Recherche des enfants de Myrial, en route vers la mine

La jeune druidesse, qui n'était pas beaucoup plus vieille que lui, entame la conversation avec Kyron. Elle venait d'échanger un mystérieux monologue avec son faucon, ce qui intriguait énormément le jeune sorcier. Tendant ses mains vers le feu pour les réchauffer, Kyron répondit calmement, d'une voix toujours aussi posée qu'à l'accoutumé à Ina.

- Ce fut une journée comme toutes les autres... différente de la précédente et certainement de la suivante. J'ai perdu, sans raison aucune pour certains d'entre eux, quatre de mes compagnons en qui j'avais foi. Seule Hrthrod et Glaive me sont restés fidèles, autant que je puisse l'être à leur égard. C'est pourquoi nous sommes quelque peu distant vis-à-vis de vous, je m'en excuse par avance aprés de toi, Ma dame.

Kyron tourna le visage vers ses deux amis, s'attardant particulièrement sur la guerrière aux cheveux ébènes. Puis il revint et plongea à nouveau son regard dans les flammes du foyer.

- Je suis heureux de compter de nouveaux compagnons, qui je l'espère, deviendront des amis chers à mon coeur. Je pense qu'il en est de même pour les autres. Nous devons apprendre à nous connaître et c'est certainement dans l'adversité que nous le ferons le mieux. Chacun d'entre nous a son petit caractère, aussi faut-il nous excuser de nos réactions parfois incongrues. Mais je peux t'assurer que vous avez toi, Orodreth et Seebo, votre place parmi nous et nous avons besoin de vous pour moult choses.

Kyron tourna alors son visage vers la druidesse et lui fit grâce de son plus charmant sourire.

- Prenons à présent du repos, la journée de demain sera difficile, je le crains.

C'est sur c'est derniers mots que le jeune ensorceleur Halruaan alla s'allonger dans un coin reculé de la grotte, afin de rejoindre ses rêves en Halruaa.

Les paroles de Kyron l’empêchaient de dormir. Elle avait beau se tourner et se retourner elle ne pouvait pas fermer l’œil. Elle n’avait de cesse de repenser à son comportement avec le nain dans la journée et aux paroles de Kyron. S’excuser, c’était une bien bonne idée.Elle n’avait pas été très correcte avec lui, alors qu’il faisait tout son possible pour les intégrer sans trop de casse et sans trop non plus le montrer. Soudain elle eut la vision de cet être, seul dans le froid qui veille au bon sommeil de tous alors que lui s’en passera. Elle eut alors l’idée de le rejoindre.
Le retrouver ne fut pas difficile vu la fumée qui émanait de sas narines et de sa pipe.
Sa longue couverture sur les épaules, elle s’en approcha remuant dans tous les sens ce qu’elle pourrait bien faire passer pour des excuses et une tentative de rapprochement.
Arrivant à son niveau, le maître nain n’avait pas bougé.
-Bonsoir, fit-elle, fraîche nuit n’est-ce pas ? Je n’arrive pas à trouver le sommeil en repensant à ce que je vous ai dit cet après-midi et en voyant ce que vous faites là. Je, hum je suis, désolé de m’être emporté pour si peu. Cela n’avait, absolument aucun sens.
Ce n’est que maintenant un peu trop tard que je prends conscience de ce que vous avez fait pour nous intégrer et je vous en remercie grandement.
Puis-je me joindre a vous et vous proposer un coin de la couverture pour passer la nuit ?
Elle se sentit bien bête devant ces deniers paroles, s’il avait eu besoin d’une couverture, il aurait pris la sienne après tout enfin l’invitation était lancé, la balle était dans son camp maintenant.

Le Nain tirait un corps avec difficulté. Son ami était mort depuis longtemps, mais Glaive refusait de le laisser là. Alors qu'il agrippait tant bien que mal les jambes du cadavre, il sentit un regard froid se poser sur lui. Le géant venait de voir sa présence, et abandonna la poursuite d'un groupe d'archer pour s'attaquer à lui. Glaive se décida à abandonner son macabre fardeau et s'éloigna du géant sans demander son reste.
Il sentait les immenses pieds frapper le sol à sa poursuite, et le Nain essaya de courir plus vite. A chaque fois le Géant massacrait une partie de la colonie, et à chaque fois les survivants de la colonie reprenaient la chasse du Géant. Tant qu'il resterait un Nain vivant, la chasse continuerait.
Glaive se prit les pieds sur le cadavre d'un frère et heurta violemment le sol. Il se tourna sur le dos et se trouva face au Géant. Anka était son nom. Anka allait mettre fin à ses jours, à son tourment...

Glaive ouvrit les yeux instinctivement et chercha le Géant des yeux. Il était de retour dans la sombre forêt, Anka n'était plus là. C'était une présence qui l'avait alerté, la présence de la jeune druidesse. Il se redressa du rocher sur lequel il s'était assoupit et tenta de masquer toute trace de sommeil à la nouvelle arrivante. Se tournant vers elle, et face à ses excuses, il afficha un grand sourire. Il parla pourtant à voix basse.
-Bah! J'entends ce genre de commentaire tous les jours, madame, et pour moi ce ne sont que des mots! Que cela ne vous empêche pas de dormir! Le Nain chercha à étouffer un baillement et reprit sa phrase."Et puis... Je l'avais bien chercher!
Glaive refusa la couverture tendue par la druidesse, mais reconnue que sa compagnie n'était pas désagréable. Il commença à reprendre sa ronde, mais s'arrêta au bout de quelques mètres. Il se tourna vers elle à nouveau.

-Si vous n'arrivez pas à trouver le sommeil, peut-être accepterez vous de m'accompagner quelques temps... Je, heu... pourrais vous faire connaitre quelques contes de chez moi? Le Nain espérait surtout qu'elle l'empêche de s'endormir à nouveau! Mais après tout, tout avait été de travers jusqu'à maintenant avec les nouveaux arrivants, là était peut être l'occasion de faire connaissance avec la belle Ina.

Depuis qu’ils étaient arrivés dans cette grotte providentielle, Hrthrod se sentait un peu plus détendue. La situation dans cet abri naturelle paraissait plus défendable. Elle avait apprit par expérience que m^me les tribus orques connaissent toutes l’utilité de pareil point stratégique et nécessaire à leur survie dans le Nord. Alors que tous vaquaient à leurs occupations, la guerrière, qui ne se considérait qu’à demi illuskienne, avait entrepris d’explorer, à l’aide d’un des tisons ardents récupérés dans le feu, le fond de cette cavité rocheuse afin de s’assurer qu’il n’y eut réellement aucun danger. Ces actes ne pouvaient que lui renvoyer des souvenirs de son passé, de jours où étant enfin parvenue à s’imposer et à mettre un terme au calvaire qu’elle avait subit, elle oeuvra comme guerrière respectée parmi les mâles. La rage et l’obstination dont elle avait fait preuve se rappelaient à elle en cet instant et la gonflèrent d’orgueil aussi sûrement que la pipe de Glaive devait emplir les poumons di nain lorsqu’il tirait dessus.
Glaive Torn, il était en train de monter la garde, elle espéra que sa nature vigoureuse lui permettrait de trouver la force de veiller sur leur petit groupe. Comme elle le lui avait spécifié avant qu’il ne parte à l’extérieur prendre son quart, elle attendrait qu’il la réveillât pour qu’elle prenne alors sa place. Pourtant, elle n’avait pu s’empêcher de jeter un coup d’œil au dehors et pouvait constater que la femme druide l’avait rejoint. Hrthrod sourit intérieurement avant de regagner le coin du feu aux côtés de Kyron.

Sans plus de manières, elle se laissa tomber à ses côtés et le regarda dans les yeux à la lumière du feu de camp. Il était si jeune et si différent des chefs qu’elle avait jusqu’alors eut l’occasion de servir. Pourtant, un je-ne-sais-quoi émanait de lui, un charisme naturel certainement, qui renforçait la sympathie de la guerrière au sang de feu à son égard. Comme pour lui signifier la confiance qu’elle lui portait, elle prit sa main dans la sienne et l’attira à elle pour la poser sur sa cuisse. Là, elle le fixa intensément avant de s’adresser à lui d’une voix qui se voulait calme et chaude.
- Je pense que nous serons en sécurité ici mon ami, à condition que notre barbare nain remplisse son office, mais je ne m’inquiète pas trop, il a de la compagnie. Je le relèverai ensuite pendant que vous vous reposerez, tu sais que vous pouvez compter sur moi. Elle ponctua ces mots d’un faible sourire. "A l’aube nous reprendrons la route en espérant que la journée nous sera clémente pour nous offrir une marche productive. Maintenant je vais prendre du repos afin de monter ensuite la garde." Elle allait d’allonger au sol lorsqu’elle se ravisa et rajouta : "Je sais que tu es un bon chef, maître-Kyron. Je ne t’aurais pas suivi jusqu’ici si j’en avais douté ne serait-ce qu’un instant." Elle attira de nouveau sa main mais la posa à plat sur le haut de sa poitrine cette fois-ci, sur l’emplacement du cœur. "Mon cœur et mon arme son tien, et je donnerai ma vie pour vous si c’était nécessaire, tu le sais mon ami."

Sur ce, frappée d’une émotion qui était sur le point de la submerger et dont elle n’avait pas l’habitude, elle se pelotonna dans sa couverture face au feu. Elle était sur le point de s’endormir lorsqu’elle s’adressa au barde halfelin d’une vois déjà ensommeillée.
- Seebo, vous devriez ôter votre armure pour dormir. La rudesse d’un repos en pleine nature ainsi harnaché pour quelqu’un n’en ayant pas l’habitude ne vous sera guère profitable. Sans voir s’il tenait ou non compte de ses propos, elle acheva de s’assoupir.

L’invitation du nain était très alléchante. Elle n’en avait jamais rencontré avant et se posait beaucoup de questions sur eux. Ses contes seraient l’occasion d’en apprendre plus sur ces curieux personnages si près du sol.
- J’accepte avec plaisir votre invitation.Par contre j’ai réputation d’être mauvais public. En tout cas c’est ce que mon père et mon frère me disaient quand j’étais plus jeune. J’avais, semble-t-il, la fâcheuse habitude de m’endormir au milieu de leurs histoires le soir au coin du feu.
Mais qui sait, je suis peut-être capable de tenir jusqu’au bout maintenant.
Elle eut un petit rire. À ce moment, Leth qui n’était pas loin alla se poser sur son épaule, après tout si elles étaient toutes deux dehors pourquoi ne pas être ensemble.
- Je vous en prie maître nain, je suis tout ouie.
La nuit était encore bien fraîche, la lune ne laissait presque pas de lumière si bien que la jeune femme ne distinguait son interlocuteur que lorsqu’il prenait une bouffée de sa pipe grâce a la lumière rougeoyante qui en émanait. La foret était calme pour le moment, pas de bruits insolites. Une foret de nuit.

Depuis l'entrée du groupe dans la fameuse grotte, Seebo n'avait montré aucun signe d'hospitaliter. Restant dans son coin à trifouiller dans ses affaires, certainement en train de chercher quelque chose. Les différents compagnons discutaient entre eux, de chose et d'autre, tandis que le gnome, lui, restait à distance, écoutant les paroles, ou réfléchissant...Quelques pensées furent plus imposantes à son égard, et il ne put les effacer aussi vite que les autres de sa mémoire. ¤ Merveilleux endroit que pour faire un petit roupillon. Je me demande bien comment va Maître Glaive à cette heure ci, dehors, espérons que rien ne lui arrive, ce serait fâcheux de perdre une personne comme lui. ¤
Toujours pensif, le barde vit la druidesse parlait à Kyron puis sortir dehors, sans doute allait elle rejoindre le Nain, ou tout simplement, soulager sa pensée, hors du crépitement du feu... Astiquant joyeusement son instrument, Seebo s'était rapproché des flammes pour se réchauffer un peu son corps, qui était un peu glacé par le froid ambiant. Les grottes n'était pas réputer pour leur sécheresse, mais plus pour l'humidité qui y régner...Les pieds tendu vers le feu, le jeune gnome appréciait la chaleur physique, mais également la chaleur du coeur, l'amitié...Il lança des regards à droite et à gauche, et vu que ses compagnons étaient déjà parti voyager dans le pays des Rêves, la où tout est réalisable... Le barde décida d'aller se coucher quand la guerrière lui adressa quelques mots.

- Je vous remercie, Dame. Je l'avais complètement oublier, sur ceux, je vous souhaite une agréable nuit. Lui adressant un petit sourire, Seebo détacha son armure, la posa sur son sac et s'allongea emmitoufler dans sa cape, au coin du feu...

Le lendemain matin, Orodreth fut le premier à se lever. S'était un peu normal car il s,était couché bien avant tous les autres. Et ce parce qu'il s'était encore quereller avec tout le monde. Il fallait décidément qu'on finisse par le respecter dans le groupe. Il ne savait pas encore comment mais il réfléchit longtemps à cela avant que quiconque se lève. Ne trouvant rien d'autre que de faire de son mieux pour les aider, il décida de préparer le repas du matin avec se qu'il avait. Il rechercha donc plusieurs racines comestibles de sa connaissance. Puis il trouva quelque baies pour agrémenter le goût fade des racines. Par chance, il avait longtemps fait cela lors de sa vie chez les elfes. Plusieurs fois, il avait du se débrouiller car sa fugue de l'académie de magie n'avait pas fonctionné. Avant d'y arriver, il avait du, maintes fois revenir à Everska parce qu'il ne trouvait plus de nourriture. Au fil des balades en forêts et de l'étude de la botanique, il avait développé une grande expertise dans l'art de préparer des repas avec se qu'on trouvait en forêt.

Par chance, alors qu'il cueillait des baies, le mage vit un lièvre qui passait par là et d'un coup rapide de bâton, lui brisa net le coup comme les trappeurs faisaient. Satisfait, il retourna à la grotte, bien qu'il ne s'était pas beaucoup éloigné car il avait peur d'être surpris par les peaux vertes. Arrivé, il dénicha aussi ses rations de survie qui étaient sensée lui durer 3 jours. Il les ajouta au petit festin. Avant que les autres se réveillent, il voulait que tout soit bien fait. Après avoir dépecer le l'animal, il alla puiser de l'eau dans la source et fit cuir le lièvre sur un bâton qu'il tournait sur le feu à la manière d'une broche. Les aventuriers auraient une belle surprise en se réveillant. Le fumet de la viande les enchanterait sûrement. Orodreth pensait que pour bien fonctionné et être au meilleur de notre forme, il fallait manger un bon petit déjeuner.

Perte de 3 rations de survie

MJ

La nuit s'était déroulée, paisible. L'arrivée d'Ina avait distrait Glaive durant sa faction. Le nain bougon était au fond ravi de voir quelqu'un s'intéresser à lui, même si la présence de la druide l'avait empêché de chercher avec assiduité des herbes pour sa pipe. La conversation entre les deux compagnons de quête dura quelques temps et la jeune femme réussit à ne pas s'endormir en écoutant les contes et légendes des nains de l'épine dorsale du monde.
Le temps sembla passer si vite qu'ils furent surpris lorsque Hrthrod vint à son tour prendre sa garde, les envoyant prendre un peu de repos. Calme et posée, la guerrière arpenta les abords de la mare d'eau, écoutant attentivement et cherchant à déceler tout bruit suspect. Le seul fait notable à signaler fut la sortie discrète d'Orodreth, peu avant le lever du jour.
Amusée, Hrthrod regarda le magicien s'occuper de la préparation du petit déjeuner. Discrètement, elle resta en retrait, veillant sur la sécurité de son compagnon. Il fallait avouer que ce dernier ne s débrouillait pas trop mal, faisant preuve de beaucoup d'ingéniosité pour améliorer l'ordinaire.
Les flammes crépitèrent bientôt et la cuisson du gibier commença. Une délicieuse odeur s'éleva assez rapidement, caressant agréablement les narines des aventuriers endormis.
Bientôt tous furent réveillés et s'approchèrent surpris mais ravis du copieux repas que l'elfe leur avait préparé. Soucieux de s'intégrer au groupe, Orodreth était blessé par l'attitude réservée, voire hostile, des autres membres de l'équipe et il voulait, par ces petits gestes, montrer son attachement à une équipe qu'il avait choisi de suivre. A ses yeux, il était primordial de se montrer soudés pour la sauvegarde des enfants qu'ils voulaient tous, ramener sains et saufs à Myrial.

La nuit avait été calme et, elle l’espérait, reposante pour la plupart. Après que le mage elfe eut terminé sa concoction du petit-déjeuner, Hrthrod jeta un dernier coup d’œil alentour afin de s’assurer de nouveau que tout était tranquille avant de rejoindre ses compagnons autour du feu. Le repas semblait appétissant et l’odeur enchantait son palais.
La guerrière signifia le moment de se lever en allant remuer chacun des dormeurs tour à tour.
"Debout, vous tous, le jour s’est levé. Nous devons bientôt reprendre la route."

Elle se rapprocha ensuite du cuisinier du jour et resta un moment, silencieuse, à ses côtés, regardant le lapin finir de rôtir à la broche. Finalement, elle regarda l’elfe droit dans les yeux. Ses yeux d’un bleu profond semblaient vouloir se muer en une teinte plus mauve avec les reflets des flammes dansantes du feu de camp.
- Merci pour eux de cette initiative louable, Orodreth, dit-elle en englobant d’un geste de la tête le reste du petit groupe encore mal réveillé. Elle lui sourit faiblement, mais ce simple geste était le premier qu’elle faisait à l’attention du nouveau venu. Puis elle reprit une attitude toute martiale pour rajouter.
"Puisqu’il semblerait que vous vous soyez prédisposé vous-même au feu et à la cuisine ce matin, n’oubliez pas de vérifier de convenablement l’étouffer pour notre départ."
Elle le délaissa alors et rejoignit Kyron qui émergeait tout juste et l’aida à se relever.
"Hardi, mon ami, une longue marche nous attend avant que Glaive et moi ne puissions tremper nos lames dans le sang des ravisseurs". La jolie femme aux cheveux jais lança un regard amical provocateur au barbare nain.

Orodreth vit approcher celle qui avait bravement veillé toute la nuit. Il lui sourit gentiment tout en continuant de rôtir le lièvre. Le mage était de très bonne humeur se matin et les paroles de la guerrière ne firent qu'intensifier cette sensation. Il comprenait maintenant la difficulté qu'ils avaient à se séparer de leurs anciens compagnons. Il la comprenait car lui même avait de la misère à ne pas penser à ceux avec qui il avait vécu une grande aventure en Orient.

-Je retourne les remerciements, belle guerrière, car vous nous avez protégé une bonne partie de la nuit. Je n'aurais su le faire. Pour se qui est du feu, ne vous inquiétez pas, il est entre de bonne main et plus rien n'en restera lorsque nous repartiront. Mais mangez donc, ma chère, vous devez avoir faim après avoir veillez une bonne partie de la nuit.

Le lièvre était prêt et l'elfe sentait qu'ils allaient tous se régaler. Peu à peu ses compagnons se réveillaient. L'érudit entreprit d'observer la macération d'écorce de Turl en mangeant. Car hier, il s'était couché trop tôt pour en voir les résultats. Satisfait, il l'embouteilla dans l'une de ses fioles comprises dans sa sacoche à composantes. Cette potion pourrait très bien leur servir durant leur aventure.

Aquisition de macération d'écorce de Turl