Vieux Delzoun - Région de la Fourche, Sale embrouille

- Holà ! Vous ne...

La demi-elfe voulut répondre sans attendre mais elle ne parvint à maîtriser une quinte de toux provoquée par l'inhalation de la fumée.

- Vous ne pensez pas, disais-je, que cette idée, au demeurant très originale (Gaënor sourit - à sa façon - dans la noir et dans la direction où elle pensait trouver Celestia), présente deux inconvénients majeurs ? Tout d'abord, nous allons nous épuiser à porter la chose jusqu'à on ne sait où. Et puis nous ne saurons pas comment nous diriger ! Certes, atteindre la prochaine salle et la traverser ne présentera pas de difficulté majeure mais ensuite...

La demi-elfe, tout en parlant, s'était rendue compte de son erreur : Leur guide vers cette sortie tant espérée étant elle-même aveugle, il y avait fort à parier qu'elle saurait, de mémoire, retrouver l'issue de ce tombeau !
Gaënor leva les yeux au ciel et soupira : Inutile d'espérer l'entendre reconnaître son erreur, cette fois encore.

- Mais nous aimons les idées audacieuses et surprenantes, n'est-ce pas ?! Alors ne perdons pas de temps.

Elle tâtonna autour d'elle, à la recherche d'Aanehiel, et convaincue que son vaillant ami souhaitait d'ores et déjà de tout son coeur porter la bête en leur nom à tous deux. Elle présenta ses excuses aux deux personnes qu'elle toucha avant de trouver son compagnon, dont elle saisit le bras, à défaut de sa main, occupée à tenir sa rapière.

5ème nuit de la Seconde Chevauchée d’Eleinte - 1372 CV, Année de la Magie Sauvage


Groupe : Les Échappés des Oubliettes
Température : Fraiche (7°C)
Moment : Milieu de la nuit



Narration

élestia ne trouva pas grand chose à délester du corps du yuan-ti. Elle dut retenir son souffle, car aussi près du corps encore fumant, l'air était irrespirable... la fumée dégageait une odeur atroce d'huile et de chair brûlée.
Délaissant l'arme du monstre, elle le saisit par les bras tandis que Kerlomar et Aanehiel prenaient chacun une jambe.

- Je marche devant, prévint Iska l'Aveugle dont le bâton produisait de petits raclements contre le sol de pierre, un repère sonore utile dans ce couloir invisible.

Pensant être en sécurité, les aventuriers se retrouvèrent surpris lorsque six pas plus loin environ, la lumière réapparut brusquement, dévoilant la salle d'armes ovale. Seule Iska, qui n'avait évidemment pas remarqué de changement, poursuivait son chemin comme si de rien n'était, au milieu des trois hommes-lézards sidérés.
Les créatures en sous nombre ne songèrent pas à attaquer, et se contentèrent de regarder passer cette étrange procession qui accompagnait le corps de leur chef défunt.

Il y avait sans doute dans la salle tout un tas de choses fort intéressantes, mais le groupe était trop heureux de pouvoir s'échapper librement, et pressé de se retrouver à l'air libre. Horïn menaça les créatures avec sa hache, et grogna férocement, les faisant reculer jusqu'aux murs.
Enfin, ils passèrent la grosse porte ferrée d'en face, et pressèrent un peu le pas dans le large couloir qui suivit. Ils débouchèrent sur une nouvelle salle, toute simple et carrée qui avait des allures de hall, éclairée par deux torches agitées par un courant d'air. Dans le mur de droite, un escalier étroit et obscur représentait la seule issue.

Ils se débarrassèrent du corps à présent inutile, et gravirent la longue volée de marches avant de progresser en file indienne dans un corridor de pierre brute. A mesure qu'ils avançaient, une sorte de grondement de faisait de plus en plus distinct devant eux, comme le bruit d'une chute d'eau.
Ils avancèrent ainsi pendant quelques minutes qui leur parurent interminables, en trottinant parfois, et en marchant à bonne allure le reste du temps.

Alors que le grondement était devenu tel qu'ils n'entendaient plus rien d'autre, ils découvrirent un spectacle hors du commun. Le couloir débouchait juste derrière une large cascade, et l'eau qui tombait devant eux offrait comme un miroir, reflétant la lumière de leurs lanternes et de leur torche, scintillant de bleu, de rouge et de jaune. Ils distinguaient aussi leurs propres silhouettes blêmes, que l'eau en mouvement agitait comme du linge balloté par le vent.

Ils ne purent d'empêcher de rester quelques secondes ici, profitant de la fraîcheur de l'air et des gouttelettes qui tombaient sur eux. Et ils profitaient, surtout, de ce sentiment soudain de soulagement, alors qu'ils quittaient enfin ces immondes souterrains où l'on étouffe.

Émergeant de ce bref moment d'extase, ils s'avancèrent sur la corniche taillée dans la paroi, longeant la cascade jusqu'à la rive droite. Cette sortie était parfaitement dissimulée, invisible si l'on passait pas derrière la chute d'eau.
D'un commun accord, ils s'éloignèrent de quelques centaines de mètres du passage, avant de profiter d'un instant de pause pour décider de ce qu'ils allaient faire. Ils étaient en pleine forêt, et la pâle lumière de la lune parvenait à peine jusqu'au sol, aussi durent-ils conserver leurs deux sources artificielles. La lanterne de la moniale, malheureusement, était presque à sec.

Pour le moment, il n'y avait aucun signe qu'on les poursuivait, et ils s'installèrent temporairement derrière un rocher pour discuter un peu.

irculer au milieu des ennemis pétrifiés, chargés du cadavre de leur chef et déboucher de leur enfer souterrain sur une cascade scintillante au clair de lune... Les traits de la demi-elfe, dénotant jusqu'à présent de son humeur exécrable, se détendaient, peu à peu. Leur sortie, finalement, et en dépit de ses craintes, assez aisée et qu'elle estimait incroyablement romanesque allaient peut-être enfin avoir raison de son acariâtreté.

Gaënor avait rapidement pris la tête du groupe, non parce qu'elle ambitionnait de le guider mais simplement parce qu'émergeant ainsi après les heures passées dans l'atmosphère viciée des profondeurs, elle avait laissé libre cours à son envie de profiter du grand air : Elle marcha ainsi, les yeux en l'air, humant les douces effluves, mélange des odeurs de l'écorce, de l'herbe humide et des champignons. Arrivée derrière un rocher, là où un tapis herbeux épais s'étendait et l'invitait à s'asseoir... Elle se laissa tout bonnement choir sur le sol, se délestant des quelques biens qu'elle traînait, et ne fit nullement attention au groupe, les yeux rivés sur les rares rayons de lune qui perçaient la dense frondaison.

Tout ne s'était pas exactement passé comme l'avait prévu la moniale mais, le résultat était là et seul le résultat comptait : ils étaient sortis. Les autres gardes avaient gardé leur distance et c'était très bien de son point de vue.
Se retrouver à l'air libre, fut un soulagement certains, même si ce fût la nuit et la Lune qui les accueillirent. Il fallait maintenant essayer de se repérer dans cette partie de la région où il se trouvait. Elle alla s'enquérir de l'état de santé de Mamon et lui demander s'il pouvait éventuellement arriver à trouver l'endroit précis où ils se trouvaient. Se retrouver en plein milieu d'une forêt tout en supposant qu'ils n'étaient pas sortis des marches d'argent ne devaient pas être trop compliqué. En plus elle se souvint clairement que les membres de la compagnie des marches qu'ils étaient, avaient pénétrés le bâtiment alors qu'ils n'étaient pas si éloignés que ça de Sundabar.
Elle réfléchit un moment essayant de rassembler tout ce qu'elle avait pu observer jusque là. Tout leur groupe avait pénétré dans le complexe alors qu'ils se trouvaient sur la route de la Fourche. Maintenant qu'ils étaient ressortis, ils se retrouvaient dans une forêt. Comme elles supposaient qu'ils n'avaient pas pu faire des dizaines de lieues dans le sous-sol ils ne pouvaient pas être très éloignés de leur point de départ, ou du moins de la fameuse route. Elle s'en remettait donc à Mamon pour ce qui était de leur localisation. Une fois qu'elle saurait où elle se trouvait, elle aviserait en fonction.

Kerlomar voulait á tous prix sortir, aussi s´était il naturellement saisi d´une des jambe du cadavre afin de le porter, comtant sur la continuité des ténebres pour s´échapper tranquillement. Quel ne fut pas son embarras lorque celles ci se dissiperet et les révélerent aux derniers combattants reptiliens qui heureusement semblaient trop désemparés par la mort de leur chef pour se décider á se lancer dans un nouveau combat contre les évadés. Kerlomar ne put retenir un soupir de soulagemet et meme s´il vit plusieurs choses intéressantes dans la salle, il péféra ne pas s´attarder, ne voulant pas forcer leur chance.

La suite du chemin fut pour le druide une sorte de transe et quand il parvint enfin á l´air libre, pouvant profiter de la fraicheur de la nuit, de l´odeur des bois et de la liberté enfin retrouvée, il dut retenir un hurlement de joie ainsi qu´une suite de sautillements d´allégresse. Il se forca donc á suivre le reste du groupe derriere un rocher, non sans poster Haridian dans un arbre, en faction, pour les prévenir d´une possible attaque. Il les regarda tous, et décidé á s´en sortir et de ne pas moisir plus longtemps dans cette région, il prit la parole, essayant par lá de se localiser.

- Dites moi Clestia, Mamon, d´ou veniez vous quand vous etes arrivés de la région ? quelle est la ville la plus proche et dans quelle direction aller ? Est, Ouest, le Nord ou le Sud. Comme ca je pourrai nous diriger.

Attendant les réponses á ses questions, Kerlomar entreprit alors de ramasser des brindilles et des mousses et quelques petites branches pour commencer á former un petit mannequin, pret á utiliser le pouvoir de sa broche du loup argenté

La nuit. Enfin dehors. La nuit, fraîche. Bon sang, ça fait du bien.
Aanehiel n'aurait pas dit que le fait d'être enfermé le gênât jusqu'à ce qu'il sortît. Alors seulement il put respirer et voir à quel point il se sentait oppressé. Sûrement que s'il avait pris le temps d'y réfléchir il aurait vu à quel point cela lui portait sur les nerfs. Ou peut-être pas. L'introspection n'était pas son fort. Surtout qu'il y avait là deux facteurs à prendre en compte : l'enfermement et le fait d'être prisonnier. Sûrement qu'un seul n'aurait pas suffi à expliquer le soulagement qu'il ressortait maintenant. D'ailleurs...
Non. Peu importait. Aanehiel n'avait que faire du pourquoi. Ce qui comptait c'est que la prunelle de ses yeux, les autres et lui fussent sortis. Surtout la prunelle de ses yeux. Le reste est secondaire. Ils étaient sortis. Enfin...
Mais on dirait que ce n'est pas l'avis de tout le monde. Kerlomar voulait déjà bouger. Aanehiel ne pouvait s'empêcher de secouer doucement la tête. A peine étaient-ils sortis du souterrain que le druide voulait se remettre en route. Grand bien lui fasse mais Aanehiel voulait d'abord profiter de l'instant présent. Goûter la douceur de la nuit. La joie d'être dehors. Le bonheur d'être de nouveau libre. Le soulagement...

Pour compléter son bonheur, il ne vît qu'une chose. Aussi se rapprocha-t-il de Gaenor, à côté de laquelle il s'était assis, pour la serrer dans ces bras. Le monde pouvait s'effondrer, il ne bougerait pas. Béatitude.
Quand il parla dans un soupir, c'est à peine si Gaenor pût l'entendre :


[Edit : j'ai encore glissé vers le présent à la moitié du post. C'est corrigé.]

5ème nuit de la Seconde Chevauchée d’Eleinte - 1372 CV, Année de la Magie Sauvage


Groupe : Les Échappés des Oubliettes
Température : Fraîche (12°C)
Moment : Milieu de la nuit

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Mamon cherche le nord, Survie 8(Dé)+12 = 20 >< DD15 : Réussite

Narration

a tête en l'air, scrutant le ciel étoilé mais partiellement caché par le feuillage touffu, Mamon répondit lui-même à la question de son collègue druide.

- La route se trouve probablement non loin, au sud d'ici, et la ville de Sundabar, à l'ouest. J'aperçois le Minotaure, et l'étoile d'Ao, dit-il calmement en pointant du doigt le firmament. « En suivant la ligne qui va d'Ao à l'étoile du bout de la « corne » du Minotaure, nous avons la direction du nord, et donc le sud se trouve précisément... par là. C'est à dire un peu en aval de l'endroit où nous avons quitté le cours d'eau, qui se dirige vers le sud-ouest. La route se trouve dans la plaine, donc si nous suivons la rivière, il y a toutes les chances pour que nous la croisions. »

L'assurance et les connaissances du Prêtre de Maïlikki avaient de quoi convaincre tout le monde.
Cependant, Gaënor et Aanehiel semblaient bien peu intéressés par le chemin à prendre, et se câlinaient innocemment dans l'herbe fraîche et tendre. Ils se procuraient l'un l'autre une chaleur réconfortante, qui eut raison de l'inquiétude et de la faim qui les tourmentaient depuis des heures. La fatigue n'était plus gênante, elle devenait une douce sensation de sommeil, qui les enveloppait et engourdissait leur esprit. Comme dans un rêve, les voix de leurs compagnons leur paraissaient lointaines, et les arbres se courbaient au dessus de leurs têtes pour former un toit de feuilles bruissant, un abri onirique dans lequel rien ne pouvait plus pénétrer.

De même, Iska semblait dans un autre monde. Elle levait la tête et respirait à grandes bouffées, chancelant et tournant sur elle-même telle une vieille chamane sous l'emprise de drogues.

Il n'y avait guère que Mamon, Célestia et Kerlomar pour rester sur le qui-vive, malgré la fatigue qui les tentait eux aussi de s'allonger et de prendre du repos. Kerlomar eut bientôt ramassé un petit fagot de brindilles et de tiges encore vertes. Il ne lui restait qu'à trouver quel animal le mannequin devait imiter, et quel serait le destinataire de son message.

Mamon s'accroupit pour caresser son lynx, Canthus, qu'il observait d'un air curieux, comme s'il se posait de nombreuses questions à son sujet. Le demi-elfe allait visiblement mieux. Il avait repris quelques couleurs, et semblait moins accablé qu'auparavant.
Toujours alerte, il se releva, et regarda lentement autour d'eux en tendant une oreille attentive.

La nuit était très calme. On entendait la rivière à quelques lancers de pierre de là, couverte par le doux bruissement des conifères. Au loin, une chouette hulula et Haridian, perchée sur une branche haute, y répondit. Petite forme pâle sur le fond sombre, elle fit faire un demi-tour étonnant à sa tête, scrutant l'obscurité de ses grands yeux ronds et noirs.

Etre dehors était un véritable bonheur pour le druide damarien qui respirait profondément, s'imbibant de chaque odeur, de chaque caresse du vent, de chaque caresse des rayons de lune, dans chaque petit bruit insolite de la nature si tranquille qui les entourait. Il se demandait d'ailleurs comment elle pouvait être aussi tranquille alors qu'une prison se trouvait juste à côté. C'était d'ailleurs la présence de celle-ci qui le gênait et l'empêchait de s'abandonner totalement à la félicité de la liberté retrouvée. Il était de nouveau dans son élément et ne doutait plus du tout pouvoir semer tout poursuivant si jamais il se retrouvé traqué. Il se sentait habité par un sentiment de puissance, nourri par sa présence dans un milieu connu ainsi que par la réussite de leur fuite de cette prison qui aurait du aussi se transformer en caveau si jamais ils n'avaient pas pris certaines décisions importantes.

Mais, tout en restant alerte et sur ses gardes, n'accordant aucun regard au couple des demi elfe qui se calînait dans leur coin, Kerlomar décida de se laisser emporter par se que pouvait ressentir Haridian qui d'ailleurs répondit à l'appel d'un autre de ses congénère. Kerlomar imita alors quelques hululements et s'approcha de sa chouette, se plaçant sous l'arbre dans lequel elle était perchée.

- ( druidique ) Nous avons faim belle amie. Ouvres grand tes ailes et part laisser libre court à tes instincts. Chasses et ramènes moi le produit de ta chasse.

Regardant sa compagne à plumes s'envoler pour partir en quête de nourriture, Kerlomar se remit à l'élaboration du petit mannequin qui allait lui servir de messager. Il comptait demander de l'aide et des renforts à la Confrérie des Gardiens Sylvestres, dans un premier temps pour évacuer tous les membres du petit groupe hétéroclite, mais aussi pour nettoyer complètement cette bâtisses habitées par d'étranges d'êtres vivants, humanoïdes aux formes reptiliennes. Pensant à Haridian, pensant à la compagne qu'elle allait peut-être croiser et pensant à se qui l'entourait, les doigts du druide formèrent sans même y penser une chouette grossière qu'il dota d'ailes de mousse et de brindilles.

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Je suis parti en direction des bois pour y chercher des plantes dont Gosterroti avait besoin et j'ai été capturé la première nuit de ma marche solitaire par une troupe de Yuan Ti et été enfermé en compagnie d'autres aventuriers solitaires. Je suis parvenu à sortir mais je ne peux vraiment dire que nous sommes sortir d'affaire. Nous sommes dans la région du Vieux Delzoun, à l'ouest de Sundabar, proche d'une rivière suivant le cours vers le sud-ouest et qui est proche d'une route en plaine. Je sais que toutes ces informations sont vagues mais je n'en sais pas beaucoup plus. En attendant votre aide, Isorion.

Haridian part chasser.

ovée dans les bras protecteurs et aimants de son compagnon, Gaënor savourait cet instant de libération et de soulagement... lorsqu'elle se redressa vivement.

- J'ai faim, scanda-t-elle.

Aussitôt sa complainte énoncée, elle se retourna en direction des autres. Le compagnon de Celestia était décidément un estimable compagnon, lorsqu'il s'agissait de s'aventurer en terrain inconnu... Bien entendu, l'idée même de saluer les mérites de la moniale elle-même ne l'effleura pas, envieuse comme elle l'était de cette compagne d'infortune talentueuse.

A l'écart des autres se tenait la vieille femme, l'air perdu ou pensif. Lorsque la demi-elfe posa les yeux sur elle, et pour la première fois depuis leur rencontre, elle ressentit quelque empathie, quelque pitié, pour celle dont elle s'était tant méfiée.

- Iska, que comptez-vous faire, à présent ? Avez-vous un but, un endroit où vous souhaitez vous rendre ?

Ce disant, Gaënor s'aperçut qu'elle ne savait pas davantage ce que les autres personnes présentes comptaient faire, ni même d'où elles venaient précisément, ou où elles se rendaient. Elle reprit donc à la cantonade :

- Ma question s'adresse à vous tous, d'ailleurs !

aintenant qu'elle savait où elle se trouvait, elle se sentit un peu rassurer mais sans plus. Ils n'étaient pas très loin de la civilisation, mais encore trop proche à son goût des yuan-ti et de leurs acolytes. Cependant c'était la nuit et se déplacer comme ça dans l'inconnu n'était pas envisageable un seul instant. Il leur fallait donc camper ici en attendant le lendemain matin.
Elle prit la peine de répondre à la jeune femme qui criait famine. Elle ne pouvait pas grand chose pour son estomac, mais elle pouvait la renseigner sur l'endroit où ils étaient.

-Partir au plus vite pour Sundabar. C'est la ville la plus proche d'ici. Mais il nous faudra d'abord retrouver la route. Nous partirons le plus tôt possible demain. Ce n'est pas parce que nous sommes sortis de cet étrange complexe, que nous sommes en sécurité par ailleurs. Je pense que l'on se doit d'être, plus que jamais, vigilant. Cela m'étonnerait que les lézards humains en restent là, surtout après que nous ayons tué l'un des leurs.

Elle délaissa le petit groupe pour aller se rafraichir et se nettoyer des odeurs et des impuretés qui s'étaient déposées sur elle. Elle en profita également pour remplir sa gourde avec l'eau fraiche de la rivière, non sans avoir regardé si elle lui paraissait consommable. Elle en profita également pour nettoyer ses vêtements sans les mouiller entièrement pour qu'ils aient le temps de sécher pour le matin. Elle leva la tête en l'air afin de voir combien de temps approximativement il restait avant le petit matin.

j'essaye de déterminer dans combien de temps le jour se lève.