۝ Le Coup Du Siècle ۝, Quête de l'Ouroboros

William poursuivit sa route auprès du marin jusqu'à l'atelier. Voyant que des hommes s'y affairaient, il préféra ne pas les déranger et décida de suivre l'homme jusqu'au fond de la pièce. Puis, l'homme lui révéla à peu près tout se qu'il devait savoir. Un homme en noir... ça ne ressemblait pourtant pas à Sans-Nom de porter du noir. Il se dit qu'il avait peut-être un autre employeur où qu'au contraire, il était envoyé par le marchand pour les arrêter. Le moine décida de ne pas se révèler et préféra fournir une fausse identité.

-Oui, j'ai moi aussi été engagé par cet homme en noir. J'ai tout de suite accepté d'aller chercher cet homme pour la prime. Vous savez, je ne suis pas trop riche. Pour se qui est de descendre là-dessous, et bien j'ai une corde qui fera, je crois, l'affaire. Pressons, nous devons agir rapidement!

Le moine avait décidé de ne rien dire à ses compagnons et se préparait à infiltrer cette mission qui ne lui disait rien de bon. De toute façon, il semblait que les deux groupes allaient à la même place. Il se dit qu'il les retrouverait sûrement plus loin et que si le marin était contre eux et posait problème, il n'aurait aucun mal à s'en débarrasser. De plus, l'autre groupe était assez nombreux et il n'avaient pas nécessairement besoin du moine. Il était donc plus utile ici, à recueillir des informations. Le Chondathien en signe de bonne grâce, descendit le premier à l'aide de sa corde en souriant à son compagnon.

Bonne chance pour diriger mon perso jusqu'à mercredi, je te fait confiance l'Exilé. Bonne chance à vous également, groupe. Désolé que mon perso ne reste pas avec votre groupe mais je crois qu'il est sur une bonne piste. à mercredi.

Et voici que se révélait à nos chers héros la première étape de leurs quêtes: "le labyrinthe des égouts".
Alexan approcha du trou béant, évaluant la hauteur il se laissa glisser le long de l'échelle avant les autres et profita du manque de lumière pour régler sa vision à l'obscurité ambiante (passé son enfance dans une grotte sombre et humide ça peut aider).

Attendant les autres il cherchât des rats, par instinct de survit ou expérience personnel il en ramassa quatre, leurs cassant le coup d'un geste net et précis puis à l'aide de sa dague il fit coulé le sang de l'un d'eux et se l'appliqua sur sa peau exposé.
enfin il tendit les trois autres à ses compagnons en leurs disant:
-Mettez-en partout ou les rats peuvent vous mordre ces bestioles sautent et transmettent de sales maladies.

Accroupit à côté de la bouche d’égout, Rosimar alla de sa main leste chercher le plan enfouit sous le cuir épais de son armure, il bailla en exagérant, puis après qu’Alexan eu descendu il dit de sa voix rauque : ''Néféris ! Amène-moi donc une de ces torches là-bas, on va en avoir besoin…'' Il désigna de son index une des torches sur le mur de fond du cellier, juste avant qu’il ne ‘saute’ en bas, n’ayant pas tellement peur de faire éclabousser un peu d’eau !

-Putain d’merde ! Hurla t’il alors que le jeunot lui brandissait ces foutus bestioles puantes, dégoulinant leurs sang visqueux… Une veine rougeâtre apparu sur le front du plus vieux des deux hommes d’en bas, puis se fraya un chemin jusqu’au dessus de son arcade sourcilière, alors qu’il alla ‘feinter’ de frapper d’une gifle volontairement inoffensive le magicien aussi jeune que dégoûtant ! ''M’approche plus avec tes satanés rats ! Sinon j’t’en fou une, j’te dis !'' Se calmant malgré tout, il s’éloigna de quelques pas pour regarder vers Zarathoustra qui était toujours là-haut. Les yeux plissés et en serrant des dents, il dit : ''Allez descend mon gars, ait pas peur de t’salir surtout !''

Tâchant de s’habituer les yeux à la noirceur, il tenait fortement le plan dans sa main, attendant de pouvoir s’éclairer de la torche que le génasi irait, il espérait, lui chercher. ¤Enfin, c’est pas très clair, c’est pas très propre, mais au moins c’est ici qu’ça commence ! Allez… J’attends toujours cette torche.¤ ''Hey! Les jeunes là-haut, vous dissimulerai quand même un ‘minimum’ le tout. Prenez la peine de refermer au moins en apparence la bouche, quoi !'' Éternuant spontanément, crachant la morve au sein de cette eau dégueulasse, Rosimar alla sonder le fond de sa poche pour mettre la main sur le remède du ‘masqué’. Bloquant le plan entre son bras, il se mit un peu de l’onguent sur la gorge toute plissé, et sous les narines, espérant un certain bien être après cela… Gémissant en soufflant : ''Ahhhh'' il attendais que les deux autres viennent se salirent dans ces égouts de malheur…

Néféris observa attentivement le cellier. Puis, il aida les autres à déplacer le tonneau dissimulant la trappe pour les mener dans les égouts. Il jeta un coup d'oeil en arrière : nulle trace du moine. Où était-il donc parti cet imbécile? Bon, peu importe, ils n'allaient pas l'attendre 107 ans. Le début de leur périple commençait maintenant.

Alexan fut le premier à y descendre. Le génasi jeta un coup d'oeil à l'intérieur... Et plissa le nez de dégout. Pourquoi fallait-il toujours que les passages secrets se fassent dans des endroits nauséabonds? Et celui-ci ne faisait pas exception, bien au contraire! Rosimar lui demanda d'aller chercher une torche. Evidemment, lui et l'autre homme n'avait pas la vue aiguisée du demi-elfe et du génasi. Il s'exécuta donc, remarquant au passage qu'il l'avait à nouveau appelé par son nom et tutoyé. Peut-être arriverait-il à quelque chose avec ce rustre finalement.

Enfin, il descendit à son tour, tenant la torche d'une main et prenant garde de ne pas glisser. L'idée de s'étaler dans cette eau croupie ne le tentait guère plus que cela. Il arriva sans encombre en bas et se rapprocha du roublard, torche brandie.

- "Je peux savoir la cause de vos hurlements?"

Il regarda Alexan et eut un mouvement de surprise en le voyant avec des rats dans la main et recouvert de leur sang.

- "Ne comptez pas sur moi pour me mettre ça sur le visage... D'ailleurs, je ne suis pas certain que le sang les éloigne. Cela aurait plutôt tendance à les attirer non?"

Il n'y connaissait pas grand chose en rongeurs, il est vrai. Ils n'attendaient plus que l'homme à la toge. Et oui, le génasi ne connaissait toujours pas son nom. Il se tourna vers Rosimar.

- "Au fait, quel est le nom de notre joli guide?"

Il était quelque peu moqueur. La toge blanche risquait de ne pas apprécier l'eau des égoûts...

a tete encore emplie de l’histoire qu’il avait contee, Zarathoustra s’enfonca naturellement derriere la lourde tapisserie et montra machinalement la trappe a ses compagnons. Mais ceux qui ne le connaissaient pas ne semblaient pas souhaiter se presenter a lui. En fait l’elfe fougueux nomme Alexan se precipita meme devant lui pour descendre. L’aquafondien n’en fit pas cas et regarda cet etre cense representer la grace comme s’il n’avait jamais rien vu de tel. Il ne put retenir un air qui ressemblait a du dedain. Ce sentiment s’affichait sur son visage aussi souvent qu’un homme attrape les etoiles dans sa vie : c’est-a-dire jamais. ¤Mais franchement ils sortent d’où ces gars ? L’autre qui s’eclipse sans mot dire et lui qui croit que je les accompagne en misson avec un yarting comme seule arme.¤

Zarathoustra laissa ensuite passer Rosimar et Neferis pendant qu’il reflechissait. ¤Il semble que ce soit lui le plus normal apres tout. Quoique le genasi, bien que tres laid, puisse etre rationnel. Je sens que cette equipee sauvage va ecrire une page de l’histoire de Luskan, reste a savoir dans quel livre elle figurera. Le principal etant que je ne m’ennuie pas et que je survive ¤ L’aquafondien entama alors sa descente en repondant au raleur : « J’aurai peur de me salir quand nous serons dans les egouts… » Il n’avait pas prit la peine de fermer la trappe car il comptait beneficier du faible eclairage qui filtrait pour la suite.

Touchant le sol il se presenta : « Pour vous etre presente ici meme je me nomme Zarathoustra Lamora mes chers ex-futur compagnons. » Apres leur avoir adresse un large sourire sans arriere-pensee, il se rendit compte de la scene. Le jeune homme n’avait pas prete attention aux propos plus ou moins vehements que Rosimar avait adresse a Alexan, mais quand il en comprit la raison il fut prit d’un rire nerveux qui ne dura que deux petites secondes. ¤Mais il ne se repose jamais celui-la ? ¤ S’eloignant du psychopathe deratiseur, Zarathoustra lui tint les propos suivants d’un ton de tendre camaraderie : « Je ne voudrais pas vous choquer messire tel-quessir, mais vous sortez d’où ? ». Jetant de temps en temps un œil par-dessus son epaule pour signifier a l’elfe qu’il l’ecoutait, l’aquafondien chercha a taton dans l’obscurite l’huile qui lui permettrait d’allumer les torches de la piece et qu’il savait sur la table longeant le mur a sa gauche. Il alla sans precipitation allumer les deux torches puis revint vers la table. Il placa un sac sur ses epaules, attacha une ceinture a sa taille et s’arma d’une pique apres avoir retire ses gants. « Je vous attends. »

MD

William

Je suppose que tu as mis tes gants pour descendre. Les prochaines fois, si tu ne le mentionnes pas, je supposerai le contraire

Jet d’escalade de William : 8 (dés) + 2 (compétence) = 10 vs DD5 (réussite)
Jet d’escalade du Marin : 18 (dés) + ? (compétence) = ? vs DD5 (réussite)

Le Moine se laissa glisser le long de sa corde, après avoir enfilé ses gants, s’en félicitant dès qu’il prit conscience qu’aucune prise ne lui permettait de faire halte ou de s’aider dans le puit et qu’il devait compter sur la seule force de ses bras et la résistance de ses mains pour ne pas chuter cinq mètres plus bas. Néanmoins, sa taille et l’étroitesse du puit lui permirent de s’y appuyer et lui facilitèrent grandement la descente. Le puit n’avait jamais du en être un, un camouflage particulièrement réussi d’un accès aux profondeurs de la ville.

Il atterrit en plein milieu d’une large salle rectangulaire donc chaque mur s’ouvrait sur un couloir, de l’eau nauséabonde et boueuse jusqu’à mi-cuisse, la luminosité augmentant à chaque mètre que descendait le marin, visiblement beaucoup plus facilement que lui. Puis soudain, accompagné d’un crissement de pierre, d’une corde coupée et de la chute de l’homme qui avait presque atteint le sol dans une éclaboussure le maculant de toute sa taille encore au sec, ce fut le noir le plus complet.

Dans un bruit de lasso, la corde rejoint le marin, tranchée nette par la dalle de pierre reprenant sa place.

- Me v’là trampé comme une soupe ! On n’y voit rien ici ! – Prenant conscience que sa seule voix emplissait la pièce qui lui donnait force écho, il poursuivit en chuchotant, couvrant à peine le bruit d’éclaboussure accompagnant sa tentative de se remettre debout :- « Tu es là l’ami ? »

Je vous évite les jets de fortitude pour cette fois mais gaffe quand vous faites des trucs crades comme jouer avec des tripes de rats

Zarathoustra, Rosimar, Neferis, Alexan

D’eau croupie il n’y avait qu’un fin filet au fond d’une rigole traversant la pièce de part en part par laquelle avait du passer les malheureux rongeurs transformés pour l’occasion en répulsif contre leurs congénères. La pièce démunie de la moindre porte devait servir à évacuer les déchets avant qu’elle ne participe au réseau de souterrains utilisés par les nombreuses guildes de Luskan.
En amont comme en aval, un passage d’une cinquantaine de centimètres de haut pour autant de large laissait entrer le peu d’eau alimentant la rigole ; tous deux fermés par une grille d’acier rouillé.

Zarathoustra alluma les 3 torches du réduit bien avant qu’une autre ne leur soit apportée du cellier. Une large table possédait l’équipement nécessaire en cordes, torches, lanternes et huile à l’exploration du sous-sol en plus de l’équipement de l’homme en toge.

Le croquis des égouts indiquait clairement qu’il s’agissait de passer en amont, par le passage Nord menant à un large couloir au milieu duquel un chenal plus conséquent charriait les détritus d’Ouest en Est. Il fallait là encore remonter le courant jusqu’à une première salle.

Quand tout le monde fut réuni en bas, le silence pris place, très vite rempli par un goutte à goutte, le bruissement de l’eau et les couinements étouffés de rats sans doute perturbés par le nouvel apport de lumière dans un lieu où elle était plus que rare.

-Ahhh, génial ! Dit-il lorsqu’il fut éclairé et pu jeter un coup d’œil aux environs. Il s’approcha de la table et y déploya la carte pour y vérifier les indications à suivre. S’expliquant tout cela à haute voix, en débutant par s’éclaircir cette dernière : ''Arhum ! Voyons voyons… Je vois, je vois, je vois. On doit passer par ce passage là'' Désignant de la mains le passage nord en amont puis continuant après s’être arrêté quelques secondes : ''Ensuite ont devrait arriver à un couloir ou l’eau va couler avec beaucoup d’importance, si je me fis au plan… Après on, on verra quoi !''

Enroulant une autres fois le plans il l’enfouit sous son armure, bien confortable et en place, puis il se dirigea vers la bouche du passage fermée par une grille en acier. Il tenta alors de la forcée par la seule force de ses bras : ''arrgh''. Réussissant à la faire glisser vers le haut en un bruit désagréable il la bloqua pour ne pas quelle retombe. Ensuite il alla allumer la lampe qui était sur la table, et la prit de sa main rugueuse. Approchant Néféris, il lui enleva la torche des mains et s’expliqua : ''Bon alors vous avez compris ! Je m’y faufile en premier et vous attendez que j’vous dises que la voie est belle !'' Il balança avec force la torche qu’il venait de reprendre à Néféris, dans le tunnel, pour s’éclairer au loin. ¤ J’aime pas ces sales passages, mais quand il le faut il le faut ! Allons-y et f’sons gaffe…¤

Se crachant dans la main, et se la passant dans les cheveux, le vieux se craqua les jointures des poings puis s’apprêta à passer devant avec la lampe. Il pourrait ainsi mater le terrain pour la sûreté de tout le monde et le bon déroulement des choses. S’exprimant une dernière fois de sa voix rauque il ajouta : ''Alors si v’z’avez que’que chose à dire, dites-le, car on à un temps à respecter, et j’veux pas être en retards !'' Il hocherais la tête et s’enfoncerais dans le trou si tout le monde n’avait rien à rajouter.

Rosimar s'enfonce dans le passage, en faisant attention aux détails, fouillant si tout est en ordre et sécuritaire

Bon je recommence à zéros encore.


Laissant Rosimar s'acharner sur la pauvre grille Alexan se rendit à son tour ver la table et dit:
-Je prends la cordes, je ne serai pas gênée pour l'utiliser par une lampe quelconque.
Il la mit sur l'épaule, s'assura quel ne pourrait glisser et se dirigeât à son tours vers le passage , regardant Rosimar avancer puis disparaître il décida de le suivre même s'il devait se faire encore engueuler.
Il se glissât dans le passage et avançât à genou, faisant bien attention au niveau de la grille: il la passa avec appréhension; Il continua à avancer jusqu'à le rejoindre:[/I]
-Ne m'en veut pas de t'avoir désobéit mais je préfère te suivre plutôt que de rester avec les deux là bas, qui sait je pourrait bientôt me rendre utile, les égouts sont remplies de choses peu ragoûtante il vaut mieux ne pas rester seul même si tu pense que c'est inutile que je t'accompagne.
Sur ceux son visage couvert de sang devint sérieux, il était finis le temps de s'amuser à partire de maintenant tous autant qu'ils étaient ils devraient se battre pour survivre, et la vie de chacun dépendrait des choix des autres, pour le moment le danger était face à eux et il préférait de loin être en première ligne que de rester derrière.

Rosimar, je sais que ça ne devrait pas poser problème mais ... avant de s'engoufrer dans le passage ... vous n'essayeriez pas de passer la grille?

Alexan, 10 lignes minimum s'il-te-plait. Tes explications sont intéressantes mais elles ne comptent pas pour la taille minimum des messages
Vous voulez vraiment des aligators ???

Vous m'éditez vos posts en fonction les gars ?
J'effacerai ce message dès que ce sera fait.

Le moine se laissa habilement descendre le long de sa corde de chanvre comme il l'avait fait tant de fois. Le marin descendit à sa suite. William trouvait l'air étouffant mais n'en tenu pas compte car il n'avait pas le choix et que de toute façon, s'apitoyer ne servait à rien. Lorsque la trape se referma sur sa corde, le moine la récupéra et la remit à son endroit habituel dans son sac à dos. Bientôt, le marin se plaint qu'il ne voyait rien. Bien sûr qu'il ne voyait rien, il n'y avait aucune source de lumière! Non mais, quel idiot. Le moine lui répondit tout de même :

-Bien sûr que je suis là, essaye de faire moins de bruit. Je vais allumer une bougie pour toi et une pour moi. Ainsi, nous verrons devant nous.

Le Chondathien qui connaissait son sac par coeur, n'eut aucun mal à trouver ses deux bougies et son allume-feu. Il avait bien l'habitude avec cet instrument et en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire, ils avaient tout deux une bougie allumée en main. Le moine se tourna vers le marin à la bouche puante.
Puis, il chuchota :

-Allez, l'ami, mène nous à cet homme. Plus vite nous en aurons fini et plus vite nous pourrons sortir de cet endroit puant.

Me v'la de retour les amis, allons dépouiller se marchant!