Recherche des enfants de Myrial, en route vers la mine

Orodreth fut rès frustré que la guerrière ne tienne absolument pas compte de son avertissement pour ensuite répété la même chose au groupe en changeant seulement les gobelins pour un ours solitaire. Le mage s'efforça de rester calme. Et au bout d'un moment, y parvint. Il commençait à être habitué d'être ignoré, maltraité, incompris et engueuler. Au moins maintenant elle avait demandé au groupe s'ils avaient encore de l'eau. Sachant bien qu'il n'avait plus d'eau dans son outre, il fut bien content de pouvoir répondre à Hrthrod.

-Sans vouloir vous offenser, Hrthrod, mais je crois que pour nous tous cette marche en brousse a été éprouvante. Nous avons donc eu besoin de beaucoup d'eau pour se redonner des forces. Il serait donc important d'aller à cette source. De plus, la nuit va bientôt tomber et nous devrons dresser un campement de toute façon. De toute manière, je crois que je ne pourrai pas faire quelques pas de plus. Je propose dons que nous dressions notre campement près de la source. Comme ça nous aurons de l'eau pour le repas et pour faire macérer les herbes que j'ai cueilli. Quand dites vous?

La dernière question ne s'adressait pas vraiment à Hrthrod mais plutôt au groupe car il savait que de toute façon, elle ne trouverait que les mauvais points dans son idée. Pendant se temps, Hrthrod avait fini d'interroger le gobelin, même si le groupe, lui, n'avait absolument rien compris. Puis le barde s'approcha de lui et tout d'un coup, Orodreth fut moins frustré. Il aimait la présence du gnome.

-Je dois vous avouer, Seebo, que malgré mes grandes jambes, je suis probablement aussi exténué par cette marche. Je n'ai pas l'habitude de me tracer un chemin dans la nature vierge. De plus, je m'inquiète car je me dit que pendant que nous marchons, les enfants peuvent être maltraiter, et ça c'est s'il ne sont pas mort. J'espère que non, mon cher ami, car je crois que je ne me le pardonnerais pas. Depuis que je me suis embarqué dans cette quête, j'y ai pris coeur et je m'y suis entièrement investi.

Puis il ajouta pour lui même :

MJ

La course effrénée à travers une végétation assez dense était, pour l'instant, finie. Le petit groupe soufflait cherchant à reprendre des forces. Seuls Glaive et Hrthrod semblaient taillés dans du roc et ne paraissaient pas se ressentir des efforts consentis précédemment.

Avec sa franchise et sa rudesse coutumière, la guerrière questionnait et donnait son avis. Son ton un peu brusque avait de quoi troubler ceux qui n'y étaient pas habitués. Ina se pencha pour examiner les traces laissées à travers le fourrée, inspectant les empreintes dans la terre meule, prenant entre ses doigts quelques poils arrachés à la fourrure d'un animal par des ronces vicieuses. Relevant la tête, elle sourit et rassura le petit groupe : "Nulle crainte à avoir, l'animal qui a provoqué cette brèche n'est plus là depuis un moment. Ces traces sont assez anciennes et ont été laissées par un sanglier. Ce layon ne me paraît pas très fréquenté."

Après avoir pris l'avis de tous, Kyron hésitait un peu. La prudence conseillait de poursuivre la route mais l'état du groupe ne permettrait pas d'aller très loin et un peu de repos ne serait pas du luxe.
Installée à califourchon sur le gobelin capturé quelques temps plus tôt, Hrthrod menait son interrogatoire d'une voix menaçante. La créature était absolument terrorisée et roulait des yeux effarés. De la bave coulait abondamment de sa bouche. Essayant d'esquisser un sourire pour amadouer les compagnons, le "peau-verte" dévoila ses crocs jaunis et bafouilla :

- Grtomph pzawa wazavtohir. Grtomph jwuiwatvet' chzawawavet'r ptowuir vhivrvet'. Pzawa chzawawavet'r vet'nfzant hwuimzahin. vet'nfzantwa hwuimzahinwa pzawa btonwa à mzangvet'r ptowuir Grtomph. Grtomph chzawawavet'r zanhimzawuix plwuiwa pvet'thitwa vet't zavvet'c plwuiwa dvet' ptohilwa qwuivet' vet'nfzantwa hwuimzahinwa. Grtomph zavtohir rhivet'n à vtohir zavvet'c vet'nlèvvet'mvet'ntwa vet'nfzantwa.

Le charabia du monstre verdâtre était brouillon et partiellement incompréhensible. Pendant ce temps, chacun faisait le point de sa situation en eau. Au final, il leur restait environ un tiers de gourde par personne, volume suffisant pour passer la nuit, mais qui risquait de faire juste pour la journée du lendemain. Si les calculs de l'ensorceleur étaient exacts, la fameuse mine serait à porter de main dès le lendemain soir.

Orodreth fut content de voir que Kyron, LUI, tenait toujours à leur avis. Il n'aimait décidément pas la manière de diriger le groupe d'Hrthrod. Elle était disons le, un peu trop brusque et ne demandait pas assez souvent l'avis des autres. Kyron n'avait pas encore donné sa décision mais le mage pensait que le groupe n'irait pas bien bien plus loin que le point d'eau. Aussi fut-il content d'apprendre que se chemin n'avait pas été emprunté depuis très longtemps. Toutefois, il ne relâcha pas complètement sa méfiance face à la possibilité d'une embuscade. C'est pourquoi il préféra laisser le soin aux guerriers d'aller les premiers à la source d'eau. Pendant se temps, il préféra relire un petit bout de l'un de ses nombreux bouquins qui parlait de l'écorce de Turl. Il se remémora qu'il faudrait qu'il la fasse macérer pendant une période de temps assez longue. Aussi décida-t-il de faire ça se soir même, dès qu'ils auraient établi leur campement. Il eu également le temps de voir les talents de persuasion de Hrthrod face au pauvre gobelin, complètement intimidé. Encore une fois, il fut surpris de la voir si à l'aise dans cette langue dont il ne connaissait à peu près rien. Toutefois, ça finissait par l'agacer de ne pas comprendre. Il prit donc son courage à deux mains et alla lui demander se qu'elle lui avait poser comme questions.

-Dites donc, Hrthrod, que lui demandez-vous. Je serais bien intéressé de savoir se qu'il a à dire si ça ne vous dérange pas trop. Connaît-il l'emplacement exacte de la mine? Pourquoi nous suivait-il avec ses compagnons?

Glaive s'était arrêté avec le groupe. Ses jambes commençaient à fatiguer, mais le nain resta debout comme s'il était près à repartir à tout instant. Il surprit le gnome qui plaignait la petite taille de ses jambes. Il s'approcha et lui posa une main pleine d'assurance sur l'épaule.
-Cela n'a rien à voir avec la taille, petit homme! Volonté et rigeur peuvent être des forces bien surprenantes!
Il rejoint l'avant du groupe, ou Hrthrod faisait son interogatoire. Il s'agenouilla auprès d'elle et observa la scène. Il avait surpris bon nombres de conversations Gobelins, et tâchait d'en apprendre les rudiments. Aussi profita t'il des quelques phrases que s'échangeaient les deux adversaires. *Dis moi... où tu vis! Mgrf... Parle et je... te tue...? ...ces voles d'enfants... humain!* Le Nain était fière d'en comprendre si peu. Pour la question de Hrthrod, peu lui importait de rester boire ou de repartir sur l'heure. Mais pour lui, plus vite les gobelins paieraient leurs crimes, plus vite il rentrerait avec un beau butin!

Kyron se tenait debout, derrière Hrthrod. La guerrière s'attachait à interroger vigoureusement la créature à la peau verte. La quasi totalité des compagnons étaient attroupé autour d'elle, à poser moult questions dans tous les sens. ceci eu pour effet d'énerver le jeune ensorceleur. Prenant alors une voix ferme et résolu, il interpela Glaive et Orodreth, qui se devait devant lui.

- Il suffit vous deux ! Vous feriez mieux de monter la garde à tour de rôle et commencer à trouver un endroit défendable où nous installer. Nous passerons la nuit ici, nos outres d'eau sont vides et la fatigue commence à nous gagner. La mine doit être à une journée de marche et il nous faut toutes nos forces en vue de ce qui nous y attends. Nous repartirons une heure avant le levé du soleil.

Le ton que le sorcier avait employé ne laissait aucune place à une quelconque discution. Il se pencha alors vers la belle guerrière, posa une main sur son épaule et lui murmura quelques mots dans le creux de l'oreille.

- Si il doit parler, fait le parler maintenant mon amie... et débarasse toi de lui ensuite, nous aurons suffisament à faire sans avoir une vermine dans nos jambes. j'ai besoin de toi pour établir notre défense pour cette nuit.

Kyron savait bien que la nuit allait être difficile, peut-être allait-il d'ailleurs regretter son choix de couper à travers la forêt, mais quoi quil arrive, il assumait sa décision et il avait la volonté d'aller jusqu'au bout de cette quête.

-Co... Comment ça je suis encombrant??? Je sais très bien ce que je dois faire, et quand c'est dit sur ce ton je n'ai aucunement l'intention de suivre vos ordres!

Glaive se sentait ridicule. Evidemment son comportement n'avait pas été des plus efficaces, mais il avait toujours gardé la prudence ( et l'a précisé plusieurs fois malgré ce qu'en pense... Ben tout le monde! ) et restait vigilant, quelle que soit l'état du groupe. Résultat, on lui parlait comme à un animal, et on le mettait dans le même sac que l'Elfe.

-Je veux bien m'occuper du Gobelin, moi aussi, plutôt que d'aller "chercher du bois", le Nain fit une grimace ridicule en prononçant la phrase. "Et pourquoi chercher un endroit où dormir? Je suis tout à fais capable de marcher, même une journée de plus. Je ne sais pas ce qui m'empêche d'y aller seul, dans cette foutraille de mine!

Le Nain était rouge de colère. Il parcourait les différents membres du groupe du regard et s'arrêta sur la misérable créature. Il s'en approcha avec une telle force qu'on aurait crus voir de la fumée sortir de son nez. Il asséna un violent coup de pied dans le crâne du gobelin.

Lorsqu'il releva les yeux, il fuyait les regards des autres, mais son visage avait un teint pâle digne d'un mourrant.

-J'ai terminé. Si par hasard de "vils créatures" nous attaquaient à cause de MON comportement irresponsable, elle subirait le même sort que celle-là, peut importe leur "malice". Le Nain avait prononcé ce dernier mot avec tout le dédain dont il était possible et, même s'il refusait de croiser son regard, le destinait spécialement à la grande guerrière.

Kyron fulmina intérieurement à la vue de la réaction de Glaive. Levant spontanément la main en agitant les doigts comme pour commencer à incanter un sort de sommeil en direction du nain, il se retint et referma le poing rageusement. Retrouvant son calme en pensant à son vieux maître des arts, il regardait le gobelin dont la tête arborait à présent une bosse digne d'un bossu des bas-fonds d'Eauprofonde. Aussi préféra-t-il répondre au nain d'une voix calme et posée, mais dont émanait la même fermeté.

- Tu fait montre d'un comportement infantile, Seigneur nain. Chance est la tienne que je te respecte et te porte la considération d'un ami. Cependant, il est vrai que tu reste un être libre, libre de tes opinions et libre de quitter le groupe si tu réfutes mais décisions de la sorte... ou peut-être veux-tu prendre ma place et la tête de notre groupe ?

Il prononça ces dernières paroles en relevant lentement son visage vers Glaive et en portant son regard profond dans les yeux de ce dernier, comme pour appuyer son interrogation. Il ne faillirai pas car la solidarité du groupe était primordiale pour que tous survivent. Restant un long moment à fixer les yeux du nain, il reprit la parole.

- Je ne veux pas perdre ton amitié Glaive, nous avons besoin de ta vaillance, mais si je laisse faire ce genre de comportement, ce sera bientôt l'anarchie dans le groupe... et je ne donne pas chère de nos vies à ce moment là. De plus ta pâleur me laisse penser que, comme la plupart d'entre nous, tu es quelque peu fatigué et qu'un peu de repos te ferait grand bien.

Le jeune sorcier avait maintenu sa main gauche sur l'épaule de Hrthrod tout au long de sa discution avec le nain. Le contact et la chaleur qui émanait de la peau satinée de la guerrière lui avait donné le courage et la volonté de tenir tête au puissant guerrier. Il espérait à présent que tout rentre dans l'ordre... et le bon !

Cette querelle n’était pas son problème directement et, concentrée comme elle l’était sur ses préoccupations de sécurité du petit groupe, elle n’avait pas bien compris pourquoi Glaive s’était emporté de la sorte. Cependant, l’illuskienne connaissait bien désormais le tempérament ‘soupe-au-lait’ du robuste nain et savait qu’il était capable de s’enflammer autant qu’elle sinon plus. Si Hrthrod n’avait, dans l’immédiat, que faire des relations avec les nouveaux venus dans l’expédition, il n’en allait pas de même avec ses amis.
Tâtant le pouls du gobelin, elle vérifia rapidement si celui-ci était passé dans le royaume de ses ancêtres. Certes, elle doutait de pouvoir tirer quelque chose de vraiment intéressant du semi-être mais elle aurait bien aimé lui poser une ou deux questions supplémentaires.
Rejetant sa crinière ondoyante en arrière, elle se releva en posant sa main sur celle de l’ensorceleur encore sur son épaule. Le jeune homme avait conservé ce contact, comme s’il eut été capable de sentir la chaleur du corps brûlant de la guerrière sous son armure de cuir. Elle esquissa un faible sourire à l’attention de Kyron avant d’entreprendre de se planter devant son ami nain afin qu’il cessa de l’ignorer.

- Glaive Torn, nous connaissons, maître-Kyron et moi, ta grande valeur et ta bravoure, tu le sais. Ne prends pas ombrage comme une pucelle effarouchée, tu sais bien que nous avons décidé d’un commun accord de l’accepter comme porte-parole de notre groupe, mon ami. Ne perdons pas de temps dans de triviales disputes d’une fierté qui, si elle n’est pas mal placée, ne mérite pas d’être salie de la sorte. Tu es indispensable à la réussite de cette mission et ton expérience ne peut nous faire défaut. Viens et cessons ces disputes stériles, je vais vous dire ce que le gobelin a eut le temps de me dire avant, ‘l’incident’.
Elle attendait que le puissant nain redresse la tête, espérant qu’il ne s’arrêta pas sur sa généreuse poitrine juste au-dessus de ses yeux tant elle fut prêt de lui, mais qu’il vint plutôt croiser son regard qui était en cet instant lumineux et affectueux.

- Es-tu d’accord pour que nous reprenions la route jusqu’au ruisseau ? Car tous n’aurons pas ton exceptionnelle condition physique pour soutenir la marche que tu leur imposerais une nuit entière. De plus, il nous faudra de l’eau supplémentaire. Le gobelin n’a rien pu m’apprendre de ce que je ne me doutais déjà, il n’a rien à voir avec les enlèvements d’enfants et je veux bien le croire. Je pense que c’est le hasard qui nous fit croiser la route de ce qui semblait être un groupe de chasseurs. Les tribus gobelines ne sont pas rares dans la région et croiser des membres de clans différents n’a rien d’inhabituel. Mais ce n’est pas pour cela qu’il ne nous faudra pas redoubler de vigilance désormais. Nous comptons tous sur toi pour protéger nos arrières de tes nombreux talents, ami Glaive.

Orodreth ne se frustra pas du tout en entendant les paroles de maître Kyron. Il se dit que peut-être avait-il tellement subit de frustration depuis le début de l'aventure que maintenant ça ne lui faisait plus grand chose. De plus, il était d'accord avec Kyron et trouvait que le groupe perdait beaucoup trop de temps à se quereller sur des questions qui n'en valaient pas la peine.

-Je suis parfaitement d'accord avec vous Kyron, passons la nuit ici et arrêtons de nous quereller. En gage de ma bonne volonté, j'irai chercher le bois que Glaive ne veux pas aller trouver. Je ne m'aventurerai pas trop loin pour ne pas me faire prendre.

Sur ce, l'elfe partit à la recherche de petit bois aux alentours. Il prit bien soin de toujours garder un contact visuel avec le groupe, par sécurité. Après avoir accomplit sa basse besogne, il retourna auprès des autres pour trouver un nain bougonnant et deux autres membres du groupe essayant de le raisonner. Avec horreur, il remarqua aussi le crâne éclaté du gobelin. ¤Mais que lui on t'il fait? Moi qui m'était donné tant de mal pour le capturer et donner une chance au groupe d'en savoir plus sur notre mission. Bande d'ingrats!¤ Le mage sentit malgré lui la colère monter en lui. Ne sachant pas sur qui la déverser, il essaya tant bien que mal de garder son calme en lançant au groupe :

-Mais que lui avez-vous fait? Il était une source d'information importante. J'espère que vous avez au moins su lui soutirer quelque chose avant de lui éclater la tête comme le font les peuples barbares sans foi ni lois. Dire que je me suis donné tant de mal pour le capturer!

Orodreth fulminait et préféra aller s'appuyer contre un arbre au lieu de se faire à nouveau engueuler par se groupe de sauvages. Qu'avait-il donc fait pour se retrouver dans se groupe d'enragés. Il repensa aux enfants et cela lui redonna du courage en lui disant pourquoi il était là. L'elfe ne savait pas s'il aimerait se groupe un jour mais au moins, avec eux il avait la chance de secourir des personnes en difficulté.

Une querelle éclata au coeur même du groupe, Seebo était, quant à lui, assis sur son sac, essayant de se remettre en forme, la fatigue prenant part dans tout son coeur. Il sursauta quand Maître Kyron s'énerva quelque peu contre Glaive, le nain. L'ensorceleur avait levé les mains comme pour lancer toute sa fureur d'un coup de magie, mais il se restreint et préféra être plus diplomate avec son ami. Le jeune barde ne savait que faire, regardant tour à tour les membres du groupe parlaient, essayant de résonner le brave nain. ¤ Que dois je faire...Je ne devrais pas m'en mêler, mais c'est pas loin de la baston là, j'espère que j'vais pas prendre sur la tête moi, surtout que j'ai rien fais...¤ Perdu dans ses pensées, et au milieu du tumulte, le gnome sauta du haut de son sac, ferma sa cape, serrant sa Yartingue sous son bras, le contact de l'instrument lui donner du courage et une volonté de fer, et prit la parole, d'une voix gêné :

- Excusez moi, Messires. Je n'ai pas d'importance à vos yeux, je ne suis qu'un 'nouveau' parmi tant d'autre que vous auriez pu trouver, mais cette querelle devrait cesser au plus vite. En nous 'battant' verbalement, nous sommes une proie facile pour l'ennemi, peut être que le reste du groupe de chasseur de ce gobelin, il désigna le peaux vert à terre, pourrait bien nous tomber dessus, et nous prendre par surprise pendant que nous sommes dans l'impossibiliter de nous défendre. Sachez que mon épée est vôtre, et que je vous aiderai à trouver ses enfants, mais par pitié, calmez vous, je vous demande cela comme un service. Maître Nain, votre courage est énorme, et comme le disent si bien vos amis, vous êtes précieux, et ce n'est pas une 'broutille' qui vous fera détourner de votre objectif premier. Je ne vous connais guère, nous ne nous sommes pas parlé depuis le bourg, mais je vous considère comme un ami, même si tel n'est pas votre cas envers moi. Nous sommes tous là pour un but final, la survie des enfants. Alors restons soudé, et cessons ces 'engueulades' qui ne guideront nos pas que vers une mort certaine...

Le petit gnome s'inclina respectueusement devant le nain, et il se tourna vers Maître Kyron, et la guerrière, où il fit une courbette de politesse. Il espérait ne pas être passé pour un imbécile, et il alla se mettre dans un coin, attendant les réponses et les décisions de chacun...Le coeur serré, il n'osait regarder le visage de ces nouveaux compagnons, il les considérait comme des amis, même si eux ne s'intéressaient pas trop à son compte, il avait enfin trouvé sa route, et il la continuerai avec eux, coûte que coûte...