Quartier Marchand-Taverne de L'Albion chromatique, Recrutement - L'amulette de Xanthen

A peine Joinon s'était-il remit de son exploit qu'il jugeait héroïque qu'un bras lui enserra les épaules.
Il ouvrit les yeux pour découvrir le visage d'un humain dont le sourire paraissait plus menacant qu'amical.
Il fut certain des intentions du guerrier lorsque celui-ci lui murmura des paroles qui résonnaient à présent dans sa tête. Le barde ne perdit pas de temps pour faire ce qu'on attendait de lui. Effectivement et contrairement à la plupart des gens, la peur rendait Joinon bavare et non pas silencieux.
Il tenta d'articuler quelque chose de compréhensible avec un sourire des plus crispés. Les premiers mots furent saccadés mais le naturel orateur du nain reprit rapidement le dessus.

-Oui...me voilà mon...ami!
Il ne veut pas te croire mon ami...ce n'est pas étonnant. Déjà quand nous étions tout petit tout le monde te prenait pour un menteur, heureusement que j'ai toujours été là pour te tirer d'affaire, n'est-ce pas mon cher...Erunan?

¤Mais qu'est-ce que je raconte, moi?¤

-Je me souviens d'une fois où papa nous a dit "Joinon, heureusement que tu es là pour être la langue de ton ami Erunan". Mais euh... je m'égare là, non?
Se tournant vers le garde.
-Alors...voilà...Samarcande! Ah, le dangereux Samarcande! Nous avions failli y passer la dernière fois, hein les copains? Jamais plus puissant jeteur de sorts n'a vu le jour sur Faërun depuis les temps des Néthérisses! Et je pèse mes mots!

Joinon improvisa et utilisa ses meilleurs talents de persuasions comme si sa vie en dépendait. Ce qui était certainement le cas à voir le regard de Luciole fixé sur le barde. Joinon s'approcha tout près du visage du soldat.
-Essayez donc d'imaginer, la chaleur de flammes magiques vous léchant le visage tandis que des dizaines de démons invoqués vous encerclent! Vous regardez autour de vous, cherchant du regard vos compagnons d'armes afin d'obtenir une aide que malheureusement vous ne pouvez obtenir, car vos amis sont également face à la mort, voire même SONT morts! Vous ne parvenez plus même à reconnaître certains de vos anciens compagnons, tout ce qu'il en reste sont des ossements carbonisés gisant dans une mare de sang tels quelque épave de navire échouée sur la plage DE LA DESTINÉE.

Joinon était à présent derrière le nain, jouant sur l'intonation des mots, dramatisant chaque phrase. Malgré la peur il se sentait très fier de sa dernière métaphore.
-IMAGINEZ votre cité, détruite par un seul homme pouvant vous transformer en cendre au moindre regard, vos amis gisant autour de vous alors que vous-même êtes aveuglé par ce mélange de SANG et de FLAMMES semblant être directement issu des NEUFS ENFERS! IMAGINEZ LE DESTIN DU MONDE SI VOUS NE FAITES RIEN! IMAGINEZ!

MJ

Dans la taverne :
Les chopines s'accumulaient devant le pauvre Bratak qui espérait de plus en plus un retour prompt de ses camarades sous peine de finir alcoolique. Consciencieusement, la serveuse remplissait le godet dès que le niveau semblait atteindre un seuil inacceptable pour un nain. A y réfléchir, la bière n'était pas si mauvaise, sa qualité ayant d'ailleurs tendance à s'améliorer en fonction du volume ingurgité.

Dans le bureau :
La mine soucieuse du nain prouvait à Kurto que ce dernier prenait au sérieux ses affirmations. Le barbare venait-il d'exprimer à voix haute une des inquiétudes du capitaine ou la compagnie des Marches s'était-elle portée garante du sérieux de l'humain ? Toujours est-il qu'un poing énergique s'abattit sur la table, faisant voler quelques papiers éparts.

- Un complot ? Dans ma propre cité ? Ces maudites peaux-vertes vont me le payer cher... Je vais les étriper, les décapiter, les pendre, les écarteler, les... Euh, je m'égare... Toi, brave compagnons des Marches, tu vas prendre la tête d'une mission chargée de vérifier ces affirmations. Retrouve tes compagnons et présente ce sauf-conduit au poste de garde. Vos armes vous seront remises. Retrouvez moi, ici même, dans deux heures.

Griffonnant rapidement quelques lignes sur une page, le capitaine Marteautonnerre donna celle-ci à Kurto avant d'appeler un garde, à qui il confia la mission d'escorter le noble soldat qu'était devenu le barbare et de le ramener sans faute à l'heure prévue. Avant que le barbare n'ait de temps de vraiment réagir, il était hors du bureau accompagné par un nain maussade, en route vers la sortie de la prison.

Devant la prison :
Les propos embrouillés de Luciole, bien qu'étayés par Valcor'Darche et Emerlin, avaient l'air de perturber le malheureux nain. Ce dernier se grattait le crâne et fouillait dans sa barbe l'air perplexe. Tout cela dépassait son intelligence réduite. Au moment où il allait chasser les importuns, l'arrivée mouvementée de Joinon le fit sursauter. Loin de s'éclaircir, la situation était de plus en plus embrouillée. Roulant des yeux perdus, le garde sortit vivement son épée et s'apprêta à sonner l'alerte. Faisant un moulinet rageur, il essaya d'intimider les intrus en faisant mine de les pourfendre quand, dans son dos, apparurent Kurto et son "ange-gardien. Ces derniers se figèrent devant l'étrange spectacle, le nain sortant lui aussi son arme dans un geste de solidarité envers son compatriote."

Tout c’était passé très vite, et Valcor n’avait eut le temps de réagir. Ce nain tout grassouillet qui était venu s’incruster dans la conversation, Luciole qui c’était occupé de le mettre à leur cause, et maintenant voilà que le garde avait sorti son arme. Tout cela n’était à ne plus rien comprendre… "Allons, voyons Messire nain, nous ne vous voulons point de mal, rangez donc cette épée. Tout ce que nous voulons c’est de pouvoir aller parler à Kurto qui est enfermé, pour pouvoir vous protéger de la menace qui pèse ici bas. Si nous aurions voulue nous battre, cela aurait commencé dès le départ ne croyez vous pas que…"

Valcor qui fut coupé par l’arriver d’un homme à la carrure imposante, et d’un autre garde nain, s’arrêta, pour analyser la situation. Deux nains plus un homme de carrure imposante étaient maintenant autour d’eux, et les deux gardes avaient dégainé tout deux leurs armes. Tout cela ne présageait rein de bon pour l’ensorceleur, qui décida donc de se camper sur sa jambe droite en adoptant une position défensive, et posa sa main droite sur le manche de son épée longue qui se trouvait sous sa robe noir, pour pouvoir dégainer en cas d’attaque.
Son séjour dans les terres hostiles des Marches, lui avait permit de pouvoir apprendre le maniement des armes par un guerrier, et pouvait donc se défendre dans cette discipline. Le guerrier qui était un soldat aguerri lui avait montré toute les techniques du poignet pour manier son arme, et lui avait enseigné ce qu’un guerrier devait connaître en matière de combat approché. Cela constituait donc un avantage pour lui. Même si jusqu’ici il n’avait encore pas eut à se servir de son apprentissage.

"Bien Messieurs, il n’est point la peine de vouloir se battre, nous ne sommes en aucun cas venu ici pour chercher des ennuies, et tout ce que nous voulions c’est pouvoir aller voir notre ami qui se nomme Kurto. Mais puisqu’il est impossible de lui rendre visite, nous allons donc nous retirer tranquillement sans faire d’histoire. Un probable malheur guète cette citée, mais vous vous débrouillerez donc seul, ne voulant pas vous offenser d’avantage nous nous retirons donc. Il n’est point la peine de vouloir faire les héros, cela épuiserais nos forces, et il se va de soit que je n’aimerais en aucun cas abîmer vos jolie bouille."

Valcor fit donc quelques pas en arrière, la main à l’intérieur de sa tunique posé sur sa garde, et un sort déjà prêt en tête. Ces yeux allaient des deux gardes à l’homme fort musclé. Il jeta un regard à Luciole pour lui dire de rester sur ces gardes, puis donna volontairement un petit cou de coude à Emerlin pour qu’il se tienne aussi sur ces gardes. Le nain que Luciole avait menacé se débrouillerais, il n’était en aucun cas important pour Valcor qui ne sans soucia nullement.
Les yeux de l’ensorceleur prenaient une couleur noire, signe de sa concentration, l’ensorceleur serait prêt si une attaque venait à être lancé. Mais il avait omit une chose, Luciole son cousin n’avait pas d’armes…

le barbare sorti de l’encadrement de la porte et plissa les yeux à cause de la lumière extérieur. Il avait encor les yeux mi-clos lorsque l’ensorceleur essaya de calmer les esprits de tout ce beau monde.
- Si j’étais ton ami je le saurais, non. Enfin bon je n’ai pas de temps à perdre en bavardage, moi.
Sa vue redevint net et il put alors contempler l’étendu de la stupidité de la situation.
L’ensorceleur semblait avoir pris la tête d’un petit groupe de personnes qui voulaient apparemment lui parler.
Le seul problème étant qu’il ne connaissait pas ces personnes. Il regarda plus attentivement les protagonistes et éclata de rire lorsqu’il vit Luciole.
-C’est gentil de venir me voir, t’a apporté de la bière au moins. il reprit son sérieux.
Je ne vous connais pas et notre cher guerrier n’a pas été foutu de me décrire correctement donc voila je suis Kurto.

Il se tourna vers les gardes.
-Merci pour la visite des lieux. Maintenant que j’ai retrouvé Luciole, j’arriverai à m’en sortir seul.
Machinalement, il déposa son sac, l’ouvrit et en extirpa les bracelets licorne qu’il passa immédiatement aux poignets. Il remit son sac à l’épaule et s’avança vers le guerrier.
- Avec ça lui dit-il en montrant la page griffonné on devrait pouvoir récupérer nos armes, mais en contrepartie on a un petit boulot à faire dans les galeries. Allons retrouver Bratak et Morvax qu’on en discute un peu plus au calme. regardant les trois nouvelles têtes, il poursuivi et je pense que ça devrait vous intéresser aussi.
Aller avance cocotte. dit il en flanquant un gros tape dans le dos de luciole.
Et il suivi le guerrier.

Le guerrier s'apprêtait à taper de toutes ses forces sur le garde qui commençait à s'exciter lorsque Kurto débarqua. Les bras lui en tombèrent et il sourit au grand barbare qui venait d'apparaître comme par magie.

-Tu veux de la bière? Allons voir où en ai Bratak il nous attend dans une taverne. Tu peu venir aussi toi si t’as rien à faire. On aura certainement besoin d'un barde pour remplacer ce pauvre... à oui c'est vrai que tu n'es pas au courant Kurto.

Le guerrier prit donc le temps de raconter tout ce qui leur était arrivé tout en continuant de marcher d'un pas rapide pour rejoindre au plus vite Bratak qui devait s’ennuyer à mourir avec l'elfe muet.

-Et voilà. Tu sais tout. On a donc de nouveaux compagnons si tu les acceptes bien sur. Ce sont de braves gars tu verras. Et puis sachant que Morvax a disparut et que Yamaël est KO, on a bien besoin de sang frais. Et puis je connais mon cousin il est très fort. Mais je connais pas bien le petit barde là... Et toi là! Vien voir. C'est bon n'ai pas peur je plaisantait quand je disais que j'allais te faire souffrir. Je ne ferais pas de mal à une mouche. Comment t'appel tu toi qui as eu le courage de nous aider sans savoir notre but? Et puis j'aimerais aussi que tu raconte à Kurto comment on a tué Samarcande avec Valc'... Tu vas voir Kurto, c'était horrible. Y'avait des morts de partout, des corps brûlés étaient couchés et... mais je raconte mal, je vais laisser notre ami le faire à ma place.

Tout en parlant Luciole avait placé sa main gauche sur l'épaule du barbare qu'il n'avait pas vu depuis longtemps et sa main droite sur l'épaule de Joignon qui avait réussi à raconter une histoire qui avait fait dresser les poils de la nuque du guerrier. Il marchait d'un bon pas pour arriver à la taverne et pouvoir reprendre la route le plus tôt possible.

Une fois de plus, tout était allé trop vite pour Joinon. Il ne comprenait absolument rien à tout ce qui se passait. Lui qui voulait jouer au héros semblait à présent pris dans un tourbillon d'importants événements. Et cela plus ou moins malgré lui.
¤Tu avais raison papa lorsque tu me disais d'éviter de me mêler des affaires des autres, et particulièrement des affaires humaines!¤

Les paroles de Luciole rassurèrent un peu le nain, même si il n'avait encore confiance ni en lui ni en ses compagnons.
¤"pas de mal à une mouche"...Tu parles!¤

Cependant, certains des dires du guerrier firent vibrer en Joinon une corde très sensible.
¤"besoin d'un barde", "nouveaux compagnons", "courage de nous aider"...Alors je suis un héros?¤
L'imagination sans limites du barde lui faisait perdre, comme souvent d'ailleurs, le sens des réalités. Mais de tels mots venant de ce guerrier ne pouvaient que l'émouvoir, lui qui avait toujours rêvé d'aventures et de faire partie d'une compagnie de puissants héros.

-Ma foi, je dois bien avouer que c'était plus par peur que par courage que je vous ai aidés. Je me nomme Joinon Vitutta Rikeri Chantarbre, barde sans domicile. Je vous suis, j'ai grand besoin d'un stimulant après ce que tu m'as fait subir. Et je suppose que tu ne te nommes pas Erunan...

Joinon leva la tête vers Luciole et regarda Luciole avec émerveillement. Le nain avait au fond de lui envie de faire confiance au guerrier, au mépris de tout bon sens.
La main que Luciole posa sur son épaule le fit frissoner. Non de peur comme la première fois, mais d'une émotion qu'il n'aurait pu nommer. Peut-être que pour la première fois de sa vie, Joinon allait savoir ce qu'était l'amitié.

¤Nouveau compagnon...¤

Emerlin n'avait pas tout compris, ils avaient commencez par essayer d'embobiner le garde grâce à une histoire qu’il ne savait pas véridique ou fausse. Puis, le nain Joinon qui avait débarqué de manière intempestive et semé un trouble encore plus grand. Et enfin, le barbare délivré sans la que le groupe n'est besoin de s'en charger. D'un côté tout rentrait dans l'ordre. Ils allaient enfin pouvoir mener à bien leur mission dont Emerlin ne connaissait pas encore toutes les facettes. Il décidât de se diriger vers son nouveau compagnon nain et de lui adresser la parole.

"Bien le bonjour mon ami, et bien je vois que tu viens de rejoindre comme moi ce petit groupe, je te souhaite donc la bienvenue. en lui adressant une tape sur l'épauleJe me nomme Emerlin Fièrehache des Montagne Fumantes, je ne sais si une de tes histoires en parle. J'ai crut comprendre que tu exerces la profession noble des bardes et que tu te prénommes Joinon. En tout cas, un peu de compagnie naine dans ce groupe d'humains ne me ferat pas de mal."Il se tournât vers Kurto"Quand à toi compagnon barbare, du nom de Kurto et bien je suis content de faire enfin ta connaissance. Comme je le disais à Joinon j'ai pour nom Emerlin Fièrehache et j'espère ne pas être de trop dans ce joli groupe d'aventurier."

¤Bon, ben ce Joinon me plait bien, il va pouvoir me raconter quelques histoires, et nouvelles du pays. Enfin, maintenant, nous devrions retrouver Bratak et l'elfe. On va enfin pouvoir discutailler tranquillement autour d'une chope. ¤

Emerlin semblait combler, il venait de trouver un compagnon nain, et qui plus est ils allaient enfin pouvoir commencer l'aventure, la vraie. Il aurait juste aimait tout comprendre au sujet de se Samarcande. Il se sentait étonnement à l'aise dans ce groupe où régnait une ambiance de convivialité ainsi que de bonne humeur.

MJ

Le nain mandaté par le capitaine MarteauTonnerre pour escorter et surveiller Kurto affichait un ennui certain lors des retrouvailles et présentations diverses. Soucieux de se débarrasser au plus vite de cette corvée, il fit hâter le mouvement et commença par conduire le petit groupe jusqu'à l'endroit où étaient entreposées leurs armes. Tout en récupérant épées et arcs, sans oublier l'équipement de Bratak, avec un soulagement visible, ils eurent quelques nouvelles de leur compagnon ensorceleur. L'état de santé du halfelin était préoccupant, le contraignant à demeurer au repos quelques temps encore. Le grand prêtre de Felbarr envisageait même son évacuation vers Sundabar en cas d'aggravation des blessures.

Guidant à nouveau le groupe, leur "garde du corps" les ramena à l'auberge où ils évitèrent à leur compagnon roublard d'écluser une chope de plus. Laissant le petit groupe quelques secondes, le nain alla saluer le paladin demi-elfe. Les regards que les deux soldats leur lançaient tout en discutant prouvaient assez qu'ils étaient l'objet de la conversation.
Les rejoignant, suivi du capitaine Lamétoile, le nain rappela à Kurto sa promesse et le pressa de rejoindre la prison. Le chef du détachement de la Légion d'Argent souriait d'un air satisfait, heureux, semblait-il, de voir ce petit groupe d'aventuriers venir leur donner un coup de main pour veiller à la sécurité de la citadelle.

Valcor suivit le groupe jusqu’à l’auberge sans mot dire, analysant chaque membres du groupe un par un. Tous paraissaient animés d’une bonne motivation, et cela plaisait à l’ensorceleur qui aimait le groupe vivant ou chaque jour était différent.
Bratak paraissait un joyeux luron, quoique certainement malin comme un renard. Kurto était sans conteste le leader, le meneur du groupe, ce qui permettrait donc à Valcor de rester en retrait et de profiter pleinement de leur voyage… Emerlin et Joinon eux, étaient pour l’instant plus discret, mais le nouveau venu qui ce voulait donc être un barde pourrait chanter leurs exploits et cela plaisait autant à Valcor qu’à son cousin Luciole qui paraissait lui aussi tout joyeux de voir tout ce petit monde. Et il restait Macë, qui avait au départ bien plue à Valcor, mais qui ne parlait plus et donc devenait lassant. L’ensorceleur via son analyse de chacun des compagnons, affichait une mine réjouit, et pouvait enfin faire surgir sa bonne humeur.

"Et…non, va pas partir tout de suite…Bratak nous a gardé la place chaude depuis un bon moment déjà, il serait donc impolie de ne point boire un coup au même plusieurs à la création de notre groupe. Et puis, moi avant de partir à l’aventure, j’ai besoin tout d’abord de me dessécher la gorge. Et puis comme ça Joinon tu pourras nous chanter des musiques qu’on s’amuse un peux avant de partir… Tient d’ailleurs moi j’en connais une chanson…tu chante avec moi Luciole ?? ALLEEE VIENT BOIRE UN PETIT COUP À LA MAISON, YA DE LA BIERE DES FEMMES ET LEURS NICHONS, VIVE LES ACTIONS ET LES POTIRONS…ALLEEE VIENT…"

Valcor avait retrouvé sa bonne humeur, et tout cela promettait, le groupe n’aurait pas le temps de s’ennuyer, entre lui et son cousin Luciole, l’ambiance sera certainement de mise. C’est donc avec une humeur joviale, que l’ensorceleur continua à chanter. Pour le jeune mage, la vie devait être vécu à son plein, et il ne fallait donc perde aucun moment, même si malgré les apparences son cerveau était sans cesse en pleine réflexion, et tout moment, toutes action étaient analysée.
¤Kurto ? Rejoindre la prison ? Pour pouvoir mieux connaître les plans des orques ? ¤
Et l’ensorceleur tout en continuant à chanter… "YA DES FEMMES...Kurto en prison ? Pourquoi y retourner ? Pour mieux connaître les plans des orques ?...ET LES POTIRONS…"

Sur la petite chanson improvisé de Valcor, le barbare se renfrogna. Comment cet homme pouvait savoir qu’il avait eu vent d’un complot des orques. Etait-il devin ?
De plus, le barbare ne connaissait toujours ni son nom ni ses capacités.
Kurto était encor plus intrigué par la présence du paladin et de l’intérêt qu’il portait au groupe. Le barbare se tourna vers leur « guide » qui pour la énième fois venait de lui rappeler la promesse faite au capitaine Manteautonnerre.
- Il me semble que le capitaine m’a dit deux heures. Donc s’il vous plaît, laissez moi manger un bout et expliquer à mes compagnons ce qu’il attend de nous.
Il se tourna alors vers le representant de la légion d’argent. Messire, il semblerait que la situation soit plus critique que je ne le pensais si même les marches d’argent soient pressentes ici. Je ferais tout mon possible pour aider cette cité.

il appela une serveuse et commanda un petit repas pour lui et une tourné de bière pour ses compagnons sauf pour le pauvre Bratak qui à son humble avis avait bu plus que sa dose pour une semaine au moins. Il prit alors une mine solennelle et dévisagea a tour de rôle les personnes présentes à la table.
- Donc voila la situation, j’ai été enfermer avec des orques dans la prison et j’ai réussi à leur extirpé le lieu ou se trouve Klohrm enfin où il ne se trouve pas, c'est-à-dire dans la cité. Mais ça c’est une autre histoire. Ce qui nous intéresse maintenant c’est qu’il existe une entrée secret pour venir dans la ville et que les orques au contraire de nos amis nains la connaissent et qu’ils ont l’intention de l’utiliser pour prendre la ville. Donc la mission que veut nous confié Manteautonnerre c’est de la découvrir et endigué le risque.
Voila vous en savez autant que moi. Il y a un fort risque de se trouver face à une grosse troupe de puants dans les galeries donc si vous ne voulez pas risquer de mourir, rester ici. Pour moi le choix est fait. Et je retourne voir le capitaine une fois que j’ai fini de manger. il se tut et observa les réactions des protagonistes.