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Panique à Fortnouveau, MJ Kolimar Velcor
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Grand maître
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NarrationMenthas, Iona, Kobaltn ne parlait que de ça dans tout Sundabar. Cela faisait presque trois jours que les plus folles rumeurs en provenance de Fortnouveau arrivaient dans la cité. On entendait de tout et n'importe quoi, surtout du n'importe quoi. La seule information qui revenait sans cesse était que des dragons avaient attaqué Fortnouveau. Selon le rapporteur de la nouvelle on avait droit par contre à une version complètement différente. Un coup il ne s'agissait que d'une mauvaise blague, une autre fois c'était une armée de dragons entière qui dévastait la région et enfin pour d'autres c'était simplement des rapaces de grandes tailles qui sévissaient dans la région. En clair personne ne savait rien, mais l'inquiétude générale gagnait la population car plus personne n'avait de contacts avec Fortnouvau. Les dernières nouvelles dataient justement de trois jours et rien depuis lors.Menthas, KobaltLes dirigeants de la compagnie des marches avaient été discrètement contactés par les hautes autorités de la cité, pour vérifier sur place ces rumeurs de dragons. Un membre ayant déjà une bonne expérience du terrain nommé Kobalt, même si sa dernière mission n'avait pas connu le succès qu'il escomptait, et un jeune novice répondant au nom Menthas avait été dépêchés pour se rendre à Fortnouveau. Leur mission était simple. Il fallait identifier cette menace et éventuellement l'éradiquer. Comme d'habitude ils avaient toute latitude pour agir, tout en respectant la déontologie de la compagnie des marches. Après s'être correctement équipés, les deux hommes avaient eu droit aux meilleures chambres dans une très bonne auberge pour ne pas dire excellente. Ils ne passeraient qu'une nuit dedans mais elle serait dans un confort qu'ils sauraient apprécier. En effet leur départ était prévu pour demain, où le froid et les joies du voyage à pieds les attendaient. Il était impossible de voyager autrement car plus personne ne voulait partir pour Fortnouveau ce qui était intolérable pour l'économie locale. Les deux hommes étaient assis autour d'une table située un peu à l'écart des autres, où ils apprenaient à faire connaissances et en profitaient pour entendre les dernières rumeurs sur leur mission. Un groupe en particulier de jeunes damoiseaux, vantait leurs exploits de leur probable retour victorieux de Fortnouveau...IonaIona était de passage en Sundabar. Elle faisait une sorte de retour à la source dans le nord. Toujours dans sa quête d'une personne digne de confiance, elle était tombée sur une bande de jeune bourgeois un peu trop sûr d'eux. Trop sûr d'eux et franchement hautains, bousculant les passants et se moquant d'eux et de leur vie qu'ils considéraient comme inutile voire nuisible. Iona avait fait parti des "victimes" de la bande, et avait décidé de leur faire payer cet affront. Seulement seule contre six, elle n'avait aucune chance. Elle avait donc décidé de les suivre et de trouver un moment plus propice à sa petite vengeance. Ils finirent par entrer dans une auberge assez sélective sur la clientèle. La nuit allant tombée et après dix minutes de réflexion, Iona se dit que c'était peut-être l'occasion qu'elle attendait. Elle entra à son tour dans l'auberge et put voir que la salle commune sans être pleine était presque entièrement occupée. Il ne restait que peut d'endroit où s'asseoir. En fait il ne restait que trois endroits pour être précis : La table où ses cibles s'étaient installées. Une table située plus en retrait où deux hommes discutaient tout en restant attentifs aux élucubrations des six jeunots de pacotilles. Et enfin, une autre où un couple relativement jeune s'était installé, complètement absorbé l'un par l'autre et ignorant ce qui se passait autour d'eux. Rester seule et debout, n'aurait pas manqué d'attirer l'attention de tous dans ce genre d'établissement. Alors qu'elle cherchait encore l'endroit où se diriger, Iona put enfin écouter le fantastique récit des six hommes qui ne dissimulaient même pas leurs propos ironiques.-(commun) Bon peuple de Sundabar, retenez bien notre nom. Les combattants des marches vont régler le petit problème en Fortnouveau d'ici moins d'une chevauchée. Les seigneurs de cette cité nous ont donné cette mission, car ils sont trop terrifiés pour s'en occuper eux même. Ils sont à l'image de leur ville je suppose. Mais rassurez vous nous sommes là pour solutionner vos problèmes quel qu'ils soient. Si des fois des personnes cherchent la gloire et la fortune, venez nous rejoindre pendant qu'il est encore temps. Il n'y aura pas de place pour tout le monde. Ils continuèrent sur le même discours dans toute la salle, provocant les personnes présentes et facilement impressionnables, du moins jusqu'à présent.
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Frère-Ours
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Assis tranquillement à la table, Menthas profitait du luxe qu'offrait l'auberge. Il savait que ce ne serait qu'éphémère, et donc savourait pleinement. Il ne s'en était jamais offert un tel et ne pensait jamais avoir de nouveau l'occasion de se l'offrir. Alors qu'il discutait avec son nouveau compagnon, son attention ne put qu’être attirée par les paroles peu discrètes du groupe d’hommes. Il continuait malgré tout à continuer sa conversation, mais n’y prêtait guère plus d’attention pour le moment. Il était très intéressé par ce qu’il venait d’entendre. Peut être que ces gens pourraient leur en apprendre plus sur les troubles à Fortnouveau ?
Il regarda Kobalt et lui glissa quelques mots :
« Ce que viennent de dire ces personnes nous concerne, peut être pourrons-nous en apprendre davantage. »
En très peu de temps tout un plan s’échafauda dans sa tête.
¤ Vu qu’ils ont l’air au courant de certaines choses, on pourrait s’échanger les informations et éventuellement résoudre ensemble cette mission. Mais là je m’emballe un peu, déjà attendons de voir quels sont leurs desseins. Surtout que leur attitude ne me plait pas vraiment, je les trouve un peu trop fanfarons à mon goût. Et puis je ne connais guère ce Kobalt aussi, j'aimerais en savoir encore un peu plus sur lui. M'engager dans l'inconnu avec une personne qui m'est presque tout aussi inconnue, n'est pas évident. ¤
Menthas fit quand même part de ses intentions à son voisin à voix basse pour ne pas être entendu des hommes. Il savait que malgré tout, l'intérêt de la mission passait avant tout état d'âme.
« Ecoutons-les, puis éventuellement, si nécessaire nous pourrions leurs demander des renseignements. »
Le jeune prêtre continua de parler avec Kobalt pour rester discret tout en tendant l’oreille pour intercepter toute information susceptible de les faire avancer dans leurs investigations. Il pensait aussi que ce groupe présentait une opportunité de pouvoir rallier Fortnouveau plus aisément, car avec les évènements récents, les voyages représentaient un risque surtout en petit groupe.
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Frère-Rat
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Le jeune roublard n'avait aucune envie de quitter un tel cocon de confort comme l'était cette auberge. Il fallait pourtant l'envisager sérieusement tant l'inaction forcée qu'il avait subi commençait à le peser. Sans compter que rester ici et y prendre racine ne serait pas du goût de ses supérieurs.
Ceux-ci lui avaient imposé la compagnie d'un prêtre, un novice.
Revenu bredouille - mais vivant ! - de sa dernière mission, Kobalt avait acquis une première expérience appréciable de ce qu'était la vie d'un agent de terrain de la Compagnie des Marches. Il avait appris énormément de choses. Notamment, ne pas se fier à des choses capables d'agir sans éprouver le besoin de penser. Référence à la sorte de golem dont il avait eu l'infortune d'ôter le masque, et qui les avait attaqués, lui et son "groupe", puis menés en plein dans la gueule du loup, dans un repaire probablement plein comme un oeuf de brigands de toutes sortes.
Ou encore, que les nains n'aiment pas les rats, à plus forte raison si ils sont enragés - les rats, pas les nains. Un de ses équipiers d'infortune, nain et barbu de son état, avait trouvé une fin horrible dans un combat sanglant et épique contre ces vermines. Toujours pratique, le thétyrien en avait profité pour délester son compagnon tombé au champ d'honneur des quelques possessions dont il n'avait plus l'utilité à présent.
Enfin, entre autres choses, il avait appris à ne pas se fier aux autres roublards, aux aquafondiens, aux nains, aux gens qui s'appellent Lino, aux avarielles et aux elfes en général et aux borgnes. Ce qui convenons-en laisse peu de monde à qui accorder sa confiance...
Tout celà pour dire qu'un prêtre, novice de surcroît, tout sympathique fut-il, n'avait aucune raison d'inspirer une quelconque confiance au voleur. Ceci dit, dans sa grande bonté d'âme, le filou était disposé à laisser une petite chance à Menthas, car tel était son nom, si il avait bien écouté les instructions qui lui avaient été données. Inutile de dire que si le clerc s'avérait être aussi inutile et empôté que ses précédents "camarades" le roublard s'empresserait de se débarasser de lui. Mais pour le moment l'éventualité ne correspondait pas à l'ordre du jour.
Leur mission était claire et nette. Leurs supérieurs n'avaient eu aucun mal à se faire comprendre des deux humains. Et comme toutes les missions rondement menées, celà débutait par une prise d'un maximum de renseignements et de glaner autant d'informations que possible avant de partir le lendemain.
Son compagnon se pencha vers lui et lui souffla quelques mots.
Naturellement qu'il fallait en apprendre plus, c'était l'évidence même ! Mais l'idée de les recueillir d'une source aussi peu sûre ne l'enchantait guère. Autant essayer de prendre des informations ailleurs. C'était parfois là où l'on s'y attendait le moins que l'on trouvait les nouvelles les plus prometteuses.
Son regard balaya la pièce. Il glissa sur les six crétins, une jeune femme plantée au milieu de la salle, plusieurs tables occupées par des clients tout à fait ordinaires, puis enfin sur un jeune couple. Ca ne faisait pas lourd comme mine de renseignements... Sauf peut-être quand on savait s'y prendre, et encore, ce n'était pas gagné. Mais mieux valait avoir plusieurs versions des faits, et avoir dans le lot au moins quelques bribes qui puissent s'avérer correctes, qu'une seule version, au risque que ce ne soit qu'un tissu d'affabulations.
¤Bon eh bien on va tenter le coup¤, se dit le chevelu roublard.
Il s'adressa à son tour à Menthas.
- Je ne pense pas qu'on puisse leur faire confiance. Leurs dires ne sont sûrement que pures bravades, mais on serait avisés de tendre l'oreille en effet. Il nous faudra alors trier le vrai du faux de tout celà. Et c'est cette partie du travail qui risque d'être la plus fastidieuse, à mon avis. Maintenant silence.
Après la bande de lascars, il s'interesserait sûrement au couple, à tout hasard... Il tendit l'oreille, concentré sur les conversations de la table voisine. Le plus important n'était peut être pas ce qui se dirait tout haut, mais ce que les jeunes écervelés diraient bien bas entre eux. C'est pourquoi il essaya d'affiner son ouïe, et observa intensément le manège des matamores.
Comme l'esclave n'a qu'un maître, l'ambitieux en a autant qu'il y a de gens qui peuvent faire sa fortune.J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise nouvelle c'est qu'on est pas amis. La bonne nouvelle, c'est que mon amitié est à vendre... Réputation 8,5
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Habitant des Royaumes
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lors qu'elle était à peine arrivée à Sundabar, Iona s'était trouvée aux prises avec la plus petite portion des humains, la plus écoeurante, de jeunes nobles ! Plus arrogants et mal élevés que tout autre, ils n'hésitaient pas à trainer les autres dans la boue. Dans les deux sens du terme. Leur arracher la vie serait forcément un geste envers la communauté. Mais une telle tâche demanderait une discrétion absolue, ou c'en serait fini d'elle.¤Vous aboyez bien fort. Mais pourriez-vous toujours vous vanter, une fois vos gorges tranchées? Damnées soient vos langues. Puisse le poison les faire fondre.¤ Les ayant suivis le plus discrètement possible, ils ne pouvaient l'avoir repérée. Les voir entrer dans une auberge à la "hauteur" de leur prétendu sang-bleu, causa quelques soucis à la demi-elfe. Elle décida finalement d'y rentrer. On ne pouvait jamais prévoir les événements. Jamais. Advienne que pourrait.
Peut d'options s'offrirent à elle une fois à l'intérieur. N'envisageant même pas de rejoindre le couple, le choix se restraignait maintenant à deux tables, parmi lesquelles celle des détestables fanfarons. Ne voulant pas attirer l'attention sur elle plus que de raison, elle se dirigea vers les deux comparses, tout en prêtant une oreille attentive à tout ce qu'elle pourrait entendre d'utile.¤Alors vous partez bientôt? Le danger est partout sur les routes. Remarqueriez-vous une ombre dans votre dos, quand Séluné se sera absentée?¤ Chassant ces pensées sanglantes, Iona s'invita à la table des inconnus.- S'il-vous-plait, ne voyiez aucun mal à mon intrusion. Comprenez que je ne tienne pas à m'asseoir à leur table. Dit-elle en désignant discrètement les enfants de "bonne famille". Quand aux deux tourtereaux, je prie que pas un chat ne vienne les déranger. Je me nomme Iona. Me feriez-vous l'honneur de vos noms?
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Frère-Ours
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Menthas approuva ce que lui dit Kobalt d'un signe de tête pour ne plus faire de bruit, comme l'avait demandé le roublard. Même si la manière ne lui plût guère. Sûr que ces personnes devaient en rajouter et beaucoup de leurs dires ne seraient qu'exagération, voire pure invention pour paraître important aux yeux des autres. Mais comment pouvoir discerner le vrai du faux? Tout le problème était là. Car n'ayant encore aucune information fiable, il serait difficile de découvrir la vérité en les écoutant.
¤ Autant prendre tout ce qu'ils diront et on verra par la suite.¤
Alors qu'ils essayaient d'en apprendre plus, les deux nouveaux compagnons furent interrompu par l'arrivée d'une demi-elfe du nom de Iona. Par le manque de place, elle n'avait eu d'autre choix que de s'insérer à leur table. Cette évènement n'arrivait pas forcement au bon moment. Alors que le silence et le calme était nécessaire, voilà qu'une étrangère débarquait. Ce qui entravait à leur tentative d'écoute.
Malgré tout, Menthas répondit par politesse, car elle n'en avait pas manqué, mais aussi avec une petite idée. Peut être que cette femme pouvait savoir des choses intéressantes sur les troubles à Fortnouveau.
"Bonjour à vous aussi, je me nomme Menthas. Vous pouvez vous assoir puisque toutes les autres tables sont occupées" Dit-il en regardant autour de lui. Mais pourquoi ne pas vouloir aller avec ses hommes. Les connaissez-vous pour qu'ils vous dérangent à ce point?", Ajouta t-il discrètement.
Le prêtre était quand même intrigué par l'arrivée spontanée de cette femme, peut être n'était-ce qu'un hasard, mais il n'excluait pas l'hypothèse que celle-ci pouvait avoir volontairement choisi d'aller vers eux. Mais le cas échéant, il n'en connaissait pas la raison, et sa nature méfiante envers les étrangers l'incitait quand même garder un peu de distance tant qu'il n'en saurait pas plus sur la nouvelle venue.
Menthas pensait essayer de trouver des informations en interrogeant Iona, en espérant que Kobalt, lui, continue à écouter les six hommes. Mais malheuresement il n'avait aucun moyen de faire part de ses intentions à son voisin, sans que la demi-elfe ne se doute de quelquechose.
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Habitant des Royaumes
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'humain était perspicace, et sentait probablement quelque chose poindre. La roublarde n'aimait pas qu'on tente de deviner ce qu'elle ne montrait pas, et ne supportait pas qu'on veuille l'anticiper. Aussi dut-elle réprimer quelque exaspération pour, comme elle l'avait appris lors de ses pérégrinations, mentir sûrement, et rapidement.- Du tout. Je ne connais pas ces gens. Il se trouve simplement que je n'apprécie pas les individus trop bruyamment stupides voyez-vous. Il ne faut pas longtemps pour comprendre que ces humains font partie de cette catégorie. Un orc pourrait être plus discret. Vous, par contre, m'avez l'air plus réfléchis. Iona laissa son regard vagabonder dans la salle. Personne ne semblait intéressé par la proposition de ces imbéciles. Elle s'attarda quelques secondes à contempler l'heureux couple, puis s'arracha du rêve qu'un tel spectacle faisait naître bien malgré elle. ¤Peu importe. Oublie ça, ce n'est pas pour toi, Iona.¤ Son attention se reporta sur le groupe de noblions. Les accompagner ? C'est bien de ça qu'il était question. Qui voudrait suivre de tels porcs ? Et pourtant comme elle aimerait les duper, les remettre à leur place. Sans trop savoir pourquoi, elle souhaitai partir accomplir leur quête, elle souhaitai leur voler leur victoire. Elle hésita pourtant. Peut-être la reconnaîtraient-ils si elle se dévoilait. Mais trop tarder ferait passer l'occasion. Elle se décida à attendre la réaction de ses camarades de table. L'un d'eux semblait avoir bien écouté les dires des noblions également.
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Grand maître
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Narration Détection jet 1 Kobalt réussite Iona réussite Menthas réussite Jet 2 Kobalt réussite Iona réussite Menthas réussite Perception auditive Kobalt réussite Iona échec Menthas échecrès attentifs aux paroles des noblions, les trois spectateurs observaient et buvaient les moindre faits et gestes des six hommes. Ils étient toujours en train de passer en revus chaque table, exprimant plus que de nécessaire leurs mérites, humiliants même certaines personnes un peu trop timides pour se défendre. Même le propriétaire du commerce semblait dépassé complètement par leur intrusion. Au bout d'un moment, il ne restait plus que deux tables qui n'avaient pas été 'visitées'. Celle des trois spectateurs et celle des amoureux. Depuis le début, ils n'avaient pas remarqué le désordre créé. Lorsque trois des six hommes s'intéressèrent au couple, ils paraissaient totalement surpris. Les trois hommes tentèrent lourdement de séduire la jeune femme qui les renvoya prestement. Son amant se leva et les somma de les laisser tranquille. Toute la bande se regroupa autour d'eux, voyant qu'enfin, quelqu'un osait leur tenir tête. Le ton commençait à monter et le premier coup de poing parti. Ce fut l'un des six hommes qui frappa l'amoureux. Celui-ci encaissa le coup et se jeta sur celui qui venait de le frapper. Les trois observateurs de la scène remarquèrent alors quelque chose d'étrange. La jeune femme entourée par les cinq gaillards, profita que tout le monde détournait leur regard de l'endroit où elle se trouvait, pour subtiliser quelque chose dans l'une des poches de ceux qui l'entouraient. Elle recommença le même geste une fois encore alors que son ami luttait encore et sans se faire remarquer à trois exceptions près. Puis elle regarda autour d'elle et voyant que personne ne bougeait commença à s'écrier.-(commun) A l'aide ! A l'aide ! Que quelqu'un fasse quelque chose, il va le tuer ! Quelques badauds sortirent de leur torpeur et se levèrent pour aller séparer les deux hommes. Les six damoiseaux voyant leur nombre d'adversaires augmenter brusquement, choisir de battre en retraite et sortirent de l'établissement non sans avoir prononcé quelques insultes à tous ceux qui se trouvaient dans la salle. L'incident clos tout le monde reprit sa place. Cependant le patron prononça quelques paroles que seul Kobalt réussit à comprendre dans son intégralité au milieu du brouhaha qui recommençait.Kobalt-(commun) Et c'est comme ça tous les soirs. En plus dans deux heures ils vont revenir. Ah ces fichus fils de nobles. Heureusement qu'ils partent.
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Frère-Ours
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Menthas était resté de marbre devant l'altercation. Il avait l'impression que tout s'était déroulé en l'espace d'une fraction de seconde, ce qui l'avait laissé sans réaction. Mais dans son attentisme, il avait pu contempler toute la scène dans les moindres détails, depuis les provocations jusqu'à la fuite des noblions en passant par le vol plus qu'habile de la jeune femme, même s'il l'avait remarqué.
¤ Ouf, bon débarras. Au moins ils ne nous casseront plus les oreilles avec leurs pseudo-exploits. Mais ce qui m'embête, c'est que l'on a pas appris grand chose. ¤
Mais le jeune prêtre était surtout intrigué par le larcin de la jeune femme. Pourquoi avoir fait les poches de leurs agresseurs et avoir tant attendu pour demander de l'aide.
¤ C'est très bizarre. Et puis qu'a t-elle volé? D'accord des gens de cette trempe ne doivent pas manquer d'objets de valeur, mais dans une telle situation, il me semble que ce ne soit pas de simples babioles qui aient motivé ses actions. ¤
Menthas fit part discrètement de son intrigue à Kobalt.
"A-tu remarqué? pendant la bagarre, la jeune femme a fait les poches des autres hommes pendant que son amant se battait seul, et seulement après elle a demandé de l'aide. Je trouve cela assez louche. Qu'est-ce qu'elle a bien pu dérober? D'un autre côté j'aimerais ne pas perdre la trace des noblions, car nous n'avons rien pu tirer d'eux du coup."
Menthas était devant un choix: essayer de suivre les six hommes ou bien s'interresser aux jeunes amants? En proposant les deux éventualités à Kobalt, il lui laissait ainsi choisir quelle solution adopter, car Menthas n'arrivait pas à savoir quelle serait la bonne.
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Frère-Rat
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L'exaspération provoquée chez Kobalt par les vantardises des jeunes nobles n'avait fait qu'augmenter avec l'intrusion soudaine de la jeune femme en mal de place assise. Le voleur contint sa colère au prix d'un effort quasi-surhumain, songeant au plaisir qu'il retirerait à passer au fil de sa lame le groupe de demeurés, le couple, et la damnée femelle tant qu'il y était. Ce faisant, il jeta un regard en biais vers la croupe de la nouvelle venue, ce qui le calma un peu. Cependant, le roublard ne tenait pas à ce que la femme prenne place à leur table, et tenait à le faire savoir.
A peine le jeune homme avait-il ouvert la bouche pour exprimer sa façon de penser à Menthas et à l'inconnue que la rixe éclata entre le jeune amoureux et la bande d'allumés. Ce petit évènement arracha un sourire à Kobalt, qui oublia ses remontrances pour le moment. Il glissa à Menthas, ignorant la femme :
- Ma parole, ils ont peut être finalement décidé de faire leur bonne action du jour ! Réjouissons-nous et savourons le spectacle.
Les nobliaux donnaient là une belle leçon de courage : six contre un, voilà qui était un combat équilibré ! Le voleur aurait bien applaudi, si il n'avait pas eu la volonté d'être pour le moment le plus discret possible. Il se contenta alors d'observer la scène, et de rester à l'écoute. Il était évident que la mort de celui qui était la victime dans l'histoire n'aurait pas déplu à Kobalt, au même titre que celle de l'un des jeunes crâneurs. C'est en assistant à la confrontation qu'il remarqua le manège de la donzelle.
¤Pas mal, des larcins rondement menés.¤
Mais n'étant pas d'une sagesse extraordinaire, le voleur ne s'interrogea pas sur le pourquoi du comment de cet acte qui pouvait paraître fou. Une fois que les crétins aient vidé les lieux, le roublard capta les paroles du tenancier et en prit bonne note. C'est alors que Menthas lui adressa une nouvelle fois la parole.
¤Mais il est bien bavard, lui !¤,pensa le thétyrien, irrité par tant de paroles. Il avait en effet eu de mauvais souvenirs d'anciens "compères" qui parlaient beaucoup, et agissaient peu. Fort heureusement, ceux-ci avaient vite été réduits au silence par le plus efficace des baillons : la mort.
Il considéra cependant avec intêret ce que lui demandait le prêtre. Il était temps de faire un petit bizutage pour l'entrée du "bleu" dans son nouveau statut de Compagnon des Marches. Il se pencha vers lui et lui fit à l'oreille, de façon à ce que Iona ne puisse rien entendre d'une conversation qui ne la regardait en rien.
- T'as raison, il ne faut pas les perdre de vue. Tu viens de te porter volontaire pour les filer, félicitations ! Et emporte cette femme avec toi, j'en ai déjà assez de l'avoir dans les pattes ! Moi, je reste ici pour tenter de découvrir les implications de ce vol. Il vaut mieux se séparre pour être plus efficaces. A plus tard...
Il ommit légèrement de mentionner le fait que les nobles seraient de toute façon de retour dans deux petites heures environ. Mais l'escapade "à la fraîche" ne pouvait faire que du bien au clerc. En tout cas celà ferait de l'air à Kobalt et lui laisserait le temps nécessaire pour réfléchir. Il se leva et se tourna de nouveau vers Menthas :
- Encore là ?!
Puis il se dirigea droit vers les deux amoureux. Il s'adressa au jeune homme de la voix la plus aimable par laquelle il était capable de s'exprimer :
- Ca va, rien de cassé mon gars ? J'étais vraiment scié, j'ai pas pu bouger à cause de mes reflexes assez lents je dois dire, et également du fait que je suis pas du genre courageux, si vous voyez c'que j'veux dire. J'espère que ces abrutis vous ont pas causé trop de tort ?
Il s'assit carrément à leur table, s'invitant ainsi à leur tête-à-tête, avec le sourire le plus désarmant qu'il était capable d'afficher malgré le fou rire qu'il tentait de dissimuler...
Comme l'esclave n'a qu'un maître, l'ambitieux en a autant qu'il y a de gens qui peuvent faire sa fortune.J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise nouvelle c'est qu'on est pas amis. La bonne nouvelle, c'est que mon amitié est à vendre... Réputation 8,5
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Frère-Ours
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Menthas fut d’abord surpris par la réaction de Kobalt. Puis après réflexion, le jeune prêtre se rendit compte que ce n’était pas la première fois qu’il se montrait désagréable. Et puis son idée consistant à se séparer était la plus grosse aberration qu’il n’ait entendu.
¤ Un homme isolé, est un homme mort. Pensa t-il. Et puis la filature n’est pas mon point fort, je me ferais repérer tout de suite, et je n’ai pas envie d’être le prochain à être tabassé. ¤
Malgré le ton quelque peu autoritaire du roublard, Menthas n’exécuta pas l’ordre donné par Kobalt. Il sentait que tout les deux ne pourraient guère s’apprécier. Pourtant la mission le demandait, car il fallait la mener à bien. Voyant qu’il ne s’intéressait plus qu’au couple agressé, Menthas se tourna vers Iona, qui était déjà moins désagréable et plus polie, laissant le soin à son compagnon d'en apprendre plus sur le vol. Il était intrigué par la venue de la demi elfe et sentait qu'il pourrait peut être apprendre des choses intéressantes auprès d'elle.
« Et bien, on peut dire que vous avez eu du flair de ne pas vous être assise à leur table, bien que cela soit compréhensible, car ils vous auraient peut être fait subir le même sort. Bon maintenant que ces rustres ont déguerpi ont va pouvoir profiter d’un peu plus de calme et discuter."
Menthas marqua une pause et se mit à l'aise avant de reprendre:
"Comment se fait-il que vous veniez seule dans cette auberge, surtout dans cette région, je gage que vous n’êtes point ici juste pour le plaisir de voyager.»
Pendant qu’il discutait, Menthas jetait de temps à autre un œil sur Kobalt pour observer sa conversation avec le couple. Sa confiance en lui était loin d’être totale, car la façon dont il avait tenté de l’écarter, en disait long sur ses intentions, il se devait de le surveiller attentivement.
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