Localisation exacte inconnue, Une seconde chance

Quelque chose qu'il ne comprit pas fit qu'il sortit de sa conscience brusquement, sans doute un râle ou un gémissement plus terrifiant que les autres. Certes il s'occuperait de la vieille femme plus tard. Pour l'instant il y avait d'autres personnes qui souffraient à aider. Il ouvrit alors les yeux, et remarqua le phénomène étrange, la déchirure blanche sur ce fond obscur. Forçant sur ses jambes endolories, il se redressa tant bien que mal, et après s'être frotté vigoureusement les yeux, il perçut à peine dans l'obscurité, un homme un peu courbé qui semblait avoir du mal à marcher. Au moment même où il l'apercevait, il entendit sa voix.

Ayant toujours défendu le fait que les actes donnaient plus de joie que les paroles, il s'approcha de l'homme en titubant lui aussi, l'homme était maintenant à genoux, accroché à la paroi, Karou prit son bras afin de l'aider à se relever, et l'éloigna de cette paroi dangereuse en le soutenant. Enfin, pour ne pas rester dans cette position quelque peu gênante, il lui dit:"Tout d'abord il y a moi, et ensuite, je pense en effet qu'il y a encore d'autres personnes à aider, ces râles en disent long. D'ailleurs, je pense qu'ils vont avoir besoin de notre aide immédiatement."

Pensant que celui ci pourrait se débrouiller tout seul, le jeune moine lacha le bras d'Exorn, et essaya de scruter l'obscurité pour découvrir d'autres personnes. Il tourna dans la pièce, prenant sur lui pour ne pas broncher contre ses jambes douleureuses. Ne voyant personne à terre, il scruta le plafond, d'où semblait provenir les râles. Ne distinguant rien de très précis, il retourna près de la déchirure pour confier à Exorn se pensées...

-Tu sais, pendant le tremblement, ma cage est tombée, sans doute que la tienne aussi, mais je pense que d'autres sont encore enfermés dans des cages au dessus de nous, il nous faut les aider à les libérer. Essayes de ton côté de trouver une idée, car je ne pourrais supporter d'entendre ces cris de douleurs plus longtemps. Moi aussi je cherche de mon côté. Puis Karou s'éloigna à la recherche de quelque chose qui pourrait l'aider.

Kenadon avançait doucement dans cet épais nuage de poussière, il trouva une autre cage qui venait semble t-il de tomber manquant de peu de l'écraser. Il y avait encore quelqu'un enfermé à l’intérieur.

¤Je ne suis donc pas le seul qui semble avoir été enlevé, mais dans quel but?¤

Il regarda autour de lui s’il ne voyait pas d’autres cachots mais le nuage de poussière était encore trop épais. Il avait donc pris la décision de secourir celui ou celle qui se trouvait à l’intérieur, il ne pouvait pas la laisser comme ça. Il avait donc fait le tour de la cage cherchant ce qui pouvais être l’ouverture afin de pouvoir l’aider à sortir, ces yeux le brûlait encore un peu, mais à force de tâtonnement sur la cage il avait trouvé ce qui pouvait être la porte. Il semblait que l’humanoïde qui se trouvait à l’intérieur était encore plus mal en point que Kenadon. Il c’était agenouillé devant la porte de la cage, il pouvait apercevoir qu’il ou elle bougeait légèrement, signe qu’il était encore en vie. Il essaya de lui parler, peut-être que ce dernier comprendrait ce qu’il lui disait. Il parlait en commun, le langage qui lui semblait le plus courrant à ces yeux.

« Me comprenez-vous. Je ne vous veux aucun mal, j’ai été moi aussi enfermé dans une cage comme la votre, je vais essayer de vous faire sortir de la. »

Kenadon avait attrapé la porte et tenta de l’ouvrir pour libérer l’humanoïde, il fallait faire vite, il ne devait sans doute pas être seul et les ravisseurs pouvaient faire irruption à tout moment.

¤J’espère qu’elle a compris ce que je lui disais et qu’elle ne va pas me sauter au coup si j’arrive à la libérer.¤

L'air devenait tout aussi épouvantable que la situation dans laquelle était Maguviale . Elle se sentait perdus, délaissée, seule . Elle n'avait encore jamais ressentie se sentiment si désagréable . Son père avait toujours était la pour la sortir des ses plus grands problèmes . Mais maintenant non, l'aventure commençait . Maguviale devait faire preuve de debrouillardise et d'ingéniosité . Elle savait qu'elle en était capable, capable de sortir de cette geôle . Elle se mit a réfléchir plusieurs minutes sur la meilleur façon a aborder le problème dans lequel elle était, sachant bien sur, qu'il fallait faire vite .
Puis, la réponse au problème lui vint :

¤ Mais bien sur ! Il faut que je fasse preuve de précision sur ma situation ! Nous sommes nombreux et si tout le monde se met a crier a l'aide dans son coin personne n'en sortira vivant ! Bon, ce n'est pas tout . Je doit empirer ma situation afin que l'on me vienne vite en aide . Qui sait ? Peut être y a t'il de valeureux et stupides pigeons comme j'en ai tant rencontrer . ¤

Elle mit alors son plan a exécution en criant en commun sa situation et en implorant les gens qui passait autour d'elle, essayant parfois d'en agripper un .

-A l'aide ! Je vous en prie aider moi ! Tousse Je suis une jeune femme brune, plutôt grande et mince. J'étouffe ! La poussière m'envahit les poumons Tousse . Je vous en prie venez moi en aide, pitié !

Elle répéta inlassablement cette appel a l'aide en espérant que quelqu'un arriverait a trouver de quel cote celui-ci venait .

Alesray ressentait davantage les crampes qui faisaient offices un peu partout sur son corps. De plus, pour détériorer de nouveau la situation, le jeune assassin avait échoué, malgré ses efforts, à se libérer de cette cage. Désormais, la meilleure façon de s’évader serait sûrement de demander de l’aide aux passants, et qui plus est, il avait entendu quelqu’un crier dans une langue qu’il connaissait. Certes, il pourrait crier jusqu’à en perdre la voix afin qu’on le sauve, mais avec le nombre de gémissements désespéré, il ne se ferait peut-être pas entendre, et si c’était le cas, il n’était pas celui qui avait l’air le plus mal en point d’après ceux qu’il entendait.

¤Si j’avais réussi à sortir d’ici en ayant défoncé cet endroit, je n’en serais pas réduit à quémander de l’aide. C’est exaspérant…¤

Déçu quelque peu de lui, Alesray se résigna à son sort et commença à crier, recherchant l’aide de qui que ce soit.

-(Commun) Eh! Il y a quelqu’un? Aidez-moi! Je suis pris dans cette cage! Je ne suis pas blessé, si vous m’aidez, je pourrais en aider d’autres à mon tour!

C’était la seule chose qu’il avait trouvé : assurer son aide si on le sauvait. Bien qu’il ne voulait pas aider d’autres prisonniers, pensant seulement à se sortir de là, il savait qu’il en était forcé. Il aurait sûrement pu jouer la carte de la victime désespérée, mais il y en avait déjà un bon nombre qui semblait déjà pratiquer cette méthode. De plus, le roublard reconnaissait aisément qu’il était loin d’être un comédien hors pair.

-(Commun)Ça vient? Venez vite, on ne sait pas combien de gens il y a, mais tout cela sera sûrement plus rapide à deux!

Il continuait de crier, tentant d’amener la voix qu’il avait entendue auparavant. Tout en criant, Alesray tenta de se dégager de l’emprise de ses liens, car ses mains deviendraient sûrement utiles pour respecter son engagement.

Exorn poussa un soupir de soulagement en réalisant la chute qu’il aurait pu faire.
Massant ses muscles endoloris par sa chute, il repensa à ce que lui avait dit l’homme l’ayant pris par le bras.
¤Aider les autres, ouais, foutaises, mais bon je dois reconnaître que je suis mal barré si je dois descendre de là seul.¤
Les cris et les gémissements se faisaient de plus en plus nombreux et des bruits sourds lui parvenaient aux oreilles.
¤Bon, ok, disons que l’union fera la force et que la donzelle à sauver sera jolie …¤ Quelques fuguasses images érotiques lui vinrent à l’esprit et il ne put contenir un large sourire entendu.
¤Bon allez, c’est pas le moment de moisir ici.¤
-(Commun) Putain faites gaffe à la lumière, c’est qu’un trou béant !, cria-t-il pour se donner bonne conscience.
Il se tourna dans la direction où était parti son compagnon d’infortune.
- Oh, je ne sais pas comment tu t’appelle toi qui me demande d’aider les autres. Mais moi, mon nom est Exorn et je vais tacher de suivre tes conseils avisés. Et si jamais tu t’en sors toi aussi et qu’on ne se retrouve pas à la sortie alors vient à Port Ponan et je te paierai une bière pour fêter notre rencontre.
¤Espérons que ce fou se reconnaîtra.¤

Il entendit une voix masculine provenant du plafond. Elle réclamait de l’aide et promettait d’aider à se quitter ce trou à rats plus rapidement.
¤Et mince, une femme à barbe¤, songea-t-il un peu déçu.
-(Commun) Oh l’ami qui promet de prêter main forte à quitter ce lieu rapidement, gueule un bon coup que je te trouves plus vite dans ce bordel. Mon nom est Exorn et je vais tacher de te sortir de ce pétrin mais t’en seras quitte pour une bonne bière et une nuit avec une créature de rêve si t’en es pas une toi-même, s’époumona-t-il.

¤On n’y voit rien dans ce merdier, à peine plus que dans le fion d’une vache.¤
Il avança prudemment essayant de deviner les blocs de pierre avant de se fracasser les tibias dessus.
Ses yeux restaient fixés sur le sol à la recherche d’une arme de fortune et de quatre bonnes caillasses à fourrer dans ses poches pour offrir aux premiers sbires de Mergrelesse qui lui chercheraient querelles lors de sa fugue.

En re rendant compte que quelqu’un répondait à ses cris désespérés, un large sourire barra un instant son visage, quelqu’un cherchait à la secourir visiblement. En se tortillant un peu dans ses liens qui la faisaient atrocement souffrir pour essayée de réactiver sa circulation sanguine dans ses membres engourdies.
¤Quelqu’un parle ma langue ici, je risque de pouvoir m’en sortir semblerais t’il. Maintenant reste à la guidée vers moi. ¤
Donc elle se remît à crier à plein poumons toujours dans sa langue natal, le plus fort qu’elle pouvait pour tentée de couvrir les autres cris et gémissement :
« Je suis par ici essayées de suivre ma voix! J’ai l’impression que ma cage se balance au plafond vite aidez moi, j’ai mal! »
Elle continua ainsi à crier pour guidée cette voix de femme qui lui avait répondue dans l’espoir d’être secourue rapidement, une fois hors de cette cage elle pourrais sûrement mieux évaluer sa situation et du moins tenter de s’échapper de ses lieux infâme.

Nenharma se redressa péniblement pour s'éloigner du corps inanimé. Il dû se dégager des débris de la cage pour pouvoir prendre un peu de recule, en rampent. Il prit le temps de souffler calmement pour se remettre du choc auquel il venait d'être victime. Il se passait les mains sur les poignets pour se soulager de l'effort qu'il a dû faire pour se délivrer. Il se fit craquer les vertèbres, et s'étira les muscles des bras. Il se disait, que dès qu'il aurait les jambes libérées, il s'enfuirait loin d'ici. Mais sa main se posa sur son torse et il sentit l'une des innombrables plaies qui parcouraient son buste. Il se rappela de la souffrance dont il avait été victime. Il se rappela aussi, que personne n'était là pour lui porter secourt, ce qu'il aurait vraiment apprécié. Dans son esprit, il se forma donc un objectif, une volonté, de combattre et d'aider tout ces gens prisonniers et affamés.

¤Je ne peux pas laisser toutes ces personnes ici. Je peux en sauver, et c'est ce que je dois faire sitôt délivré !Allez Nenharma, Courage tu peux y arriver, plus vite tu te délivrera de ces liens, plus vite tu pourras libérer tout le monde, plus vite tu pourra te sortir d'ici¤
Pendant un moment, pendant un moment ses pensées le transportèrent dans la foret. Il sentait sur sa peau, la douceur de la rosé d'une belle matinée de printemps. Il avait le goût des fraises sauvages des bois qu'il cueillait et mangeait sans limite, il entendait encore les cris des animaux lors des saisons des amours. Mais rapidement, cette vision s'estompa. A la place de la rosé du matin, il sentait de la poussière qui se déposait sur son épiderme. A la place du goût des fraises sauvages, il lui revint de goût de sang, qu'il avait dans la bouche. A la place des cris d'amour que pouvait pousser les animaux des bois, il entendait les cris des malheureux prisonniers, affamés, assoiffés et mourants. Soudain une voix très proche le fit sursauter, un homme penché sur sa cage lui parlait dans une langue inconnue.



Ce message a été modifié par Morkab Caliban le Dimanche 26 Février 2006 à 19h54

Les cris désespérés se faisaient plus nombreux et de plus en plus fort. Mais nombre d'entre eux étaient dans des langages qui lui étaient complètement inconnus. Mais un parmi ceux-ci, un avait retenu son attention, car elle le comprenait. Quelqu'un lui demandait de l'aide. Mais la jeune femme était elle aussi prisonnière et dans l'incapacité de secourir quelqu'un.

"Je voudrais bien vous venir en aide, mais je suis moi aussi enfermée",cria de toutes ses forces la prêtresse

Puis en s'adressant à l'ensemble des personnes qui étaient autour d'elle:
"Oooooooooh",cria t-elle, pour attirer l'attention.

Elle essaya de se faire rouler sur le côté, pour mieux se mettre en évidence, afin de se faire secourir.

"Si je parviens à me libérer, je viendrais vous aider, ne vous inquiétez pas et si quelqu'un est blessé je pourrais l'aider". lança Ielenia à la voix qui l'appelait.

Narration

Tout le monde : Peu à peu la poussière semblait retomber déchirant par endroit le voile étouffant qui s’était installé depuis le chaos engendré par la déflagration. Au loin retentissait l’écho d’autres détonations, néanmoins aucune n’avait l’amplitude, même approchante, de celle que tous avaient subi.

Maguviale : Tout devenait maintenant plus clair autour d’elle, depuis sa hauteur, elle pouvait apercevoir une série de cages encore au plafond, tandis qu’une grande partie gisait désormais à terre en contrebas. Une vaste estrade de bois en hauteur dominait une bonne partie de l’endroit mais se trouvait suffisamment écartée pour qu’aucune cage suspendue ne puisse l’atteindre en tombant. Soudain des mouvements au sol dans la brume de poussière attirèrent son attention. Non loin, en dessous de sa position un homme levait la tête et semblait l’avoir entendu.

Alesray : Le voleur s’était essayé à une nouvelle tactique pour s’extraire de la prison qui ne l’avait que trop longtemps retenue. Il ne savait pas s’il avait été entendu mais il constatait qu’une silhouette approchait dans le brouillard moins épais. Son cœur bondit dans sa poitrine tant sa joie était grande, il devait bien reconnaître que rares furent les moments dans sa vie où il fut heureux de voir quelqu’un d’autre en vie.

Zémobiel & Ielenia: La jolie ensorceleuse redoublait d’effort pour essayer de se faire localiser par la voix secourable qui s’était adressé à elle en illuskan, gigotant dans ses liens, elle faisait balancer sa cage encore suspendue. La poussière paraissait vouloir commencer à se dissiper, ce qui accéléra son excitation. Enfin, avec une meilleure clarté, elle était sûre qu’on allait pouvoir la voir et la secourir. Bientôt, elle reçu en retour les exclamations de l’autre femme : "Je voudrais bien vous venir en aide, mais je suis moi aussi enfermée. » Puis vint : «Si je parviens à me libérer, je viendrais vous aider, ne vous inquiétez pas et si quelqu'un est blessé je pourrais l'aider ». Zémobiel réalisait que la seule personne qui lui répondait était dans la même galère qu’elle.
Ielenia, après avoir répondu, faisait elle aussi des pieds et des mains pour se faire remarquer par quelqu’un qui serait en meilleure posture qu’elle pour enfin être libérée. Grâce à la retombée du brouillard poussiéreux, les contours des choses paraissaient plus nets, bientôt on pourrait apprécier la situation dans son ensemble et clairement aviser des démarches à entreprendre. Elle souhaitait seulement intérieurement que leurs geôliers leurs en laissent le temps.

Karou d’Héle : Alors qu’il s’éloignait, en titubant encore, de l’homme qu’il avait précédemment rejoint, Karou pu l’entendre lui crier son nom et lui lancer une invitation amicale. Mais le moine n’avait que superficiellement intégré la chose, car au fur et à mesure qu’il progressait dans le nuage qui se faisait moins épais, il contemplait avec horreur que nombre de personnes avaient succombé à l’éventration de la paroi rocheuse. S’ils étaient, eux encore en vie, ils le devaient certainement en partie à ces pauvres bougres qui leurs avaient involontairement servi de boucliers. Parmi le cacophonie et le fatras des débris et des corps, le jeune céleste perçut la voix d’une homme parlant en commun et qui se proposait d’aider autrui si on le sortait de sa prison car il n’était pas blessé. S’avançant prudemment vers la source audible, Karou leva la tête. L’homme était emprisonné en hauteur encore, d’ailleurs maintenant, force était de constater que plusieurs cages apparaissaient encore pendues et vacillantes au plafond. Il était évident qu’il devait y avoir un moyen de faire descendre ces cages afin que les geôliers mettent leurs prisonniers dedans.

Kenadon & Nénharma: Kenadon --> Test d’enfoncement 14(Dé)+3(force)= 17 >< DD ? = Réussite
L’homme était-il encore trop sonné ou ne comprenait-il pas ce que Kenadon lui disait, mais il affichait un air hagard qui ne rassurait pas le rôdeur sur les craintes qui taraudaient son esprit. Cependant, il oeuvra de toutes ses forces afin de parvenir à forcer la porte déjà bien abîmée de la cage, espérant que l’homme ficelé d’une corde à l’intérieur y verrait ainsi un geste de bienveillance et ravalerait la haine qui devait lui aussi le consumer. Heureusement, la serrure avait visiblement été endommagée lors de l’impact au sol et c’est avec un ‘CLANG’ sec que la porte céda à l’impressionnante force du chondathien.
Nénharma, lui, regardait remuer les lèvres de l’homme sans toutefois comprendre les mots qu’il formulait. Mais son attitude était à elle seule suffisamment équivoque pour qu’il comprit que l’inconnu qui s’épuisait ainsi à tenter de le libérer ne pouvait pas avoir de mauvaises intentions. Immobilisé dans ses liens, perclus de douleurs, il remerciait intérieurement Hanali Celani de ne pas le laisser ainsi dans la détresse en ayant ainsi guidé vers lui une âme charitable.

Exorn : Malheureusement, mis à part les cailloux aisément trouvés, les débris ne présentaient pas d’armes improvisées qui fut exploitable. Poursuivant son avancée, il eut la satisfaction de constater sa meilleure visibilité et de pouvoir un peu mieux respirer également. Il discernait désormais que ce qu’il pensait être un mur à quelques mètres devant était en fait une grande plate-forme surélevée en bois, haute d’au moins six mètres. A l’endroit où il se tenait, il ne voyait aucun moyen éventuel pour se hisser dessus à l’exception d’une escalade risquée.
« A l'aide ! Je vous en prie aider moi ! La voix s’étrangla dans un toussotement. Je suis une jeune femme châtain foncée, plutôt grande et mince. J'étouffe ! La poussière m'envahit les poumons. De nouveau des toussotements interrompirent ses mots. Je vous en prie venez moi en aide, pitié ! ». Cette voix l’avait tiré de sa réflexion, presque à sa verticale, elle était tombée du plafond où à présent se dévoilait une cage oscillante.

La porte avait cédé, l’humanoïde à l’intérieur était libéré de son cachot, Kenadon affichait un grand sourire sur les lèvres de satisfaction, mais surtout pour montrer à ce dernier qu’il ne lui voulait aucun mal. Il avait pris le risque de tendre le bras à l’intérieur de la cage pour aider celui-ci à sortir de sa cellule sans une légère appréhension quand à l’attitude de ce dernier. Il lui serait également plus facile de le libéré de ces liens une fois au dehors de la cage.

« Venez, je vais vous aider à sortir et vous débarrasser de ces liens »

De l’autre main il lui faisait signe de sortir de la cage, Kenadon devait se faire comprendre, l’humanoïde ne semblait pas parler le commun, ou la déflagration lui avait-il momentanément fais perdre sa perception auditive?
Les déflagrations qu’on entendaient au loin ne plaisait guère à Kenadon, il fallait sortir au plus vite d’ici, personne n’était à l’abri dans cet endroit.
Le nuage de poussière commençait à retomber et on pouvait apercevoir autour de Kenadon bien d’autres personnes qui se portaient secours les uns aux autres, il sentait également que le fond de l’air devenait plus respirable, ce qui permettait au corps de s’oxygéner, et donner à Kenadon la force de retrouver petit à petit tous ses moyens physiques et mentaux.
Autour d’eux on ne pouvait que constater désolation et horreur. Tous semblaient avoir plus ou moins avoir souffert de la déflagration.

¤Je peux m’estimer heureux de m’en être sortis avec juste quelques égratignures. J’aurais pu laissé ma vie dans la chute de ma cage.¤