Quartier Marchand-Taverne de L'Albion chromatique, Recrutement - L'amulette de Xanthen

Les paroles du roublard réveillèrent le guerrier.

¤ C'est pas vrai ça... on me reproche de trop parler et de vouloir guider un peu et quand je laisse faire on me dispute!!! Mais je l'excuse, c'est un brave homme dans le fond...¤

Voyant le barbare se diriger dans la direction des oiseaux Luciole se sentit obligé d'ajouter:

- Moi je suis contre le fait d'aller par la bas... Mais puisque la majorité le veut, je viens avec vous. Ca pourrait quand même être marrant et je ne voudrais pas louper un combat avec mes compagnons d'arme.

Le visage de Luciole reprit les couleurs qu'il avait perdues lors de la dispute et le guerrier s'avança à la suite du barbare.

-Aller en route tout le monde!!! Enfin... après toi Kurto...

Devant le soleil qui disparaissait derrière le nuage de volatiles Luciole frissonna. Puis les instincts de survie du guerrier prirent le dessus et il se fit plus vigilant que jamais durant leur marche vers le nuage. Alors qu'il marchait en gardant un oeil sur la masse obscure il déclara:

- Ca me rappel quelque chose ce gros truc... Une histoire que l'on m'a racontée. Elle s'appelait "le seigneur des poteaux". A un moment les héros sont découverts par des oiseaux comme ici. Vous croyez qu'on va devoir se battre?

-Voilà pourquoi je n’aime pas la montagne : ca monte tout le temps, et on y est toujours à découvert. Alors que dans le fond d’une bonne foret bien touffue, on peu toujours se cacher, et les oiseaux ne se regroupent pas en gros nuages comme ça, ils n’ont pas la place sous les arbre.

Yamaël grommelait en suivant du mieux qu’il pouvait le groupe qui repartait dans la direction du nuage. Ses petites jambes n’étaient pas un avantage pour la marche, en particulier en montagne, mais il ne s’en plaignait pas car il savait que les autres faisaient des efforts pour ne pas le semer.

*bon, qu’est ce que je pourrais utiliser comme sort en cas de pépin avec ces piafs ? parce que avec ma petite fronde et leurs grosses épées, on va pas aller loin…

MJ

Intrigués par ce rassemblement important d'oiseaux dont les vols mêlés provoquaient cette illusion de nuage menaçant et agité, les aventuriers s'avançaient prudemment vers son origine. Au fur et à mesure de leur approche, la masse tourbillonnante se précisait et se décomposait, leur permettant d'en observer la nature. Il y avait là plusieurs dizaines de corbeaux, tournoyant et virevoltant en poussant des cris assourdissants. Posés au sol, de nombreux autres volatiles semblaient se disputer de la nourriture. Un des oiseaux s'arracha au sol, se dirigeant droit vers eux. Baissant instinctivement la tête au moment de leur survol, ils purent néanmoins apercevoir un lambeau de chair sanguinolente dans le bec du corbeau.

L'arrivée du petit groupe dérangea les charognards qui se dispersèrent, abandonnant avec forces protestations leur repas. Tous eurent à ce moment un haut-le-coeur lorsque apparut l'origine de ce repas. Plusieurs cadavres déchiquetés et partiellement dévorés gisaient dans la mousse et la boue, cinq corps humains et deux fois plus de gobelins mêlés.
Le regard de Luciole s'attarda un instant sur un homme portant une armure de cuir usée dont les orbites vides fixaient le ciel. L'absence d'odeur de putréfaction prouvait que ce massacre était assez récent.

Sur les lieux du combat, Bratak et Morvax jetaient alentour des regards inquiets. L'aspect des cadavres ne laissaient planer aucun doute : les humains avaient été massacrés par une solide patrouille gobeline. Le fait qu'ils aient entraîné avec eux une dizaine de leurs agresseurs ne disait pas où étaient passés les autres, même si la présence des corbeaux tendaient à montrer que les peaux-vertes n'étaient plus dans les parages.

Lorsque le guerrier découvrit la scène de carnage après les autres, il eu un haut le coeur et faillit vomir son repas. Puis son esprit de guerrier reprit le dessus et il recommença à réfléchir à ce qui s'était passé. En voyant les cadavres des gobelins il comprit.

-Je pense fortement que nous sommes sur les terres d'un clan de gobelins. Je sais pas vous mais moi ça me dit moyen de me battre contre une centaine de ces gars... J'ai jamais aimé les gobelins... On devrait pas trop s'attarder ici. Vous voulez creusez des tombes pour les cadavres ou vous préférez vivre? Pour moi c'est tout vu, je ne crois en aucuns dieu alors les laissés là ne me gène pas. Mais je comprendrais si vous préfériez les enterrez.

Tout en prononçant ces paroles Luciole s'était approché des morts et commençait à fouiller les corps à la recherche d'armures, d'armes ou d'argent. Voyant que cela semblait choquer certains de ses compagnons le guerrier se tourna vers eux et leur dit:

-Me prenez pas pour un charognard mais si on doit se battre contre une armée de gobelins je préfère être bien armé... Et je préfèrerais que notre ami Yamaël ait une bonne armure pour pas crever tout de suite, il peut être utile tout comme Morvax. Je suis plus résistant que vous, j'encaisserais avec l'armure que j'ai mais si on vous trouve quelque chose de mieux, ça pourra toujours servir. Et tant qu'on y est si Kurto, Bratak et moi trouvons des armes meilleurs, sa seras presque le paradis...

Sur ces brefs explications il se remit à fouiller en écoutant tout les bruits alentours qui ne lui semblaient pas naturels. Il essayait le plus possible d'entendre le bruit que pourrais faire une troupe de gobelins.

¤Pourquoi je suis si partagé? J'ai à la fois peur qu'on se fasse repérer mais j'ai aussi envies de tuer du gobelin... Il faut d'abord que je pense à la sécurité des autres...¤

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 Luciole.doc

Le barbare, après le premier nommant de malaise à la vue du spectacle macabre, eut un large sourire. La vue des peaux vertes étendues sur le sol lui redonna du baume au cœur.
Ces sales vermines avaient payé un lourd tribut pour leur attaque massive sur cinq pauvre gars.

Kurto tira son épée et fouilla les chaires ensanglantées du bout de l’arme. Les paroles de Luciole fur accueilli avec un léger grognement de mécontentement du barbare.

¤Je me demande si il s’est déjà trouvé en danger ce gars et pi fouiller des corps y’a rien de terrible. ¤

-Hey, Luciole ferme là et réfléchit un peu. A peine eu t’il prononcer ces parle que c’est son cerveau qui ce mis en branle.
Du coup, il repris à haute voix le fils de ces pensés.

- l’un d’entre vous c’est demandé pourquoi on trouve des corps de gobelin en plus des humains. Vous ne croyez pas que si les survivants n’avaient pas vu et fuit quelque chose, il n’y aurait plus de cadavre peau-verts et plus rien dans les poches des humains. Et on peu pas dire que c’est nous puisqu’il y avait des piaffes quant on ai arrivé.

Cette fois, kurto était aux anges. Non seulement, il avait poursuivi ces idées jusqu’au bout, mais en plus un adversaire digne de lui était dans les parages.
Resserrant sa prise sur la lame, il attendit un hypothétique assaillant.

désolé pas de correcteur ortographique

Voyant les cadavres épars, Bratak n'eut qu'un léger haut-le-coeur, effectivement car dans sa profession le cimetière et les caveaux jonchés de cadavres étaient courants ! Entendant ses compagnons déblatérer il revînt à la réalité.

- Si ca vous répugne de les fouiller je veux bien m'en charger tout seul dit-il.

Et sans attendre il aida Luciole à trouver touy ce qui pourait être utile, en lui disant:

- Oublie pas de prendre les provisions, les torches, les allume-feu et tout ce qui ressemble à un objet d'aventuriers, on ne sait jamais ca pourrait nous sauver la vie.

Se tournant vers Kurto il remarqua sa légère transe et s'inquiéta quelque peut mais décida de le laisser se reprendre seul.

¤Hum notre barbare est plus intellignet qu'il ne laisse le parraître, même moi je n'aurais pas penser à celà¤

Le guerrier qui commençait à être énervé par le comportement du barbare se permit de lui répondre le plus calmement possible:

-Kurto t'a déjà vu des gobelins assez intelligents pour fouiller et enterrer leurs morts? Moi non. Je pense plutôt que les petits gob's sont partient en emportant le reste des gars qui leurs ont résisté. De toute façon je compte pas rester la pour vérifier si tu as raison ou pas. Mais si je dois me battre ça seras pour protéger le mage. Il est bien plus important que toi ou moi. Alors aide nous à lui chercher une armure pour pas qu’on soit obligés de porter sa dépouille. En plus j’ai bien peur que ces maudits oiseaux ne nous aient fait repérer en s’enfuyant… On ferais mieux de se grouiller.

Sur ces paroles qu'il avait dit un sourir aux lèvres le guerrier reprit sa fouille en répondant à Bratak qui avait continué:

-Ouai c'est vrai j'avais pas pensé aux provisions. Bon allé, on se dépêche. Il faut prendre tout ce don on auras besoin et partir tant qu’on est vivants. Morvax je pense que tu as une ouïe plus fine que nous comme tu est musicien alors prévient nous si tu entend quelque chose de bizarre.

La curiosité semblait avoir donné des ailes à ses compagnons, si bien que Yamaël s’était laissé distancé. Quand il arriva, Luciole était déjà en train de farfouiller dans les cadavres. Apres avoir repris son souffle, et surmonté son dégoût pour la scène, il prit enfin la parole :

-Ta sollicitude me touche Luciole, mais ce sont des Humains…Enfin, si tu arrive à trouver ici une armure pour un Halfelin de moins d’un mètre de haut, je suis preneur.
Dis moi, si les goblins ne fouillent pas leurs victimes, pourquoi attaquent ils ? Ils sont surement stupides, mais probablement pas suicidaires… Ceci dit, je suis d’accord avec toi, je n’ai aucune envie de traîner dans les parages, dépêchons nous. Si d’aventure Kurto avait raison…bref, activons nous.

Et malgré la répulsion qu’il avait pour ce carnage, il entreprit d’aider ses compagnons à fouiller les lieux.



-Ah oui, j'allais oublier. Luciole, je NE SUIS PAS UN MAGE!

La simple vue des cadavres en décomposition donnerent la nausée a Morvax, alors que dire de l'odeur. Malgré tout, le gnome surmonta son dégout et dit à tout le groupe :

-Messieurs, je pense que nous evrons laisser ces pauvres guerriers là où il sont, sinon c'est à nos risques et perils, ce que je ne souhaite pas spécialement. Pour ce qui est de mon ouïe, je ne peut pas vous assurer de son infaillibilité mais je ferais de mon mieux pour ne pas être pris au dépourvu. Soyons prudents dans nos investigations, nous avons quand même une quète à mener a bien. Il serait dommage de mourir sans avoir atteint Felbar. Luciole, combien de temps nous faudrait il pour atteindre la citadelle naine si nous ne rencontrons pas des compatriotes de ces repugnants gobelins ? Je propose que vous finnisiez votre tache ingrate et que nous partions aussitôt celle-ci finie.

Puis Morvax se rapprocha de Yamaël, si il arrivait une attaque surprise de la part de gobelins, il serait plus facile pour les autres de venir les aider. Puis Morvax repensa, bien malgré lui, à la mort de ses parents. Sa haine des gobelins lui revint tel une vague de fureur. Il se mit a éspérer rencontrer quelques peau-verte pour pouvoir venger ses parents.

MJ

S'approchant des corps gisant sur le sol, Luciole et Bratak commencèrent à fouiller les cadavres ensanglantés sous le regard méprisant de Kurto. Après quelques minutes de recherche, un maigre butin fut recueilli et rassemblé : très peu d'argent pour un total d'une dizaine de pièces d'or, l'équivalent de six rations de nourriture, un allume-feu, deux armures de cuir très usées, une hache de bûcheron, deux épées longues, une masse d'arme et une pique. Comme il fallait s'y attendre en pareil lieu, aucun objet de valeur ne se trouvait sur les humains et les gobelins ne possédaient que des armes ou armures en mauvais états et fort mal entretenues. L'oeil exercé du roublard permit néanmoins de trouver, cachée dans la doublure d'un habit, une petite gemme d'une valeur d'environ 50 pièces d'or.
Laissant ses compagnons à leur triste travail, le barbare s'était un peu éloigné et observait avec attention les environs, cherchant à comprendre le sens du carnage observé. S'il lui semblait évident que le petit groupe d'humain avait été surpris par une solide patrouille gobeline, il était convaincu que les assaillants avaient été dérangés par une menace bien supérieure. Aucun indice ne lui permettait de confirmer ou d'infirmer l'impression de malaise qui grandissait en lui. Certes de multiples empreintes étaient clairement visibles, mais trop nombreuses et brouillées pour être identifiables. Machinalement, Kurto se remémorait ce qu'il savait des habitudes belliqueuses des gobelins. Pour oser s'attaquer cinq humains armés, les peaux-vertes devaient être au moins une vingtaine. Qui pouvait donc le avoir fait fuir ainsi ? Le plus probable dans cette région était une patrouille d'orques dont la férocité n'était pas une légende mais rien ne venait appuyer ses déductions.
L'air renfrogné, le barbare rejoignit le petit groupe, montrant par son attitude qu'il désapprouvait fortement la perte de temps et souhaitait rapidement reprendre la route.
Morvax n'osait pas trop s'éloigner de ses compagnons, la sensibilité innée de ceux de sa race aux événements survenant dans la forêt lui laissait un sentiment mitigé. Au fond de lui-même, à quelques détails tenus (éraflure sur un arbre, odeur flottant dans l'air), il était convaincu qu'une patrouille de crocs rouges rôdait dans les parages