De Lunargent à Quaervarr, Deux semaines après les grandes tempêtes

jöllnir atterrit dans le tunnel sans heurt ni éclaboussure. La présence de toute cette eau ne l'amusait pas outre mesure mais il s'y attendait au regard de la mare dans laquelle ils avaient terminé leur ouverture du tumulus. Les acrobaties dont Kimiad s'était sorti indemme à sa grande surprise, étaient un jeu d'enfant pour le moine qui avait entrainé son corps à répondre à des contorsions bien plus difficiles et pour qui l'escalade ne présentait pas plus de difficultés. Se rendant compte que l'exercice s'était moins bien déroulé pour Ylinya et Sion, il se dit, un peu tard qu'il aurait pu les réceptionner d'en bas. Il avança sur les traces de ses compagnons, traversant le tunnel pour atteindre une large pièce...

- Par la pioche de Moradin... Il exista donc bien un peuple capable de bâtir de si belle manière... Devisant avec son cousin, ils estimèrent tous deux la masse de chaque élément, s'accordant sur le fait qu'il était absolument impossible d'élever de tels rocs sans s'aider, une fois de plus, de magie. "Même des Géants, s'ils y connaissaient quoi que ce soit dans l'art de la roche, ne pourraient construire ça!"

Il suivit la druidesse à distance, ne revenant pas sur ses jurons même s'il lui déplaisait toujours d'entendre prononcer de la sorte le nom de la déesse de la malchance... ¤La nommer c'est l'invoquer... avec tout ce que ça implique...¤ Sa vision adaptée à l'obscurité lui fit comprendre presque aussitôt ce qui empêchait la jeune demi-elfe de poursuivre. Ils venaient de trouver leurs compagnons. Ramenant la paix dans son esprit alors qu'il sentait y poindre une colère inutile, il la prit par l'épaule.

- On va les sortir de là. Je ne sais pas comment, mais nous ne les abandonnerons pas comme ça. Il parvint à détacher son regard des statuettes et s'adressa à Sion qui s'était laissé dépassé par la demi-elfe.

- Le sol ne devrait pas nous causer de problème. Même s'il avait été piégé, les racines auraient déclencher les pièges pour nous. Il serait malgré tout bienvenu que tu gardes la tête froide... Et les yeux grands ouverts. Il faut trouver la cause de ce malheur et les sortir aussi vite que possible de cet enfer qu'elle n'aurait jamais du quitter. Un simple sort ne leur aurait pas causé cette frayeur...

Un genou à terre, Sion s’était mal récupéré pour atterrir, glissant il avait réussit à retomber sur le genou. Il se massa doucement, une petite douleur le prenait de temps à autres. Sion observait attentivement la pièce, il était admiratif devant l’habileté des constructeurs. Il n’aurait jamais imaginé que l’on puisse bâtir une tel chose. Apparemment d’après les nains, la dalle aux sculptures étranges pesait près de quatre vingt dix tonnes, ce qui lui parut incroyable. Comment tout cela pouvait tenir sous le poids de tant de rochers? Il se demandait si la magie n’avait pas un rapport avec cela et commença à douter car il y avait une chose qu'il redoutait par dessus tout, c’était la magie.

Lorsque la demi-elfe leur demanda de regarder la voûte, il comprit que quelque chose n’allais pas. Se rapprochant, il observât que les sculptures représentaient des personnes, et apparemment c’était les compagnons disparus. ¤Tiens donc, comment ont-ils été transformés? Sûrement de la magie.¤ Il alla se mettre à côté d'Ylinya et s’exclama sur un ton compatissant : "Il est encore possible de les sauver sûrement, si ce n’est pas le cas nous trouverons le responsable et nous lui ferons payer cela."

Il se retourna vers Mjöllnir qui lui parlait, acquiesçant de la tête à ses propos, il lui répondit : "Tu as raisons, nous devons tous garder la tête froide. Je pense que nous devrions commencer à mieux observer cette pièce et chercher des indices. Mais il nous faut rester attentif, on ne sait jamais car même si il y a des racines au sol, cela n’empêche pas de tomber sur un piège, mieux vaut être prudent comme le disait si bien mon père."

Il lança un sourire à Mjöllnir et avança lentement à cause de la boue et des racines vers le centre de la salle, espérant trouver des quelconques trâces. Même s'il ne le montrait pas, il était perturbé par le sort des compagnons disparus. La magie avait sûrement un rôle là dedans et c’est cela qui le mettait mal à l’aise.

e sol était vraiment informe et il était vraiment difficile de ne pas trébucher avec en plus cette eau noire et vaseuse, surtout lorsqu'on regardait cet horrible plafond. Kimiad se souvînt d'un poème nain qui mettait en garde contre la puissance de la magie, il se remémorra le texte qu'il avait autrefois entendu. En cette circonstance ou la fatalité avait pris le dessus et où la vie de leurs compagnons d'un jour semblait si proche de l'inertie de la pierre, il n'eut aucun mal à s'en souvenir lui qui pourtant n'avait que peu de mémoire. La vie est comme un marbre à l'écorce rugueuse; La magie est le sculpteur qui taille l'univers; Elle façonne, polit, en mille endroits divers; Et la forme s'asseoit sur la pierre anguleuse...

Le nain après qu'un frisson lui ait parcourut l'échine sembla résigné, la pièce était petite, et ils en avaient pratiquement tous fait le tour. Il ne trouverait probablement rien ici, dans cette eau boueuse ou sur ces murs si cramoisis qu'on eut dit qu'ils étaient couverts de sang séchés. Kimiad, les bras ballants et la mine effrontée, dont le nez comme un bec caressait le menton, avait déjà vu la mort frapper à de nombreuses reprises et son instinct semblait lui dicter qu'on ne pouvait plus rien faire pour ceux qui étaient maintenant ensorcelés et liés à la pierre.

- Ne traînons pas trop longtemps ici... La magie en ces lieux et puissante et ne s'est pas encore attaquée à nous, ne la provoquons pas inutilement en essayant de reprendre ce dont elle s'est accaparée... Je crois que nous sommes à peine plus forts que Gynix, Laurius et Djuka, renoncer serait peut-être plus sage. Les dernières paroles de Kimiad furent à peine audibles, il avait sans doute parlé pour lui un peu fort mais il ne doutait pas que tous ressentaient la même peur que lui en ce moment.

MJ
Personne n'eut le temps de réagir aux propos de Kimiad que tous furent parcourus par le sentiment étrange et terriblement angoissant que quelque chose ou quelqu'un les épiait, comme si une entité mystérieuse avait été réveillée, chose qu'ils craignaient tous par dessus tout... Au fur et mesure que la peur croissait en chacun, les visages et les corps incrustés dans la dalle au dessus de leurs têtes, déformés par les lumières des torches aux flammes vacillantes, semblaient plus terrifiés que jamais.

La température baissa d'un seul coup, elle était déjà plutôt fraîche mais maintenant elle devait avoisiner une température des plus rudes pour un mois de Marpenoth si bien que l'eau froide avait complètement endormie les orteils de chacun. Encore plus soudainement les trois torches allumées s'éteignirent laissant tout ceux qui n'étaient pas nains dans les ténèbres les plus profondes et les laissant seuls avec leurs peurs les plus profondes...

l s’apprêtait à répondre à Kimiad quand soudain la pièce fut plongée dans l’obscurité la plus complète et qu’un froid mordant se fit sentir. ¤Un rendez-vous avec la mort?¤ "Voici le responsable de l’état de nos compagnons! Essayez de ne pas croiser son regard!"

Le Moine restait immobile, son regard parcourant le moindre détail de la pièce avec une attention accrue. Il se ressassait en silence toutes les histoires qu’il avait pu entendre au sujet de gens pétrifiés de la sorte, de la fable à l’histoire de taverne en passant par les histoires pour faire peur aux jeunes nains désobéissants. Une d’elle le fit frissonner d’horreur, il pouvait presque voir la masse volante aux yeux multiples et les rayons de mort en sortir...

¤Je ne connais pas énormément de bestioles capables de changer les individus en pierre de la sorte. Quelques sorciers, une gorgone ou... un tyranoeil. Ils pourraient tous, tout autant, utiliser une magie capable de les déplacer ici.¤ Mjöllnir n’avait jamais eu l’occasion de voir ces créatures de lui-même, par chance, mais elles avaient une place de choix dans les anciennes légendes.

Mjöllnir misait sur la Gorgone et son terrible regard pétrifiant et même s’il s’agissait d’autre chose, cette chose avait terrifié ses compagnons. Il saisit de son sac le bâton éclairant qu’il gardait pour les situations les plus délicates et dans un même geste, le glissa à sa ceinture pour qu’il ne le dérange pas. Il prit alors son arbalète, bien disposé à occire au plus vite cette créature de malheur.

ortant de ses pensées, il entendit Kimiad dire quelque chose mais à cet instant la pièce plongea dans l’obscurité totale, laissant juste l’angoisse et les craintes du groupe. Sur le coup, le roublard commençait à s’inquiéter, tournant la tête dans tout les sens. ¤Contrôle toi voyons, tu n’as pas peur du noir quand même!¤

Il réalisa qu’il n’avais pas peur du noir mais de ce qui si cachait. Il avait entendu parlé de personne qui pétrifiait, mais il n’y croyais pas, pour lui ce n’était que des rumeurs basées sur des faits irréels. Mais il fut surprit de voir que ce n’était pas le cas, surpris et inquiet. Après quelque seconde, il ralentit sa respiration, et ferma les yeux essayant d’être attentif au moindre bruit. Doucement, il déposa son sac dans l'eau à ses pieds et banda son arc se préparant à toute possibilité, mais il n'entendit rien ce qui ne l’arrangeait pas car comment toucher un ennemi si l’on ne peut le voir et on ne connaît pas sa position?
¤Ainsi le moment est venu de faire mes preuves, si je dois périr, je ne partirais pas seul.¤

D’un pas lent, Sion alla se placer au dos de qui était Mjöllnir proche de lui, ainsi couvrant ses arrières, et par la même occasion les siennes. Le souffle court, il se remémora les paroles de son maître. 'Fies toi à tes sens, si tu ne peux voir ton adversaire, entend le. Calcule et contrôle tes coups mon enfant, pour pouvoir frapper plus durement.' Avec cette pensée, il se détendit, son visage perdit l’angoisse qui le rongeait et avec une légère angoisse, il attendit son adversaire.

orsque la torche rendit l'âme, elle en était sure, quelque chose de bien peu amical envers eux s'approchait. La voix de Mjöllnir résonna dans la pièce, la sortant de sa torpeur. Ylinya avait déjà eu du mal à ainsi encaisser la découverte de leurs compagnons disparus. Depuis le début elle se les figurait dans une geôle, emprisonnés ou endormis dans une pièce. La fatalité qu'engendrait la dalle de pierre au-dessus de leurs têtes rendait la demi-elfe aquatique mal à l'aise... Elle avait dû ravaler ses larmes devant ses compagnons. Elle avait apprécié que certains croient encore en la possibilité de les sauver mais d'autres étaient beaucoup plus pessimistes quant à leur sujet. Mais pour la druide une chose était sure, tant qu'ils n'auraient pas déterminé exactement ce qu'il s'était passé cette nuit, qui en était la cause et ce qui pouvait être mis en oeuvre, un espoir perdurait. Tant qu'on ne lui aurait pas certifié qu'il n'y avait rien à faire, elle ne démordrai pas de sa volonté de les sortir de là. Elle allait répondre à Kimiad afin de retranscrire le fond de sa pensée lorsque le froid la saisit, tout comme une vague d'appréhension l’immergea totalement.

¤Qu'est ce que c'est que cette diablerie encore?¤ Instinctivement Ylinya s'accroupit, se mettant au plus près de l'eau. Même si celle-ci n'était pas des plus propres et chaudes, elle se sentait plus rassurée à son contact. De plus elle avait parfaitement conscience que seuls les nains arrivaient à voir quoi que ce soit dans ces soudaines ténèbres et elle ne voulait en aucuns cas être un obstacle pour eux... De plus, et c'était certes égoïste mais elle n'avait pas spécialement le choix, elle avait des chances de courir moins de risques en étant proche du sol qu'en restant bien droite à sa place. En effet si c'était quoi que ce soit de volant elle ne serait pas atteinte en première et s'il s'agissait d'une créature bipède elle se focaliserait sur ses pairs en premiers lieux...

¤Ne pas croiser son regard certes, mais nous sommes trois à ne pouvoir nous défendre contre cette chose !¤ Alors qu’elle s’énervait sa main se crispa sur la torche, désormais éteinte et froide. Une idée germa alors dans son esprit. Elle allait s’ôter le fait qu’elle avait cherché plus ou moins à se cacher mais elle se doutait bien que ce qui arrivait vers eux devait parfaitement bien les voir ou tout du moins suffisamment bien pour les occire. Il ne s’agissait pas d’un sort de ténèbres, sinon sa torche brûlerait encore, même sans fournir de lumière, et elle en sentirait la chaleur! Elle farfouilla donc dans son sac et fini par mettre la main sur quelque chose de moussu et une petite lueur phosphorescente apparue alors qu’elle commençait à se concentrer.

. Ylinya lança donc lumière sur sa torche... L’effet serait de courte durée mais, elle l’espérait, donnerait le temps à tous de se préparer!

MJ
Ylinya déposa son sort naissant de lumière au sommet de sa torche, la pièce s'éclaira à nouveau mais la lumière était cette fois plus diffuse. Nazeroth qui s'était positionné dos au mur alla vite rejoindre Mjöllnir et Sion au centre du tumulus, tout en dégainant son épée. S'il devait se battre, il allait falloir de la place. Tous cherchaient du regard leur éventuelle agresseur se retournant quelquefois subitement car chacun se sentaient épiés et la menace encore invisible pouvait venir de partout.

Après quelques secondes une grosse bulle vint crever à la surface dans un 'blop' qui les fit sursauter. Les yeux écarquillés tous les aventuriers regardaient l'endroit à la surface d l'eau noire espérant comprendre d'où elle avait bien pu s'échapper. La pièce fut envahit par une odeur d'oeuf pourri et Kimiad en eu un haut-le-coeur qui le fit presque rendre. Au delà de cela quelque chose d'anormal était en train de se passer en ce moment, l'eau s'agitait de plus en plus et ce n'était pas du au mouvement des aventuriers qui n'avaient plus bougés depuis l'épisode de la bulle remontée à la surface. Les vaguelettes étaient maintenant si importantes que les nains étaient éclaboussés jusqu'aux cuisses quelque chose bougeait en dessous d'eux, une racine sous le pied de Nazeroth glissa de dessous sa semelle, puis se fut au tour d'Ylinya et de Mjöllnir d'avoir la même sensation.

linya brandit la torche bien haut, au-dessus de sa tête. L'effet était assez étrange mais au moins tout un chacun pouvait enfin voir clairement ce qui l'entourait... A savoir rien de nouveau. Elle souffla et se releva, se dirigeant vers ses compagnons. Ils finissaient par former un cercle vigilant, tous dos à dos. Sa peau était entièrement identique à une chaire de poule. La sensation ne cessait pas et ils n'arrivaient pas à savoir ce qu'il se passait...

¤Non, non, non...¤ Ylinya sentait l'un de ses pires cauchemars prendre vie devant elle, sauf qu'ils n'avaient pas du sortir pour aller chercher leurs compagnons. Mais ils avaient l'air bien décidé à faire le déplacement pour eux. La druide recula un peu plus vers les deux nains et les deux humains. S'il s'agissait d'êtres mort-vivants, c'était avant tout des créatures contre nature. Il fallait à tous prix les éliminer mais elle ne souhaitait pas en mourir non plus! Le relent d'oeuf pourri lui monta au nez, la faisant tousser. Odeur de décomposition ou de souffre les implications restaient les mêmes. La mort de leurs torches étaient finalement une chance certaine.

- N'allumez rien d'incandescent! J'ai déjà senti ça et ce gaz était très inflammable. On a de la chance que nos torches soient éteintes... L'accent chondathien d'Ylinya fut accentué par sa respiration. En effet, elle respirait maintenant par la bouche pour atténuer l'odeur désormais ambiante. Elle regarda sa main serrée sur la torche... "Le sort de lumière ne sera effectif que quelques minutes, une petite dizaine vraiment maximum! Et je doute qu'on puisse faire du feu pour une torche sans se suicider au passage!" La druide frissonna de dégoût lorsqu'elle sentit la racine glisser sous ses pieds. Quoi que ce fût c'était en train de remonter à la surface... Il fallait absolument qu'ils se mettent en hauteur, qu'ils s'isolent de ce sol et évitent d'être encerclés. Elle s'arma de son cimeterre, lorgnant vers le couloir où se trouvait la porte de pierre. Elle réalisa soudain quelque chose dans la façon dont on avait disposé ce rocher... C'était pour empêcher quelque chose de sortir et non de rentrer qu'on l'avait placé là!

- Il faut sortir! On a pas d'autres choix! Et elle allia le geste à la parole se dirigeant aussi vite qu'elle le pouvait vers l'entrée qu'ils avaient créé. Elle espérait vivement qu’ils pourraient entamer leur sortie avant que tout ne se mette à dégénérer... Au moins ils pourraient se retrouver dos à la roche...

a lumière éclairait maintenant bien la pièce et avait dévoilé ainsi ce qu’il se passait. Sion se tourna vers l’endroit d’où la lumière venait, il observa Ylinya et comprit comment elle avait fait. A ses côtés Nazeroth, Kimiad et Mjöllnir formaient un cercle. Le roublard ne se sentait pas rassuré et sentît une sueur froide couler dans son dos. Portant son regard vers la droite, là où la grosse bulle venait de crever, il ne comprenait pas ce qu’il se passait, l'odeur infâme le fit froncer les sourcils. ¤L’œuf pourri, cela ne me dit rien qui vaille!¤. L’eau s’agitait de plus en plus autour d’eux, le roublard sentit la peur l’envahir tel la lumière envahir les lieux sombres. Il secoua la tête pour refouler cette peur et ramassa son sac qu'il plaça sur son épaule.

Apparemment le gaz était inflammable, ne connaissant en rien les gaz, il se fiait à Ylinya. Ils avaient eu de la chance que leurs torches soient éteintes si ce gaz était réellement inflammable. Tout en marchant, il sentit le sol bouger et réalisa que les 'racines' étaient vivante. ¤Non! Il nous faut partir d’ici tout de suite!¤ La terreur pouvait se lire du visage de Sion le rendit aussi pâle qu’un mort. Une vielle histoire lui remonta à l’esprit, son maître lui avait raconté qu’un groupe d’aventuriers valeureux et puissant, c’était fait éliminer par un mage maléfique. Des racines les avaient d’abord immobilisées, puis doucement rentrées dans la peau des pauvres hommes, s’enroulant autour de l’os et les broyant. Sion ressera aussi vite que possible la formation en cercle et prit la place d'Ylinya qui venait de partir vers la porte, tout en mettant sa main droite devant son nez et en essayant de ne pas respirer la puanteur et il se retourna enfin vers ses compagnons...

- Partons! Je crains le pire! Il fit volte-face et ne se fit pas prier pour partir le plus vite possible vers le rocher espérant pouvoir s’en aller de ce lieu maudit.