Vieux Delzoun - Région de la Fourche, Sale embrouille

5ème nuit de la Seconde Chevauchée d’Eleinte - 1372 CV, Année de la Magie Sauvage


Groupe : Les Échappés des Oubliettes
Température : Normale (20°C)
Moment : Milieu de la nuit

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Célestia déplacement silencieux, 18+8 = 26

Narration

élestia passa à l'avant de la file avec la discrétion d'un chat, mais à son grand désarroi, elle comprit que le tunnel s'arrêtait là ; ils devraient emprunter la pièce en aplomb de laquelle ils se trouvaient, ou faire demi-tour.
Cette pièce avait, elle même, une issue fort probable : le couloir par lequel étaient venus, puis repartis les trois hommes-lézard. Il pouvait aussi très bien y avoir au moins une autre sortie du côté d'où le yuan-ti en armure était venu.

En observant ce combattant une nouvelle fois, elle réalisa qu'il n'était, au fond, que peu comparable au monstre si puissant qui avait occis Giulia. Ce dernier n'avait quasiment rien d'humain, n'était-ce que ses bras et son arme, tandis que celui qu'ils avaient sous les yeux pouvait aisément être confondu avec un homme.

Horïn se décida à répondre à Kerlomar. Sans un mot, il pointa du doigt le yuan-ti qui s'éloignait et revenait sans cesse, et mima un coup de poing. Son intention était plutôt claire, mais était-elle sage...

Les deux demi-elfes quant à eux, épiaient les mouvements du monstre et la marmite avec attention.

Iska, sans voir ce qui se passait, semblait comprendre la situation.

- Il est seul, n'est-ce pas... murmura t-elle. « C'est peut-être le bon moment. »

En revanche, personne ne semblait prêt à se lancer, sauf peut-être Horïn, qui devant son trou, trépignait d'impatience à l'idée de mettre une raclée à cette créature, et sans doute à celle d'assouvir la faim qui le tenaillait.

Tout en réfléchissant sur la conduite à tenir, Célestia regarda le groupe en face d'elle. La seule issu apparente se trouvait être barrée par ce serpent. Elle jaugea les différents éléments qui étaient rassemblés devant elle pour voir s'il était apte à faire front devant cette créature. Il ne s'agissait pas de la précédente créature qu'elle avait rencontrée tantôt, mais cela ne signifiait pas pour autant qu'elle n'était pas une créature puissante.

¤Est-ce qu'il est nécessaire de de l'affronter ? Sommes nous assez puissant pour la vaincre ? Je crois que nous n'avons pas le choix malheureusement.¤

Elle tergiversa un moment, puis se résolut finalement à passer à une approche plus combattive de la situation. Certains d'entre eux semblaient prêt à vouloir tenter l'assaut armé et brutal. Elle regarda chacun des participants pour mesurer leur détermination. Une fois qu'elle fut convaincu que tout le monde était d'accord sur la manœuvre qu'ils allaient opérer, elle entama dans le plus grand des silences une conversation par geste afin que tout le monde sache ce qu'ils avaient à faire. Elle se proposa d'affronter de face le gardien qui se dressait à côté du chaudron et elle proposa Horïn pour venir l'épauler dans sa tâche. Pendant ce temps les autres devrait essayer de se frayer un chemin afin de prendre à revers la créature pour l'attaquer de toutes parts.
C'était bien sûr le plan prévu, mais des renforts pouvaient arriver à n'importe quel moment. il fallait donc agir vite et dans la plus grande discrétion. De plus le combat engager elle signala à ceux qui opérait le mouvement de contournement qu'il leur faudrait surveiller les alentours une fois le combat engagé afin qu'ils ne se retrouvent pas à leur tour encerclés. Une fois qu'elle fut assuré que tout le monde avait bien compris son rôle elle attendit un instant pour voir si quelqu'un avait des objections concernant la suite des évènements.
Si aucune réflexion n'arrivait, elle prendrait position et commencerait son approche discrète du serpent gardien. Une fois qu'elle serait à portée de marche elle se lancerait à l'assaut.

¤Que Heaume m'accompagne. Qu'il soit mes poings et mes jambes pour terrasser mon ennemi. Guide moi vers la victoire.¤

Kerlomar observait très attentivement le guerrier serpent qui mangeait tout en faisant des va et vient dans la salle mais il se devait de reconnaitre qu'il était dur de soutenir un long regard sur son être. Tout dans se qu'il était le dérangeait, sa posture, son apparence, son armure, son arme. Mais se qui le gênait le plus était assurément se qu'il devait être en train de manger. Il avait vu à l'oeuvre, dans la salle où il avait été retenu captif avec les autres, leur gardien dévorer dans un concert de bruits peu ragoûtant un des membres du couple qu'il avait descendu de leur filet pour les tuer tous les deux. Et en voyant la marmite et sentant l'odeur plus qu'alléchante, il se sentait forcé de se tempérer car il craignait que le contenue ne soit qu'un malheureux prisonnier de plus, qui aurait ouvert la bouche une fois de trop. Il avait pu voir que les yuan ti n'étaient guère patients ni guère d'humeur à être compatissants. Aussi quand il vit Horïn lui montrer le guerrier ton en faisant signe de lui taper dessus, le druide ne put qu'acquiescer et il sortit le cimeterre que lui avait prêté Célestia de sa ceinture.

Dès que la moniale le regarda et proposa un plan, Kerlomar accepta, sentant la logique et l'efficacité du plan mais décida de faire tourner une autre carte en leur faveur. Il savait que pendant le combat, ils ne parviendraient pas tout le temps à faire attention à leurs arrières aussi décida t-il de faire surveiller ses propres arrières par sa deuxième paire d'yeux, Haridian. En effet, il en voulait pas voir la chouette, son compagnon à plumes bien aimé, se battre et risquer sa vie contre cette machine à tuer. Aussi tourna t-il la tête vers la chouette et commença t-il à lui murmurer des choses à faire, sa missions, c'est à dire se poster dans le couloir qu'avaient empruntés les trois sauriens qui étaient repartis et ululer s'ils revenaient pendant le combat.

- Pour ma part, je suis prêt. annonça Kerlomar à Célestia en se retournant vers elle. De plus, Haridian jouera les vigies pour nous pendant le combat et nous préviendra si des renforts yuan ti arrivent par le couloir.

5ème nuit de la Seconde Chevauchée d’Eleinte - 1372 CV, Année de la Magie Sauvage


Groupe : Les Échappés des Oubliettes
Température : Agréable (21°C)
Moment : Milieu de la nuit

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Célestia déplacement silencieux, 16+8 = 24 >< DD ? : Réussite
Horïn déplacement silencieux, 9+1 = 10 >< DD ? : Échec

Round de surprise

Intiative Horïn 21
Initiative Yuan-ti 16
Initiative Célestia 3

Initiative Mamon 18
Initiative Kerlomar 17
Initiative Gaënor 16
Initiative Aanehiel 4


Horïn charge le yuan-ti surpris 9(Dé)+5+2(charge) = 16 >< CA 16 : Touché
Yuan-ti subit 13 pts de dégâts.
Yuan-ti attaque Horïn au cimeterre, 6(Dé)+5 = 11 >< CA 9 Touché
Horïn subit 1 pt de dégâts.


Célestia attaque le yuan-ti, 13(Dé)+3 = 16 >< CA 17 : manqué
Horïn attaque le yuan-ti, 3(Dé)+5 = 8 >< CA 17 : manqué
Mamon attaque le yuan-ti à l'arbalète, 19(Dé)+0-4(tir dans le tas) = 15 >< CA 17 : manqué
Kerlomar attaque le yuan-ti au cimeterre, 16(Dé)+2 = 18 >< CA 17 : Touché
Yuan-ti subit 6 pts de dégâts.

FIN DU COMBAT

Narration

orsque l'attaque fut dans l'esprit de tous la meilleure option possible pour le moment, Célestia mit son plan en œuvre.
Il était convenu que Kerlomar, Gaënor et Aanehiel descendraient à la suite du nain pour prendre le yuan-ti à revers, et que Mamon et Iska resteraient en haut les derniers.
Silencieuse comme un chat, la moniale atterrit d'un bond léger dans sale, juste derrière leur ennemi qui se dirigeait à ce moment vers le chaudron. Elle se déplaça dans son ombre, un peu sur la gauche, ce qui n'était pas une mince affaire. Elle remarqua qu'il y avait un autre couloir dans le mur, sous une des ouvertures d'où ils espionnaient.

Malheureusement, Horïn ne parvint pas à égaler sa discrétion, et arriva au sol avec un claquement de pieds et un bruissement de vêtements qui parvinrent aux oreilles du monstre. Il se retourna sans se presser, et se figea de surprise en voyant ces deux intrus, cette femme penchée à deux pas à peine d'elle, et ce nain puissant qui serrait fermement une lourde hache.

Ce dernier réagit instantanément. Avant que l'effet de surprise ne soit totalement gâché, il se rua sur le yuan-ti, et lui envoya un puissant coup de taille qui le toucha au flanc. Le sang gicla, et il recula presque jusqu'au mur du fond.
La douleur lui fit reprendre ses esprits et dégainer son cimeterre, mais blessé et paniqué, il effleura à peine le bras du nain dans une attaque précipitée.

Célestia se plaça aux côtés d'Horïn, et envoya un coup de pied spectaculaire au cou du monstre, qu'il para partiellement de son droit, et amortit grâce à ses muscles puissants et à sa peu dure.
Un carreau désespéré ricocha contre l'armure étincelante, et se brisa sur le mur, décrochant un juron de la bouche de Mamon, perché sur sa corniche.

Le monstre allait s'en prendre de nouveau au nain, qui déjà blessé, représentait une cible facile, mais Kerlomar arriva sur la gauche du monstre, en longeant le mur ; le yuan-ti l'avait vu venir, mais il ne parvint pas à éviter la lame qui le blessa au visage, projetant du sang sur le mur comme sur les combattants.

Submergé par cette attaque rapide et relativement bien menée, leur ennemi lâcha son arme, et se laissa glisser le long de la paroi de pierre, pour finir à genoux, comme s'il attendait le coup de grâce.

Les deux-demi elfes, qui n'avaient pas eu à combattre, restèrent un peu en retrait, observant les recoins sombres de la pièce.

À ce moment, un hululement parvint du premier couloir, celui où étaient partis les trois hommes-lézard... L'autre semblait libre, et il était éclairé par des torches fixées aux murs.

Kerlomar regarda Célestia marcher telle une ballerine derrière le guerrier saurien avec une discrétion digne des plus grand roublards et assassins de ce monde. Le seul problème fut juste Horïn qui fit capoter toute la discrétion en tombant un peu lourdement dans la pièce. Mais il parvint à récupérer le coup en lui donnant un coup de hache. C'est alors que Kerlomar descendit lui aussi et frappa le yuan ti au visage, alors qu'il tentait surtout de l'empêcher de frapper le nain. Quand il vit les dégâts qu'il lui fit et quand ensuite le saurien se mit à genoux pour, visiblement, demander le coup de grâce. Kerlomar regarda Célestia ne sachant que faire puis se tourna vers les deux demi elfes, qui une fois de plus avaient brillé par leur inutilité. Il réprima un sourire et un hochement de tête moqueur et regarda leur nouveau prisonnier pour ensuite demander.

- Que fait on de lui ? On le garde prisonnier comme l'autre ou on le tue ? Personnellement, l'une comme l'autre solution ne me plaisent guère. On ne peut pas l'assommer comme l'autre et le ligoter. Comme ça il ne nous ennuiera pas avec un petit moment.

Mais tout à coup, il entendit Haridian hululer et il se retourna aussitôt vers la chouette, son cimeterre ensanglanté en mains. En se regardant de plus prêt, Kerlomar vit qu'il était couvert de sang. En voyant ce sang sur lui, il ne put s'empêcher de regarder le yuan ti qui venait de se rendre et se retourna de nouveau vers Célestia pour savoir se qu'elle pensait faire. Si Haridian avait donné le signal, c'est que des renforts n'allaient pas tarder à arriver. Or, le druide préférait ne pas avoir un ennemi qui aurait la possibilité de le frapper dans le dos. Célestia, Horïn et lui combattraient, visiblement Mamon les couvrivrait de haut en tirant à l'arbalète mais le serviteur de Maïlikki ne savait s'il pouvait vraiment compter sur les deux semi elfes. D'un pas vif, Kerlomar s'approcha de leur nouveau prisonnier et plaça la pointe de son cimeterre au niveau de sa gorge et dit d'une voix ferme après avoir dégagé l'arme du yuan ti en donnant un coup de pied dedans.

- Retires ton armure puis couches toi au sol, sur le ventre, avec tes semblants de mains sur le derrière de la tête. Et dépêches toi ! Puis se tournant vers Célestia Un autre plan à mettre en oeuvre ?

Tout avait été très vite et s'était presque déroulé selon ses plans. Tout avait été presque parfait. Seulement voilà il y avait le presque. Elle avait lamentablement échoué dans son plan. Elle aurait du tenir compte de la lourdeur du nain. Il avait failli tout faire échouer par son déplacement bruyant et propre à un homme en armure. Mais cela ne préoccupait pas Célestia. Non ce qui préoccupait Célestia c'était le fait qu'elle avait raté sa cible. Dans d'autres circonstances cela aurait pu être dangereux voire même mortelle. Dans d'autres circonstances sont incapacités et sa mauvaises maîtrises auraient pu mettre en danger tout le groupe qu'elle sentait en devoir de protéger. Mais elle était avant tout une servante du Vigilant et de l'arbre sacré. En aucun cas elle ne devait renoncer ou abandonner face à l'échec. Il n'y avait qu'à persévérer sur la voix de l'arbre sacré et l'illumination viendrait d'elle même.
Grâce à l'intervention de ses compagnons ils avaient pu vaincre, et elle se concentra davantage sur la suite des évènements. Il fallait agir vite mais sans précipitation. Leur ennemi était vaincu, mais ce n'était qu'un état temporaire. Les renforts arriveraient tôt ou tard et il n'était pas question de rester ici plus longtemps. Cependant il y avait un nouveau prisonnier à gérer. Celui-ci s'était rendu et par conséquent il était hors de question pour Célestia de l'achever ou de le tuer. Mais ils ne pouvaient se permettre de le laisser errer dans ces couloirs librement. Il leurs fallait aussi connaitre la direction de la sortie. Cependant il voyait mal cette créature leur donner de bonne grâce. Il fallait tout de même tenter le coup.
Voyant Kerlomar lui demander son avis elle s'empressa d'agir tout en gardant bien les yeux sur leur prisonnier. Il était hors de question de se faire avoir une nouvelle fois cette fois-ci.

-Oui j'ai une idée. Celui là doit bien connaitre la sortie, nous allons lui demander "aimablement".

Se rapprochant du serpent à pattes elle l'invectiva sans lui laisser le temps d'enlever son armure et tout en désignant

-Tu vois ce feu là et bien si tu ne veux pas finir dedans tu vas nous dire où se trouve la sortie et rapidement qui plus est je ne le dirais pas deux fois.

C'était un peu agir dans l'urgence mais il lui restait un plan de secours. Si jamais la créature ne se montrait pas coopérative elle pouvait toujours essayé de trouver la sortie par elle même. Avec un peu de bon sens elle pensait y parvenir.

¤Voyons voir est-ce que les trois qu'on a vu tout à l'heure sont allés vers l'entrée ou bien est-ce l'autre chemin qu'il faut prendre ? Ah dommage qu'il n'y ait pas de rats ici, pour une fois qu'ils auraient pu être utile. ils auraient suffit de faire peur à l'un d'entre eux et ils seraient tous précipités vers la sortie. Sinon il reste toujours le courant d'air que crée le passage vers la sortie mais est-ce vraiment fiable ?¤

5ème nuit de la Seconde Chevauchée d’Eleinte - 1372 CV, Année de la Magie Sauvage


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Célestia intimide le yuan-ti, 19(Dé)-2(temps) >< DD ?

Narration

e temps lui faisait défaut, mais la menace de Célestia sembla porter ses fruits. Le yuan-ti, qui s'était allongé face contre terre, se résigna à se relever prudemment, et difficilement à cause de ses profondes blessures.

- Il y a une sortie par là, lâcha t-il en désignant le couloir du fond, éclairé par des torches.

Sa voix sifflante n'inspirait pas confiance, mais son état pitoyable nuançaient cette impression, provoquant presque de la pitié.

Le groupe semblait prêt à le suivre, et Mamon et Iska descendirent de leur perchoir en s'entraidant.

A ce moment, deux des hommes lézard arrivèrent dans la pièce, et firent face à Kerlomar et aux deux demi-elfes. Ils brandirent leurs armes, prêts à attaquer, mais ils s'arrêtèrent en voyant le yuan-ti aux mains de leurs ennemis.
Ne sachant que faire, ces drôles de reptiles de la taille d'un homme, sans armures mais équipés de cimeterres et de boucliers, toisèrent les intrus, jusqu'à ce qu'un sifflement de celui qui semblait être leur chef les dissuade pour de bon de passer à l'assaut.

Puisque la situation s'accordait plus ou moins avec ce qu'ils avaient prévu, les aventuriers profitèrent de cette aubaine pour s'engager dans le couloir inconnu, emportant sans ménagement leur vaincu avec eux. Les gardes, ou quelle que fût leur fonction, les regardèrent sans agir jusqu'à ce qu'ils disparaissent de leur champ de vison.
Ils dépassèrent ainsi à vive allure plusieurs couloirs qui croisaient le leur, sans la moindre idée de l'endroit où ils se trouvaient, bifurquèrent tantôt à gauche et tantôt à droite, jusqu'à ce qu'ils débouchent dans une salle ovale d'une quarantaine de pieds de longs, et dont les râteliers, présentoirs et autres étagères creusées dans les parois révélaient la fonction de salle d'armes.

Malheureusement, l'endroit n'était pas désert : cinq hommes-lézard, qui avaient décidément l'air d'être tous les mêmes, excepté par la couleur de leurs écailles qui variait légèrement, étaient dispersés dans la pièce, ainsi qu'un yuan-ti en armures, plus imposant que leur prisonnier.

Dès le début de cette rencontre, la tension était à son comble, et après un moment de stupéfaction commune, un dialogue composé de sifflements aigus commença entre le yuan-ti blessé que les aventuriers tenaient fermement, et celui qui leur faisait face. Manifestement, celui-là n'était pas prêt à les laisser passer...

Pendant cette courte discussion qui semblait sur le point d'exploser, ils remarquèrent que de nombreuses armes étaient à dispositions, ainsi que des armures, de cuir et de métal, et des fioles et autres accessoires étalés sur les étagères.

De l'autre côté de la pièce, une lourde porte ferrée était ouverte sur un couloir, cette fois non éclairé.

.tiaf tse xiohc ertov erutaérc tios neib tE .sulp ed siof enu énnos riova tiarelbmes tabmoc ud erueh'l cnod isniA-

Elle avait l'impression que leur prisonnier les avait dirigés vers un piège délibérément. Elle ne voyait pas l'ombre d'une sortie mais elle se rappela que la nuit était encore sur eux et qu'il pouvait être logique de ne pas voir la lumière de l'extérieur. Elle se rapprocha de leur prisonnier et se plaça derrière lui. Ne voulant pas être seul à décider de son sort elle demanda aux autres.

-(commun) Est-ce que je lui réserve le même sort qu'à l'autre ou pas ?

Elle avait volontairement employé la langue du commerce pour être sûr d'avoir été comprise de tous. De tous et surtout des serpents juste en face d'eux. Ils ne pouvaient savoir qu'elle n'avait pas tué leur dernier prisonnier mais seulement endormi pour un bon moment. Elle supposait que celui qui tenait lieu de chef des cinq yuan-ti ne se risquerait pas à perdre l'un des leurs en toute connaissance de cause. Mais sa décision était prise. Si jamais il refusait d'agir en son sens elle assommerait leur prisonnier pour ne pas avoir à s'en préoccuper pour le combat qui semblait s'annoncer. Si par chance ils se pliaient à leur exigence en les laissant passer, elle le libèrerait une fois que tous ceux qui l'accompagnaient seraient libre et en sécurité à l'extérieur.
Le choix final appartenait aux cinq d'en face. S'il ne faisait qu'un simple geste hostile, elle mettrait sa menace à exécution et se préparerait à combattre une fois de plus.

Lorsque Célestia passa avant lui et donna une série d'ordres et d'injonctions au nouveau serpent prisonnier, Kerlomar ne dit mot et se contenta de hocher la tête avant de suivre la moniale qui elle-même suivait le guerrier serpent. Mais il se devait de reconnaître que la solution de la femme ordonnée était une bonne solution car lorsque des renforts arrivèrent, le prisonnier, ayant peur d'être exécuté, leur sauva la mise. Cependant le druide se garda bien d'éclater de rire. La situation n'était pas très bonne. Ils pouvaient à tout moment être frappés dans le dos et comme une fois de plus, c'étaient les deux demi elfes qui formaient l'arrière garde, Kerlomar ne put s'empêcher de se retourner très souvent afin de s'assurer ne pas être suivis par les trois guerriers laissés en plan dans l'autre salle. Mais se qui dérangeait le plus le frère qui arpente les forêt tait le fait que maintenant, c'était une certitude que leurs gardes chiourmes étaient tous au courant de leur évasion, ainsi que de leur survie et de leur position, pour ne rien dire de la direction qu'ils prenaient.

Kerlomar sortit de ses réflexions lorsqu'il entendit de nouveaux des sons de cette langue sifflante que se partageaient les Yuan-Ti et qui ne plaisait guère au servant de Maïlikki. Cela lui donnait l'impression que ses oreilles sifflaient et surtout car cela annonçait la présence d'ennuis à venir. Et contrairement à précédemment, les cinq guerriers qu'ils avaient en face d'eux ne semblaient pas vouloir les laisser passer au seul argument valable que la petite troupe possédait un otage de valeur. visiblement, le chef du groupe adverse était prêt à laisser mourir son congénère aussi quand Célestia demanda si elle devait infliger à leur prisonnier se qu'elle avait infligé au prisonnier précédent, Kerlomar faillit faire une énorme gaffe.

- ( Commun ) Mais, l'au............... euh ouais, faites lui la même chose, et je me ferai un plaisir de m'assurer qu'il est bien mort avant que l'on ne s'occupe de ses misérables pourceaux qui refusent de nous céder le passage.

Et, pour faire bonne mesure et surtout appuyer son petit discours afin de rattraper la boulette qu'il avait failli faire, Kerlomar montra son cimeterre bien en vue et le pointa vers leur prisonnier afin de montrer qu'ils étaient prêt à tout pour sortir.

5ème nuit de la Seconde Chevauchée d’Eleinte - 1372 CV, Année de la Magie Sauvage


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Moment : Milieu de la nuit


Narration

e chef adverse et ses cinq sbires s'étaient lentement rapprochés, arborant leurs armes qui étincelaient sous la lueur des torches. Ils semblaient vraiment sur le point d'attaquer, faisant fi du prisonnier que détenaient les aventuriers.
Leur attitude semblait plus menaçante encore contre Célestia et Mamon, les deux seuls qui n'étaient pas vêtus de guenilles.

La menace assez explicite de la jeune femme marqua une pause dans la formation du demi-cercle de plus en plus serré que les reptiles formaient autour d'eux. L'imposant chef la considéra avec quelque chose qui tenait de la curiosité.

Protégé d'une belle armure, comme le précédent, il était cependant bien plus grand, avoisinant sans mal les deux mètres, et plus musclé. Ses écailles étaient moins présentes que chez son congénère, qui en avait sur tout le visage ; chez lui, elles étaient concentrées dans le cou et sur le dos des mains, qui n'étaient pas protégées par des gantelets. Il arborait une imposante chevelure noire composée de tresses, et des cicatrices bien visibles au visage. Son regard exprimait une vive intelligence, et un profonde cruauté.

Lorsque Kerlomar ouvrit la bouche pour l'insulter copieusement, lui et ses gardes reptiliens, son expression passa de la curiosité à une profonde colère. Il se redressa, toisa le druide d'un air qui n'annonçait rien de bon, et cracha, plein de haine :

- Tu as bien fait de sortir de ta cage, humain, car j'aurai moi même le plaisir de te faire souffrir...

Le combat semblait à ce moment inévitable, la tension était si forte que les aventuriers étaient à deux doigts de donner eux-même le premier coup. Mais le chef yuan-ti ne donna pas l'ordre d'attaquer, ni ne le fit lui même.
Au lieu de cela, il s'adressa à Célestia.

- Je te propose un marché, femme. Toi et l'homme aux cheveux longs -il désigna Mamon-, vous nous laissez les prisonniers et notre homme, et nous vous laissons sortir. Vous garderez notre homme avec vous jusqu'à la sortie, comme gage de sûreté, mais vous serez accompagnez d'un de mes gardes. Ainsi, si vous respectez le contrat, tout se passera bien, et vous ne serez ni blessés, ni tués.

Leur otage yuan-ti siffla d'un air irrité, mais il n'était pas en position de protester. Les « prisonniers » quant à eux, étaient effarés de voir leur vie ainsi marchandée...

- Mais si vous préférez le combat... Je ne dis pas que votre bande d'éclopés ne nous causera aucun problème, mais vous serez les premiers à mourir, vous le savez aussi bien que moi.

Comme si la réplique faisait partie de son instinct de survie, Gaënor, qu'Aanehiel protégeait de son corps, répondit à la suite.

- C'est vous qui le dites... Nous avons réussi à arriver jusqu'ici sans subir de pertes, et nous sommes plus nombreux que vous.

Le serpent l'ignora, et rappela à Célestia...

- C'est à vous de décider.