Un artefact au pic de la Dame, Artor postule pour l'Assemblée.

MJ

Dans la chambre d'Artor, Bekaf contemplait, l'air surpris, l'insolite exubérance du magicien. Il n'en revenait pas de voir un homme qu'il avait cru si posé, manifester sa joie d'une façon aussi infantile. A ne pas e douter, le thaumaturge aurait pu faire un bon halfelin. Le petit roublard se sentait gagner par l'allégresse et un large sourire fendit son visage encore un peu poupon.

Dans la pièce où était rassemblé le reste du groupe, la prêtresse interpellé par Iliana la regarda dédaigneuse, la moue de mépris qu'elle arborait en disait long sur ses sentiments à l'égard de la druide. Après ce court examen, un rictus mauvais se dessina sur le visage de l'adepte de Loviatar tandis qu'elle répondait d'une voix sèche :

- Mais reprenez-vous, ma chère. Nous ne sommes pas dans l'écurie qui vous a vue grandir. Je ne vous connais absolument pas et, si je vous avais déjà vu, comment aurais-je pu oublier un minois aussi caractéristique ? Vous devriez faire quelque chose pour au moins essayer de cacher ça...

Après un dernier regard où mépris et haine se mêlaient, la prêtresse invita les autres compagnons à la suivre. Elle et Kotalic se feraient une joie de leur faire découvrir le monastère. Certes, la guerre faisait rage partout à l'extérieur, mais leurs défenses étaient solides et ce n'était pas quelques misérables hobgobelins, même aidés par un puissant dragon Morueme. Bien sûr, le village alentour était un champ de ruine, mais ce n'était qu'une question de temps pour tout rebâtir. D'ailleurs, avec l'aide inconditionnelle de la Vierge de la Souffrance, ils ne pouvaient pas échouer.
Interrogée par Lähmee Tribäle sur la provenance de la dague, elle expliqua que cette dernière avait été trouvée récemment dans une mine à quelques lieux de là, une mine qui avait d'ailleurs une très mauvaise réputation auprès des tribus orques des environs. Ces créatures superstitieuses avaient même édifiées des totems sensés repousser les morts-vivants. La prêtresse se rappelait bien avoir eu à combattre quelques squelettes lors de sa dernière exploration mais rien qui justifiait une telle peur.

*Les cacher…Celle la, elle cherche les coups c’est pas Selune possible. J’ten fouterait des il faut les cacher et l’écurie qui m’a vu grandir. Non me ho.*

Iliana était hors d’elle, mais elle se contenait sachant que seul cette raclure pourrait lui rendre son visage si délicieux auparavant.

*Ok, il va falloir que j’ai une discutions avec un mage du coin pour savoir si j’ai un autre moyen de me débarrasser de ces machins la autre qu’avec son bon consentement ou sa mort. Parce que je veux bien lui en vouloir mais la tuer au milieu de chez elle, ça ferai et d’une désordre et de deux, je serai bien mal partit.*

Le groupe commençait a partir, et Iliana restait comme deux rond de flanc ressassant ses pensées dans sa tête. Puis elle se secoua, et rattrapa l’autre femelle des lieux.
Elle lui parla tout bas, mais cette foi ci de sorte a ce que seul elle puisse l’entendre.

-D’une, j’ai grandi dans un commerce des plus respectables, de deux, j’aimerai bien avoir une discutions en privé avec vous. Il est possible que je me soit mépris sur votre identité mais j’ai quand même des doutes. Certains traits ne trompent pas.
Évidemment cela va sans dire que notre conversation sera faite au calme et sans hostilités après votre visite, ma proposition du thé tien toujours.

Un sourire satisfait sur le visage, elle laissa la prêtresse s’éloigner avec le groupe et se mis en queue de file pour la visite, pour laisser l’autre réfléchir à ses propos.
Nephenie marchait calmement dans les couloires longeant les murs, son odorat et ses oreilles aux aguets.

¤Par la harpe de Myth Drannor, il y a quand même de l’agitation dans le coin ! Je comprends mieux pourquoi ce monastère est dans cet état maintenant. ¤

Les exploits de la Prêtresse avaient titiller le pavillon des oreilles pointues de l’elfe. Le barde se sentait bien d’aller fouler l’endroit où avait été découvert la dague de la légende. Mais l’évocation des archétypes, gardiens des lieux, n’était pas à prendre à la légère. Il les haïssait et les craignait plus que tout. Il sifflota mélodieusement, ne voulant pas montrer ce ressenti aux yeux de tous. Puis faute de pouvoir s’occuper des furoncles de la druide, Lähmee s’occupa plutôt de tirer les vers du nez de la Prêtresse, usant de bluff et de sa capacité à obtenir des renseignements. Il demanda finalement si le monastère comptait des bardes parmis ses fidèles, faisant semblant de s’intéresser un minimum à la visite. Mais son esprit était déjà ailleurs, à l’extérieur, en train de lutter contre ces abbérations de la nature.
Si fidèles qu’ils soient, ils comprendraient facilement que faire une visite guidée du monastère à un Elfe Sauvage était une bien belle souffrance pour ce dernier. Après s’être concentré pour obtenir le plus d’informations sur les deux lieux et voyant que la visite s’éternisait, le Sauvageon ne put s’empêcher de pousser un cri primitif. – Hurk Ho Ha Hurk.

¤Et voilà, sauvage je suis, sauvage je resterai, je n’en peux plus, j’étouffe entre ces murs et puis c’est pas des propos ignares comme dirais Talakolic c’était juste un cri, héhé, il ne pourra pas nous sortir encore un sermont comme s’il avait vu Sa vierge au levée du lit. Les règles, ça n’est pas fait pour moi. Oui allons plutôt tuer des Gobelinoides hurk oui après yuurk on récupère un totem, hop je me cache dedans et puis re yurk direction les mines, casser des os sur patte. Heu du calme, enfin pour l’instant je vais aussi attendre de voir ce que propose le détenteur de la dague de Dillarel. Il me déplairait d’en perdre la trace immédiatement.¤

En s’imaginant marcher a l’intérieur du totem, un léger sourire pointa sur le visage de l’elfe, la réalité ne sera surement pas aussi amusante. Le sourire s’estompa. Quelques notes et pensées prirent place surement pour masquer une certaine anxiété de mourir accidentellement.

¤Tiens, voilà d’l’hogbelins,
Pour Lähmme et ses voisins,
Tiens, voilà du squelette,
Inviter par je n’sais qui à la petit’ fête…

Faites sonner les squellettes et résonner les totems,
Toum Toum Toum, En avant marche !!!¤

Manifestement Artor avait découvert quelquechose, et sa joie fût communicative, l'halfelin sourit à l'idée de la précieuse découverte

- Je vois que vous êtes de fort bonne humeur et que vous semblez en savoir un peu plus sur cet objet. Nous faisons route ensemble depuis un moment maintenant, mais je me pose quelques questions.
La première est liée à votre mission, devons simplement rameber cet objet, ou aurons nous la chance de visiter cette mine, elle me paraît fort intéréssante.
La seconde est liée à notre groupe, Galvor semble quelqu'un de sûr, et je pense que l'on peut compter sur lui. Darkurt m'inquiète un peu plus, il semble en proie à des doutes et je ne suis pas sûr de ses engagements en temps que paladins. C'est le seul véritable guerrier de notre groupe, cela pose problème. Nous ne sommes guère nombreux à présent, et ces mines semblent dangeureuses.
Ma troisième question est liée aux individus que nous avons croisé dans ce temple, quels sont vos intentions, voulez vous les recruter afin qu'ils nous aident ? J'ai du mal à entrevoir une cohésion dans notre petit groupe ...

Ma dernière question, liée a ma curiosité naturelle, est sur cette dague ? Qu'en savez vous ? si cela vous est permis de me répondre, bien sûr.


Après ces quelques questions, l'halfelin se recula quelques peu et se détendit, en attendant les réponses d'Artor, puis d'un coup il reprit la parole, une dernière petite chose devait être dite.

- Si vous le permettez, je resterais un peu en recul, par rapport à ces nouveaux arrivants, et je les observerais. Mieux vaut rester prudent. Je préfère de toute façon la discrétion et l'ombre, à toutes leur facétie. Ainsi je vous tiendrais au courant, pour tout problème.

Le magicien souriait toujours avec une certaine bonhomie, et son regard était des plus malicieux, même inquiétant. Celui-ci ce posa bientôt sur Bekaf, de nature trop curieuse d’après Artor. Suite aux nombreuses questions du jeune roublard, le magicien du reprendre son calme habituel afin de faire attention aux informations qu’il donneraient. Ce n’était pas qu’il n’avait pas confiance en ce petit homme des plus sur, mais c’est surtout qu’il n’aimait pas que l’on connaisse son avis ou ses sentiments réels. Il appréciait gardé une certaine neutralité dans les ressentiments de chacun.

Ainsi, son visage reprit une certaine froideur, oubliant sa joie éphémère et reprenant pied à la réalité. Artor ce grattait frénétiquement son début de calvitie, son hésitation était aussi transparente que son humeur joyeuse. En effet le brave magicien, ne savait pas trop quoi dire face aux questions pointilleuses de son éclaireur. Artor était même impressionné que ses suppositions et inquiétudes concordent avec celles du demi-homme. Il répondit d’un air ahuri, comme si il était perdu dans ses pensées tout en gardant son sang froid :

« Hum…Bekaf, je vois que vous n’avez pas perdu votre perspicacité effarante ! Enfin pour ma part Darkurt n’est pas un de mes soucis principaux, tant qu’il ne met pas en péril le groupe sa foi ne m’intéresse aucunement. Pour les invités de la Grande Dame, je crois que nous avons tout deux le même avis, il ne m’ont pas fait bonne impression, mais il est vraie que les montagnes Néthères ne sont pas très hospitalière pour un groupe aussi restreint que nous. C’est pour cela que j’envisage tout de même de requérir leur aide, bien sur cela dépendra de leur comportement futur, car pour l’instant seul le ménestrel m’a parut honnête…
La dague…hum…Bekaf vous serait il vraiment utile d’en connaître les secrets, ou ce n’est pour assouvir votre curiosité personnel ? »

Artor gloussa quelque peu et fit part à son ami halfelin, que bientôt il déciderait de leur départ pour les mines, en effet il avait déjà informé le petit groupe que pour l’instant il ne quitterai pas le monastère sans avoir inspecter celles-ci. Il s’attela à ranger le désordre de son boudoir et chantonnait un petit air dans sa langue natale, on pouvait toujours ressentir la joie du magicien face a cette alternative nouvelle. Un trésor de mage, quel magicien pouvait y rester insensible ?

Le paladin s'ennuyait. Aprês ça brêve altercation avec la druidesse, il avait ressentit le mécontentement de ses compagnons, et avait décidé de calmer un peu, afin de ne pas rester sur la touche. Il avait d'abord voulu sortir sa flûte pour en jouer un morceau, mais l'ambiance du monastere ne semblait pas trop festive, et il s'était résigné à ne point déranger les lieux, craignant quelques remontrances.

Assis par terre dans un coin, il avait sortit son jeu de carte, le séparant en quatre, et jouant contres des adversaires invisible dont il gerait les attaques. S'ennuyant vite, il avait rangé soigneusement le Talis dans sa petite boite, et avait allumé sa pipe, faisant le tour des lieux pour en admirer les constructions. Comme celle-ci n'avaient rien de vraiment extraordinaire, le jeune Illuskien se rassit dans un coin, perdu dans ses pensées, laissant la fumée envahir ses poumons. Après quelques instant, il se souvint d'une chose qu'il voulait demander, et se mit en tête de trouver un membre du monastère.

C'est ainsi qu'il s'approcha de la prêtresse qui semblait avoir un froid avec Illiana, pour lui parler un peu.

-Excusez-moi chère dame, je cherche un endroit ou je pourrait acheter un arc, le mien c'étant... Il eut une absence, les yeux dans le vague, se rappelant la punition de son Dieu.. c'étant biser lors d'un combat sanguinaire contre une bande de créature infâmes.

MJ

Le regard méprisant de la prêtresse ne s'était pas détourné lorsque Iliana lui avait parlé. Il semblait évident, qu'à elle aussi, un petit entretien en tête à tête ne serait pas une trop mauvaise idée. Laissant la druide s'éloigner, la disciple de Loviatar se vit interpeller par Darkurt qui prenait le monastère pour un magasin d'armes. Sèchement, elle l'envoya voir Kotalic pour régler ce genre de détails, jugeant indigne de son statu de s'abaisser à jouer à la commerçante.
La journée se poursuivit, ennuyeuse à souhait pour les aventuriers peu habitués, depuis quelques jours, à autant de calme mais cette inaction un peu forcée permit à Artor d'organiser les moindres détails de son emploi du temps futur.
Le magicien réussit à avoir un entretien assez long avec la Haute maîtresse au fouet. Cette dernière, bien que réticente et pressée de voir le petit groupe reprendre le chemin d'Everlund, finit par se rallier aux arguments d'Artor. Elle confirma sa volonté de fournir comme guide, la prêtresse qui avait trouvé la dague mais insista sur le fait qu'ils devaient faire vite, car le péril qui menaçait la Main de la Dame pourrait bien ravager les Royaumes dans leur intégralité.

La nuit fut assez courte et agitée pour le petit groupe, à la fois impatient et inquiet par ce qui risquait de les attendre. Enfin, au petit matin, après un repas vite expédié, ils se mirent en route sous la direction de la grande prêtresse si antipathique à Iliana. Darkurt tenait fièrement à la main l'arc long composite qu'un prêtre lui avait trouvé au fond d'un placard. Si l'homme avait trouvé bizarre de voir un paladin réclamer une telle arme, il n'avait fait aucun commentaire.

Après une petite marche dans les rochers, ils ne s'étaient éloignés du monastère que d'environ cinq kilomètres lorsque leur guide leur indiqua une ouverture béante dans la falaise. De part et d'autre de cette entrée, deux totems se dressaient, menaçant. Un indéniable style orque était perceptible dans les motifs multiples qui les ornaient. Les courbes compliquées des motifs renfermait une vieille magie shamanique destinée à garder captif les morts-vivants et autres créatures de la mort.

Artor menait la marche aux cotés de la prêtresse, autant dire que l’ambiance était des plus maussade. Celle-ci démontrait une impatience palpable. Le magicien était aux anges il rêvait déjà des découvertes futurs. Pourtant il reprit vite le dessus sur lui-même, et revint à la réalité, il songeait maintenant aux choses qu’il avait convenu avec Bekaf, celui-ci s’était proposé pour surveiller les inconnus et Artor avait vivement accepté cette proposition. Celui-ci ce trouvait maintenant à l’arrière garde ou il pouvait observer facilement le groupe. Artor scrutait les environs afin de mémoriser l’emplacement de la mine, d’après la prêtresse, celle-ci n’était plus trop loin. Le groupe arriva bientôt devant une énorme fissure, celle-ci atteignait une hauteur impressionnante environ le double de la taille d’un homme. La falaise était des plus abruptes et aussi tranchant qu’une dague, l’endroit devenait plus qu’effrayant.

Mais le plus surprenant fut les deux totems présent, brandit menaçant, Artor s’arrêta auprès de celui de droite afin d’étudier l’œuvre orque. Il en déduisit que ce devait être un de leur emblème religieux, il est vrai que ceux-ci utilisaient une magie shamanique fortement liée à leurs rituels bestiaux. La religieuse agacée par l’attitude de Artor invita le mage à continuer la marche. Le groupe s’enfonça bientôt dans la fissure, et Artor ne pu s’empêcher de lâcher un juron de désappointement, sa voix grave résonna tel un écho pour s’enfoncer dans l’obscurité de l’orifice. Artor grommelait intérieurement, en effet il se sentait plus en sécurité avec une défenseuse du culte du fouet mais il n’aimait pas être dérangé lors de ses recherches.

Le mage, était tout aussi rassuré d’avoir avec lui l’artefact, qui dans un petit fourreau de cuir, pendait à sa ceinture. Sa cape la cachait habilement et la main du mage s’attarda bientôt sur le pommeau qu’il caressa. Ses peurs furent comme aspiré, il aimait ressentir la puissance qui ce dégageait de cette arme. Artor en était comme éblouis, et la possibilité de découvrir d’autres objets de cette valeur n’en était que des plus réjouissant. Mais il fallait sans compter que la mine n’était pas aussi accueillante, l’endroit était glauque et le magicien n’appréciait pas être au devant du groupe. Il ralentit ses pas quelque peu afin de ce faire dépasser par quelques uns de ses compagnons. Il se retrouva bientôt au milieu et apprécia voir les silhouettes protectrices de plusieurs personnes devant lui…

Alors qu’il suivait le groupe de loin au départ du monastère, une chose attira l’attention de l’elfe. Il se dirigea vers un arbre calciné, touchant l’écorce de bois brûlé. Du bout de ses doigts noircis, il se grima le visage et quelques partis du corps.

¤Dans combien de temps allait repousser tous ces arbres ? Quelle tristesse et quelle souffrance !!! Ils n'ont pourtant rien à voir dans ces querelles et en subissent les conséquences directes, j’espère que Rillifane Rallathil sera en tenir compte. ¤

Au fur et à mesure de la route Lähmee retrouvait petit à petit ce sentiment de liberté qu’il avait perdu ses derniers temps. Une certaine bonne humeur s’empara du barde malgré la nuit agitée où les rêves n’étaient pas aussi paisibles qu’à l’accoutumé. Il s’arrêta également sur le totem opposé à Artor et tapota dessus pour voir s’il sonnait creux.
¤ Du bel ouvrage primitif, plus beaux même que je l’avais imaginé ¤ Pensa t-il. Se revoyant à l’intérieur du bout de bois sculpté lui arracha à nouveau un petit sourire, mais lui rappela également les dangers qui menaçaient à l’intérieur. Ils étaient là, juste à coté à présent, presque palpable. Un frisson parcouru sa peau fine du bout de ses orteils jusqu'à ses oreilles pointues. Ses yeux, au fur et à mesure de la progression, commençaient à s’habituer aux lieux. Son rythme cardiaque s'accelera. Il rattrapa le reste du groupe bien décidé à leur prêter main forte en cas de besoin. Puis profitant d’un moment de silence, il s’agenouilla et écouta les bruits au sol et contre les murs. Il observa ensuite le loup de la druide pour voir son comportement dans cette grotte se sentant rassurer par sa présence.

Iliana avançait doucement, rattrapant le groupe lorsqu’elle se faisait distancer. N’ayant dormi que sur une seule oreille à cause de cette prêtresse qui ne lui inspirait rien de bon, elle n’était pas au mieux de sa forme. Nephenie elle par contre étant en extérieur s’en donnait à cœur joie.
Cela faisait quelques jours qu’elle n’avait pu gambader de la sorte entre les arbres. Le paysage n’était pas Idyllique, loin de là, mais tant qu’elle pouvait courir, elle était contente pour le moment.
Arrivant au niveau de la faille dans la roche, elle revint de ses pensées sur ce qu’elle pourrait dire pour convaincre l’autre de lui retirer ces furoncles. Etant adepte de la vierge des douleurs, elle lui aurait bien proposé de la fouetter, mais elle n’était pas sûr que ce soit une réelle façon d’entamer une conversation. Après tout, cette pratique pouvait être intime. En tout cas elle avait grand hâte à discuter avec la prêtresse.
Nephenie arriva sur ces entrefaites. Ravie au possible, elle regarda la grotte et réalisa rapidement ce qui allait se passer. On allait y entrer.
Perdant tout enthousiasme, elle se résigna cependant à venir avec sa compagne.
Reniflant pour savoir plus ou moins ce qui les attendaient, elle restait sur ses gardes. Mais les odeurs mélangées de tout ces gens étaient très perturbantes, ainsi que le bruit ambiant.
Elle sentait un regard se poser sur elle bien trop souvent à son goût, préférant passer inaperçu habituellement, mais ne s’en soucia pas plus que cela.

Avançant dans la grotte, Iliana replongea dans ses pensées.


*Bon, alors quand est ce qu’on va l’avoir notre discutions miss douleur.Je m’en moque de ta broche, enfin presque, je veux d'abord retrouver mon visage. Bon après ce qu’a dit l’autre endolori de la caboche sur ces machins la on pourrait croire que chez eux c’est une marque de noblesse mais bon.
Remarque, si c’est vrai, je pourrais m’en servir pour ma mission. Séduire un prêtre en lui faisant miroiter mes bubons. Ils ont vraiment des goûts étranges. Je pourrais me faire passer pour l’un d’entre eux mais l’autre sorcière me connaît trop. Enfin, ça va être amusant cette histoire.*