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Vieux Delzoun - Région de la Fourche, Sale embrouille
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l était évident que ces escaliers n'avaient pas été mis ici par hasard. Il devait donc y avoir quelque chose de dissimulée dans le genre porte cachée ou mécanisme d'ouverture secret. L'absence de Giulia commençait déjà à se faire sentir. Elle avait l'oeil pour se genre de chose, et même si les sens de Célestia était très alerte, elle avait toujours eu du mal à trouver l'aiguille cachée dans une meule de foin. Cependant il fallait en savoir davantage sur cet endroit. La présence de ces serpents était une menace potentielle pour les marches d'argent. Il fallait donc récolter un maximum de renseignements sur leur compte. Même si ces renseignements avait coûté très cher jusqu'ici. Célestia s'assura que personne ne se trouvait dans les parages en balayant le bas de l'escalier opposé à celui qu'il venait de gravir, puis commença à détailler la fresque devant elle sans rien toucher. Elle éclaira méthodiquement chaque parcelle du mur espérant trouver un détail ou un élément étrange par rapport au reste du dessin. Elle regarda également si les contours d'une porte ou d'une ouverture apparaissaient. Les deux disques entrelacés lui évoquèrent quelques interrogations."(commun) C'est étrange, on dirait un affrontement entre deux entités. Comme une sorte de combat entre le bien et le mal." ¤Le problème serait de savoir lequel des deux ressort vainqueur.¤
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Narration MDn bas, tout était vide et d'un calme plat. Ce n'est pas pour autant que Célestia était tranquille alors qu'elle étudiait la fresque. Celle-ci était remarquable, par sa finesse et la qualité des pigments utilisés. Sous la flamme de la lanterne, le bleu et l'or scintillèrent, émerveillant la moniale. Il s'agissait sans doute de poussière de gemmes et de paillettes d'or, comme incrustées dans la roche. Le mur était parfaitement régulier, les intersitices entre les blocs de pierre étaient tous les mêmes. Il n'y avait manifestement aucune porte, mais pouvait-on en être sûr dans un lieu où la magie était partout ? Un détail attira cependant l'attention de Célestia. Au niveau où les cercles bleu et or se rejoignaient, en bas du symbole, une espèce de fine rigole descendait jusqu'au sol, serpentant entre les runes dont le mur était parsemé. Par terre, la rigole devenait une ligne droite qui traversait le couloir dans sa largeur jusqu'au mur opposé, dans lequel elle semblait disparaître. La moniale allait observer ce mur plus en détail, lorsqu'une pâle mais vive lumière la fit se retourner.
Kran, le grand guerrier qui devait sans doute considérer ces fastidieuses recherches comme une perte de temps, se tenait à un pas devant la fresque "astrale", les bras écartés, tel un enfant qui aurait fait une grosse bêtise. Le symbole et les runes resplendissaient maintenant de cette vive lumière blanche, éclairant les lieux bien mieux que torches et lanternes. Et cette lumière formait maintenant une "rivière" descendant rapidement le "lit" de la rigole. Kran s'écarta de son chemin, tandis que tout le monde regardait, perplexe, la suite des évènements. Lorsqu'elle parvint au mur opposé, la lueur forma une large arche étincelante. Mais avant que les aventuriers n'aient pu faire quoi que ce fût...Jet de Réflexes de Kran 2(Dé)+2 = 4 >< DD 15 : =EchecLe sol se déroba sous les pieds de Kran dans un « clonc » discret, et le barbare s'évanouit en un instant sous les yeux ébahis des autres. Une seconde plus tard à peine, un choc retentissant accompagné d'un cri étouffé parvint du trou béant dans le sol de pierre. Galanodel se pencha au-dessus de l'ouverture en brandissant sa torche magique, révélant le barbare, cinq ou six mètres plus bas, qui se relevait difficilement. Il regarda en l'air, éructant :- [chondathan] Bordel à queue d'caribou, qu'est-ce q... Mais d'un coup, la trappe se referma, mettant court à ses jurons... et le silence revint, toujours plus plombant. Ils étaient bouche bée, sans voix devant ce qui venait de se passer.
Puis, lentement, la lumière reprit son cours inverse, l'arche s'effaçant inéluctablement, puis vint le tour du symbole, et des runes, qui redevinrent de simples fresques murales. La magie de ce temple avait opéré brusquement, comme le fond ces araignées chasseuses qui, cachées, fondent sur leurs proies et les emmènent immédiatement dans leur trou. Kran était maintenant des mètres sous eux, et sa vie était sans doute en danger...
Dragan, qui ne voulait pas abandonner ainsi son Frère, toucha le symbole pour en activer la magie, mais la lumière ne vint pas.- [commun] Les concepteurs de ce piège l'avaient prévu... Nous ne pouvons que continuer, avança Galanodel. Refusant de l'écouter, le paladin frappa de sa botte ferrée contre la dalle de pierre, sans autre effet qu'un vacarme assourdissant qui résonna à travers le couloir. C'était plus un geste désespéré qu'une véritable tentative... Les autres forcèrent le blond bretteur à arrêter, le tirant de l'autre côté de l'escalier. Il se résolut finalement à les suivre.- Nous trouverons sans doute un moyen pour le retrouver, il doit bien y avoir un autre accès... supposa Mamon. « Notre Kran est solide, il saura bien tenir jusqu'à-ce qu'on vienne le chercher ! » Gardant ce faible espoir comme ligne de mire, ils laissèrent derrière eux des mètres de couloirs, tandis qu'un nouveau coude similaire au précédent les emmenait vers la droite. Mais à sa sortie... Ils virent de la lumière. Une lumière chaude et vacillante, probablement celle d'un feu, éclairait la paroi de gauche et le sol à une quinzaine de mètres devant eux. Elle provenait sûrement d'une ouverture dans le mur de droite, car de leur position, les aventuriers n'en voyaient pas la source. Prudents, ils s'approchèrent avec la plus grande discrétion. Seul Mamon, toujours affaibli, avait le pas lourd et faisait trop de bruit, mais personne ne lui fit de remarque. La lumière provenait en fait d'un couloir qui partait effectivement sur la droite, tandis que tout droit, il n'y avait que ténèbres. Alors qu'ils n'étaient même pas arrivés à l'embranchement, les quatre aventuriers -en tout cas Célestia et Dragan, qui ralentirent leur progression- entendirent des bruits venant de ce couloir éclairé. Un bruit de métal, et... des pas rapides sans doute, qui furent vite étouffés. Ils s'avancèrent inexorablement, arrivèrent à l'angle, et à ce moment... Tous virent très bien l'ombre, immense et menaçante silhouette, qui passa fugitivement sur les murs. C'était un couloir étroit, où une seule personne pouvait passer à la fois, long d'environ six mètres. Au bout, une salle apparemment peu vaste, où ils voyaient une partie du feu de bois qui l'éclairait.
Nulle créature ne daignait se montrer... Galanodel sortit sa masse d'arme imposante, mais n'osa s'engager tout de suite. Dragan lui, sembla hésiter un instant entre arbalète et rapière, mais sortit finalement sa magnifique lame. Mamon quant à lui, sortit sa masse sans grande conviction. Le grand et blond bretteur fit signe qu'il s'engageait le premier, et les autres lui donnèrent leur accord. Il n'attendait plus que l'aval de Célestia... et les choses sérieuses allaient commencer.
Cette simple illusion, sans aucune lésion, te fascine et te ronge, t'emmène dans les songes.Fiche de Gerbo
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e sort semblait s'acharner sur eux. Kran avait disparu dans les entrailles du sol aussi rapidement que soudainement. La seule bonne nouvelle était qu'il l'avait vu encore en vie juste avant que la trappe ne se referma. Ils n'étaient plus que quatre et ce qui inquiétait la servante d'Heaume fut que leur nombre diminuait dangereusement.¤Giulia, Kran et même l'autre là. A qui le tour maintenant ?¤ Elle n'osa même pas se souvenir de celui qui avait péri face à l'homme-bête. Mais il fallait aller de l'avant comme l'avait fait si bien remarquer Galanodel. La proposition de Dragan d'aller seul à la rencontre de l'inconnu ne plaisait guère à Célestia. En fait cela lui évoquait presque un piège grossier, très grossier même. Cependant elle se dit que cela contrastait trop avec la trappe qu'ils avaient découvert brutalement. Elle approuva donc la proposition, mais voulait apporter sa contribution.-Bien frère Dragan, passez devant mais je vous suis de très près au cas où. Il me suffit d'avoir perdu trop de membre de notre groupe jusqu'ici, mais nous sommes prévenu. Pour lui donner le maximum de chance de son côté, elle mit le cache sur sa lanterne afin de ne pas trahir leur présence par une source lumineuse supplémentaire. Elle suivrait donc leur éclaireur, tout en cherchant à identifier tous les bruits provenant de cette salle si lumineuse. Il était hors de question de se laisser surprendre une fois de plus comme tout à l'heure.
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Désolé pour cette longue pause Test de discrétion de Dragan 12(Dé)+2 = 14 >< DD 19 : Echec Test de détection de Dragan 16(Dé)-1 = 15 >< DD 9 :Réussite
Initiative : Galanodel 21 1ère Créature 20 2éme créature 19 Célestia 19 Dragan 11 Mamon 10 3ème créature 6
ound 1 (début)
Galanodel retarde son action 1ère créature attaque Dragan par cimeterre 14(Dé)+4 = 18 >< CA 23 : Echec 2ème créature attaque Dragan par épée longue 15(Dé)+4 = 19 >< CA 23 : EchecNarration MDragan , suivi de Célestia, s'engagèrent dans l'étroit couloir, la peur au ventre, mais prêts à affronter le danger. Les quatre aventuriers retenaient leur souffle, tandis que le paladin blond s'approchait inexorablement de l'entrée de la salle. Sur le dernier mètre, il se colla au mur de droite en penchant la tête pour mieux voir d'éventuelles créatures sur sa gauche. Sur ses yeux, ses compagnons purent lirent sa surprise.
Le preux combattant brandit son arme d'un air menaçant, jetant un rapide coup d'oeil sur la gauche, avant de lancer...- Restez où vous êtes, vils lézards ! Pour toute réponse, une bête surgit dans l'embrasure de la porte, assaillant sans prévenir le paladin ! La créature était humanoïde, en fait, elle ressemblait en tous points à celle qu'ils avaient déjà rencontrée... le reptile mort dans le couloir, après le vestibule. Mais ceux là étaient biens vivants, et brandissaient même, menaçants, des armes acérées... Dragan bloquait l'accès et bouchait la vue, aussi ne purent-ils voir grand chose. Un premier lézard donna un large coup -d'épée, ou de cimeterre peut-être- au paladin, qui para de justesse grâce à sa propre lame. Des étincelles volèrent. L'instant d'après, un autre reptile se montrait, s'en prenant à Dragan d'un coup de taille qui fut lui aussi éviter d'un habile revers. Le blond bretteur avait prévu cet assaut, et s'y était préparé en conséquence... La réplique n'allait pas tarder !
Cette simple illusion, sans aucune lésion, te fascine et te ronge, t'emmène dans les songes.Fiche de Gerbo
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5ème jour de la Seconde Chevauchée d’Eleinte durant l’année de la Magie Sauvage - Nuit Narration MDHorïn, Gaënor, Aanehiel et Kerlomarn cauchemar. Un Enfer. Ils vivaient tous les quatre le pire moment de leur existence. Suspendus dans des filets indépendants à plusieurs mètres du sol dans une pièce à la chaleur et à l'odeur suffocantes, contusionnés, affamés et la gorge sèche, leurs vêtements déchirés, dépouillés de tous leurs biens... mais ce n'était pas le pire. En dessous d'eux, d'horrifiantes créatures mi-humaines, mi-serpents se faisaient un festin... de deux malheureux qui quelques instants avant, étaient suspendus dans des filets à leurs côtés.
Comment étaient ils arrivés là, dans cette fange où l'horreur semblait n'avoir aucune limite ?
Avant de se retrouver ici, Horïn effectuait un très long voyage en direction du Nord, depuis son Turmish natal. Il comptait rejoindre la citadelle d'Adbar en contournant les montagnes Rauvin par l'Est, et devait donc emprunter la route de la Fourche pendant environ une journée – c'était du moins ce que lui avaient conseillé un groupe de gnomes de la région. Mais faute de trouver cette fameuse route, le pauvre nain s'était perdu... Le 2ème jour de la Seconde Chevauchée, il avait marché dans un bois à l'épaisse frondaison, où des ruines avaient attiré son attention. Mais alors qu'il les explorait, en quête de quelque mystère, ou d'un trésor oublié, une large dalle s'était brisée sous son poids, et il avait sombré dans un puits... Le choc lui fit perdre conscience. Lorsqu'il s'était réveillé, il était traîné sur un sol de pierre glaciale, dans un sac apparemment... Son armure avait été enlevée, comme toutes ses possessions. On l'avait hissé avec beaucoup de difficulté il ne savait où, et avec bien peu d'égards, si bien qu'il fut maintes fois cogné et maltraité. Il entendait les cris, ou les « voix » étranges de ceux qui le manipulaient ainsi... Cela ressemblait plus à un mélange de piaillements et de croassements qu'à autre chose. Lorsqu'il avait voulu s'échapper de ce sac, des espèces de gros lézards bipèdes s'étaient empressés de le rouer de coups ! Le nain n'eut le temps de n'en étrangler qu'un, avant de tomber, vaincu par le nombre. Plus tard, il s'était réveillé dans cette pièce, suspendu dans un filet dangereusement éloigné du sol. Il croupissait ainsi depuis ce qui lui semblait être une éternité... en fait, il n'avait plus aucune notion du temps qui passait. Puis, deux demi-elfes, un homme et une femme, avait été amené par des créatures à l'allure humaine, mais dont certains traits et surtout, leur langue aux sonorités sifflantes, étaient plutôt animales... serpentins, même. Ils restèrent inconscients durant des lustres... Horïn lui-même s'endormait parfois, épuisé physiquement comme mentalement. Une fois, il se réveilla alors que l'on hissait une nouvelle personne à leur niveau ; un humain, apparemment, qui portait les cheveux gris et une cicatrice à un oeil. Mais lorsqu'il voulut échanger, les créatures en bas leur ordonnèrent, dans la langue locale, de garder le silence... sous peine de mort.
Gaënor et Aanehiel, un couple d'aventureux demi-elfes, étaient, deux jours avant, en voyage dans les Marches d'Argent, sur la route de la Fourche, en direction des ruines d'Ascor et du mythique désert de l'Anauroch, qu'Aanehiel ne connaissait que de réputation. Le voyage était assez morne, le temps capricieux, mais le couple portait en lui toute la joie de découvrir et d'explorer de nouveaux horizon, et de vivre ensemble mille aventure passionnantes. Mais ce soir là soir, le 3ème de la Seconde Chevauchée, alors qu'ils campaient dans une sombre forêt, les choses avaient très mal tourné. Autour d'eux, des bruits inquiétants avaient mis le doute, puis la certitude qu'un danger imminent les guettait. Mais avant qu'ils n'eussent levé le camp, des créatures leur étaient tombées dessus, ne leur laissant aucune chance... Des hommes semblait-il, mais parmi eux, une chose plus grande, qui en lieu de tête avait celle d'un serpent, aux yeux luisants d'une intelligence macabre. C'est la dernière image qu'ils retinrent, avant de sombrer dans l'inconscience sous la force des coups qu'on leur porta. Gaënor s'était réveillée la première, après un temps indéfini, suspendue dans cette pièce puante, par ce filet qui l'empêchait de se mouvoir. En se contorsionnant, elle avait réussi à repérer son compagnon parmi les cinq autres prisonniers. Mais le soulagement fit place à l'inquiétude : Aanehiel ne reprenait toujours pas conscience, et son visage semblait particulièrement mutilé... Un peu plus loin était suspendu quelque chose de court et massif, sans doute un nain, qui ne bougeait pas beaucoup. Quelqu'un d'autre était un peu plus loin derrière, mais partiellement caché par le nain ; il n'était pas très agité non plus, mais cependant conscient. On pouvait aisément comprendre leur mutisme : un homme et une femme, qui avaient été amenés peut-être une heure avant, s'étaient tellement égosillés... que les hommes-serpent les avaient vite redescendus, pour les abattre sommairement et en faire leur repas.
Kerlomar quant à lui, pour sa première mission au service des Gardiens Sylvestres, avait accompagné le Haut-Druide Gostegotti en forêt de Vordrorn. Le voyage, bien que long et éreintant, s'était déroulé sans anicroche, et le jeune druide reçut maints savoirs de la bouche de son aîné. Lorsqu'ils arrivèrent enfin dans Vordrorn, Kerlomar, malgré sa sensibilité et son habitude de la nature, ne s'y sentit pas à son aise. On disait que des spectres l'habitaient, si bien qu'on l'appelait parfois « le bois fantôme ». Gostegotti, remarquant son inquiétude, l'envoya dans une autre forêt, à l'Est, le Bois Froid, d'où il devait ramener certaines espèces de plantes endémiques. Kerlomar partit donc à l'Est, seul, et soulagé de n'avoir plus à supporter cette impression de danger constante qui le hantait. La marche devait durer deux jours, et deux encore pour revenir. Le premier jour sur la route d'Adbar, il rencontra une femme du nom d'Astria, qui accepta de l'accompagner pendant une journée entière. Elle se présenta comme une exploratrice de la région, qui venait de la célèbre cité de Lunargent. Ils discutèrent beaucoup, et Kerlomar trouva sa compagnie charmante, bien que quelques détails dans les expressions de son visage et sa façon de parler lui parurent singuliers. La nuit venue, ils dormirent à l'abri d'une falaise, à la chaleur d'un feu de camp. Le réveil arriva bien plus tôt que prévu, et d'une manière fort peu agréable. En effet, lorsqu'il ouvrit les yeux sous le coup d'une vive douleur, plusieurs personnes l'entouraient ; quelqu'un le maintenant contre le sol, une lame acérée contre la carotide. On le leva sans ménagement, et il put enfin voir le visage de ses agresseurs : des traits généralement humains, mais sur certains un nez absent remplacé par deux simples fentes, ou des yeux jaunes à la pupille énorme... Il chercha Astria du regard, mais ne la vit point. On lui mit un bandeau sur les yeux, et ils marchèrent ainsi des heures, et des heures... Jusqu'à un lieu à l'atmosphère plus chaude, où ils déambulèrent dans d'innombrables couloirs, rampes et escaliers, avant de le hisser dans un de ces filets. Trois prisonniers occupaient déjà les cimes de cette pièce. Deux autres les y rejoignirent plus tard... pour être abattus peu après par les hommes-sepents.
Tels étaient donc leurs chemins respectifs. A présent, ils étaient tous dans la même situation. Il y avait un homme-reptile en dessous d'eux, vêtu d'une armure et portant une longue queue. Un cimeterre démesuré battait son flanc. Penché sur le cadavre de l'homme, il engloutissait avec voracité sa chair, ses organes, s'abreuvant de son sang... la femme était encore intacte, et gisait égorgée à côté. En fait, ils avaient été trois pour abattre les deux humains, mais deux de ces immondes êtres étaient ensuite repartis, après avoir accompli leur besogne. Une ouverture de taille modeste était ménagée dans l'une des parois, au niveau du sol. Dans le plafond, tout près d'Horïn, il y avait un large trou d'où émanait de la lumière. Une chaîne en descendait, jusqu'au sol. Leurs filets étaient faits de corde très épaisses, et rendues glissantes par une sorte de graisse. Tous leurs efforts pour les sectionner discrètement avaient été vains. Ils devaient être à environ cinq mètres du sol : suffisant pour se casser quelque chose si la chute était imprévue.
Tout à coup, des bruits de métal qu'on frappait, et quelques éclats de voix se firent entendre. Ils provenaient du trou du plafond. L'humanoïde au sol n'avait semble t-il rien remarqué. C'est à ce moment qu'Aanehiel, le demi-elfe, reprit conscience. Mieux aurait sans doute valu qu'il ne se réveille jamais. Mais c'était aussi le moment ou jamais de se sortir de cette situation.
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Aventurier
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écidemment, rien n'allait...
Horïn n'arrivait pas à détacher les yeux de l'horrible spectacle qu'il avait sous les yeux. Une espèce de... monstre... était en train de déchirer, d'arracher les chairs d'un homme avant de les manger. Et la femme égorgée n'allait pas tarder à subir le même sort.
S'il n'avait pas reçu tant de coups depuis sa capture, il aurait pu espérer qu'il ne s'agissait que d'un cauchemar mais non, il s'agissait bel et bien de la réalité, à son plus grand regret, même si tout cela paraissait irréel, renforcé par le fait qu'il avait totalement perdu toute notion du temps, mais aussi de l'espace. En effet, combien de temps s'était écoulé depuis sa capture? Et où avait-il été emmené ? En tous cas il avait la désagréable impression que l'horrible spectacle sous ses pieds durait depuis une éternité et ne prendrait jamais fin.
Soudain des bruits métalliques et des éclats de voix vinrent d'au-dessus et Horïn parvint enfin à lever les yeux pour essayer d'en déterminer l'origine¤ Hein, qu'est ce que c'est ?¤ Se faisant, il vit le trou au-dessus de sa tête, d'où provenait de la lumière, ainsi qu'une chaîne partant de celui-ci et allant jusqu'au sol. ¤Nom de nom, comment ai-je fais pour ne même pas remarquer d'où venait la lumière? Est-ce qu'il s'agirait de bruits de combat ? Il essaya de tendre l'oreille pour déterminer si ces bruits pouvaient constituer un espoir. ¤Bon, Horïn, c'est pas le moment de lambiner ! Essaie de voir ce que tu peux faire, sinon, de toutes façons, c'est la mort ! J'ai quitté mon clan en quête d'aventures, me voilà servi, maintenant il faut assumer !¤ Il essaya de résumer sa situation. Il n'avait aucune arme, aucun équipement, et même la dague qu'il cachait dans sa botte lui avait été enlevée. Et vu le traitement qu'il avait subi jusque là, il ne pouvait espérer réaliser une prouesse physique; il était à bout de forces. Les quatre autres personnes dans la même situation que lui ne pouvait lui être d'aucun secours pour le moment, surtout qu'ils n'avaient même pas la possibilité de communiquer sous peine de mort. Et à son avis, ce n'était pas des mots en l'air et cette créature n'aurait aucun mal à rendre la sentence de mort vu la situation actuelle. ¤Qu'est ce que je peux faire, qu'est ce que je peux faire?¤ Le nain se répétait ces mots, tout autant pour trouver effectivement une solution, que pour se donner le courage d'agir.¤La solution ne peut se trouver vers le sol, les filets sont bien trop haut. Une chute, et c'est la fracture assurée... Au mieux.¤ Il porta son regard sur la chaîne, laquelle montait jusqu'à ce trou béant dans le plafond. Il jeta un regard inquiet à ses compagnons d'infortune puis entreprit de tenter quelque chose. En balançant son filet, peut-être réussirait-il à attraper la chaîne en passant les mains à travers les mailles de celui-ci et à remonter jusqu'au trou. Il ne savait pas ce qui l'attendait là-haut mais ici bas ne l'attendait que la mort. S'il réussissait déjà cela, il pourrait voir pour tenter d'aider les autres.
Si son idée s'avérait inutile, il se retrouverait au pire à se balancer comme un idiot, sans pouvoir attraper la chaîne. Le balancement du filet ne pouvait à son avis pas constituer un bruit suffisant à alerter le "monstre" en dessous, seul le cliquetis possible de la chaîne l'inquiétait s'il réussissait à la saisir. Mais la créature semblait bien trop préoccupée par son festin, n'ayant pas entendu les bruits précédents.
Il hésita, craignant de provoquer leur mort à tous puis fit finalement signe aux autres, d'un doigt posé sur ses lèvres, de garder le silence. Il se signa rapidement d'un marteau sur l'épaule, symbole de Moradin, père de tous les nains, puis entama son projet qui s’avérerait peut-être être une folie.
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Gardien des Feuilles
Chambre 26
Aucune gemme
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Le druide se passa les mains sur les yeux, ceux ci souffrant de leur accès à la lumière bien trop brutalement à leur goût. Puis, dans un sourire sinistre, il se passa la main droite sur le cou pour tenter d'effacer cette impression continuelle d'avoir une lame sous la gorge même lorsqu'elle n'y était plus. il pouvait dire tout se qu'il voulait, il n'avait pas vraiment l'habitude d'être traité ainsi, et encore moins menacé par des hommes serpents étranges qu'il aurait bien nommé Yuan-Ti mais il ne dit rien, par peur de se tromper et surtout , une boule lui descendant dans la gorge, de finir comme le sympathique petit couple non loin de dessous de lui que la créature vorace semblait prendre un malin plaisir à dévorer avec des renforts de déchirures et de brisements d'ossature.
Puis il se décida intérieurement de regarder ses compagnons d'infortune et vit ainsi un nain et deux demi elfes également emprisonnés dans des filets semblables à celui dans lequel il était en ce moment même et que, il ne pouvait expliquer pourquoi, il n'appréciait pas trop la trop grand présence entre lui et sa liberté adorée. Mais il ne parvint pas à tenir son regard très longtemps sur eux, et après les avoir salué d'un signe de tête, il se sentit obligé de reposer ses yeux sur la bestiole sous lui qui dévorait son repas et le druide fit malgré lui une grimace de dégout très explicite.
Mais des bruits de combat à l'étage du dessus le ramena à la réalité moins sanglante de cette prison et il commença à respirer plus aisément mais il se calma aussitôt intérieurement, se disant qu'il valait meixu attendre de voir les secours avant de se croire sauvé. Si jamais il tombait sur d'autres hommes reptiliens qui aient pour eux décidés d'un destin un peu plus sombre, cela ne servirait à rien. Mais le nain faisait quelque chose et Kerlomar ouvrit sa main, prêt à tenter de lancer son sort enchevêtrement afin de bloquer quelque peu la créature du dessous au cas ou elle voudrait empécher le nain de faire se qu'il souhaitait. Mais, se frappant le front avec la paume de sa main gauche, il se rappela qu'il ne pouvait pas lancer le sortilère silencieusement aussi attendrait il le bon moment pour agir, espérant que le membre du peuple réussierait se qu'il voulait faire.
¤ bon, mon vieux Kerlomar, cette fois ci, tu suis ton instinct et tu essaies de sortir tout le monde de là, ou du moins y participer. enfin, prépares toi également à une belle chute car tu risques de te sentir moins bien après. ¤
Que Maïlikki t'ait en sa sainte gardeSorts mémorisés : Niveau 0 : Soins superficiels, Illumination, Lumière, Détection de la magie. Niveau 1 : Soins légers (x2), Enchevêtrement, Insolation. Niveau 2 : Peau d'écorce, Convocation d'alliés naturels 2, Constitution de l'ours. Niveau 3 : Communication avec les plantes, Soins modérés. Tours de Haridian : Chasse, Cherche, Viens, Surveilles, Va chercher, Arrêtes, Gardes, Attaque. Réputation 2Fiche de Kerlomar Ribens
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Aventurière Disparue
Aucune chambre
Aucune gemme
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L’effroi et le dégoût qu’elle avait ressentis en reprenant conscience, à la vue du carnage qui se déroulait à quelques mètres sous elle, avaient laissé place à tout autre chose. Amertume et colère s’étaient emparés de Gaënor.
¤ L’aventure ! Magnifique ! La grande idée ! Me voilà coincée dans le garde-manger de ces… qu’est ce que c’est au juste ?... de ces choses puantes ! ¤
La jeune roublarde s’était contorsionnée pour apercevoir ce qui l’entourait cette pièce, le trou pratiqué dans la paroi, la créature en dessous et, en particulier, les autres captifs. Elle s’était agitée dans son filet, avait, en vain, fouillé ses poches à la recherche de quelque objet qui aurait pu lui être utile ou, au moins, adoucir sa captivité. Rien, il ne restait rien de ce qui lui était cher et ce constat ne fit que l’agacer plus encore.
¤ Et Aanehiel qui dort ! Comment peut-il demeurer endormi avec une pareille odeur ? Et me laisser seule ?! ¤
L’idée qu’il pouvait être gravement blessé et ne plus jamais reprendre conscience commença à l’effleurer lorsqu’il sembla revenir à lui. Mais son attention fut vite détournée par tout autre chose. Elle tendit l’oreille, sans doute à l’instar de ses compagnons de mésaventure, afin d’identifier la nature des sons qui leur parvenaient. Gaënor vit le voisin de filet d’Aanehiel lui adresser un signe puis tenter de se balancer.
¤ Lui, au moins, il essaie quelque chose ! ¤
La demi-elfe évalua la situation et ne put qu’en conclure que seul son silence pouvait, pour l'heure, s’avérer utile, trop éloignée qu’elle était de la chaîne. Mais peut-être pas Aanehiel ! Elle tenta de capter l’attention de son ami et articula en silence :
- Fais quelque chose ! Aide le, voyons ! Et sors nous de là !
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Apprentie du Saule
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Aucune gemme
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Aventurier disparu
Aucune chambre
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"Eugh... "
La voix d'Aanehiel n'était même pas un murmure... Son mal de tête par contre bourdonnait, une véritable ruche qui rendait toute réflexion difficile. Ses pensées semblaient lentes, lourdes. Si lentes... Il ouvrit les yeux pour fixer autre chose que du noir mais des taches papillonnèrent dans son champ de vision. Par réflexe il amena une main à ses yeux mais l'effort, quoique insignifiant en temps normal, redoubla l'intensité de son mal de tête et l'empêcha de bouger pendant ce qui sembla être plusieurs minutes.
Petit à petit, cependant le mal de tête s'atténua jusqu'à être supportable. Sa vision revint. Il put donc voir qu'il se trouvait suspendu à un filet, sans aucune ouverture visible. Il tenta de se lever mais ses jambes le lâchèrent à mi-chemin. Bon. Ca attendrait un peu. De toute façon il n'était pas sûr de tenir debout. Voilà. Exactement Il profita du temps gagné pour s'examiner un peu : pas de blessures apparentes au ventre... ni aux jambes, bien qu'elles soient engourdies par la position... les bras vont, ils bougent normalement, lentement, mais normalement. Quant à la tête... Bah, elle rechigne un peu mais si on ignore ses plaintes elle est comme neuve ! A l'exception... du sang... plus ou moins séché... un peu partout... dessus. Aanehiel soupira. Il y avait intérêt qu'il puisse se laver bientôt. Ca n'irait pas d'avoir du sang coagulé sur la tête, personne ne le prendrait au sérieux.
Il réalisa qu'il semblait penser parfaitement normalement maintenant et se tourna dans le filet pour observer les alentours. Il le fit doucement, pour ne pas s'emmêler et parce que quand il essaya de le faire normalement, son mal de tête reprit de plus belle et les tâches revinrent obscurcir son champ de vision. Il en serait quitte pour rester tranquille pour un moment.
Etudiant ce qui l'entourait, il vit que trois autres personnes étaient elles aussi prisonnières. L'une d'elle, un nain apparemment lui fit signe de rester silencieux. Ca l'arrangeait un peu, il ne se sentait pas vraiment de crier. Il aperçut aussi son aimée, Gaenor. Elle aussi était emprisonnée. Ce n'était pas une bonne nouvelle, elle ne pourrait pas venir le sauver, mais au moins il savait où elle était et c'était près de lui. Son cœur se réchauffa à cette idée. Elle ne semblait pas blessée, seulement énervée, comme elle le lui fit comprendre en articulant exagérément. Il ne comprit pas ce qu'elle voulait mais tenta de la rassurer d'un signe de la main, pas trop vif.
Il n’eut pas le temps d’identifier la dernière personne, à ce moment là des bruits de combat attirèrent son attention vers le bas de la salle, où il aperçut une créature serpentine en train de… manger des gens ! L’horreur se lut sur son visage drainé de toute couleur, c’en était trop dans l’état où il était. Il se laissa retomber, démoralisé. Que pouvait-il faire, faible comme il se sentait ?
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