Sur la route de Elk, arrêt "bivouac"

Alaric vit Orodreth, et celui-ci lui lanca un sort dont Alaric ne savait identifier, Alaric n'avait jamais rien compris aux sort des magiciens ou encore des sorts divins des prêtres. Et contrairement a la plupart des personnes combattantes, il les respectait. Un prêtre s'avêrait toujours utile dans un groupe grâce a ses soins, les mages étaient un très bon soutien lors d'un combat et leur perspicacité permettait de résoudre les énigmes les plus tordues.

Il sentit tout de suite le sort faire effet, ce n'était pas un énorme soutient mais il se sentait mieux.
Peut-être était ce du au sortilège ou alors au fait qu'il ait réussit à surmonter une épreuve tout en voyant son défunt père.
Il voulut remercier Orodreth mais il fut coupé quand il entendit une voix étrange :

Au début, il croyait que c'était encore un tour de son imagination mais la réponse d'Orodreth et d'Aidan avait prouvé le contraire.
De toute facon, Alaric n'aurait pu lui répondre. C'était a peine s'il lui restait de la voix, et puis Aidan avait bien répondu a la voix.
En tant normal, Alaric aurait tout de suite dégainé son épée, étant d'un naturel plutôt actif et prudent mais il n'avait plus la force de tout cela. il était épuisé, faible et avait surtout besoin de repos.

Nanaki était subitement réchauffé par un pouvoir qu’il ignorait. Il savait qu’Orodreth en était l’instigateur et il lui adressa un remerciement de la tête. Cela réconforta Nanaki de voir qu’il y avait une véritable cohésion au sein du groupe. Il se dit :

¤ Il est remarquable de voir la fusion des talents. Même si ...¤

Nanaki fut interrompu par la voix. D’un coup tous ses sens étaient en alerte. Il regarda nerveusement dans toutes les directions. Il voulait prendre la garde de son épée mais il était risqué de faire une telle action. Elle pourrait être jugée comme hostile. De plus il ne se sentait pas prêt à intervenir. Il fallait laisser des personnes plus diplomates que lui régler cela et bien heureusement , Orodreth puis Aidan prirent la parole. Nanaki était dans une position difficile. Il se dit

¤ Que puis-je faire ? Bon sang ! S’ ils ne veulent pas qu’on rentre, on va crever avec un tel froid !¤

MJ

Après avoir entendu un instant, au milieu du blizzard qui par sa violence vous fouettait le visage depuis bientôt une heure, les membres gelés et les sens engourdis, appréhendant une hypothétique réponse de la voix que vous veniez d'entendre, et que vous espériez au fond de vous n'être qu'un fruit de cette mortelle neige. Vous étiez aux portes du village de Elk, à deux pas d'une salvatrice bûche cramoisie. Malgré la peur d'une réplique, il vous était maintenant impossible de reculer.

Vous avanciez prudemment sur la piste enneigée, laissant un blanc entre chaque pas, tendant vos oreilles, et tentant malgré les engelures dont vous étiez victimes, de percevoir cette voix.

Rien ne se manifestait, et vous arriviez enfin sur la place du village, aménagée en cercle autour d'une énorme statue de pierre. Celle-ci, vous le distingiez mal à cause de la couche de neige qui recouvrait la moitié de l'édifice, représentait apparemment Clangeddin Barbedargent, un ancien héros des nains. De cette statue émanait un reflet argenté, comme la couleur d'un métal autrefois brillant, aujourd'hui terni par de longues guerres et combats. Elle restait néanmoins d'une beauté éblouissante, même pour les elfes du groupes, qui ne purent s'empêcher de s'en sentir comme réchauffé...

Une voix embuée vous apostropha, alors que vous étiez le nez en l'air à admirer l'oeuvre d'un peuple qui a depuis longtemps quitté cet endroit. Il s'agissait d'une voix d'homme, et en regardant dans la direction de l'appel, vous vîtes un homme emmitoufflé dans une cape noire, tenant une lanterne sourde d'une main tremblante.

- Eh ! Seriez-vous fous ? Dépèchez-vous d'entrer ! Vous allez finir par mourrir de froid si vous restez le nez en l'air !

Après que vous vous soyez rapprochés au maximum seulement, l'homme, qui se révèla être un garde, vous fit rapidement entrer dans un bâtiment. Plus que l'aspect intérieur, la taille colossale du foyer trônant au centre de la pièce vous laissa bouche bée. Les reflets sur les murs crême donnaient l'impression que le bâtiment entier était la proie des flammes.
Immédiatemment, l'étouffante chaleur vous libéra de l'étreinte de la glace, qui avait failli vous couter la vie. Vos vêtements se mirent à fumer, et vous retrouvâtes vite l'usage de vos membres. Vous étiez sauvés...

Voyant que la voix à glacer le sang ne répondait pas et ne répondrait peut-être jamais, Orodreth s'avança et fit signe de la main au groupe de le suivre. On dirait qu'il avait reprit des forces depuis l'intervention de la miséricordieuse Reverie. Puis, ils arrivèrent devant l'entrée de se qu'ils osaient espérer être Elk. L'elfe du soleil fut aussitôt frapper par la beauté de la statue d'un héro nain qu'il n'avait pas la chance de connaître le nom. Ses traits étaient précis et son armure arranger avec goût.



Aussitôt un garde les éclaira de sa lanterne et les pria d'entrer. Naturellement la compagnie ne se fit pas prier. Ils pénétrèrent dans un bâtiment de grande envergure. La pièce d'entrer était chaleureuse et l'immense foyer central raviva à nouveau la douleur dans les membres du mage. Il fut presque content de la ressentir, car depuis un bon moment, il ne ressentait plus rien dans ses membres. Il manifesta aussitôt sa reconnaissance au garde.

-Au nom de ce groupe, nous vous sommes éternellement reconnaissants. Nous traversions le désert quand nous fîmes pries dans la tempête. Oh, mais excusez-moi, avec tous sa, j'ai oublié de me présenter, je suis le mage Orodreth Telemma. Et voici mes amis : Reverie, Coleria, Nanaki, Aidan et Alaric. Savez-vous où nous pourrions acquérir un bon repas chaud et une chambre pour une nuit pour un prix raisonnable. Au fait sommes nous bien à Elk, mon brave?

Orodreth s'arrêta, conscient qu'il avait posé ses questions un peu vite. Il prit un siège près du feu et attendit la réponse du garde en se réchauffant les pieds (qu'il avait débotté).

Quel soulagement ce fut pour Alaric lorsqu'il entra dans le batîment et vit l'énorme foyer.
On pu aperçevoir un sourire sur ses lèvres, ils avaient réussit ! Ils avaient battu l'énorme tempête et en étaient sortit vivant !
Il jeta un regard derrière lui pour voir l'état du groupe, apparement tout le monde allait bien.
Alaric défit quelques plaques de son armures pour pouvoir se mouvoir plus facilement,de la glace tombait de son armure à terre et se transformait tout de suite en eau froide.
Il prit une chaise et s'asseya devant le foyer tout en réchauffant ses mains.
Le guerrier sentait à présent la chaleur sur ses membres produire un effet apaisant.
Puis il se mit a regarder le foyer un sourire au lèvre.

Aidan entra dans la salle avec un soupir de soulagement. Lui aussi était resté comme hypnotisé face à cette superbe statue de nain. La présence de ce garde avait probablement achevé de leur sauver la vie.
Il secoua la neige qui le maculait et tapa ses bottes contre le chambranle de la porte, se débarassant ainsi de la terre gelée et des résidus de neige. Il remua les orteils, retrouvant sa sensibilité coutumière.

-Merci mon brave!

Il n'en dit pas plus, Orodreth ayant parfaitement clarifié la situation. Un bon lit et un repas chaud leurs redonneraient force et courage. Le prêtre envoya une prière à son dieu qui l'avait soutenu dans son épreuve. Même s'il n'y avait pas eu d'humains ce voyage avait été une guerre contre le froid...
Aidan vit Alaric s'installer près du feu, se déchaussant. Un sourir amusé naquit sur son visage. Il y avait des joies simples après tout. Toutefois il s'abstint de l'imiter. Le choc de la chaleur après un tel froid faisait bruler sa peau. Il valait mieux pour lui qu'il se réchauffe petit à petit.
Il se retourna vers Reverie et Coleria

-Allons mes belles dames, venez vous réchauffer, je crois que nous pouvons enfin dire que notre torture a pris fin!

Il disait cela mais... Mais il n'arrivait pas à oublier la voix. A qui était-elle? Que voulait-elle dire?

MJ

Après qu'il ait solidement condamné la porte de bois, renforcée pour l'occasion de planches supplémentaires, le garde vous invita à vous assoir ou vous le désiriez, vous promettant que des chaises et tables allaient être dressées sous peu. Alors que vous preniez place, une autre personne émergea d'une alcôve dans le mur de gauche, et arriva vers vous. Il s'agissait à première vue d'un humain, mais il avait la peau comme roussie par endroits, et ses cheveux couleur d'ambre semblaient onduler en suivant la cadence du feu. Sa voix, lorsqu'il s'adrressa à vous, était douce, mais était par instant ponctuée de sortes de crépitements, comme ceux que produisait le bois brûlant au centre de la pièce...Le guerrier qui se tenait devant vous était sans nul doute un Genasi de Feu, descendant des Seigneurs de Feu qui foulaient ces terres il y a bien longtemps de cela.

Le Genasi s'assit à vos côtés, et tenta de répondre à la question qui vous accablait : Que signifiait tout cela ?

- Bonsoir. Je tiens à vous le dire de suite, je suis épaté. Pour survivre à cette tempête, vous devez avoir un courage et une endurance sans bornes...Vous devez vous surement vous demander ou vous êtes tombés, et qui je suis. Et bien, je me nomme Hyrvan Ny'Herjj, prêtre de Kossuth. Je me suis installé ici, car l'on dit que les montagnes surplombant le village abritent un ancien temple du Dieu Brûlant. Malheureusement, cette tempête, qui semble aussi aléatoire que meutrière m'empèche toute progression à plus de 15 mètres du village. J'ai tenté d'aider ces gens, en appelant à la grâce de notre Seigneur flamboyant, qui a sauvé ce village.

*Il fit une pause*

- Je avoue n'avoir aucune traitre idée de l'origine de cette tempête. Auriez - vous le moindre indice ?

Coleria, qui n'avait prononcé la moindre phrase durant leur installation dans la pièce, observa le nouvel arrivant. La chaleur qui se dégageait de lui la metta aussitôt à l'aise. Elle répondit de sa voix calme :

- Nous n'avons aucune idée de l'origine de cette tempête, mais cela est sûr : ce n'est pas naturel. Mais, je ne sais si c'est lié, lorsque nous avons franchi le seuil de cette ville, nous avons entendu une voix.

Elle joua avec en ses doigts tout en observant attentivement le prêtre de Kossuth.

- Cette voix voulait nous interdire l'accès de ce village. Se passerait-il quelque chose ici, dont quelqu'un avertirai les voyageurs à leur entrée, est-ce un plaisantin, ou bien, est-ce le créateur de cette tempête qui aurait tout fait pour nous empêcher d'entrer?

Coleria regarda attentivement le Genasi du Feu. Il y avait encore beaucoup d'hypothèses qu'elle aurait aimait fournir, mais ces trois-là lui semblaient plus rationnelles.

En entrant dans la pièce elle salua leur sauveur. Elle se pencha:

- Je vous remercie infiniment. Si je peut vous remercier d'une quelconque façon, j'en serai heureuse.

Sa voix était comme à son habitude, sans émotion. Un leger sourire poli eclairait néanmoins son visage.

Reverie S'installa devant le feu et entreprit de faire secher la cape que Coleria lui avait prété. Elle n'esquissa qu'un mouvement de salue envers la nouvelle personne qui entra. Elle écouta attentivement les paroles du planaire. Puis elle fit entendre sa voix cristaline:

- Et...si ce n'était pas une interdiction...Mais un conseil. Peut être que quelque chose de vraiment horrible se passe ici...

Elle baissa le regard en parlant.

Le prêtre était en train de récupérer une température normale, se découvrant peu à peu et se rapprochant du feu. Le désagréable picotement du à la différence des températures avait enfin disparu.
Il n'arriva pas à masquer sa surprise lorsqu'il vit arriver un genasi de feu, surtout avec le temps qu'ils avaient traversé pour rejoindre le village. Surtout que ce dernier était lui aussi un prêtre

¤Servir une Surpuissance ?!? Cet être de feu est bien vaillant !! Plus le Dieu est puissant, plus le couroux en est dur...¤

Aidan était d'accord avec les dires de ses deux comparses. Un tel froid n'était pas naturel et s'il provenait de l'ancien temple c'était une singulière perversion. Qui pouvait avoir la puissance d'ainsi provoquer Kossuth? D'un autre coté cette voix pouvait tout aussi bien être un conseil d'ami, mais quel ami dans ce cas...?

-Je ne puis qu'acquiesser aux dires de mes compagnons. Nous vous devons tous la vie et sommes tout autant que vous intrigués par un tel climat...

Pourtant malgré la proposition du genasi une idée noire ne cessait de flotter en tête... Le surnom de "vent de feu" irait très bien à quelqu'un de sa race...