Il arracha un pan de la chemise du blessé, comme celui-ci le lui avait demandé, et lui tendit le morceau de tissus, estimant qu'il pourrait se débrouiller seul. Il porta son regard sur l'elfe qui s'appelait Nenharma, et le couvra d'un regard qui se voulait admiratif et protecteur, paternel en fait. Ainsi le moine remerciait les gens, de leur bonté, de leur qualité, de ce qu'ils apportent à la vie et à l'amour, malheureusment, trop peu le comprenait.

Après avoir échangé de biens maigres civilités avec le dernier combattant, qui s'appelait Kénadon, l'aasimar se précipita vers la cage habitée la plus proche, chercha une porte qui pouvait être ouverte ou défoncée, mais il n'en fut rien. Incapable d'ouvrir une porte à la façon d'un voleur, le moine n'hésita guère longtemps, et après avoir prévenu le prisonnier qui occupait cette cage, et l'avoir assuré de ses ambitions, il saisit le barreau qui lui semblait le plus fragile, et tira de toutes ses forces...

-Ne vous inquiétez pas, nous allons vous sortir de là, et si ma force ne suffit pas, j'appelerais quelqu'un d'autre. Toujours tirant et poussant sur le barreau métallique, Karou pensa que finalement, celui qui avait fait descendre ses cages avaient sans doute amené la libération de bien des personnes, Karou s'en voulait d'avoir essayé de l'empécher d'agir ainsi. ¤Il a eu raison, et j'ai eu tort, il faudra que j'aille m'excuser auprès de lui quand le temps en sera venu.¤ Il éspérait aussi que l'autre aie la présence d'esprit de faire descendre les dernières cages, qui semblaient encore recueilir de pauvres gens emprisonnés.

Kenadon c’était tout d’un coup senti plus libre qu,’il ne pouvait l’imaginé après leurs victoire sur ces bêtes sauvages et surtout pu survivre jusque la. Mais soudain, comme par enchantement les cages c’était mis à descendre et à se poser sur le sol. Il avait regardé autour de lui mis ne voyait personne. Tout ceci lui avait semblé bizarre et pas très rassurent.

¤Mais qui a bien pu actionner le levier et faire descendre ces cages. Je vais d'abord libérer les prisionniers, et on verra qui a actionné les leviers plus tard¤

Kenadon c’était donc rendu auprès des deux cages ou se trouvait les femmes et comptait bien tenir parole en se qui concernait à les aider à sortir de la. Il c’était approché de la cage de Zémobiel. Et lui avait dis en commun.

"Je vais tacher de vous faire sortir de là, reculez-vous un peu même si un peu étroit la dedans."

Avait dis Kenadon en souriant pour redonné un peu de baume au cœur à la pauvre.

"Je vais utiliser ma barre pour essayer de faire sauter le verrou et vous rendre votre liberté."

Il avait glissé sa barre entre les barreaux juste à côté du verrou et avait exercer une pression sur la barre pour faire levier et tenté de faire céder la porte.

Zémobiel sentit tout d’un coup sa cage se mettre à vibrer sans que ce soit de son action et elle se rendit compte que la dite cage commençait à descendre doucement vers le sol. La jeune ensorceleuse poussa un grand hourra, pour signaler son grand soulagement, sachant que cela signifiait la fin de sa captivité. Les vibrations de la cage lui rappelèrent malheureusement, probablement à cause qu’elle sentait sa liberté s’approcher, l’engourdissement généralisé de ses muscles causé par ses liens étroits qui l’irritaient grandement. La cage finit finalement à se poser sur le sol. La jeune femme remarqua toute l’agitation que la descente soudaine des cages avait provoqué chez les gens d’en bas. Puis elle vit un des deux hommes avec qui elle avait parlé plus tôt qui s’approchait de sa cage. Zémobiel lui sourit doucement alors que celui ci se proposait de faire sauter le verrou de sa cage et elle se cala dans le fond de la cage comme demandé pour ne pas risquer d’être blessée. Alors la jeune femme d’Eauprofonde lui dit doucement :

-(Commun) Merci de venir me libérer, c’est très apprécié. Mais pouvez-vous vous dépêcher, j’ai grand hâte de sortir d’ici et mes muscles me font atrocement souffrir.

enharma avait sursauté au bruit, qu'il trouva désagréable, des chaînes qui frottaient pour faire descendre les cages. Il se retourna et constata avec joie que celles-ci étaient maintenant descendues. Autour de lui, les hommes discutèrent. Il ne s'intégra pas aux échanges de paroles qui lui étaient totalement incompréhensibles. Il se releva lentement et calmement, et commença à marcher en direction des cages des deux jeunes femmes, Zemobiel et Ielenia qu'il voulait aider avec Kenadon, il y a moins de quinze minutes. Puis il stoppa sa route et fronça les sourcils, scrutant les environs. Sa main gauche, où était entouré sa ceinture, vint frotter son menton dans sa réflexion. Une pensée lui traversa l'esprit, où plus précisément une question:

¤ Étrange! Qui a bien put faire descendre toutes ses cages ? Si cette personne est quelqu'un d'honorable, nous lui devons beaucoup ¤ Il continuait sa progression vers la cage des deux jeunes femmes. Pendant qu'il était pensif, il trébucha sur une pierre, mais se rattrapa difficilement de justesse. Il commençait un peu à oublier sa blessure dont la douleur se calmait avec le temps. Il lui fallait juste éviter de marcher trop vite, de faire trop d'effort au niveau du bassin ou de trop s'étirer. Il continua donc à marcher et baissa les yeux sur ses pas. Chacun de ceux-ci soulevait une petite couche de poussière qui ressemblait plus à de la cendre qu'à autre chose. Il toussota un coup, puis leva les yeux en direction du plafond de la salle. Ses grands et doux yeux d'elfe pouvaient apercevoir avec difficulté les deux grands axes circulaires qui retenaient les cages. Il fronça les sourcils et rabaissa les yeux. Il essayait, tant bien que mal, d'accélérer le pas pour arriver plus vite aux cage de leurs amis. Il arriva enfin en compagnie de Kenadon à la cellule de Zemobiel. Il analysa les manipulations de l'humain et sourit. Il s'avança donc en direction de la cage voisine qui était celle de la seconde humaine, Ielenia. Il s'approcha des barreaux pour lui parler, ou du moins essayer d'entrer en communication avec elle:

-(Sylvestre) Je suis ici pour vous aider...Nenharma, druide des bois pour vous servir... me comprenez vous ?" Pendant qu'il tentait d'entrer en contact avec elle, il passa sa ceinture autour du barreau de la porte, le plus près de la serrure. Il laissa tomber le morceau de gravas au sol et attrapa l'autre bout de la ceinture avec la main droite. Dans une grimace de douleur qui provenait de son coté droit et de l'effort, il se mit à tirer en plusieurs coups secs et violents pour user la serrure et la faire craquer.