Vieux Delzoun - Région de la Fourche, Sale embrouille

élestia acquiesça aux paroles de Mamon. Elles étaient dures à entendre mais elles étaient justes. Cependant même si elle devait laisser la dépouille de leur compagnon pour le moment, il était hors de question de laisser les objets de la compagnie. Après tout rien ne laissait présager de ce qui allait arriver par la suite. Elle récupéra donc les deux bagues qui faisait partie des secrets les mieux gardés de la compagnie des marches. Un examen rapide des armes qu'elles venaient de trouver la décida pour les conserver pour le moment. Elle cala l'arme dans son dos contre son sac à dos alors qu'elle proposa l'écu à Mamon. La cimeterre paraissait suffisamment étrange pour tenter une exploration plus approfondie de cette dernière.

"(commun) Ce bouclier vous aiderait-il Mamon ? Pour ma part il ne ferait que m'encombrer. A moins que ceux d'en bas en veuillent."

Elle se concentra sur le puits et chercha le moyen le plus sûr pour descendre. Selon toute vraisemblance il n'y avait qu'un seul moyen d'accéder à l'étage d'en dessous. Il y avait de la séance d'escalade au programme. A moins qu'il n'existe une autre voie d'accès plus aisée ce qui n'était pas des plus évident. Elle jeta un regard sur les alentours pour voir si rien d'extraordinaire n'était visible puis une fois satisfaite elle déroulera sa corde et préparer leur descente. Elle laisserait passer en premier Mamon qui aurait certainement plus besoin d'aide qu'elle. Une fois rassurée sur les intentions des autres, après tout qui étaient-ils ?

"(commun) Vous avez besoin d'aide, nous pouvons peut-être vous joindre à vous ?"

Mort, il était enfin mort. Kerlomar soufflait enfin après cette lutte contre le yuan-ti qui, seul et blessé, avait tout de même réussis à bien résister face aux assauts physiques du nain qui était maintenant très blessé, aux attaques des deux demi-elfes et ses propres attaques. Mais finalement, c'était en chargeant le guerrier sang mélé qu'il tomba et le petit groupe hétéroclite ne subissait plus aucune menaces désormais. Aussi Kerlomar leva t'il le bras droit afin que son familier s'y pose et il passa ses doigts dans son plumage et l'embrassa sur la tête afin de sentir son ami contre lui et sans que cela soit visible, les deux amis humain et animal se réconfortaient l'un l'autre et la tension et le rithme cardiaque du druide baissa rapidement jusqu'à redevenir normal.

Mais le druide reprit vite ses esprits et allla prêt du pauvre nain qui saignait énormément afin de regarder sa blessure au bras qui était visiblement grave, mais il ne pensait pas pouvoir le soigner en ce moment et avouait avoir la tête ailleurs, loin au-dessus de ce plafond qui les maintenait toujours prisonnier. Quand il se leva, il se dirigea vers le cadavre et s'agenouilla à côté de lui. Il fit une rapide prière pour la mort du saurien puis il ramassa le cimeterre qu'il voulait utiliser, étant son arme de prédilection. Puis il se décida à répondre à la femme qui les regardait par le trou dans le plafond.

- Bien le bonjour mademoiselle. Savez vous s'il y a un possible accès à cette pièce en dehors de ce trou dans le plafond ?

Kerlomar fouille le yuan-ti.

¤Sans doute des prisonniers pensa Célestia.¤

"(commun) Vous en savez autant que nous sur ce lieu. Nous avons du arriver aussi contraint et forcé que vous ici."s'adressant à Mamon
"(commun) Je commence à me demander vraiment si nous n'aurions pas du affronter les créatures à l'extérieur d'ici. Il y a trop de zones d'ombres dans cette bâtisse, et je n'aime pas ça, pas ça du tout."

Elle regarda de nouveaux vers l'endroit où s'était enfui l'autre reptile bipède. Elle s'attendait à chaque instant à le voir surgir avec tout une bande d'acolytes, désireux de venger leurs semblables. Il ne fallait peut-être pas moisir ici mais est-ce que l'étage en dessous était plus sûr ? En plus, ils s'éloignaient de la seule sortie qu'ils connaissaient. Comme ils étaient encore deux survivants de la compagnie des marches autant le rester le plus longtemps possible. Et la compagnie devait être mis au courant de la présence de telles créatures coûte que coûte.

"(commun) Il nous faut en apprendre le plus possible sur ce lieu, et de nous sortir de là le plus rapidement possible. Ces créatures et leur agissement doivent être mis à jour, car je sens une menace sur la compagnie et même sur les marches d'argent tout entière. N'êtes vous point d'accord Mamon ?"

Elle regarda en bas du puits et se dit qu'ils ne pouvaient pas non plus les laisser à leur sort.

"(commun) Et puis il y a eux qu'on ne peut abandonner."

Le Nain rassembla ses forces et parvint finalement à s'asseoir avec difficulté, puis à se relever. Il faillit rechuter lourdement, à cause de sa jambe toujours douloureuse mais sa perte d'équilibre fut vite maîtrisée.

Il regarda tour à tour ses compagnons, puis son regard revint finalement vers le Lézard, s'approchant, tandis que Kerlomar le fouillait, et envoya un violent coup de pied dans ce qui semblait être la tête de la créature. Cela raviva la douleur de sa blessure mais apaisa sa rancoeur.

- Puis, il s'adressa à ses compagnons, tenant toujours de sa main gauche son bras blessé; Est ce que l'un d'entre vous pourrait m'aider à panser cette satané plaie avant que je finisse par me vider de mon sang ?
Des gouttes de sang continuait à perler à travers ses doigts pour aller souiller le sol, déja tapissé de celui des deux lézards et des malheureux que ceux-ci avaient massacré.

En attendant l'aide qui viendrait de ses compagnons, du moins il l'espérait, il jeta un oeil vers le plafond

- Les renforts seraient-ils arrivés ? Je suis impatient de sortir de cet endroit sordide... Et j'aimerais bien récupérer mon équipement au passage...

Gaenor était restée auprès du cadavre de la chose, les yeux rivées sur la peau visqueuse et le sang nauséabond qui s’écoulait du corps inanimé.
Les effets de l’adrénaline s’étaient résorbés et c’étaient l’horreur et le dégoût qui avaient repris leurs droits.
La jeune demi-elfe entendit distinctement une voix féminine. Elle ne put répondre et, au leiu de cela, courut jusqu’à l’un des angles de la pièce pour y vomir.

Lorsqu’elle se redressa, et après avoir pris garde de réajuster sa tenue, elle prêta attention à ceux qui s’activaient derrière elle.
Le nain lui avait demandé de l’aide, elle l’aurait juré. Ce fut donc vers lui qu’elle se dirigea.

Sans mot dire et avec une hauteur qu’on eut pu croire possible à une jeune personne au visage et aux vêtements aussi souillés et venant de vomir à quelques pas de là, Gaenor prit littéralement la mesure de la blessure du nain. La pudeur la poussa à se relever avant d’arracher une bande de tissu à l’un de ses jupons.
Lorsqu’elle fit à nouveau face au nain, ce fut pour étendre avec douceur son bras meurtri.
- N’ayez crainte.

Gaenor banda avec tout le soin dont elle était capable le bras de son compagnon. Cela fait, elle lui adressa un semblant de sourire.

5ème nuit de la Seconde Chevauchée d’Eleinte - Année de la Magie Sauvage

Célestia, Mamon, Gaënor, Aanehiel, Kerlomar et Horïn

Célestia fouille la pièce : trouve potion de soins modérés et talisman
Mamon descend grâce à la corde, escalade Réussie
Célestia descend grâce à la corde, escalade Réussie

Kerlomar fouille le Yuan-ti, trouve pièces d'or étranges

Narration MD

amon hocha la tête.

- Moi non plus, Célestia, je n'aime pas cet endroit... Mais tu as raison, ces créatures étranges, et les prisonniers en bas, tout cela cache quelque chose de plus mauvais encore... J'espère qu'ils pourront nous en apprendre un peu plus. Quoi qu'il en soit, Célestia, ma Soeur, fais tout ce qui est en ton pouvoir pour mettre à jour ces secrets, et en avertir la Compagnie, si jamais je viens à disparaître...

Sur ces paroles, il sortit sa propre corde, la déroula, et en noua une extrémité à l'anneau auquel était auparavant fixée la chaîne. Pendant ce temps, la jeune moniale faisait brièvement la tour de la pièce pour s'assurer qu'il n'y avait pas d'autre issue que les deux qu'ils connaissaient. Point d'issue en effet, en revanche, dans un coin, elle remarqua qu'un bloc de pierre au niveau du sol était descellé, et ressortait d'un pouce ou deux. Étrange... Peut-être était-ce un passage, ou une cachette ?
Elle le retira complètement, avec un peu de mal -le "caillou" pesait facilement cent livres- y jeta un oeil... Il y avait quelque chose ! Elle sortit prudemment un sac de tulle qui partait en lambeaux, dont elle reversa gentiment le contenu au sol. Une fiole tinta, et roula un instant, accompagné d'un machin blanchâtre qui ressemblait à un os.
La fiole contenait un liquide d'un bleu limpide, qui avec la lueur du feu produisait des reflets verts sur les parois de la pièce. Elle était finement ciselée et travaillée, bien qu'elle contenait à peine de quoi boire une gorgée, et bouchée par un élégant fermoir en argent. Mais la nature de ce liquide bleu restait à déterminer...
Contente de cette découverte, elle faillit oublier l'autre objet ; un petit crâne de... reptile -décidément- attaché à une fine lanière de cuir qui menaçait de céder.

Ces objets rangés, elle put enfin partir à la rencontre de ces prisonniers...


En bas, les choses semblaient s'arranger. Surtout pour Horïn, dont le bras saignait un peu moins grâce aux soins de la belle et attentionnée Gaënor. Il se remettrait de cette blessure, comme bien d'autres avant elle... Cela dit, il devait bien admettre que leur adversaire à présent vaincu lui laisserait à jamais un marquant "souvenir".

Kerlomar, maintenant en possession d'une arme impressionnante -trop imposante pour lui, d'ailleurs-, fouillait avidement le monstre baignant dans une marre de sang. Maintenant qu'il était immobile, il put facilement déceler une petite bourse, accrochée à l'armure. Elle contenait une demi-douzaine d'étranges pièces d'or, grossièrement frappées, avec un large trou en leur centre. Il n'en avait jamais vu de telles.

Son attention, et celle de tous les occupants de la pièce inférieure, fut détournée par l'homme, plus haut, qui descendit du puits au moyen d'une corde. Il n'avait pas l'air très sûr de lui, et les "évadés" crurent un instant qu'il allait tomber. Mais finalement, c'est sain et sauf qu'il posa les pieds au sol, s'éloignant rapidement des trois cadavres au sol. Il y avait en effet un véritable amoncellement en cette partie de la pièce, le tout baignant dans une marre de sang...

Le visage assez fin, et plutôt beau, mais blanc à faire peur, il était vêtu d'une tunique et d'une longue cape, le tout dans les tons bleus. Il était blême à faire peur, bien qu'il exprimât une certaine sérénité. Il les détailla un à un, tandis que la femme pénétrait à son tour dans la pièce. Athlétique, et assez grande, elle portait dans son dos un long cimeterre -moins énorme que celui de Kerlomar, cependant- et un écu rond en acier.

Célestia jeta un coup d'oeil autour d'elle. C'était une grande salle, rectangulaire, dans laquelle on ne voyait que grâce au feu de l'étage supérieur, et à une autre source de lumière provenant d'un passage sur sa gauche. Des filets étaient suspendus aux murs, et d'autres étalés au sol. Et, au centre de la pièce, près des trois cadavres sous le puits, se tenaient quatre personnes ; un humain de taille moyenne, aux cheveux longs, un grand cimeterre à la main ; une jeune femme -non, une demi-elfe, à en juger par ses oreilles-, qui se tenait près d'un nain, dont le bras droit était entouré d'une pièce de tissu ensanglantée. Et enfin, un demi-elfe, blond, fin et élancé. Tous étaient vêtus de loques, et avaient visiblement été assez maltraités.

Euh... Comme c'est un post vide, je poste derrière quand même. Si besoin j'éditerais
Edit : Pitite correction grammaticale sur les conseils de Gaenor (qui se plaignait que c'était pas compréhensible).

Aanehiel passa un moment à côté de la sale bête. Il se tenait debout à côté et on aurait pu croire qu'il observait le cadavre pour vérifier qu'il était bien mort, ou encore qu'il s'imprègnait de sa mort pour que la haine qu'il aurait eu pour la bête s'apaisât. Il n'en était rien. Aanehiel avait les yeux rivés sur la créature mais il ne la voyait pas. A vrai dire, il ne voyait rien d'autre non plus. Il était plongé dans ses pensées et le monde alentours importait peu... pour le moment.
Le sujet de ses réflexions n'était pas la victoire, la haine ou le soulagement. C'était la colère. La colère envers lui-même. Qu'il ait été inutile pour sortir des filets ne le dérangeait pas, il avait été blessé. Mais une fois que le druide l'avait soigné, il aurait dû se battre mieux que ça. Ne pas parvenir à toucher une aussi grosse bête avec un bâton ! Et puis encore ? La prochaine fois il raterait une tarrasque endormie ! La colère montait en lui, menaçante.
¤ Ni le lieu, ni le moment. Puisque je ne suis pas satisfait, je n'aurais qu'à faire mieux la prochaine fois... ¤

Et il sortit de sa rêverie. Se retournant, il vit Gaenor faire un bandage sur le bras du nain et le druide qui parlait aux gens d'en haut. Personne ne semblait se soucier de l'entrée. Dangereux ça. Il s'en approcha doucement - pour ne pas surprendre ni se faire surprendre par d'éventuels quoique improbables gardes - et observa vers l'extérieur de la salle.

e Nain arrêta de regarder le plafond et baissa les yeux pour constater que la demi-elfe s'approchait de lui. Il fut tout d'abord légèrement méfiant lorsque la demi-elfe s'était approché de lui, et ce malgré le fait qu'il venait de traverser une telle épreuve ensemble.

Puis il la vit tendre la main pour apparemment attraper son bras sanguinolent qui n'était plus que douleur. Il eût un léger mouvement de recul, à peine perceptible mais voyant qu'elle tenait à la main un morceau d'étoffe, qu'elle avait dû arracher à ses vêtements lorsqu'elle s'était retourné, il comprit que cette personne voulait seulement l'aider. Un coup d'œil rapide lui permit de voir qu'en effet les jupons de la Dame, déjà en mauvais état à cause de ces évènements, avait été amputés d'une de leur parties.

¤Je pensais que ce serait Kerlomar qui viendrait me soigner avec sa magie mais c'est toujours ça.¤

Il se laissa faire et ne pût que constater la douceur avec laquelle la demi-elfe s'efforçait de le soigner. Elle lui sourit et le Nain ne sût vraiment quelle attitude adopter; en effet ses gestes et ses mots étaient réconfortants mais il n'était pas dans ses habitudes d'exprimer ses sentiments et encore plus dans ce cas précis. Il murmura un merci à l'encontre de sa bienfaitrice et baissa les yeux, regardant ailleurs, laissant la demi-elfe bander son bras.

¤Peut-être bien que finalement beaucoup de choses qui se racontent dans les mines à propos des elfes et demi-elfes sur leur arrogance et mépris des autres n'est pas totalement vrai....¤

Finalement il porta son regard sur le visage de la demi-elfe cherchant ses yeux qui étaient concentrés sur son bandage et lui demanda, d'un voix peu assurée;

-Ahem.... Quel est votre nom Dame ?

Célestia fière d'avoir fait ses trouvailles descendit par la corde à l'étage inférieur pour rejoindre Mamon. Les nouvelles personnes qui se révélèrent à elle, formaient un quatuor des plus hétéroclite. De plus ils étaient en piteux états et deviner d'où ils venaient n'étaient pas trop difficile. La question était toujours la même: comment et pourquoi s'étaient-ils retrouvés ici ? Elle préféra ne pas les interroger tout de suite, voulant faire connaissance avant. A la vu des créatures de sang elfique, elle ne put réprimer un léger sentiment de nostalgie en pensant à Giulia qui avait trouver la mort ici même. Cependant elle ne devait pas laisser ses sentiments interférer avec sa mission. Prenant les devants, elle alla se présenter spontanément à la semi-elfe et au nain qui semblait en difficulté. Elle s'inclina légèrement la main sur le coeur et d'une voix calme, Laissant Mamon se présenter seul.

-Célestia novice de la racine du Saule. Puis-je vous proposer mon aide si elle est nécessaire ?

¤La dernière fois que j'ai fait ça, celui que j'ai aidé, s'est retrouvé ouvert en deux par un sanglier humain. Il vaudrait peut-être mieux que je garde quelques moyens de subsistances pour le cas où on en aurait réellement un besoin vital.¤

-Je vois que vous avez eu forte à faire ici aussi et que vous semblez savoir vous débrouiller très bien tout seul. Mais comment êtes-vous arrivés ici ?

Kerlomar se retrouvait désormais avec un long et gros cimeterre très imposant qu'il parvint à attacher à son dos pour qu'il l'encombre moins. Mais se qu'il le surprenait le plus étaient sans aucun doute les six étranges pièces d'or qu'il avait trouvé dans la bourse qu'il venait de récupérer sur le cadavre du saurien. Il n'en avait jamais vu de tel et se disait qu'il devrait les faire examiner par un connaisseur afin de savoir s'il pourrait les utiliser pour sortir de ce trou infernal.

Mais la descente de deux personnes, un homme et une femme lui firent temporairement penser à autre chose, le moyen de retrouver le grand air comme il le voulait. De plus, il voulait retrouver la quiétude des grandes et profondes forêts de chez lui, forêts où il ne connaissait que le calme et la la paix. Mais il avait un énorme problème, il ne savait pas dans quelle région de toril il pouvait bien se trouver et jamais il ne quitterait cet endroit sans ses compagnons d'infortune.

Quand il reprit peu à peu ses esprits, il se passa une main dans ses cheveux sales, et regarda partout dans la pièce pour observer tout le monde. il était navré pour le nain, mais il ne pouvait pas le soigner, ayant utilisé son sort de soin pour le demi-elfe mâle. D'ailleurs, il alla voir celui-ci et toussota pour ne pas l'effrayer avant d'entamer la conversation.

-A première vue, vous semblez rompus aux arts martiaux. Peut-être voudriez vous une armes plus utile que ce bâton que vous tenez entre vos mains. Si vous voulez, je peux vous passer l'épée cassée ou bien ce cimeterre. Ou sinon, vous pourriez aller demander le cimeterre de la jeune femme qui vient de descendre. Il serait bien que nous nous armions bien si nous le pouvons car il nous sera surement difficile de sortir de ce trou à rats.

Mais fidèle à lui-même, il ne resta pas très longtemps auprès du guerrier sang-méllé une fois la conversation finie. Dans le doute, il laissa au moins l'épée brisée contre un mur afin que celui-ci puisse la prendre s'il le voulait puis se dirigea vers la jeune femme qui était descendue par le trou dans le plafond.

-Je ne suis pas sûr que nous aurions pu nous débrouiller seuls. Si nous n'avions pas tous été là pour nous entraider, il n'y aurait peut-être plus que des cadavres dans cette salle souterraine. Et vous, comment êtes vous arrivée ici et comment se fait il pour que n'ayez pas été prisonnière mais libre là haut ?
¤ Bon sang Kerlomar, arrêtes un peu d'être aussi méfiant. Ce n'est pas parce que tu enrage à l'idée de t'être fait berner par l'autre femelle que tu dois aussitôt agresser toutes les représentantes du beau sexe. Laisses un peu ton amour propre de côté et essaies de sortir de là entier et avec tout le monde. ¤
-Excusez ma question trop directe et impolie. Je suis un peu sur les nerfs, je ne supporte pas l'enfermement. Pour ma part, je ne sais pas comment je suis arrivé ici. tout se que je sais, c'est que l'endroit où j'ai été fait prisonnier était dans les Marches d'Argents. D'ailleurs, où sommes nous exactement ?

Kerlomar s'en voulait un peu d'avoir perdu son sang froid et d'avoir exprimé sa méfiance aussi rapidement. aussi, pour tromper son impatience et la camoufler aux autres, il imita quelques ululements et leva le bras pour que la chouette brune se pose dessus et le réconforte à sa manière.