Le camp gobelin, La libération d'Arus

MJ

Regroupés dans la chambre, le groupe se préparait à passer une nuit, certes inconfortable mais assez sécurisante. S'asseyant sur le sol, Bario essaya de répondre, le plus précisément possible, aux questions d'Arzoth :
- Ben, je ne sais pas grand chose en fait. Je n'ai pas souvenir d'avoir vu ces mystérieux inconnus avant les premières disparitions, mais ma mémoire n'est peut-être pas très fidèle sur ce point. On les aperçoit, rôdant dans les rues, de jours comme de nuit mais je ne connais pas leur nombre exact. A ma connaissance, personne n'a été encore attaqué, mais le village voit passer très peu de visiteurs, et encore moins s'y attardent. Il y a bien un nain qui est arrivé voilà quelques jours en cherchant une espèce d'herbe bizarre. Il a posé des questions étranges à Frère Jörzic à ce sujet. Mais, vous l'avez peut-être remarqué dans la salle commune, il était affalé sur une table dans un coin de la pièce et dormait. Remarquez, avec ce qu'il avait bu, ce n'est pas étonnant... Un peu comme votre copain, là." Désignant le demi-orque qui ronflait toujours, face contre le sol. "Bon, je vais quand même vous laisser vous reposer, j'ai encore du travail moi pour remettre la salle en état pour demain."
Sur ces dernières paroles, Bario se leva et souhaita bonne nuit à ceux du groupe qui étaient encore éveillés. Puis, il quitta la chambre. Tous purent entendre le bruit de ses pas descendants les escaliers.

Après son départ, le moment était venu de dormir. Les tours de gardes instaurés par Hrthrod fonctionnèrent à peu près correctement. Arzoth, ne parvenant pas à réveiller Bolthörn, passa directement à Nialëanne. La rôdeuse, parfaitement reposée après ses quatre heures de méditations accepta sans trop montrer de réticence de veiller sur le repos du groupe. Peu avant l'aube, Grayback se leva discrètement et sortit son grimoire. Se plongeant dans son ouvrage, il médita, veillant à mémoriser les sorts qu'il espérait lui être utile lors de la journée.
Un bruit énorme tira brutalement tout le monde de son sommeil, faisant bondir sur leurs pieds les compagnons, les armes à la main. Ce n'était que le demi-orque qui se réveillait et manifestait bruyamment sa faim.
D'ailleurs, sans attendre que le groupe ne soit prêt, il lança un bref : "J'ai faim, j'vous attends en bas." et sortit de la chambre.
Le fracas d'une chute brutale dans l'escalier fit sursauter ceux qui étaient restés dans la chambre et les fit se précipiter sur le palier, Hrthrod en tête. Au pied de l'escalier, immobile sur le sol, gisait Bolthörn. S'apprêtant à voler à son secours, la guerrière s'arrêta net, stoppant ses compagnons. Son oeil exercé avait remarqué une corde tendue en travers du passage, instrument qui, sans nul doute, avait provoqué la chute du barbare.
Enjambant le piège, elle descendit prudemment pour se porter aux côtés du demi-orque. Ce dernier semblait proprement sonné, mais respirait encore.

Attirée par le bruit, la vieille Myria jaillit de sa cuisine. Devant le spectacle, elle poussa des hauts cris, maudissant ceux qui se permettaient de transformer sa respectable auberge en un lieu de crimes. Bario fut immédiatement dépêcher pour aller chercher le prêtre afin de porter secours à la victime.

Soudain, venue d'un coin sombre de la salle commune, une voix bourrue et passablement endormie se fit entendre. Secouant la tête pour dissiper les brumes dont l'alcool avait noyé son cerveau, un nain d'écu tentait de se redresser, titubant encore un peu sous l'effet d'une gueule de bois carabinée :

- Pas moyen d'roupiller en paix dans c'foutu pays !!! J'me demande qui s'permet de tirer les honnêtes gens du lit à des heures aussi matinales !!!

Ponctuant sa tirade par un rôt sonore, le nain s'avança vers le groupe en se grattant fort peu élégamment.

Perception auditive (nuit) Hrthrod 15+0=15 ~ DD 20 échec
Perception auditive (nuit) Arzoth 12+4=16 ~ DD 20 échec
Perception auditive (nuit) Nialëanne 10+8 ~ DD 20 échec
Détection (corde) Bolthörn 8-1=7 ~DD 15 échec
Equilibre Bolthörn 5-1=4 ~ DD 15 échec
Dégâts temporaires Bolthörn 14 PV -> inconscience
Détection (corde) Hrthrod 17-1=16 ~ DD 15 réussite

Comme vous l'avez sans doute deviné, j'accentue les dégâts subis par Bolthörn pour lui faire quitter le RP (je n'ai pas de nouvelles de lui depuis le moment où il a été prié de repasser l'épreuve de Tyr) sans le tuer quand même . On accueille un ch'tit nouveau à la place J'ai nommé Glaive Torn le nains d'écu. Bienvenue à lui...

Grayback descendit lestement les escaliers, évitant la corde que Hrthrod avait enjambé, puis se pencha sur Bolthörn. Le trouvant inconscient, il se releva et jeta un coup d'oeil à Hthrod. Les blessures de leur compagnon n'étaient pas bénignes, malgrès la stupidité de l'accident. Il espérait qu'il se remettrait vite sur pieds. Puis il reporta son attention sur le nain d'écu quelque peu bourru et lui dit : "Désolé d'avoir troublé votre repos, maître nain. Mais mon ami est tombé dans un piège, et je pense que s'il avait eu son mot à dire, il aurait préféré qu'il n'arrive rien. En attendant, nous vous prions de bien vouloir accepter nos plus humbles excuses."

Puis il se tourna à nouveau vers Hthrod pour lui dire : "Il me faut encore un peu de temps pour mémoriser mes sorts. Je remonte dans la chambre, mais je n'en aurais pas pour longtemps. Commandez à manger, et offrez un repas à notre ami nain pour nous faire pardonner. Et dîtes au frère Jörzic quand il arivera que j'aimerais lui parler dès que possible. Je descendrais sous peu." Il lui addressa un large sourire, puis remonta les marches quatre à quatre pour se replonger dans son grimoire. Il avait presque fini, mais il lui fallait maintenant se reconcentrer, ce qui n'était pas des plus simple. Ce piège signifiait que leurs ennemis pouvaient entrer n'importe où sans qu'on les remarque. C'était plutôt inquiétant. Il se replongea dans la méditation. Il devait fourbir ses armes.

uh uh c'est trop d'honneur monsieur le maître du jeu ! Un premier bonjour à tous les membres de cette joyeuse compagnie , et maintenant le bonjour en RP

¤On dirait que je ne suis pas le seul voyageur à Myrial! Glaive, mon pauvre ami, reste sur tes gardes!¤

Le Nain sentait encore les vapeurs de l'alcool dans son palais, la nausée faisant des allées et venues dans son crâne chauve.

Il regardait le demi-orque écrasé sur le sol, lui reprochant -en grognant- son manque de délicatesse à descendre un escalier.
-Ces créatures ne savent donc rien faire en silence!?! Ca me rappel une vieille histoire: Un gobelin je crois, qui ne savait rien faire d'autre que de taper sur des boites avec ses...

Un homme descendit l'escalier, interrompant le discours du nain. L'homme semblait fraichement réveillé, faible mais étrangement menaçant. Il entreprit de lui expliquer la situation en lui parlant d'une corde dans les escaliers, sur un ton ironique que Glaive n'apréciait pas. Puis il lui fit des excuses qui surprirent le Nain.

¤Il cherche à me tromper, j'en suis sûr! ...Quoique, il semble tellement frêle qu'il doit simplement avoir une peur bleue de ma hache, c'est bien normal! Je vais tâcher d'être moin rude, à l'avenir¤
Une migraine d'une tonne se ficha dans son crâne, arrêtant là sa reflexion. Les cris de Myria donnait à Glaive l'envie de se creuser un trou dans le sol, au frais, dans le silence.

Il se tourna vers la moitié d'orque qui l'avait réveillée et vers le guerrier qui s'occupait de lui. Le Nain s'approcha. Il connaissait un peu les premiers soins, et il fallait qu'il bouge! Lorsqu'il vit que le guerrier avait une poitrine, sa première réaction fut d'éclater de rire: Rire qui mourut aussitôt lorsqu'il vit la lourde hache posé à ses cotés:

-Madame! Le Nain parût gené. Quel misérable maître vous oblige à porter sa hache? Elle a l'air bigremment lourde pour une... Enfin je ne veux en aucun cas l'offenser, mais il ne me viendrait pas à l'idée de confier ma hache à une... Le Nain fuya la femme du regard, restant plongé dans ses pensées, dodelinant de la tête et ses yeux rouges dans le vague.

Ayant couru dans le couloir et après avoir enjambé la corde traîtresse tendue au travers du passage dans l'escalier, Hrthrod regardait navrée Bolthörn gisant au sol. Le bougre était salement amoché, il ne s'était pas raté.
Du coin de l'oeil elle avait constaté l'approche du nain aperçut la veille au soir ici-même. Il vociférait contre le tapage mais semblait surtout avoir un mal de crâne carabiné contracté dans l'absorption d'une quantité exorbitante d'alcool.
Grayback après avoir expliqué la situation remontait dans la chambre pour "mémoriser" ses sorts avait-il dit. Bien qu'elle ignora ce en quoi cela pouvait bien consister, elle ne douta pas de l'importance que cela eut pour le jeune mage.
Attendant que Barlo revienne en compagnie du guérisseur, la jeune guerrière soutenait la tête ensanglantée du demi-orque. L'étranger s'adressa alors à elle dans des propos qui, elle le supposait, devait refléter une forme d'humour qui lui échappait. Lorsqu'il parla d'une "dame", elle tourna involontairement la tête alentour avant de comprendre que le nain s'adressait ainsi à elle... Hrthrod haussa simplement les épaules; et quand il fit l'allusion de sous-estimer ses capacités elle le foudroya du regard sans répondre.
Bien qu'elle soit une femme, sa stature puissante et son armure cloutée ne portait pas à confusion.
Reposant la tête de Bolthörn doucement, elle souleva sa lourde hache d'une main et se dirigea promptement vers l'escalier où d'un coup sec elle sectionna la corde encore tendue.
- Fini de se rompre le cou !, maugréa-t-elle à mi-voix.

Glaive avait rarement eu l'habitude de voir une femme se battre, et quand cela arrivait, il faisait tout pour lui éviter cette peine. A quoi bon la laisser faire, si c'était pour devoir la sauver par la suite? Car il est presque sûr qu'elle soit dépassée: Moins forte, moins courageuse! Donner la mort était un travail d'homme! Trop sale pour la gente féminine qu'il respectait par ailleurs.

Le regard que lui jeta la femme lui fit comprendre à son grand regret que ses inquiétudes étaient fondées: Cette hache était bien à elle, cette femme se croyait pouvoir combattre! Elle se leva d'un air sans réplique et le Nain fut parcourut d'un frisson. Sa migraine se fit à nouveau sentir et le Nain tourna le dos à la "guerrière", la tête entre les mains.

-Maudit sois ma barbe, je déteste les matins!

Il se tourna vers la guerrière qui venait de couper le piège dans l'escalier. "Ne m'en veux pas, guerrier, je ne te sous-estime d'auncune manière!" Le nain semble chercher ses mots. "C'est juste que tu n'as pas besoin de te battre! Enfin je veux dire... Je ne voudrais pas avoir à te retrouver en morceaux, au détours d'un chemin... Ce serait une grossière erreur, crois moi! Sois peut être plus avisée... Et trouve toi un autre métier!"

Glaive était sûr de ce qu'il disait, pourtant, face à la forte carrure de la femme et à son regard noire, il se sentait terriblement ridicule!

Le vacarme fait par la chute du demi-orque dans l'escalier avait réveillé Kyron en sursaut. ne sachant ce qui s'était réellement passé, il s'était chaussé rapidement et avait suivi ses compagnon dans la salle à manger. Là, il vit le barbare allongé sur le sol, la tête saignant abondament.

Il était descendu au moment où la jeune guerrière sectionnait la corde tendue en travers de l'escalier. Il se douta bien que ce piège avait été installé à leur intention, étant les seuls à dormir à l'étage. Voyant que le groupe s'afférait autour du demi-orque, il ne prêta d'abord pas attention au nain qui semblait nerveux d'avoir été réveillé brusquement.

Le jeune ensorceleur se dirigea vers Myria, afin de lui poser quelques questions.

- Bonjour Dame Myria ! Pouvez-vous me dire si l'auberge était fermée cette nuit et si quelqu'un a pu pénétrer à l'intérieur durant notre sommeil ? Et à part le maître nain, qui se trouvait ici cette nuit ?

A la vue de l'attitude qu'affichait le guerrier nain, Kyron se douta que celui-ci ressentait encore les léfaits de l'alcool qu'il vait dû ingurgiter la veille. Aussi, il ne prit pas la peine de lui poser la moindre question sur ce qu'il avait bien pu voir ou entendre durant la nuit, se doutant que la réponse serait négative.

Il remarqua au passage son attitude envers Hrthrod et cela l'ennerva quelque peu. Cela faisait une journée qu'ils étaient ensemble, mais il sentait qu'une certaine solidarité naissait entre eux, le groupe commençait à se souder. Mais il ne se faisait pas trop de soucis pour son amie, elle saurait très bien remettre cet importun en place et lui prouvait sa valeur au combat.

Nialëanne se tenait à la rembarde, à mi hauteur de l'escalier, pointant le cou en avant pour étudier l'état de santé de leur imposant ami, inquéte malgrés elle, ses yeux grands ouverts se calmèrent quand elle comprit qu'il n'était pas mort, tout juste assomé suite à la mauvaise farce du poseur de la corde.
Sa lévres inférieure tremblant pendant encore quelques secondes, elle se retourna vers le haut des marches, tachant de retrouver son souffle et de ne rien laisser paraitre de son état. Si tout les opposait, elle et le semi-orc, elle n'en était pas moins venu à s'amuser de son comportement de grand benêt et même si les seuls dialogues qu'elle avait partagé avec lui étaient ses forts ronflements nocturne, dont elle se serait volontier passée soit dit en passant, elle ne pouvait s'empecher de le voir comme l'un des rares du groupe qui n'avait qu'une moitié d'humain..

Commencant à remonter les marches discrétement, elle fût interrompût par la voix du nain qui à ses oreilles était aussi agréable que l'appaisante mélodie d'une armure de métal qu'on aurait martellée sans douceur.. Arborant un regard moins amical, elle étudia le bruyant personnage par dessus son épaule, un soupir qui relevait plus du desespoir que d'autre chose naissant malgrès elle à ses lèvres.
A mi-voix, pour sa seule personne, elle lacha quelques paroles, le ton relevant de la supplication :



Se tournant tout en achevant ses paroles, elle se retrouva bien malgrès elle face à Kyron qui à son tour allait se joindre à l'agitation générale, passant à ses cotés sans attendre.
Petite forme fragile se déplacant sans laisser filtrer le moindre bruit sous ses pieds nus, elle avait décidé que de tous, c'est surement le mage à ses révisions qui serait le plus silencieux, et elle allait donc de se pas s'en retourner à la chambre.

Excédé par le ton condescendent du nain, Hrthrod n'y résista plus :
- Ecoute moi bien "guerrier", mâchant ses mots le ton lourd, si dans ton extrême sagesse tu es capable de dire qui de nous deux sera retrouvé débité au détour d'un chemin... c'est peut-être toi qui devrait changer de métier ! Devient donc haruspice !

Les veines du cou et du front de la jeune femme enflaient, battant au rythme de son tempérament de feu.
- Et puis, toi qui ignores tout de moi, comment te permets-tu de me donner ta piètre opinion, si tant est qu'elle est un semblant de valeur ?!
Elle était revenue au chêvet du blessé.

- Alors va au diable ! Si tu n'était si imbibé d'alcool je pourrai même croire que tu ne serai pas étranger à ce traquenard...

Décidément les voyageurs étrangers étaient légions dans cette endroit! Glaive était peut-être dans un état misérable, mais il avait l'oeil encore suffisemment vif pour avoir aperçu d'autres personnes en haut de l'escalier. Sans pouvoir vraiment en dire plus.

Une quatrieme personne était descendue, sans prononcer un mot. Glaive ne fit pas vraiment attention à l'homme, l'observant en silence. il échangea quelques mots avec Myria et se mit à l'observer, lui et la femme, apparement plongé dans ses propres pensées.

- ...si tu n'était si imbibé d'alcool je pourrai même croire que tu ne serai pas étranger à ce traquenard...
La femme guerrière était tournée vers lui, apparement exasperée. Le Nain ne capta que ses derniers mots, toujours dans les vapeurs de l'alcool et perdu dans ses pensées.

¤Cette femme a raison... je suis là avec ce maudit alcool! Arus est en danger et je ne fait que boire...¤

Le Nain prit soudain un air grave et préoccupé. Il sembla prendre plusieurs années d'un seul coup. Lentement, il partit vers le coin de la salle d'où il était apparu, parlant dans le vide:
-Arus! C'est moi qui l'ai tué! Non, non je vais le retrouver, je vais trouver ces maudits peaux vertes! Oohoh qu'est ce que j'ai fais, j'aurais dû partir hier à sa recherche... Je suis un monstre!
Sans arrêter son monologue il revint au pied de l'escalier, une vieille couverture de voyage à la main. Il entreprit de la plier et la cala sous le crâne du demi-orque toujours sonné. Il resta immobile au dessus du blessé pendant plusieurs secondes, perdu dans ses pensées.

¤Cette fichu migraine m'empêche de réfléchir! Mais il en va de la vie d'un enfant... Je n'ai d'autre piste que le lieu de sa disparition. Des traces de luttes... C'est ça, il faudrait...¤

Le nain releva la tête, comme s'il sortait d'un rêve. Il regarda la femme à forte carrure et l'homme encapuchonné à ses cotés, un demi-sourire gené aux lèvres:

-Pourriez vous m'aider? L'un de vous saurait il suivre des traces faites seulement hier? Devant les regards énnervés de ses interlocuteurs il insista. "Il en va de la vie d'un enfant!"

Etonnée par le geste amical du nain envers Bolthörn, la jeune femme se calma quelque peu restant tout de même sur sa mauvaise humeur.
¤ Bah de toute manière il n'entend pas la moitié de ce que je dis ¤, pensa-t-elle voyant ainsi déambuler le guerrier au travers de la salle commune.

Qu'avait-il dit ?, quel nom prononcé ?
¤ Arus ¤, elle était quasiment certaine d'avoir eut l'occasion d'entendre ce nom depuis leur arrivée dans le village...
¤ Mais où était-ce? ¤
Hrthrod rageait de ce que ce nain l'avait tellement courroucée qu'elle en avait des pertes de mémoire.

Maintenant le voilà qui revenait à la charge, presque suppliant.
La jeune femme exhala un soupir de lassitude et rebaissa la tête sur leur camarade étendu.
¤ Patience, patience. Si je ne meurs pas d'ennui à son histoire, peut-être saurais-je ce qu'il a dans sa large caboche ¤