De Lunargent à Quaervarr, Deux semaines après les grandes tempêtes

a jeune druide resta un moment, main sur la pierre afin de ressentir au maximum la magie que dévoilait son sort. Son coeur se serra un peu plus lorsqu'elle sentit les résidus du sort de transmutation. Elle l'aurait vu, elle en était maintenant certaine, si elle avait eu la présence d'esprit de le faire avant l'installation du camp. Elle se releva peu à peu. Ses épaules s'étaient affaissées et son éternel sourire semblait avoir définitivement fuit de son visage. Embrun vint se frotter à ses jambes, poussant un miaulement plaintif, essayant vainement de réveiller sa maîtresse et de la sortir de cette espèce de torpeur où elle s'enfonçait. Elle imaginait déjà les tourments que subissaient ses compagnons par sa faute. Le contact chaud du félin la ramena un peu à la réalité, suffisamment en tous cas pour commencer à se diriger vers le foyer, centre du campement. Elle resta en retrait quelques instants, observant Mjöllnir et Kimiad s'entretenir alors que Nazeroth observait le sol au plus près, près du foyer. Elle finit par s'avancer, s'asseyant dans une carriole, jambes ballantes.

-Je tenais à ce que vous le sachiez. Il semblerait que nos amis aient été victimes d'un sort de transformation. Puissant et lié au sol... Je pense à une Disparition... Mais j'ignore le déclencheur. Un temps de résidence limite sur le sol? Embrun monta dans la carriole, se mettant sur ses genoux, léchant l'une de ses mains, essayant toujours de la consoler. Elle était de plus en plus livide et finit par remonter ses jambes, faisant fuir son chat alors qu'elle enroulait ses bras autour d'elles. Le félin ne se démonta pas, se calant dans son cou. C'est ma faute... J'aurai du vérifier hier soir. Je les aurais empêchés de se coucher par terre...

¤Finalement je ne sers à rien sauf causer des problèmes¤ Ylinya pouvait, aux yeux de ses camarades avoir une réaction un brin disproportionnée mais son sentiment de culpabilité, réel, s'ajoutait à son vague à l'âme... Cela faisait beaucoup trop longtemps qu'elle n'avait plus était en contact avec la Mer. L'ensemble faisait que maintenant, elle se pelotonnait dans la carriole, anéantie, ne voyant plus que les conséquences de son erreur.

imiad fit la moue et descendit de la carriole arme en main, il avait remit son armure mais les lacets, lanières, crochets et boucles n'étaient pas toutes nouées... Il se dirigea vers l'endroit où Ylinya avait lancée son sort, s'accroupit et fit une moue, puis chassa le brouillard d'un revers de main. "Ben moi je vois rien à part un satané brouillard au ras du sol, ça a du se passer très vite s'il y a eu de la magie, car même les poneys n'ont même pas réagit, souvent le stress et la peur les font déféquer mais là y'a même pas l'ombre d'un crottin!"

Le nain se releva et se dirigea vers la demi-elfe, pour la consoler, car personne n'y pouvait rien et mieux valait trouver des solutions plutôt que se lamenter. Il alla donc voir Ylinya et lui tapota l'épaule : "C'est pas grave tu t'en remettras." Puis il s'en alla s'adosser à la charrette dans laquelle il s'était endormit pour réfléchir la main dans sa barbe. Kimiad était un nain qui marchait à l'intuition, les grandes théories n'étaient pas pour lui, il préférait de loin l'action et sa réflection ne s'attarda pas très longtemps à arriver...

- Qu'en penses tu cousin? Donne nous ton avis sur cela! Toute cette magie ne plaît guerre moi, mais personnellement je ne crois pas que les deux nains soient morts, ni même l'autre demi-drow, bien que sa résistance soit moindre que ceux de notre race. Kimiad frappa violemment le pommeau de son arme sur le sol en criant presque : "Peut-être sont ils là dedans, de l'autre côté de ces pierres! Hé, Ho! 'Quelqu'un là d'ssous?"

alme-toi Ylinya. Je pense que tu n'aurais rien pu voir du tout, ce qui s’est passé nous dépasse tous, et de loin. Mjöllnir s’exprimait d’un ton ferme mais sans la moindre trace de critique dans la voix. Il se voulait paternaliste vis-à-vis de la demi-elfe qui venait de perdre pied et qui avait besoin d’être rassurée. Le moine rangea ses affaires, sans précipitation. Toute cette agitation ne les aideraient pas, bien au contraire!

- Nous sommes tous restés en contact pendant plus d'une heure avec le sol et il ne nous est rien arrivé. Et c’est sans parler de nos périodes de garde. Ca a du se passer à un moment précis dans leur sommeil, effectivement parce qu’ils touchaient le sol. Es-tu sûre qu’il s’agisse de transformation, ne trouverions nous pas quelque chose à leur place. Mjöllnir tentait de faire le tri dans la masse d'informations que ses sens lui transmettaient, décidément trop vite et trop tôt ce matin. La confirmation d'Ylinya ne lui apportait aucun réconfort, la disparition des poneys et le manque de traces flagrantes de combat enlevaient quantité de possibilités qu’ils auraient pu résoudre beaucoup plus facilement.

¤C’est lié à ce tumulus, ils en sont tous persuadés et je commence à le croire aussi. Dumathoïn excuses-nous pour ce que nous nous apprêtons à faire...¤ Une fois son sac fait, il s’approcha de son cousin et, d’une tape sur l’épaule, lui signifia qu’il partageait son intuition. "Aucune autre solution ne me vient à l’esprit. Il s’pourrait bien qu’ils soient là d’sous."

La masse blanchâtre s’étendant à perte de vue accentuait la tragédie dont Ylinya se portait coupable. Aucun autre son ne perçait le brouillard. Tout concordait pour attirer l’attention des compagnons sur la construction funéraire.

- Ce choix ne me plait pas mais à défaut de mieux, préparons-nous à explorer cette sépulture, avec tout le respect dont nous sommes capable et la plus grande prudence. Je ne connais personne capable de faire disparaître les gens de la sorte, si c’est vraiment de par la volonté de quelqu’un, il risque d’être très puissant. ¤Les bûcherons devront attendre encore un peu. Il est hors de question d’abandonner l’un des nôtres sans tout tenter.¤

Ylinya se détendit un peu grâce à l'intervention des deux cousins. Elle pensait toujours être plus ou moins fautive de cette disparition mais ils avaient raison. Ils n'avaient pas besoin d'un point mort et l'espoir n'était peut-être pas totalement fou de croire que leurs trois amis étaient encore en vie dans le tumulus...

-Merci... Elle avait bredouillé le mot, rentrant à l'intérieur de sa carriole. Mjöllnir préparait ses affaires, ce qui était une sage décision qu'elle s'empressa d'imiter. Elle refit proprement son paquetage prenant au passage une corde et de quoi faire une torche. Embrun s'assit, observant les trois compagnons qu'il lui restait, sentant le départ imminent. Le nain avait raison, il allait falloir pénétrer dans le tumulus pour en savoir plus et retrouver Djuka et leurs guides. Alors qu'elle revenait vers eux, son sac proprement installé dans son dos, elle observa Nazeroth, Mjöllnir et Kimiad... Pendant quelques instants elle regretta de ne pas avoir un membre de la prêtrise avec eux. Car, pour elle, une chose était sûre, si le problème venait du tumulus, son occupant pouvait se trouver fort énervé de leur irruption dans ces lieux sacrés. Elle s'approcha des cousins, côte à côte.

- Je pense que Mjöllnir a raison, il va falloir aller les chercher là dessous avec toute la prudence et le respect que nous serons capables d'avoir. Maintenant je ne connais rien à ce type de structure! Je ne sais même pas par où entrer! Elle les regarda Mais je suis sure que vous saurez y faire! Vous n'avez qu'à nous dire en quoi on peut vous aider et on le fera! Elle se dirigea vers le rôdeur, lui mettant une main sur l'épaule.

- Non? Qu'en penses-tu Nazeroth? Elle fit un rapide clin d'oeil avant de retourner son attention vers le minuscule clan nain. ¤Si je continue à me morfondre j'aurai définitivement signé leur arrêt de mort. La solution est dans l'action...¤ Elle mettait tout son espoir dans la science de la pierre qui était propre à chaque nain. Elle leur fit un timide sourire et jeta un regard vers le brouillard ambiant. Et si, en fait, c'était eux qui avaient été téléportés dans un lieu hors du temps et de l'espace. Elle s'ébroua, attendant les conseils et ordres de Mjöllnir et Kimiad...

es connaissances en la matière sont extrèmement limitées, mais par déduction, observation et bon sens, nous devrions nous en sortir. Lui répondit Mjöllnir en cherchant à déterminer de quel côté pouvait se situer l'ouverture.
Selon lui, elle serait pratique, face à la chaussée qu'ils avaient quitté, ou liée à un culte particulier, dans quel cas elle ferait face au levant, éventuellement au couchant et, moins probablement, au ponant.

Tout au long de son apprentissage au monastère il n'avait plus jamais été question d'autre construction que celles du corps et de l'esprit en une arme parfaite. Il portait dès lors peu d'intérêt aux constructions qui ne soient pas véritablement remarquables et plus par curiosité intellectuelle que par attrait véritable. ¤Comme c'est le cas ici...¤

- Une chose m'inquiète par contre, à moins que vous ne nous ayez caché quelque chose, aucun de nous n'est à même de déjouer les pièges qui n'attendent sans doute que nous. Si nous venions à en découvrir et à nous rendre compte que nous ne pouvons pas les éviter, il nous faudra faire marche arrière et aller chercher de l'aide parmi les bucherons. ¤Voyons ça de plus près.¤

Le Nain commença son étude du tumulus avec attention, détachant sphaigne et autres mousses agrippées aux gigantesques pierres de grès noires dans l'idée d'y trouver un agencement particulier laissant présager une zone plus fragile ou même une ouverture. Elle devait se situer plus bas, sans doute encore enterrée, à faible profondeur. A défaut, mais cette idée ne lui plaisait guère, ils créeraient d'eux-mêmes une brèche dans l'un des murs cyclopéens à l'aide de l'outillage des carioles.

- Kimiad, aide-moi à trouver le point faible de cette merveille. .

'pense qu'on va devoir sacrément se salir si on veut trouver une entrée à ce truc là, si y'avais pas deux nains et deux bon poneys ça vaudrait pas le coup de se risquer dans ce bourbier car il ne faut pas oublier que toutes cette partie est plus que dangereuses car elle a bien faillit emporter deux d'entre nous. Dit Kimiad en montrant la partie du sol boueuse où Djuka et Nazeroth avait été plus ou moins engloutis. Le nain était également ravi de pouvoir percer les secret de ce tumulus et de peut-être, si son trop sage cousin le permettait, rammener un ou deux trésors oubliés.

- Il va nous falloir creuser prudemment et le plus tôt s'ra le mieux si nous voulont y'arriver avant qu'il 'soit trop tard pour les autres disparus. Nous avons la chance d'avoir du matériel, un sol mou et deux paires d'bras nains. Rien d'tel pour creuser un sol que les nains! Kimiad ôta son armure qu'il n'avait d'ailleurs qu'enfiler, la posa avec son arme dans la carriole où il avait dormi, puis remonta les manches de son broigne et grimpa dans la carriole pour y dénicher pelles, bêches et tout ce qui pourraient être utilisable pour dégager une entrée là dessous.

MJ
Les nains se mirent au travail sans néanmoins prendre moultes précautions, ils s'encordèrent pour ne pas qu'avec leur poid, ils se retrouvent après un coup de pelle malencontreux dans un nouveau bourbier. Kimiad s'était chargé lui même des noeuds car apparemment seuls les noeuds nains étaient assez résistants pour supporter des nains. Une fois tous attachés la corde fut passée dans les roues d'une carriole et tous se mîrent au travail. Un dur labeur les attendait et ils ne savaient pas si Mjöllnir aurait raison et si creuser profond ne serait pas nécessaire pour atteindre une porte ou toutes choses pouvant y ressembler.

Après plus de quatres heures le soleil était presque au zénith et ils avaient dégagé une bonne partie du tumulus, enfin ils le pensaient tous. La terre meuble ne leur posait pas de problème seules quelques racines à demi moisies et bestioles bizarres résidants dans la tourbe venaient quelque fois s'interposer entre eux et cette 'Satannée de satannée porte de tous les diables' comme se plaisait à le répéter Kimiad. Aux environs de midi les ventre nains commencèrent à gronder, toujours pas de porte en vue mais le trou profond de six mètres et long de presque du double venait de révéler à la grande satisfaction de tous ce qui pouvait faire penser à un linteau en pierre de porte.

Ylinya ne pouvait en rien aider les deux nains dans leur dur labeur. Tout juste put elle tendre une bâche cirée au dessus de leurs têtes afin que la morsure du soleil ne soit pas trop douloureuse pour eux et aussi au cas où la pluie se décidait à être de la partie. Au moins ne seraient-ils ni brûlés, ni noyés. Nazeroth semblait se charger de la surveillance du campement alors qu'elle se dévouait aux fouilleurs. Plusieurs fois elle venait leur apporter des gourdes, et pas toujours remplies d'eau!

-Vous tuez pas à la tâche, hein? Même si le temps est contre nous... Enfin... Bref si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas... Je serai votre dévouée servante! Elle leur lança un petit sourire, sa petite intervention avait au moins permis qu'ils soufflent deux secondes... Elle retourna à la carriole où elle avait pris soin de bien ranger les affaires des deux nains au propre et au sec. Au passage elle aménageait une petite place pour Embrun dans son sac, en cas de problèmes graves lorsqu'ils seraient dans le tumulus.

¤Tiens, ça va bien être la première fois que je vais sous terre... Je me demande comment ça va être là dedans...¤ Ylinya n'avait, en effet, jamais été dans de telles profondeurs. Certes lorsqu'elle était en bord de mer cela lui arrivait de plonger au plus profond que ses poumons lui permettaient mais le poids de l'eau ne serait certainement pas le même que celui de la terre! Non pas qu'elle soit lâche ou trouillarde mais cette exploration de tumulus provoquait une légère appréhension chez elle. C'était une autre approche de sa vocation qu'elle allait expérimenter, une approche qui devait paraître aussi étrange que la sienne pour les autres druides, les plus conventionnels.

-Je reviens, je ne m'éloigne pas, promis. Ylinya s'éloigna très légèrement du trou, se mettant un petit peu à l'écart des autres grâce à l'ombre d'une carriole. Là elle prit une petite poignée de terre dans sa main alors qu'elle s'agenouillait. Elle fit un peu le vide dans sa tête et adressa une prière à Sylvanus pour le salut de ses compagnons, s'excuser de ce qu'ils étaient en train de faire et qu'il la guide dans cette nouvelle expérience alors qu'elle serait plus que jamais proche de la terre... Elle prit son temps pour cela, ne bâclant pas un hommage au Dieu qu'elle vénérait. Elle avait pris cette étrange habitude de considérer la mer comme sa mère et Sylvanus, comme son père. Avec tout le respect dont elle était capable. Elle avait ressenti le besoin de cette prière car les deux nains, Nazeroth et elle dérangeaient ces lieux de Nature sauvage. Lorsqu'elle eut finit la druide se releva, rejoignant les nains alors qu'ils découvraient, enfin, quelque chose de probant au fond de leur trou. Ylinya ne put retenir son coeur qui se mit à battre la chamade pendant quelques instants

-Alors on y est? C'est l'entrée c'est ça? Elle se pencha dans le trou, tendant une gourde à Mjöllnir et Kimiad pour qu'ils puissent prendre quelques minutes de repos en récompense de leur labeur.

- Enfin! Bien plus qu'un cri de soulagement, c'est un véritable rugissement qui sortit des profondeurs du trou creusé par les nains. "Bien joué mon cousin, voilà du beau travail! Je savais que nous trouverions une entrée même si j’espérais la trouver plus tôt... On a bien mérité une petite pause et un bon repas.

Le moine saisit la gourde, en absorba une longue gorgée et reprit, s’adressant à la demi-elfe : "Merci Ylinya! Tu peux descendre s’il te plait? J’n’ai pas envie de me faire griller sur place, ce serait pas mal si tu nous assurais qu’il n’y a pas de magie sur la porte maintenant qu’on l’a trouvée. Qu’on ne continue pas comme ça pour rien. Fais attention, le talus est glissant.

Leur découverte avait fait renaître le sourire sur le visage des compagnons. Non seulement leur labeur touchait à sa fin, mais ils reprenaient confiance en eux et en la possibilité de retrouver les disparus. Restait Nazeroth qui semblait prostré et ne parvenait pas à sortir de son mutisme. Voilà des heures que les nains ne s’en étaient inquiétés, trop occupés qu’ils étaient à creuser leur fossé. ¤En voilà un qui souffre de son passé plus que de raison...¤

S’étant assuré que la druidesse prenait toutes les précautions nécessaires, il retourna contre le tumulus et examina le linteau avec précision à la recherche d’inscriptions, de glyphes ou autres runes comparables à celles que l’on trouve sur les sépultures naines les plus prestigieuses. La civilisation qui avait construit celle-ci ne pouvait être une des tribus barbares, leur vie nomade leur faisait choisir un style de construction plus rapide. La taille des pierres lui faisait penser à des géants même si c’eut pu être n’importe quelle race plus petite... ¤Quand il s’agit de construire pour le prestige, nous transformons bien la montagne en palais...¤

Cela faisait déjà deux longues heureux que le jeune homme marchait. Depuis son départ de Lunargent, il n’avait guère rencontré de personnes et il commençait à avoir faim. Tout en marchant, il sortit de la poche intérieure de son manteau, un parchemin froissé. Dessus on pouvait lire le message suivant : 'Mon cher frère, comme tu dois être au courant, je suis à Quaervar et j’aurais besoin de toi pour une tâche qui implique ton habilité. Je ne puis t’expliquer par lettre mais dès que tu seras à Quaervar contactes-moi. Salutation ton frère bien aimé.'

Soudain, Sion crut entende des voix au-delà de la route. Il rangea sa lettre tout en essayant de distinguer à travers le brouillard les personnes qui discutaient, ainsi que de saisir le sens des leurs paroles. Depuis la route on aurait dis les voix rudes d'un groupe de nains, ces personnes parlaient de boustifaille sans aucun doute et le roublard aperçu enfin d'où elle semblait provenir. Perdu au milieu du brouillard, trois voix différentes et deux personnes apparentes, parlementaient au milieu de la haute tourbe entre deux carrioles. Pensant qu'il ne devait pas y avoir là trop de danger et sans attendre plus attendre les récclamations de son ventre, l'homme se dirigea d'un bas léger et rapide vers ce groupe. Le roublard s’arrêta net devant un trou.

¤Mais que font-ils exactement là? Y aurait-il quelque chose à déterrer de se bourbier puant? Enfin, voilà peut-être de la compagnie?¤Il se pencha vers le trou pour mieux observer la scène étrange puis après un cours instant...

- Hého la compagnie! Bonne rencontre brave gens. Je vous ai entendu depuis la route, je voyage seul et me demandais si ma compagnie ne vous dérangerait pas pour le déjeuner que vous vous apprétiez à faire? Vous m’avez l’air harassé et j’ai de quoi vous remettre d'aplomb dans ma besace, si vous le voulez. Il attendit que les personnes lui répondent, mais il savait qu’il ne serait pas forcément le bienvenu. "J'ai avec moi un gros pain de seigle, une grosse gourde de bière, mais aussi de la viande sèchées et des radis noirs. De quoi redonner des forces après un dur labeur."