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Sundabar - 'Mornes allées', les bas quartiers, Enquête dans les bas-fonds
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Grand maître
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Narration
Tous
Emporté par sa découverte fortuite, Kobalt en oublia la plus élémentaire des prudences. Comme il l'avait imaginé, le panneau de bois céda immédiatement sous les coups de boutoir du roublard. Il céda même un peu trop facilement. Pourquoi mettre une illusion sur une porte aussi faiblement épaisse. Au moment où ils entendirent un sifflement strident ils surent qu'elle avait été piégé. Un simple dispositif d'alarme, le système le plus bateau qui pouvait exister, venait de se déclencher. Au moins la situation était claire, ils n'avaient pas à se préoccuper de ne pas se faire remarquer. Maintenant il falait peut être à agir et agir vite. Ce fut l'automate qui agit en premier. Il pénétra dans la batisse et se dirigea directement, dans le fond de la pièce vers des escaliers qui descendaient sans doute à une cave située dans le sous-sol. Au moins une chose était sûr, il savait où il allait. Kobalt était déjà à l'intérieur de la pièce qui ne présentait pas d'élémments intéressant à première vue. Néffalasièl le rejoignit très vite et ne pu s'empêcher de dire son mécontentement.
"Alors là c'est gagné. On fait quoi maintenant ? On fonce dans le tas ?"
Bludy était encore plus nerveuse que d'habitude. Cela faisait déjà deux fois que des mauvaises surprises lui arrivait. Mais cette fois-ci c'était peut-être la dernière. Le temps jouait contre eux à présent. Mais qu'allaient-ils décider ? Poursuivre, s'enfuir ou rester là à attendre ? Que de questions qui se bousculaient dans leur tête.
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Frère-Rat
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Le roublard, qui avait pris depuis belle lurette la tête de ce groupe de bras-cassés, en avait plus qu'assez que l'avarielle l'ouvre pour un oui pour un non. Aussi il lui demanda expressemment de bien vouloir se mêler de ce qu'il lui regardait :
_ Je te le dis pour la dernière fois, l'elfe. Sois tu la fermes, soit tu te casses. Tu vois, l'équation est simple... Parce que je ne t'ai encore jamais vu prendre des initiatives et encore moins te montrer utile au groupe. Jusqu'à présent, je suis le seul à m'être vraiment impliqué dans cette quête et à avoir pris des risques ! Alors tintin ! Et si tu penses que tu en es capable, tu n'as qu'à passer devant !
Il fit une révérence en lui indiquant le couloir, comme pour l'inviter à le précéder. Il aurait été ravi que ce soit le cas ; il aurait pu ainsi la poignarder dans le dos, ce qui aurait pu lui procurer une forme d'extase indescriptible... Mais il jugula son impulsion et n'attendit pas la réaction de Néffalasièl pour reprendre les devants. Suivre l'automate était sûrement suicidaire, mais ne rien faire l'était tout autant. De toute façon valait mieux mourir comme un con qui court que comme un con immobile. Du moins c'était là la logique tordue du voleur amnien...
_ Bon allez, qui m'aime me suive...
Au moins, après une déclaration pareille, il était sûr de rester enfin seul...
Comme l'esclave n'a qu'un maître, l'ambitieux en a autant qu'il y a de gens qui peuvent faire sa fortune.J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise nouvelle c'est qu'on est pas amis. La bonne nouvelle, c'est que mon amitié est à vendre... Réputation 8,5
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Narration
Kobalt
Kobalt s'engouffra dans les escaliers à la suite du mannequin suivit de près par Bludy. L'avarielle resta sur place. Ils avaient pu y voir la colère sur les dernières paroles du voleur. Ils n'eurent seulement le temps de la voir tourner les talons et de se diriger vers la sortie. Elle était partie sans un mot. Arrivés en bas nos deux compagnons restant purent voir le mannequin se diriger tout droit dans le couloir qui semblait s'enfoncer dans le noir total. Il n'y avait ni torche ni source lumineuse pouvant permettre à l'un d'entre eux de distinguer quoique se soit. Sous les escaliers ils pouvaient cependant remarquer une lueur qui passait sous une porte. Il y avait quelqu'un ou quelque chose car des ombres masquaient parfois ces lumières très faibles. Le choix de suivre le mannequin à tout prix n'était peut-être plus aussi indispensable, mais tous ceux qui se trouvaient ici avaient été certainement avertis de leur présence. Le sifflement avait cessé maintenant mais tout était étrangement calme. Trop calme. L'angoisse pouvait se lire sur le visage de Bludy qui préférait un ennemi bien visible à ce calme avant la tempête. Elle était d'avis de continuer vers le mannequin mais c'était plus pour ne pas avoir à affronter ce qui se trouvait derrière la porte que le couloir sombre.
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Frère-Rat
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Deux mois plus tard... Le petit voleur à la petite semaine qu'était Kobalt ne savait plus que faire devant tant d'incertitudes accumulées de secondes en secondes. Les probabilités que cette mission soit menée à son terme s'amenuisait à vue d'oeil, au fur et à mesure que les options (qui n'en étaient pas réellement, d'ailleurs !) se multipliaient. Cela commençait sérieusement à faire beaucoup de "machins incontrôlables" qui commençaient sérieusement à énerver Kobalt, qui commençait sérieusement à avoir un gros mal de crâne...
En gros cela avait pour conséquence directe que une fois de plus - peut-être une fois de trop - le Thétyrien ne savait pas du tout que faire. Il s'arrêta de courir et ferma les yeux, le temps de remettre de l'ordre dans sa tête mal remplie. Et histoire de se fier à des sens plus fins que la vue. D'ailleurs, il était quasiment dans le noir, alors à quoi pourraient bien lui servir ses yeux ? Déjà que d'habitude ils servaient plus à fixer les bourses bien rebondies des nantis qu'à autre chose... Après s'être quelque peu calmé, le notre as de la non-discrétion et de l'infiltration en menant grand tapage dans la rue analysa la situation, aussi lentement que le lui permettait cette quête opressante. Et pressante, d'ailleurs. Il lui apparut qu'aucune solution, ou plutôt pseudo-solution n'était la meilleure, mais que ne rien faire lui vaudrait beaucoup d'ennuis supplémentaires. Comme si il n'en avait pas assez... Il avait deux choix : se lancer bêtement à la poursuite du mannequin et s'aventurer dans ce sombre couloir qui ne lui disait franchement rien qui vaille, ou affronter tout aussi bêtement ce qui se cachait derrière cette porte. A moins que...
Kobalt essaya de calculer la source de lumière qui serait diffusée par l'éclairage de la pièce dont la porte était pour l'instant close, et se plaça hors de ce potentiel champ lumineux. Il glissa à Bludy :- C'est ici que nos routes se séparent, le mannequin est allé rejoindre Lino, c'est là-bas que tu trouveras tes réponses. Merci et adieu. Ceci fait, il se glissa dans les ombres, se plaquant contre la cloison opposée à la porte, en gardant à l'esprit que la porte, une fois ouverte, diffuserait une vive lumière bien mal venue. Mais d'après ses calculs, il était hors de danger d'être repéré. Ou pas...
Comme l'esclave n'a qu'un maître, l'ambitieux en a autant qu'il y a de gens qui peuvent faire sa fortune.J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise nouvelle c'est qu'on est pas amis. La bonne nouvelle, c'est que mon amitié est à vendre... Réputation 8,5
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Grand maître
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NarrationTout seulperception auditive dé(13)+3(comp)=16 DD=15 Réussitea dernière des compagnes de Kobalt partit de son côté et poursuivit son chemin le long couloir sombre. Pendant ce temps Kobalt s'approcha avec précaution de la porte. Des bruits de pas se faisait entendre derrière elle en plus d'une sorte de reniflement étrange. Les pas étaient légers et ne semblaient pas frapper le sol comme celui d'un homme. Lorsqu'il arriva presque à hauteur de l'obstacle, il put remarquer qu'il y avait deux sortes de créatures marchant derrière. Il ne pouvait bien sûr pas les voir, mais il pouvait deviner de quoi il s'agissait. Il examina la serrure rapidement et s'aperçut qu'elle était verrouillée. Bien entendu la clé n'était pas là, ce qui ne le surpris guère, sinon qu'elle intérêt ? Au même moment le son de l'alarme s'arrêta. Etait-ce normal ? Ou bien était-il en train de se faire traquer ? Alors qu'il se posait des tas de questions un cri venant de l'endroit où s'était engouffré Bludy fit craindre le pire pour sa partenaire.
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Frère-Rat
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Un pas en avant. Un autre encore. Encore un dernier et il pourrait coller l'oreille contre le panneau de la porte et écouter plus distinctement ce qui s'y passe. Mais avant même qu'il ait achevé le mouvement, un cri strident à glacer les sangs se fit entendre. Kobalt attribua cette belle performance vocale à Bludy, sans pour autant s'inquiéter sur la situation de la jeune femme... Au moins il était enfin débarassé de ce contingent de femelles (Neffalasiel, Bludy, Va'sil, Lino, Devi Stralken... ). Il n'avait plus besoin de se cacher sous une fausse identité, n'ayant plus personne à abuser. Il redevenait Kobalt, un voleur fort de son indépendance, et non un simple marchand qui s'est fait piqué ses biens comme un bleu.
Il s'interrogea sur le but de sa mission. Quel était-il déjà ? Suivre Lino et Va'sil, et leur montrer ce qu'ils auraient ommis par inadvertance, ou par incompétence. Or, ils n'étaient plus là. Qui était-il censé surveiller à présent ? A part lui-même bien entendu, en supposant qu'il sorte vivant de ce repère de... Il ne tenait même pas à savoir à qui cette bicoque servait de tanière ! Au fond peu lui importait.
Le bon sens aurait dû lui souffler de partir de ce guêpier. Cependant le jeune homme n'était guère réputé pour sa sagacité. Une image s'imposa à lui : des monceaux d'or et d'objets magiques, des honneurs reçus en haut lieu au sein de la Compagnie... L'appât était beaucoup trop tentant... Fort de ces nouvelles certitudes - d'aucuns aurait plutôt parlé de rêves éveillés d'imbécile heureux - le thétyrien se trouva devant un choix crucial. Aller voir ce qui se passait au bout du couloir obscur, ou s'interesser à la porte. Il choisit la seconde solution, se disant que si elle ne s'ouvrait pas il pourrait toujours se rabattre sur le couloir.
Il prit son épée dans la main droite et avec l'autre main frappa quatre coups à la porte. Puis il se mit en garde, prêt à l'eventualité d'un combat contre deux ennemis. Il ne s'était même pas interrogé sur la nature des deux occupants (au minimum) de la pièce... Peut-être que ça lui coûterait cher. Ou pas.
Comme l'esclave n'a qu'un maître, l'ambitieux en a autant qu'il y a de gens qui peuvent faire sa fortune.J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise nouvelle c'est qu'on est pas amis. La bonne nouvelle, c'est que mon amitié est à vendre... Réputation 8,5
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Grand maître
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Narration
Kobalt
Les quatre coups frappés, et en attente du résultat, Kobalt ne fut pas déçu. Les aboiements ne laissèrent aucun doute quant à la nature des créatures derrière la porte. Des chiens, trois d'après ce qu'il entendait. Et d'après la force et le bruit qu'ils faisaient, c'était plutôt dans le genre gros modèle. La porte bougea sous les assauts des molosses sans pour autant céder. Elle était bien verrouillée sans que la clé ne fut visible dans la serrure. Les trois clébards faisaient un boucan d'enfer. C'est alors qu'une voix autoritaire se fit entendre de l'autre côté. Quelqu'un était entré dans la pièce d'à côté.
"(commun) Ça suffit. Je suis sûr que c'est encore ce foutu poivrot qui s'est planté avec l'alarme. Faut vraiment tout faire ici. Allez poussez vous que j'aille voir."
Les pas se firent de plus en plus audible au fur et à mesure que l'inconnu s'approchait. Les couinements des chiens en disaient long sur ce qui attendait Kobalt une fois la porte ouverte.
"(commun)Qu'est-ce que j'ai fait de la clé ? Ah oui la voilà !" La clé fut introduite dans la serrure.
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Frère-Rat
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Des nains, des rats, et maintenant des chiens ! Décidemment cette cité de Sundabar était une vraie ménagerie ! Et ça sentait de plus en plus mauvais. Quoique Kobalt eut un léger doute tant il était préférable de ne pas avoir de nain à ses côtés, tant pour ne pas se faire repérer à l'odeur que par le bruit. Les rats au moins étaient discrets, et en général puaient moins.
Toujours était-il que le danger matérialisé par le malodorant quatuor qui se pressait derrière cette porte était évident. Des crocs, des canines, sans parler que le gugusse à qui appartenait les chiens était sans doute armé. Il était maintenant évident que le risque était grand à rester sur ses positions, et qu'il ne valait mieux pas prendre racine dans les parages, sous peine d'être très vite transformé en machabée. Et accessoirement en patée pour chien, mais ça c'était une autre histoire. La perspective de voir un des dogues foncer droit sur son artère fémorale ou planter ses crocs dans sa carotide ne l'enchantait nullement.
Curieusement, il avait une envie inexplicable de rester où il était. Car si il partait maintenant, il ne saurait jamais ce qui se cache derrière cette porte, peut-être Ulkir se tenait derrière cette porte, baillonné à côté du nain et de l'aquafondien ? Peut-être même que le gardien de la clé de la porte et propriétaire des chiens était un vieillard inoffensif, et que ses molosses avaient des chicots à peine capables de mâcher le mou de la viande ? Quoi qu'il en soit, le roublard ne savait pas si il tenait tant que ça à vérifier. Il était vrai que depuis le début de cette histoire de fous, il a rarement été payé à la prise de risque... Il valait peut-être mieux ne pas tenter la chance une fois de plus.
Il fallait se rendre à l'évidence, il n'oserait pas rester planté là. Il se remémora une phrase qu'avait prononcée un roublard barraqué, ancien guerrier qui, étrangement, avait le même prénom que le nain dont Kobalt était actuellement à la recherche. Il disait "Les idiots, ça ose tout ; c'est même à ça qu'on les r'connait !". Ce souvenir révolta le thétyrien sur sa condition.
¤Hors de question que je meure comme un idiot en ayant osé rester à attendre la mort !¤
Cette sage résolution bien encrée dans son esprit, il tourna rapidement les talons avant que cette foutue porte ne s'ouvre. Il se dirigea vers la sortie, ayant décidé que maintenant qu'il était seul, il pourrait aller se reposer dans une auberge, se restaurer et faire quelques achats, avant de revenir armé jusqu'aux dents un peu plus tard et conquérir la place avec ses petits bras musclés. Fort de ces certitudes, il détala comme un lapin vers la sortie.
Comme l'esclave n'a qu'un maître, l'ambitieux en a autant qu'il y a de gens qui peuvent faire sa fortune.J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise nouvelle c'est qu'on est pas amis. La bonne nouvelle, c'est que mon amitié est à vendre... Réputation 8,5
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