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> Un artefact au pic de la Dame, Artor postule pour l'Assemblée.
écrit le : Lundi 01 Janvier 2007 à 22h58 par Karth
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Toujours immobiles, les deux formes spectrales observaient les réactions des intrus. Les yeux durs du supposé Léandre parcourant tour à tour chacun des aventuriers face à lui. Autant il ignora la réplique de la jeune druide ne lui adressant qu’un regard froid, autant ce dernier se fit plus intense aux paroles du paladin et du halfelin. Mais le spectre de la femme posa un regard doux et silencieux dans celui de la druidesse comme pour excuser les propos de son compagnon, car il s’était vraisemblablement mal fait comprendre.

Puis l’apparition masculine lâcha la main de sa compagne et s’avança lentement. Son regard scintillant scrutait profondément les deux jeunes aventuriers, éprouvant leur sincérité. Soudain brisant le silence pesant qui s’était installé, la prêtresse surgit de derrière les deux mages toutes griffes dehors, un hurlement de rage déchira l’atmosphère magique, tandis que le fouet claqua et s’enroula autour du bras du spectre de paladin.

Et devant le regard médusé des compagnons, une puissante aura enveloppa la silhouette du paladin de légende. Ses yeux semblèrent s’illuminer, alors que le fouet le liant à la prêtresse fut lui aussi entouré par l’aura lumineuse qui se propagea jusqu’à la servante de la Dame de la Souffrance. La douleur qu’elle éprouva alors lui fut insupportable malgré ses croyances, et un seul mot provenant de la forme auréolée de lumière la fit succomber.


- Fuis !

Le ton autoritaire et sans appel fut entendu par tous, mais la Loviate fut la seule à s’exécuter. Une lueur de peur et de folie dans le regard, elle lâcha son fouet, prit ses jambes à son cou et détala sans demander son reste rejoignant l’obscurité de la mine. L’aura diminuant, il se tourna ensuite vers les deux mages. Et sa voix dure se fit à nouveau entendre.

- Magiciens, cela vaut aussi pour vous. Je ne le répéterais pas.

Même si les deux lanceurs de sorts n’étaient pas menacés directement comme l’avait été la prêtresse, ils furent suffisamment intimidés pour faire un pas en arrière et laisser le silence se rétablir. Une fois encore la silhouette de Hannuka comme le supposaient les aventuriers s’approcha de son compagnon pour calmer sa fureur. Pourtant son regard ne changea pas.

Reprenant contenance Artor, inspira profondément l’air résigné. Il ne possédait pratiquement plus de sorts et affronter ce spectre pour mettre à nouveau en danger la vie de ses compagnons qui avaient fait le voyage jusqu’ici était pure folie. Il ne pouvait s’y résoudre. Il parla alors d’une voix claire et abattue.


- Très bien, nous ne pouvons faire autrement dans l’état actuel de nos forces. Nous allons partir. Se tournant vers les autres. Venez, on s’en va...

Avant que quiconque put réagir, la voix autoritaire grave accompagnée de la voix plus fluette et apeurée résonnèrent en chœur.

- NON !
- Nooooon !!

Devant l’incompréhension la plus totale qui s’affichait sur les visages, le spectre s’expliqua.

- Vous seuls devez partir, maudits magiciens. La quête de vos compagnons n’est pas terminée, ils se sont engagés et tiendront parole.

Le spectre d’Hannuka approcha alors de la druidesse lentement. Sa beauté bien que spectrale était frappante, cependant ses yeux trahissaient une éternité de souffrances. Ce fut alors au tour du spectre de Léandre de se tourner vers Iliana.

- Vous ne vous êtes pas exprimée et êtes donc libre de votre choix. Partez ou restez aider vos compagnons.

Sa voix était devenue calme et résignée, une nouvelle opportunité depuis un nombre incalculable d’années s’offrait aux deux esprits. Cependant son obstination était sans limites, il ne traiterait jamais avec un magicien assoiffé de pouvoir.

Cela Artor et Galvor l’avaient saisi, c’est donc avec des gestes dignes et quelque peu hautains que les mages s’éloignèrent doucement du groupe. Le commanditaire lançant alors à la cantonade.


- De toute façon ma mission ici est terminée. J'ai accompli les ordres de l'Assemblée, mon destin ne se joue donc plus ici. Puis avec un regard complaisant à l’égard de ceux qui avaient été ses compagnons de voyage, il poursuivit. Je souhaite bonne chance et bon courage à ceux qui choisiront de rester, mais je suis sur que nos routes se croiseront à nouveau.

Galvor était resté muet et quelque peu peiné de cette séparation, mais tout comme pour Artor, le calme et le confort de l’Assemblée serait une bonne place pour ses vieux jours. Les deux mages se retirèrent donc en direction de l’entrée de la mine. Et même si la fuite de la prêtresse ne laissait rien présager de bon, ils étaient pratiquement certains qu’elle ne serait pas dans les parages immédiats.



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écrit le : Mardi 02 Janvier 2007 à 20h05 par Lähmee Tribäle
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Le spectacle était digne des plus hautes représentations bardiques des Royaumes. Un mélodrame avec des fuites, des adieux. Il ne manquait plus que quelques larmes et les applaudissements d’un public enthousiasme. Mais il ne s'agissait pas d’une pièce de théâtre mais bel et bien d’une situation réelle. Lähmee Tribäle avait tendance à l’oublier. Toujours caché tel un caméléon dans la végétation de ce lieu magique, il scrutait à tout va tel un spectateur lambdas. Pour l’instant il ne savait que faire.

Apparemment les spectres ne s’intéressaient pas de sa petite personne. Le sauvageon avait du mal à comprendre tout ce qui se passait, cela le dépassait quelque peu.
Essayant de rassembler ses esprits, il comprit tout de même que le groupe se scindait.
Le barde était empli de doute, son choix sur la suite des évènements était des plus délicats. Que pouvait-il faire ? Il était venu jusqu’ici pour vérifier la véracité de la légende du pic de la dame. Pour lui, même si certain mystère comme cette forêt sans bruit était une énigme, il était parvenu tout de même à trouver des éléments nouveaux sur cette légende, ce qui le satisfaisait amplement.

La haute-foret n’était pas si loin, allait-il retourner auprès de la Confrérie des Gardiens Sylvestres ou tout bonnement continuer sa quête d’aventure et d’expérience. Car oui, le Sy’tel’quessir avait beaucoup appris au cours de cette pérégrination, cela il ne pouvait le nier. Il attendit les réactions des membres du groupe avant de se décider sur la marche à suivre. Pour l’instant rien ne pressé, fidèle à ses origines sauvages, Lähmee resta immobile à épier, il pouvait resté ainsi des heures durant…



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écrit le : Mardi 02 Janvier 2007 à 21h54 par Darkurt
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La bouche de Darkurt s’ouvrit assez pour laisser une troupeau de minotaure faire un pique-nique à l’intérieur.

¤Non ce n’est pas possible, notre magnifique guide! Mais qu'est-ce qu’elle essayait de faire? S’attaquer à un paladin aussi puissant que Léandre! Mais même le plus con des Kobolds n’aurais jamais tenter ça! Et comment on va retrouver notre chemin si elle part? Je n’ai jamais eu un sens de l’orientation développé!¤

Le jeune paladin commença à paniquer, ses yeux sortir de ses orbites lorsque son idole « congédia les magiciens avec politesse », bu une potion d’une traite parce que « on ne sais jamais, peut être que ça me réveillera », se recoucha, sortit son tabac et commença à fumer . Il se releva comme si une mouche l’avais piqué, se posta face à l’halfelin, et se mit à hurler :


« -Est-ce que quelque un va enfin me dire ce qui se passe ici bordel!!??? »

Soulagé d’avoir crier, mais ne comprenant toujours rien à la situation, il se regarda le petit homme droit dans les yeux et lui demanda poliment:
- « Excusez mon humeur, mais la je dois dire que je suis un peu déstabilisé .»


Se sentant d’un coup extrêmement ridicule, il baissa la tête, se rassit, rougit , et se mit à marmonner des excuses. Ce n'était pas la premiere fois qu'il perdait le contrôle de ses pensées de cette façon et il se mit aussitôt à faire ce qu'il faisait toujours dans cette situation : Prier son dieu.

Sa main tremblante s'apaisa petit à petit et et il poussa un long soupir lorsqu'il pris conscience qu'il avais repris le controle de lui même. Il se racla la gorge et tenta de garder le peu de dignitée qui lui restait.

"-Hum pardonnez moi, le dernier combat m'as beaucoup épuisé, et je dois dire que j'ai un peu mal encaisser le coup lorsque je me suis rendu compte que j'allais apparement devoir continuer ma route avec une demi-portion et une femme des bois qui chérie un roti sur pattes."

Il lança alors un regard dédaigneux à Bekaf et Illiana pour essayer de cacher son trouble, puis partit quelques mètres plus loin pretextant le désir soudain d'un peu d'air frais.



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écrit le : Mercredi 03 Janvier 2007 à 09h55 par Bekaf
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Bekaf avait assité à la scène, un peu surpris de la tournure des événements. Nul doute que les spectres ne tenaient aucunement à voire les magiciens rester en ces lieux, il devrait donc cohabiter avec le paladin, le temps de résoudre la quête que leurs proposerait les deux spectres.
L'halfelin s'était engagé et il tiendrait parole.
Ce futur périple serait sans doute riche en enseignement et quelques petites merveilles restaient sans doute à découvrir...
Il se tourna vers ses compagnons, qui quittaient les lieux.


- Au revoir, amis, j'espère en effet que nous nous retrouverons, ce fut un plaisir de cheminer avec vous, faites bonne route et a bientôt.

Peu après ces adieux, il fut prit a parti par Darkurt, encore sous le choc de son combat.
Bekaf resta impassible, habitué depuis longtemps aux excentricités du paladin.


- Allons, calmez-vous, comme nous tous ici, vous ignorez ce que sera notre quête au service de messire Léandre, laissez donc le temps à celui-ci de nous expliquer ce qu'il attend de nous. Prenez un peu de repos en attendant, vous en avez besoin, et ne prenez pas cet air dédaigneux avec moi, nous nous connaissons suffisament pour que vous ayez déjà eu un apperçu de ce que je peux faire, tout comme je sais de quoi vous êtes capable.
Si nous devons oeuvrer ensemble nous devons rester soudés, il n'y a pas de place pour de la discorde entre nous.

Bekaf se tourna ensuite vers les deux spectres.

- Je me suis engagé auprès de vous, afin de vous rendre un service et ce quel qu'il soit, et je tiendrais parole.
Dites moi ce que vous attendez de moi et je tacherais d'être à la hauteur de la mission que vous me confirez.
J'ai de plus découvert en ces lieux cette superbe armure, qui semble vous avoir appartenue, si vous le désirez je peux la déposer en un lieux plus sûr, a votre convenance. Si elle n' a aucune valeur à vos yeux, je peux aussi la remettre à notre ami paladin, qui saura, je suis sûr, an faire bon usage.

L'halfelin en resta là, dans l'attente de la réponse des deux spectres, quelque peu exité de devoir remplir une mission pour un des paldin aussi renomé. La perpectives de ramener quelques richesses de ces périples futur n'était pas non plus pour déplaire à Bekaf.



Je n'ai nul autre but que celui d'assouvir mes désirs. J'aime l'ombre et la nuit. Ce qui était à toi est à moi, maintenant...
 
 
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écrit le : Jeudi 04 Janvier 2007 à 22h36 par Ina
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Tout se passait extrêmement rapidement autour de la druidesse qui n’y comprenait plus rien du tout. Tout d’abord le spectre lui proposait de repartir en compagnie des mages ensuite le paladin perdait son sang-froid et ensuite, et bien la prêtresse avait fui, bref tout se passait presque comme prévu, sauf peut être tout ce qui était prévu.

Lorsque le paladin vida ses poumons en hurlant comme un diable

S’adressant au spectre, avec un sourire vicieux, elle lui dit :


-Veuillez m’excuser juste un instant avant de répondre.

Elle se retourna comme un diable, elle décrocha une grande claque au paladin.

-Ça c’est pour le rôti !!! Et, pour la suite, on verra plus tard !!!

elle retourna voir le spectre et s’adressa à lui comme a un ami de longue date.

-Bien si j’ai bien compris, vous me proposez de continuer ici et de satisfaire ma curiosité débordante ou rentré avec ces deux machins la et l’autre fouetteuse de chats, je crois que le choix est vite fait en ce qui me concerne. Je continu avec grand plaisir. Et de plus j’aimerais fortement vous remercier pour le geste que vous avez porté sur la prêtresse.J’avais déjà une dent contre elle, mais maintenant je crois qu’elle a eu son compte, il faudrait que vous m’appreniez à faire ce si un jour, je la recroise.

Elle jeta alors un regard sur la femme spectre.Sa tristesse intérieure lui marqua son âme au fer rouge, comment peut elle souffrir autant.Qui ou qu’est ce qui lui arrache le cœur a chacun de ses battements.

*Il faudrait que je lui parle mais séparer les deux spectres ne va pas être facile du tout.*



 
 
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écrit le : Samedi 06 Janvier 2007 à 17h53 par Karth
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Darkurt boit potion de soins modérés
Darkurt gagne 13 PV
Darkurt : PV 18



L’elfe sauvage était caché et à l’écart, une situation qui s’apparentait à ce qu’il avait souvent cherché à provoquer dans sa jeunesse. Cette fois encore il était l’observateur ignoré, les protagonistes agissant sans penser un instant que chacun de leurs gestes était détaillé. De plus les spectres étaient bien trop occupés par l’agitation qu’ils avaient sous les yeux, une agitation décuplée par la crise passagère du jeune Darkurt.

Interloquées les silhouettes fantomatiques avaient dardés leur regard sur le jeune humain, tentant de percer à jour le motif de cette extravagance. La claque magistrale qu’il reçu ne fit rien pour faciliter la compréhension de la scène.
Puis intervint le vaillant halfelin prenant à parti Léandre. Ce dernier s’avança alors, flottant à quelques centimètres du sol. Ses yeux semblèrent se perdre dans le vague tandis qu’il observait son ancienne armure.


- Mon armure...Soudain il sembla revenir à lui. Elle a bien sur de la valeur à mes yeux, mais si votre tâche réussit, je n’en aurais aucune utilité, c’est donc avec peine mais fierté que je vous la cède.

Il se tourna ensuite vers le jeune paladin et sembla porter la main sur son épaule, en se gardant bien de le toucher. Une sensation de chaleur rassurante était tout de même présente.

- Garde ta fougue et ta foi, disciple du Seigneur de l’Aube. Elles sauront te guider vers ce qui est juste et bon. Que cette armure qui fut mienne te protège à ton tour, mais saches que tu devras t’en montrer digne à chaque instant. Et si tu devais t’en séparer, veille à ce qu’elle reste auprès d’un serviteur du bien, ou qu’elle retourne au temple de Tyr.

Enfin, la druidesse revint à lui signifiant son accord pour rester. Une légèreté fugace traversa le visage de la silhouette féminine. Cette nouvelle était réjouissante pour les deux esprits, bien que très peu de choses ne le montraient. Rassemblant et rapprochant les trois aventuriers devant lui, la silhouette de Léandre sembla s’estomper, tandis que sa voix prenait un ton solennel.

- Votre bonté est louable, car trop peu courante en ce bas monde, et qui est encore le nôtre.

Semblant inspirer pour prendre la parole, il s’interrompit fixant durement, les deux mages qui s’éloignaient d’un pas lent. Se retournant, il prit la main de sa compagne et s’éloigna.

- Venez avec nous…

Tandis qu’ils suivaient, Néphénie, restait blottie dans les jambes de sa maîtresse, le poil hérissé, et secoué par de faibles frissons, l’étrangeté de la clairière ajoutée à la présence des spectres n’avait rien de naturel. La queue basse, les oreilles aplaties, le flair inquisiteur, elle cherchait à comprendre ce qui l’entourait, sans y parvenir.

Se rapprochant du centre de la clairière, le petit groupe s’interrompit et d’un geste, Léandre les enjoigna de s’installer face a lui. Etrangement, le spectre d’Hannuka disparut soudain, et sans s’en formaliser, le Paladin prit la parole.


- Dillarel était un magicien puissant, avide de pouvoir et aveuglé par sa quête. C’est son obstination qui nous lie encore à ce lieu, et nous maudit jusqu’à ce jour. La jalousie de ce mage nous empêche de connaître le repos éternel. Il sembla prendre une profonde inspiration libératrice, bien qu’aucun air ne pouvait circuler dans les poumons qu’il ne possédait plus. Jeunes aventuriers, vous qui par votre serment, avez choisi de nous aider, je vous conjure de nous délivrer de cette torture sans fin...

Quelques pas plus loin, l’elfe vert assistait à la scène avec la curiosité qui le caractérisait, et ce fut dans un sursaut, qu’il ressentit la silhouette fantomatique d’Hanuka apparaître avec douceur près de lui. Ses yeux dégageaient toujours cette tristesse infinie, mais d’un geste tendre et léger elle lui désigna le petit groupe qui écoutait attentif les paroles du paladin mort depuis bien longtemps.



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écrit le : Samedi 06 Janvier 2007 à 18h22 par Ina
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*C’est donc cela qui la tourmente tant. Elle est prisonnière de cet endroit maudit. Et ce depuis bien longtemps semble-t-il. Bien, alors on va pouvoir les aider, je crois.*

Elle avait écouté le moindre mot que le spectre avait prononcé et son choix ne se fit pas attendre, bien qu’elle ne puisse plus se battre magiquement.

Elle caressa la tête hérissée de Nephenie pour la calmer en lui expliquant que tout allait bien pour le moment et que ça n’allait pas changer. Gratouillant la louve derrière les oreilles, son endroit préféré, elle sentait quand même que sa compagne restait sur ses gardes.

S’adressant au spectre resté devant eux, elle lui dit d’un ton ferme et décidé.


-Vous avez fait fuir la prêtresse en lui faisant souffrir milles tourments, le moins que je puisse faire c’est de vous libérer des milles votres n’est-ce pas ?
Alors, je vous écoute, que doit-on faire pour vous aider ?



 
 
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écrit le : Samedi 06 Janvier 2007 à 18h56 par Lähmee Tribäle
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Lähmee observait toujours les N’tel’Quessir. Leurs comportements étaient des plus étranges. Ils avaient lutté ensemble pour survivre et maintenant deux d’entre eux se chamaillaient pour finalement en arrivée aux mains. Décidément ils offraient là un spectacle affligeant dans une situation pour le moins critique. L’elfe sauvage ne comprenait décidément pas leur façon d’agir et s’interrogeait de plus en plus sur la suite des évènements. Ce n’était pas la première fois qu’ils se traitaient de la sorte et leurs animosités pourraient resurgir à un moment crucial. Bref ce n’était ni le moment ni le lieu pour ça. Le barde retroussa ses lèvres en guise de désapprobation et leva ses yeux au ciel d’exaspération.

¤Un bon repos pour l’ensemble du groupe serait des plus bénéfique et permettrait à chacun de se remettre sur le droit chemin. La fatigue est sûrement responsable de tous ses débordements…¤

Ses pensées furent interrompues par l’apparition du spectre d’Hannuka. Apparemment le reflet lui indiquait quelque chose. Quelques peu troublé, il comprit tout de même qu’elle l’invita à se mêler aux autres. Le sauvageon sortit de sa cache et pris la direction du centre de la clairière quand quelque chose attira son attention, le fouet de la prêtresse gisait là. Le barde s’approcha de l’arme et la ramassa par le mauvais coté. Il rejoignit le groupe, laissant trainer le manche comme un serpent sur le sol, indiquant par la même occasion qu’il ne désirait pas s’en servir.



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écrit le : Dimanche 07 Janvier 2007 à 17h53 par Darkurt
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La baffe de la druide remis ses idées en places au paladin. ¤Hum j’ai toujours aimé les femmes de caractères, mais celle là en fait un peu trop! Il faudra que je pense à lui apprendre à respecter un gentleman!¤

Lorsque le spectre lui offrit l’armure, les yeux de Darkurt brillèrent d’envie, et il la prit au plus vite de peur qu’un dragon passe par là et lui enlève son précieux cadeau.


« Merci … Mâitre léandre (il eu du mal à trouver un titre approprié à son bienfaiteur du moment). Je vous promet que j’en prendrais soin, et qu’elle ne terminera pas au dessus d’une cheminée dans une taverne suite à un pari malencontreux! Je la porterai jusqu’à ma mort… enfin sauf si j’en trouve une mieux entre temps qui sait! »


Il rougit devant ce manque à l’étiquette, et continua à balbutier des remerciement, puis fini par s'éloigner un peu pour changer son armure.

Il revint 5 minutes plus tard, avec le visage d’un gosse qui vient de recevoir son cadeau d’anniversaire, sa nouvelle armure sur lui.


« Ah elle me va ravir! Je me demandais, je n’y connais pas grand-chose dans tout ses bidules magiques, et je me disais que si elle avais quelques pouvoir, ça serait bien de me le dire maintenant, afin que…heu… enfin vous voyez, que je puisse au mieux combattre vil magicien dont vous me parlez. En plus j’aime pas trop les magiciens, toujours à vouloir tout expliquer, jamais le temps de s’amuser, pis ils m’exaspèrent avec leur petit sourire supérieur et…. Bref je ferais de mon mieux pour vous apporter le repos éternelle et tout ce qu’il s’en suis, enfin si quelque chose s’en suit! »

¤Bon qu’Est-ce que je vais faire de mon ancienne armure moi? Elle m’est désormais inutile, je ferais mieux de la vendre, mais encore faudrait il trouver un marchand qui en veuille, et rien n’est moins certain vu la quête dans laquelle nous nous somme lancés!

Trainer l'armure durant tout le trajet et combattre avec un tel poid dans son bagage lui était inconcevable, c'est pourquoi il se tourna de nouveau vers son confrêre paladin:


"Je vous laisse mon ancienne armure en guise de remerciement, je n'en aurais guère besoins dans le futur, et peut être elle pourra vous être utile pour faire un leurre ou je ne sais quoi!"

Il posa donc son ancienne armure au pied du spectre et se mit à fredonner, en regardant avec emerveillement son nouveau jouet.





 
 
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écrit le : Lundi 08 Janvier 2007 à 12h48 par Bekaf
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Enfin la demande, somme toute assez logique du paladin, leur était révélée. Rien de surprenant, l'halfelin se doutait lorsqu'il avait proposé ses services, que ces deux spectres n'aspiraient qu'a une chose, le repos éternel.
Ainsi, en leur rendant service, il pouvait par la même aller plus loin dans ses investigations et trouve sans nul doute quelques trésors en ces lieux.
Si Dillarel était un magicien puissant, il devait forcément posseder quelques richesses enfouies.
Mais les dangers seraient aussi à la hauteur des richesses envisagées, ce ne serait pas là une ballade de tout repos.


- Maître Léandre, nous nous sommes engagés et donc ferons tout pour vous délivrer et vous offrir le repos qui vous est dû.
Mais si un magicien a réussit à vous maintenir ici, c'est qu'il devait être effectivement puissant. Un hommme tel que vous n'aurait pas été inquiété d'un magicien.
Il est important que vous nous expliquiez avec le plus de détails possibles, l'objet exact de notre mission.
Que devons nous faire, ou devons nous aller, quels sont les dangers dont vous avez connaissance, que nous aurons a affronter ?
Le plus de choses nous saurons, le mieux nous serons a même de vous rendre ce service.
Il est une autre chose, dont je tiens à régler les formalités tout de suite. Cela ne doit pas poser de problème et reste certe bassement matèriel, mais je pense qu'il est utile de préciser que les trésors que nous pourrions trouver mes compagnons et moi-même, seront considérés, sauf demande spécifique de votre part, comme notre.
Voilà, je vous écoute, exposer nous plus explicitement votre attente, et nous nous mettrons ensuite en route.

L'halfelin s'était addressé directement au spectre, il attendait maintenant des explications précises et une clarification de la mission a effectuer.



Je n'ai nul autre but que celui d'assouvir mes désirs. J'aime l'ombre et la nuit. Ce qui était à toi est à moi, maintenant...
 
 
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