Quartier Marchand-Taverne de L'Albion chromatique, Recrutement - L'amulette de Xanthen

Ses compagnons enfin de retour, Bratak pouvait espérer décuver après avoir eu le malheur de voir sa bière se remplir comme par magie à chaque fois qu’elle se vidait, bien qu’ayant la tête légèrement embrouillée par les vapeurs d’alcool, il se rendît quand même compte qu’un nouveau compagnon s’était incrusté dans la troupe car il lui semblait bien qu’il n’y avait qu’un seul nain au début.

°Tiens d’où qu’il sort celui là avec ses habits de bouffon ?°

Malheureusement, Bratak était trop crevé pour poser des questions en ce moment donc il demanderait plus tard au principal intéressé son identité, remarquant par la suite que son équipement était de retour il le rangea tant bien que mal à son emplacement d’origine et tenta de comprendre ce qui se disait à la table.

_. . .situation, j’ai été . . . orques . . . trouve Klohrm enfin où . . . intéresse . . . nos amis nains la connaissent et qu’ils . . . veut nous confié Manteautonnerre . . . savez autant . . . puants dans les galeries donc . . . voir le capitaine une fois.

°Bon je crois que je demanderai plus tard des explications parce que là j’ai rien compris donc je vais me contenter de suivre en faisant semblant de savoir°

Bratak rabattît sa capuche sur sa tête et attendit que quelqu’un d’autre intervienne car qui sait ce coup-ci peut-être qu’il comprendrai de quoi il était question.

Le guerrier était très heureux d'avoir enfin retrouvé ses compagnons et d'avoir des nouvelles de Yamaël. Cependant il n'avait pas comprit pourquoi Kurto devait retourner en prison et cela l'attristait réellement. Luciole était tout de même d'accord avec lui sur un point et il le dit:

-Ok. J'ai pas du tout compris pourquoi tu doit retourner en prison mais j'ai compris une chose: on va taper de l'orque et ça sa me va. Je suis partant à 300 pour cent. On y va quand? On a un plan ou on fonce dessus? Moi je m'en fiche...

Regarda tour à tour les nombreux compagnons qu'ils avaient trouvés en route Luciole sourit largement en croisant le regard de son cousin.

-Alors Valc'? Tu chantes avec moi? ALLEEE VIENT TAPER UN PETIT COUP SUR LE GROS VERT, YA DU SANG, YA DES CRIS ET DES CADAVRES, VIVE LES ACTIONS ET LES POTIRONS…ALLEEE VIENT…

Rien qu'à l'idée des combats à venir le guerrier était tout excité et il savait très bien que son cousin l’accompagnerait dans ce futur carnage. Dans la taverne bondée, Luciole se leva, prit sa chope, la leva bien haut et dit d'une voie forte:

-A notre combat contre la vermine qui approche! Et la victoire qui le suit! Et aussi à Klohrm qu'y est pas ici! Et surtout, à Kurto qui est un potiron et qui va retourner en prison! Et à la belle balade que Joignon fera quand on aura défendu cette cité!

Il porta ensuite la pinte à sa bouche et la bu d'un trait.

[/I]Joinon avait préféré resté silencieux afin d'écouter ceux qu'il pouvait à présent nommer ses "compagnons.
Il ne prêta guère attention à Bratak qu'il ne prit que pour un alcoolique venu ici prendre son quota quotidien de bière et autres alcools. Il ne remarqua pas plus le paladin, n'étant en réalité absorbé que par les paroles de Luciole et de son celui qu'il nommait son cousin.
Le barde était également impressionné par la carrure du barbare qui était sorti de la prison. Joinon évitait de croiser son regard.

Ce que disait Valcor'Darche et qu'il fallait bien nommer une chanson était pour le nain une insulte à son art. Même lui ne composait que pour de l'argent de telles...choses.
Mais le pire vint lorsque Luciole se mit également à chanter sur le même ton.
¤ La chanson n'est pas un talent d'humain, ma foi! Je m'en vais leur montrer moi!¤
En outre, le nain tiqua lorsque Luciole prononca son prénom.
-C'est Joinon! Pas Joignon! Cela fait deux fois que tu fais l'erreur. Je n'aime pas que l'on écorche mon nom.

Enervé par les événements et la bière, mais non en colère, Joinon grimpa sur le rustique banc de bois sur lequel il avait trouvé siège et se mit à déclamer.

-Joinon Chantarbre, prince des mots!
Il se couche tard et se lève tôt
Pour composer, chanter la vie
Et en son nom, danser aussi.

Si le danger le fait trembler
Si la mort le fait frissoner,
Il n'oubliera, malgré la peur
Jamais ce qui brûle en son coeur

Oubliant le trac et n'ayant pas peur du ridicule, comme toujours dès qu'il débutait une chanson, Joinon monta sur la table (renversant malheureusement une chope de bière vers ses compagnons. Mais pas le sienne qu'il serrait précieusement dans sa grosse main!) Il se pencha vers Luciole et continua.

-Tant qu'il restera vivant
Et qu'en lui on sera confiant
Il se battra, il le promet
Auprès de ceux qu'il veut aimer.

Il n'a jamais tenu de lame
Mais en lui brûlera la flamme
De l'amitié la plus sincère
Il sera là, contre les Verts !

N'écoutant pas la raison qui lui aurait conseillé de ne pas accorder ainsi sa confiance à des étrangers, qui plus est aux desseins inconnus, Joinon leva se chope en direction de Luciole avant de la terminer d'un trait.
-Cette chanson vaut bien une bière, qu'on m'en recerve!
Le barde salua son public et se rassit, attendant bière et action.

MJ


Représentation Valcor'Darche 6+3=9 Désagréable
Représentation Luciole 8-1=7 Désagréable
Représentation Joinon 17+7=24 Superbe

Le guerrier de la citadelle afficha un air bougon et mécontent lorsqu'il se fit rabrouer par Kurto. Visiblement, il n'appréciait pas de se faire remettre à sa place de cette façon mais n'osa répliquer, conscient que ces aventuriers faisaient partie des plans du capitaine MarteauTonnerre et pouvaient être utiles à Felbarr.
Le paladin grimaçait tant ses tympans étaient écorchés par les glapissements poussés de concerts par Luciole et Valcor'Darche et il esquissa le geste de porter ses mains aux oreilles mais, fort heureusement, la voix plus mélodieuse de Joinon fit taire les deux braillards et apporta un peu d'harmonie à cette musique. Lui parvenant malgré le vacarme des chants, les propos du barbare avaient attiré l'attention du demi-elfe, amenant un pli soucieux sur son front. Une patrouille dans les tunnels souterrains semblait être la meilleure chose à faire, même si elle était menée par ce petit groupe encore novice.

Profitant de ce moment de répit, les compagnons prirent le temps de se restaurer calmement et tous, à l'exception de Bratak, savourèrent la bière.
Le rôdeur semblait néanmoins sortir de sa torpeur et, l'oeil un peu plus vif, observait la scène.
Alors que Jandar Lamétoile rejoignait ses hommes, leur garde du corps nain restait en retrait et manifestait son impatience par des mimiques explicites, toussotant à plusieurs reprises ou déplaçant son poids d'une jambe sur l'autre avec un soupir profond. Malicieux, Kurto semblait prendre plaisir à torturer le pauvre nain, savourant chaque plat sans même daigner se retourner.
Enfin, pratiquement au terme de l'échéance fixée par le capitaine MarteauTonnerre, la dernière bouchée de viande et la dernière goutte de bière furent avalées tranquillement. Chacun était prêt et attendait de connaître les intentions du barbare.

La dernière bouchée de viande avalée, le barbare se tapota le ventre. Il saisit sa bourse et en extirpa huit pièces d’or qu’il déposa sur la table. N’ayant pas la moindre idée du prix exacte à payer pour leur consommation, il espéra que cette somme conviendrait.
-Messieurs, il est temps de voir ce que peu nous apprendre le capitaine sur les galeries de la cité. Et le capitaine à un bureau dans la prison c’est pour ça que nous y retournons et non encor une visite de l’intérieur des cellules.
il se leva et aperçu le « garde du corps » debout la mine morose. Kurto réprima un sourire de satisfaction, il s’était vengé sur le pauvre bougre du manque de douceur de ses congénères de la prison.
Un peu honteux malgré tous, le barbare glissa sa lame dans son fourreau, vissa son casque sur la tête et cala son sac sur l’épaule. Il se dirigea vers la porte en adressant un signe de tête respectueux au paladin. Souriant au garde du corps, il lui dit.
-Désolé pour mon manque de courtoisie mais j’avais faim. Vous savez ce que c’est la bouffe en cellule.
Arrivé à la porte, il se retourna pour voir qui avait suivi le mouvement.
-A oui, j’oubliais. Luciole et toi, l’encapuchonné, la prochaine fois que vous chantez, je vous assomme pour le compte. Vous avez failli me couper l’appétit.
il fusilla du regard les deux corbeaux et sourit au nain qui avait réussi à éviter une bagarre dans la taverne par son chant magnifique.
Sur ce, il sortit et suivi le nain en direction de la prison.

Emerlin avait également apprécié, le chant de Joinon ce qui avait fait qu'il était de nouveaux tombé dans ses rêveries. De plus le nain n'était pas habituellement bavard, de nature plutôt silencieuse il se voulait d'être quasiment toujours prêt. Dès que Kurto s'était levé, Emerlin avait immédiatement suivit le mouvement qu'il espérait général. En se levant, il félicitât son compatriote."Et bien, mon ami on peut dire que vous avez pus montrer là tout votre talent, qui on peut le dire est tout de même assez impressionnant. Qui plus est vous avez fait honneur à notre race contrairement à nos compagnons qui ont été pour une fois fort pitoyable."
Il se posta ensuite juste derrière le barbare tout en vérifiant son matériel comme il en avait l'habitude. Il se méfiait de tous ces étrangers qui pouvaient être d'honnêtes gens comme de vils voleurs. Après ce léger inventaire, il sortit sa pipe qu'il bourrât de ce qui lui restait d'herbe de chez lui. Tout en fumant, il montât à la hauteur du "garde du corps" pour lui demander s'il avait une idée des dangers qui pouvaient en ce moment menacer la citadelle.
"Messire, avez-vous de quelconques idées au sujet des dangers potentiels de la ville ?"
Il continuât d'avancer aux côtés de leur guide, tout en regardant les bâtisses de la ville qui n'avaient pas encore attiré son œil, pourtant curieux.

L’ensorceleur avait particulièrement apprécié son duo avec son cousin, il finissa donc sa boisson dans la bonne humeur. Il était fier de leur prestation, mais le reste du groupe eux n’avaient pas l’aire d’avoir apprécié.
"Bon bon c’est vrai ont ne chantent pas bien mais il faut vivre chères amies, profiter de la vie… Et oui Joinon j’ai trouvé que ta chanson était des plus plaisante, et j’espère donc que tu va nous en concocter d’autre, mais qui raconterons nos aventures…Bon Kurto je suis du même avis que toi, on va aller voir ce Capitaine pour avoir de plus amples informations, car ces sales orques risques d’être assez bien préparé. Et puis si je continu à boire de la bière, je ne vais pas tarder à avoir la vessie plaine…"

Puis Valcor se leva donc à son tour en faisant signe au reste du groupe de les suivre. Il vérifia que son épée était bien dans son fourreau, puis attrapa son bâton et renfila sa capuche pour retourner ce tapir dans ces ténèbres qu’il aimait tant…Mais il s’aperçu qu’il avait omis une chose, ce que Kurto en l’appelant l’homme à la capuche lui avait fait si délicatement remarqué. Il décida donc de corriger cet oubli de sa part tout en allant se placer aux cotés de Kurto.
"Hem, je m’excuse cher compère, j’ai omis de me présenter… Je me nomme Valcor, Valcor’Darche., et je suis donc le cousin de Luciole. Je suis venu ici en tant que marchand, mais ma véritable nature est celle d’aventurier. Et je suis donc revenu trouver mon cousin Luciole, bien qu’avec une pointe de chance, car nous nous étions promis de voyager ensemble. C’est donc pour cela que je suis ici présent. Et puis on va bien s’amuser je crois…"

Sur ces présentations, l’ensorceleur emboîta le pat à Kurto, tout en se mettant volontairement légèrement en arrière. Valcor lança un cou d’œil au dessus de son épaule pour voir si tout le monde suivait, puis retomba dans le silence.

Valcor était une personne très mystérieuse, qui sous son caractère rigolo et joyeux, quelque foie lourd (tout comme son cousin), était posé et réfléchi. Les ténèbres l’attiraient autant que la lumière, et la seule chose qui l’intéressait était d’avoir un pouvoir absolu, mais qui plus est au côté de sa déesse…
C’est donc d’un pas qui se voulait vigilant et concentré que Valcor suivit Kurto…

Luciole avait à peine finit son repas que Kurto s'était levé pour aller voir le capitaine MarteauTonnerre. Le guerrier récupéra donc ce qu'il pouvait en pain et en viande et fourra le tout en boule dans sa poche afin de ne pas manquer si la faim venait. Il se leva ensuite et sortit à la suite du barbare et des deux nains. Après avoir franchit la porte, il fit demi-tour et re-rentra pour récupérer son épée qu'il avait oubliée sous la table. Il en profita pour s'excuser auprès de Joinon:

-A ouai, excuse moi j'ai pas une bonne mémoire des noms alors c'est pour ça... Mais je vais faire attention. Bon allez on y va. C'est bon Bratak tu vas arrivé à marcher tous seul? Si tu veux que je te porte hésite pas à le dire...

Et le guerrier repartit au pas de course, essayant de fixer son épée dans son dos d'une main et récupérant encore une miche de pain de l'autre main.

-Attendez moi!!! Eh Valc' m'abandonne pas! Pardon, pardon, poussez vous.

Se frayant un chemin dans la foule très dense de la rue, le guerrier rattrapa ses compagnons. Il n'avait jamais vu le capitaine et avais donc hâte de voir à quoi pouvait ressembler un nain gradé. C'est donc en imaginant toutes sortes de portraits plus grotesques les uns que les autres qu'il suivit son cousin.

Bratak était le dernier à se lever, bien que mal en point, il était encore capable de se débrouiller tout seul enfin selon lui. Il emboîta le pas au reste de la troupe tout en vérifiant comme tout le monde si son matériel était correctement ajusté. Ensuite Bratak se rapprocha de Kurto pour lui demander sans une pointe d’ironie :

_Dit Kurto, tu crois qu’ils ont réparé la vitre du bureau du capitaine de la garde depuis que j’y suis passé ? Parce que je crois bien qu’il risque de m’en vouloir sinon . . .

Remarquant à nouveau la présence du nain inconnu au don de musicien il l’interpella à son tour :

_Excusez ma brusquerie messire nain, mais il me semble que l’on n’ait pas été présenté. Je me nomme Bratak, hum je suis . . . euh . . . l’éclaireur du groupe on va dire, et vous êtes ?

Bratak attendît une réponse du barde qu’il espérait claire et courte afin de pouvoir comprendre clairement malgré les effets secondaires de l’alcool coulant dans ses veines.

°Bon je reste à l’arrière du groupe et je me met près de la fenêtre on sait jamais si je dois me défenestrer à nouveau avec ce capitaine Manteauquiblaire, faudrait pas que ça devienne une habitude d’ailleurs . . .°

N'écoutant que son sens de la conservation, Bratak se mît à la fin du groupe et se débrouilla pour ce faire remarquer le moins possible au vu des « exploits » qu’il avait prodigué dans le bureau du nain.

Joinon fut fort heureux des compliments de ses nouveaux compagnons pour sa chanson; voilà qui lui donnait plus envie encore de mieux les connaître et de partir avec eux à l’aventure. Ceux-ci avaient d’ailleurs tous quitté l’auberge et le nain décida donc de les suivre, sachant seulement qu’ils devaient retourner à la prison, le lieu de leur rencontre.

¤Le gros humain semble être le chef, ayant apprécié ma chanson cela me fait déjà un bon point. Je n’aimerais pas être à la place de Luciole ou du cousin, il les a gravement fâchés. Le nain Emerlin ne dit pas grand-chose, il se soumet certainement lui aussi à l’autorité du gros humain.¤

Alors que le barde tentait ainsi de deviner la place de chacun de ses compagnons au sein de ce qu’il se plaisait à nommer sa compagnie, Bratak vint lui parler. Joinon, qui ne s'était pas douté que cet homme faisait partie de cette même compagnie, fut assez étonné.

-Ainsi vous êtes l'éclaireur du groupe, ravi de vous rencontrer. Je me nomme Joinon Vitutta Rikeri Chantarbre, nain d'or de Damarie, bien que je n'y ai pas véritablement vécu longtemps. En effet très tôt mon père me prit avec lui dans ses voyages. Mon père était marchand, voyez-vous, ceci explique cela. Je ne saurais pas réelement définir mon rôle dans cette compagnie que je viens à peine de rejoindre, qui plus est avec un degré de gré que je ne saurais pas plus définir que ledit rôle.
Je suppose que, si tout groupe se doit d'avoir un élément doué pour ce qui est des lettres, de la poésie et de la diplomatie, je suis cet élément-là. Mais ne doutez pas de mes talents de combattant malgré ma corpulence que je n'ai pas honte de qualifier d'"horizontalement imposante". Tant que mes doigts sont capables de manipuler une arbalète aussi bien que je joue de la yartling, sans me vanter bien sûr, je pense être utile dans toute situation de combat.

¤Espérons seulement que Clangeddin m'épargne d'une telle situation.¤