Quartier Marchand-Taverne de L'Albion chromatique, Recrutement - L'amulette de Xanthen

Le guerrier avait posé la civière sur l'ordre de Kurto et écoutait maintenant la tirade du barbare avec le plus grand intérêt. Alors que Kurto parlait, les yeux de Luciole s'agrandirent comme des soupières en lorsqu'il entendit le nom d'Hannibal Caliban. Le jeune calishite ne se souvenait plus très bien de qui il s'agissait mais il était persuadé d'avoir déjà entendu parler de cet homme. Lorsque son compagnon eu fini de parler il s'approcha de lui et lui demanda d'un ton emprunt de curiosité:

-Kurto? Tu connais vraiment Hannibal Caliban? Si j'avais su... Il parait que c'est un démon et que tous ses généraux son des tueurs sans pitiée. J'ai entendu dire qu'une fois il avait mangé le cerveau d'un de ses soldats simplement parce que celui-ci avait éternué derrière Hannibal. Est-ce que c'est vrai? Il est vraiment aussi puissant qu'on le dit?

Le regard de Luciole s'était embrasé en parlant et il parlait maintenant avec une passion particulièrement rare chez lui. Le guerrier ne s'était pas rendu compte que le nom Hannibal Caliban n'était qu'un nom employé par Kurto pour faire peur aux nains mais il venait d'y associer tous les crimes les plus horribles qu'on lui avait raconté. Le guerrier frissonna et demanda à Kurto s'il était un de ses tueurs fous. Le guerrier n'attendit pas la réponse et s'assit à côté de la civière contenant Yamaël, mourant. Il se pencha discrètement vers l'ensorceleur et lui expliqua la situation:

-Yamaël, tu savais que Kurto était un tueur démoniaque à la solde d'Hannibal Caliban? Il est ici pour exaucer le châtiment du démon. Le guerrier baissa la voix et ajouta pour lui-même, je me demande bien qui va mourir...

Prit d'un soudain élan de vérité Luciole se releva et s'approcha des nains.

-En tout cas moi je ne suis qu'un simple guerrier. Je ne tuerais personne. Et puis j'adore les nains. Et aussi les forteresses et les écureuils. Vous n'avez rien à craindre de moi. Je ne pense pas non plus que le magicien mourant dans la civière vous fera du mal, j'ai l'impression qu'il est de plus en plus mal. Le pauvre. Je pense que s'il n'a pas de soins dés aujourd'hui il mourra.

Le guerrier s'éloigna un peu en secouant la tête en entendant les gémissements de Yamaël. Il s'approcha de l'arbre le plus proche, coupa un morceau de bois et commença à le sculpter pour faire un appeau.

Entendant la tirade du barbare, Bratak comprît vite où il voulait en venir après tout il était bien habitué aux situations de bluff qui lui permirent de se sortir des pires problèmes, ensuite Luciole commença à divaguer.

°Mais quel crétin, il va tout faire foirer, c’est quand même pas possible d’être aussi bête°

Se rapprochant de Kurto, Bratak ne pût s’empêcher de rajouter :

_Dit Luciole, toi qui te préoccupe tellement de savoir si notre ami Mr Muscles est un grand tueur, demande toi plutôt : « Et s’il n’était pas le seul du groupe à connaître le grand Hannibal Caliban ?».

Se tournant vers Kurto , il lui chuchota de manière indiscrète laissant les nains l’entendre :

_Dit, Kurto oublie pas de rajouter dans le rapport que les gardes qui ne nous auront pas laissez entrez étaient deux, je peux même laissez une description visuelle car Sa Seigneurie aime bien régler se genre de problèmes en mains propres, tu te rappelles la dernière fois ? Quel carnage ça a été !

Bratak se retourna rabattit sa capuche sur son visage et alla s’asseoir à côté de la civière pour voir l’état du blessé et attendre la réaction des gardes.

MJ

Perplexe, le nain regardait la chevalière portant la marque de la Compagnie des Marches. L'assurance de son propriétaire faisait douter le garde, lequel, en bon subalterne, craignait de faire une bévue et refusait de prendre la moindre initiative. Grommelant dans sa barbe, il demanda à son compagnon d'aller chercher le "chef", tout en intimant au petit groupe de ne pas bouger.
Rapidement, un autre nain, à l'armure peut-être un peu plus chatoyante, apparut. Regardant Kurto avec un mépris non dissimulé, il aboya sèchement :

- Ainsi, vous êtes envoyez par la Compagnie des Marches ? Qui me dit que vous n'avez pas occis un de ses membres et voler cet insignes sur son cadavre ? Enfin, ce n'est pas à moi d'en juger, remettez nous vos armes et vous serez autorisez à entrer dans la Citadelle. Le capitaine Marteautonerre va vous recevoir.

Campé fermement sur ses jambes, la main reposant négligemment sur la lame de sa hache, le nain attendait la réaction des aventuriers. Comme par hasard, une porte s'ouvrit dans la muraille, par laquelle sortirent cinq nouveaux guerriers nains, en armure de plate, l'air déterminé à défendre leur ville jusqu'au bout.

Kurto fut soulager par les paroles du "chef" malgrés la secheresse du ton qu'il avait employé. il passa negligeament le doigt sur l'anneau et eu un sourir.
¤ Je crois que j'ai jamais été aussi contant de m'etre enroller chez vous, mes amis.¤

Le barbare dégaina son épée longue, la pris à deux mains pointe vers le bas et la planta dans le sol à ses pieds. Il fit glisser son bouclier au sol et se tourna vers ses compagnons.
- messieurs, il est temps de prouver que vous n'été pas des Démons assoiffé de sang et que nous sommes venu en paix. dit-il en lançant un regard noir au pauvre luciole qui était parti dans ses délires quant le barbare avait parlé d'hannibal.
Réalisant d'un coup qu'il n'avait pas la moindre idée de l'emplacement exacte des orques de la région, il eu un mommant de doute et de désespoir.
Dans un eclaire de lucidité, il su ce qu'il devait faire.
¤Esperons que l'anneau fonctionne¤

Il s'approcha du chef plantant ses yeux dans ceux du nain et, tendant le bras vers yamaël, dit
- vous vous en occupez ou pas?
¤aller c'est parti se consentrant sur l'anneau si quelqu'un m'entend pourriez-vous me donné l'emplacement des orques au alentour de Felbarr, s'il vous plait?¤
-Quoi qu'il en soit je vous suit.
Le barbare attenti que le nain avance.

Laisser ses armes aux nains ne disaient rien qui vaillent à notre roublard, encore moins dans une cité étrangère et comme si ça suffisait pas avec un compagnon au tapis et un autre à moitié fou. Bratak vérifia que la dague caché dans sa botte droite n’était pas visible, une fois assuré il se leva et se dirigea vers les nains afin de leur demander :

_Quel garantie avons-nous de récupérer nos armes ? Ou plutôt quel garantie avons-nous de pas nous faire étriper séance tenante une fois désarmé ? A oui je garde mes flèches quand même car sans l’arc elle ne risque pas d’être mortelle.

Malgré ses questions, Bratak fît preuve de bonne fois et mit son arc et son épée longue à côté de l’équipement de Kurto. Ensuite il se rapprocha de ce dernier et lui chuchota à l’oreille.

_Concernant ma dague je préfère la gardée par prudence, as-tu une objection ?

Si effectivement il y a objection, Bratak consent à mettre sa dague avec le reste de l’équipement. Une fois tout ça terminé Bratak se campe à droite de Kurto légèrement en retrait et le suit.

_Allez Luciole, tu viens ? On attend plus que toi. . . Lança-t-il par-dessus son épaule en rejoignant le barbare.

pas d'objection parceque kurto ne t'entend pas poser la question trop occupé à ecouté une reponse eventuelle de la compagnie

En entendant son nom le guerrier se rapprocha du petit duo composé de Kurto et de Bratak. Il se plaça de l'autre côté de Kurto et remit son épée au nain qui attendait les bras tendus. Il hésita un moment puis se pencha sur Kurto pour lui demander à mi-voix:

-Kurto, tu crois que je peu garder mon appeau? Ils vont pas croire que ça appel des ennemis quand même?

N'attendant pas la réponse de Kurto qui était concentré comme jamais, le guerrier sourit au nain, lui montra le bout de bois et le mit dans sa poche de manière à ce que tous le vissent.

-Bon et bien on peu y aller maintenant si vous vous occupez de Yamaël. Faites bien attention il est gravement blessé. Et on a pas trouvé de feuille de baobab pour le soigner alors ça s'est pas arrangé... Mais Bratak a fait tout son possible. Vous savez, c'est vraiment un homme bien ce Bratak...

Alors qu'il parlait de Bratak en le regardant, une lumière de fierté s'alluma dans le regard de Luciole.

Désolé du retzrd, mais j'ai eu quelques soucis d'ordinateur

MJ

Sans dire un seul mot, le garde se contenta de rassembler les armes des aventuriers. Heureusement pour Bratak, il se sembla pas très consciencieux et négligea de vérifier que personne ne tentait de dissimuler une arme sur lui, ainsi la dague, placée dans la botte, passa-t-elle complètement inaperçue.
Son collègue lança un regard un peu méprisant sur la civière, sur laquelle un malheureux halfelin luttait contre la mort. Pour ces farouches guerriers nains, un sorcier ne valait guère plus que la poussière du chemin, surtout dans cet état... Un simple grognement leur signifia de laissait la civière au poste de garde, un prêtre viendrait s'occuper du mourant et prendre les décisions appropriées.
Rangeant avec soin les possessions martiales du petit groupe dans l'armurerie du poste de garde, le nain leur laissa enfin le passage libre. Ils pouvaient entrer librement dans la citadelle mais devaient, sans faute, aller se signaler au capitaine Marteautonnerre, lequel serait fort heureux d'entendre leur rapport. Pour leur hébergement dans l'enceinte de la forteresse, ce n'était pas les auberges qui manquaient mais toutes ne convenaient pas aux étrangers à la noble race naine et, pour des personnes aussi délicates que les aventuriers semblaient l'être, "Le gobelin imberbe" devait être préférable au "Crâne sanglant du troll".

Maugréant contre la xénophobie des nains et leur sens de l'hospitalité qui n'avait d'égal que leur sens de l'humour, le petit groupe passa la première porte, appelée "Le marteau" et marcha dans un étroit défilé. Sur leur droite, perché sur le versant oriental dominant la route d'accès, un bastion semblait les suivre des yeux, prêt à déverser sur leur tête pierres et traits meurtriers. Un peu plus loin, des terrassiers et maçons paraissaient ériger le pendant au marteau. Encore loin de son achèvement, cette seconde porte serait baptisée l'enclume, ce qui en dit long sur l'effort de symbolique fourni par les nains.
Enfin, au bout de la chaussée, deux lourdes portes en pierre étaient closes. Couvertes de runes, ces montants et leur pourtour laissaient transpirer un sentiment de force et de puissance. Sur le fronton, un blason dominait, compromis entre le symbole personnel du roi et celui de sa divinité tutélaire, Clangeddin Barbedargent : une couronne d'or, ornée de trois saphirs, posée sur les tranchants d'une paire de haches d'armes de nains entrecroisées.
Sans un bruit, ces lourdes portes s'entrouvrirent, permettant ainsi d'en estimer l'impressionnante épaisseur, quatre-vingt dix centimètres de roche bien dure.

Enfin, la première étape de leur voyage était accomplie et ils étaient enfin arrivés, non sans mal, à Felbarr.

Luciole regarda les portes s’ouvrir et se dit que si le groupe aurait du entrer de force, il n’auraient pas eut beaucoup de chance d’y parvenir. Même avec la rage folle de Kurto, cette épaisse porte n’aurait pas cédé. Il aurait fallu une armée, une armée d’orc…
Le jeune guerrier étira quelque peut ces membres puis s’arrêta pour admirer la solide porte qui venait de s’ouvrir devant eux. Il n’en avait jamais vue d’aussi imposante, et il se demandait comment des petits nains arrivaient à l’ouvrir.
¤Il doit au moins y avoir la moitié de leur garnison pour pouvoir ouvrir cette porte.¤

Le guerrier sourie légèrement, puis se retourna vers ces compagnons. Il contempla quelque peut le fière barbare qui leur avait permis d’entrer dans la forteresse, puis se ravisa et leur fit part de ces réflexions.
-Bien mes amis nous sommes donc arriver à notre première étape je crois. Bon comment il a dit le petit homme, il faut qu’on aille voir Marteautonnerre c’est ça ? Vous croyez qu’il possède un Marteau avec de la foudre ? Bon ça va je plaisante…Par contre, il faut que nous allions le voir tout de suite ? Car je ne vous caches pas que mes jambes sont quelques peut endolories…et puis la bière naine est délicieuse…On pourrait pas tout d’abord aller faire un tour dans une auberge histoire de pouvoir se détendre un peux et de boire une bonne bière fraîche ?

Luciole détourna le regard de ces compagnons, puis en attendant leur réponse, il franchisa la porte. Le guerrier voulu tâter son épée, mais il s’aperçu qu’elle n’était plus là, et au moment ou il allait se retourner vers ces compagnons pour leurs signaler le vole de son épée, il se rappela qu’il l’avait laisser à l’entrée et se ravisa donc. Sans son épée, le guerrier se sentait mise à nue et on ne peut plus vulnérable. Depuis tout jeune il avait toujours porter son épée et ne sen séparait que rarement. C’est avait elle qu’il avait fait sa première aventure en compagnie de son cousin Valcor. Cette épée représentait beaucoup pour le jeune guerrier, et il n’aimait pas ne pas la sentir prêt de lui.

-Je ne sais pas vous, mais j’espère qu’on ne se fera pas attaquer, car même s’ils sont petits, ils sont armés et nous on est nue comme des vers. Nous devrions être discret je pense. Bon alors on y va dans cette auberge? Le rapport peut attendre non ? On pourra aller voir le capitaine quand on se sera quelque peut reposer non?

- Tu n’as aucun sens des urgences, mon pauvre. dit Kurto en regardant le guerrier cherché son arme partout. La seule raison pour laquelle nous sommes rentrés, c’est que nous avons des informations à fournir au dirigeant de cette ville.

Pestant contre son manque de concentration, le barbare donna un coup de pied dans se qui semblait être un caillou. Une douleur fulgurante pri au niveau de sa cuisse déjà blesser.
Tombant à genou, il poussa un cri et vociféra en maudissant les orques tombés quelque jour plus tôt sous leurs armes. Il se releva avec difficulté, serra les dents et reprit la marche.
- Veuillez pardonner cet écart de langage, messire nain dit il en arrivant au niveau du chef. mais nous avons affronté quelques abominations en chemin et le résultat se trouve sur la civière.
Kurto savait qu’il n’arriverait jamais à se concentrer suffisamment pour utiliser l’anneau avec luciole dans les parages. Et en plus, si jamais il n’arrivait pas à l’utiliser ils seraient tous en danger. Il dit alors une chose que jamais jusqu’à présent il n’aurait pensé, lui qui avait toujours été un solitaire pensant principalement à sa peau.
- mais, le guerrier n’a pas tort, je pense qu’un repos pour nos organismes ne nous ferait pas de mal. Je sais quel importance ont mes informations pour vous et je serais heureux de les partagés avec vous. Il me vient une idée.
Pourquoi vos hommes n’accompagneraient pas mes compagnons à une auberge alors que je vous suivrais voir Sire Marteautonerre. réalisant qu’avec les divagations du guerrier, le chef pourrait pensé que kurto pourrait essayer de le tuer, il s’empressa d’ajouter vous pouvez même me lier les poignets pour plus de securité.