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> Chapitre V : Sous la Lune veillent les géants
écrit le : Mercredi 08 Juillet 2020 à 18h33 par Yvhann
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-Fait chier Boreg.-

Furent les seul mots qui sortirent de l’être nouveau en plein changement, car il ne pouvait pleurer.

La moralisation de Boreg était un mélange de conseils et de récompenses, avec une importance de dépendance. Il c’était appuyé sur ses propres jugement, car il avait conseillé et persuadé le jeune drow. Pour la persuasion, le nain ne le savait peut être pas, mais le jeune drow, lui, en était certain.

L’ancêtre avait eut recourt à de nouvelles armes, il avait mit en action des projectiles plus puissants, ordonnant à ces forces d’agir contre le choix personnel du jeune Xarss pour lui faire "voir la lumière". Les principales armes que choisit le zhuanth étaient celles que le noamuth de la moral découvraient. C’était plus difficiles à combattre que tout ce qu’il avait jusqu’à ce jour, eut à combattre, la conscience et le moral, ces sacrosaints sociaux normaux auxquels personne dans son bon esprit ne pourrait, de quelque façon que ce soit, en discuter.

Le silence fit son œuvre au clair. Xarss restait muet tellement son for intérieur venait d’être ébranlé. L’ensemble de son existence lui parut d’une futilité alarmante, là, de lui, il ne restait plus rien, mis à part le vide qu’il avait jusqu’à ce jour apporté qu’à lui seul. Vorn en ajoutait un peu en laissant un ricanement félin s’introduire dans l’esprit du perdu qui sans s’en rendre compte, avait reprit le chemin du retour vers la petite pension de fortune.

Passant sous l’infernal porte du volcan il arrêtait sa marche regardant plus bas, le large fleuve de lave puis s’assit, pieds battant libre dans le vide. Il n’y avait pas meilleur endroit pour reprendre son souffle de ce qui venait de se produire en lui et qui se produisait encore, car il fallait l’avoué, le jeune venait de passer à l’adulte. Pour l’une des rares fois depuis sa sorti d’Outreterre, il n’avait pas de question à se poser, il avait l’esprit libre, comme après une longue et divine méditation. Apparurent ensuite, en lettre dorée sur le fond noir de son esprit, les besoins édictés par Boreg ou les besoins de la paix. Cela lui paraissait si clair et sensé maintenant.

Lui qui avait crut haïr les drows réalisait en fait qu’il se haïssait et avait fait l’effet miroir sur ses maux. Mais où s’était il égaré, lui qui avait fait un choix qui lui semblait tellement évident en libérant son premier esclave. Pourtant c’était à ce moment qu’il avait tout abandonné... * He bien oui Xarss, c’est justement là, à ce moment même que tu as abandonné tes semblables pour devenir un monstre d’égoïsme remettant la faute de ta lamentable situation sur ton peuple. Pourtant ce sont eux, du moins ceux qui t’on persécuté qui ont fait que tu as choisi d’être différent et effectivement, tu n’est pas le seul.* Il ne sut pas si c’était lui ou Vorn ou bien une entité qui lui susurrait cette pensée ou simplement la suite des derniers dires de Boreg.

Pour la première fois il avait un véritable pavé à poser sur son sentier, la toute première pierre d’un long chemin qui commençait devant sa toute nouvelle vie. Se relevant, sourire aux lèvres, il prit le chemin de la demeure sur des pas de danse, eux aussi, tous nouveaux. Il n’était plus seul, il ne l’avait jamais été et ne le serait plus jamais. Il découvrait par le même temps que Boreg venait de faire office de père et que la roue familiale venait d’être accompli. Il comprenait maintenant qu’il venait de ce produire un évènement d’une grande importance pour sa vie et que cela aurait une suite bénéfique pour plusieurs. Il avait atteint, ou mieux, on lui avait fait atteindre le moment où il devenait un véritable serviteur.

Avant de passer la porte de la maisonnette il murmurait presque silencieusement... * Merci Félicia, tu as enfin réussi, puisse-tu partir heureuse, tu est libre maintenant.* Xarss sentit sur lui une légère brise et un poids énorme le quitter, il souriait seul devant la porte fermé laissant maintenant ses pensées sur d’autre horizons. Il ouvrit la porte en prenant soins de ne pas réveiller les compagnes.



L'Art en tant que science est la connaissance universelle des forces de l'univers; en tant que magie, elle est l'application pratique et physique de ces mêmes connaissances.

Lil waela lueth waela ragar brorna lueth wund nind kyorlin elghinn.

(L'idiot et l’imprudent trouvent des surprises et parmi elles, attend la mort.)




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fiche Xarss
 
 
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écrit le : Jeudi 09 Juillet 2020 à 16h02 par La Goualeuse
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La Goualeuse avait finalement passé peu de temps avec Ashura, qui avait le plus souvent fait équipe avec leur sombre collègue. En cette soirée de repos, elle découvrait la bretteuse sous un nouveau jour, bien moins revêche et martial qu'à l'accoutumée. Si elle s'étonna de trouver sa compagnie agréable, elle n'en laissa rien paraître et se répondait à sa compagne comme aux autres avec beaucoup de bonhomie.

Les sourcils de la belle s'étaient légèrement arqués lorsque ses ultimes espoirs de retrouver Khelrod furent déçus ; elle accusa la nouvelle sans autre signe de déception ou de protestation, preuve qu'elle s'était déjà faite à cette triste idée.


- La Déesse bénisse les âmes secourables, chère Ashura, répondit-elle avec un étrange mélange d'enjouement et de solennité. J'accepte bien volontiers votre protection, et vous en remercie.

La frêle jeune fille n'éprouvait aucune honte à se réfugier sous un nouveau rempart, pas plus qu'elle ne s'inquiétait qu'il fût moins barbu et robuste. Elle savait mieux que personne combien il était vain de juger les êtres à leur apparences et avait appris à se méfier de la puissance comme de la faiblesse. Et pour cause... s'entourer de bras dévoués à sa défense n'était pas la moindre de ses forces.

- J'essaierai d'éviter les ennuis, ajouta-t-elle sur le ton de la plaisanterie, tant il était évident que leur mission les y précipitait.

Elle réceptionna et lut la missive de la coursière avec une discrétion experte, celle de gestes maintes et maintes fois répétées, avant de la faire passer à Ashura. La loyauté des nains les honorait, mais ne suffisait pas à garantir leur ponctualité : leur vie ne tiendrait sûrement qu'à un aléatoire minutage. Il faudrait trouver un moyen d'assurer une meilleure synchronisation...








Tous recherchent l'aventure... Moi, c'est elle qui m'a trouvée.
 
 
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PM
écrit le : Samedi 11 Juillet 2020 à 02h55 par Ashura
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Tout en secouant la tête, la bretteuse se mit à sourire malgré elle.

- Malheureusement, j’ai bien peur que nous y foncions tout droit, dans le pétrin…

A son tour, Ashura pris connaissance du contenu des messages. Le premier ne la troubla pas vraiment. Les événements, les circonstances imprévisibles, avaient changés sa perspective après son arrivée en Lunargent. Héroïque cavalière, chevalier du royaume et maître-lame honoraire, ces notions étaient bien loin aujourd’hui. Désormais, la Compagnie des Marches d’Argent ne revêtait plus autant d’importance à ses yeux. Ce qui comptait, c’était de se tenir prêt.

Elle relu deux fois le second message, avant de les présenter à la flamme d’une bougie et de les jeter dans la grande cheminée centrale où dansait un feu craquant. Par prudence, elle resta près de l’âtre jusqu’à ce que le papier fût entièrement consumé. Elle s’assura d’un bref coup d’œil discret que personne ne la regardait. Quand cela fut chose faite, elle retourna s’installer à la table.


- Étonnant, le nombre de regard qui peuvent être braqués sur nous. Non, je ne parle pas des badauds de cette taverne, mais de tout un royaume qui semble nous épier.

Quelque chose lui faisait regretter son anonymat de jeune caravanière. Elle avait l’impression d’être un pion sur un échiquier. Une sensation inhabituelle qui la mettait mal à l’aise. Il faudrait qu’elle échappe à cette surveillance constante dont ils faisaient tous l’objet.

Elle pensait à son père, mais à la place, elle pensait comme… elle-même. Son père lui avait fait étudier au moins une centaine de batailles majeures qui avaient eu lieu à travers les siècles. Il était un admirateur de Spruance, en particulier parce que le type demeurait cool au beau milieu du chaos, et son père accordait beaucoup de valeur à cette aptitude.


- En matière d’information et d’action, je vois quatre règles fondamentales. Premièrement, ne jamais établir un plan sans en savoir aussi long que possible sur la menace. Deuxièmement, ne jamais hésiter à modifier un plan lorsqu’on reçoit une nouvelle donnée. Troisièmement, ne jamais penser que l’on sait tout. Et quatrièmement, ne jamais attendre de tout savoir pour agir. Un officier qui attend de tout savoir peut se retrouver encore couché sous sa tente quand l’ennemi y mettait le feu.

Ashura suivait fidèlement ces règles, aussi bien que possible. Elle jeta un regard sur la salle en se penchant sur ses coudes.

- Quoiqu'il arrive, il faut bouger, provoquer les événements en espérant qu’une opportunité se présente. Nous avons de la chance de nous être bien entouré durant notre périple. Je suis certaine que notre amie parviendra à nous appuyer quand le moment sera venu, de communiquer ou de contre-attaquer… Demain, nous aurons de la route, alors, en cette heure, je propose de nous contenter de nos modestes capacités, de nous en tenir à ce que l’on sait. (elle leva son verre comme pour porter un toast) Aérons-nous l’esprit, consacrons nous au moral, conservons du positif et valorisons les raisons qui nous poussent à agir comme nous le faisons. (elle but une courte gorgée de vin) Sirine, que feras-tu une fois toute cette affaire terminée ? Désormais impliquée dans cette aventure, chaque pas semble t’éloigner de ton foyer.


 
 
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PM
écrit le : Mardi 14 Juillet 2020 à 15h18 par Phineas
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Façonneur de Montagnes
Chambre 6
3 gemmes
 Il n'y a pas d'objets
Haut
Bas
 
 

Après tout cela, les deux femmes passèrent une agréable soirée qui, peut-être, leur laisserait un léger mal de tête le lendemain. Xarss quant à lui, après la pique du vieux nain, trouverait peut-être un étrange repos. Si la nuit avait été réparatrice, il avait été probablement difficile, avant que la fatigue ne prenne le dessus, d'ignorer les coups d'un marteau de forge qui résonnait, sans relâche, au fond de la ville.

La nuit passa douce et fraîche, dans les souterrains de la forteresse. Le lendemain, prouvant que les vieille règles de l'hospitalité avaient encore court ici, ils trouvèrent des miches de pain frais, du fromage, du miel, de la compote, des pâtes de fruit, de la bière brune et une tisane de lierre des profondeurs bien plus agréable que ne le laisserait songer sa simplicité. L’interrogation première, sans doute, fut de savoir si la magicienne était revenue. Et ce n'était pas le cas. Probablement inquiet puisque, en prenant la distance, entre la volonté de nains comme Boreg, le zèle de la dératisation du Hall et le discours presque hérétique de la magicienne directement de la face de Helm, elle aurait bien pût se mettre à dos un certain nombre de personne.

Dans leurs doutes probablement, et les préparation pour le départ prochain, ils découvrirent que le déjeuner n'avait pas été la seule chose déposée dans la maison avant l'aube. Sur une console de la salle principale étaient posés trois paquets. Deux paquets enroulés dans une étoffe de laine et une boite de bois.
En se rapprochant ils remarquèrent qu'une boucle ou une gravure indiquait à qui ils étaient destiné. Le premier paquet, plus long que le second, désignait Ashura, le second Xarss et la boîte était destinée à Sirine.

Lorsque la bretteuse commença à dérouler la laine noire, elle sût immédiatement de quoi il s'agissait. Léger, longiligne, légèrement plus long que ne devrait l'être un objet de ce type pour le commun des guerrier. L'arme qu'elle découvrit à l'intérieur était enfermé à l'intérieur d'un fourreau de cuir noir dont les bagues étaient fait d'acier poli et relevé, elle en était sûre, de lignes de mithril. Une tête d'aigle élégante était gravé dans la bague haute. La garde qui dépassait de la protection ne pouvait pas mentir. Du même acier poli réhaussé du même mithril, du cuir rouge entourait la poignée, visiblement non teinté, il devait être issu d'un animal bien particulier. Le bout du pommeau était un simple cercle certes, mais qui sans aucun doute jouait beaucoup dans l'équilibre fragile d'une telle arme. Lorsqu'elle sortit la rapière, les torches renvoyèrent des reflets vert-bleu surnaturels, prouvant que la lame n'était pas fait de simple acier. Avant de la prendre en main, elle remarqua la minuscule marque au bout du pommeau, figurant que l'arme était sortie directement de la forge du Maître. La soupesant et l'essayant, Ashura découvrit un équilibre extraordinaire et même, parfait. Elle avait déjà entendu parler de ce genre de lame, imprégnée d'une magie subtile qui en plus de conférer un tranchant toujours parfait, faisait constamment un contrepoids aux erreurs éventuelles de la physique ou du bretteur, permettant des coups aussi précis que dévastateurs. Ces armes coûtaient si chere qu'elle n'aurait pu, une année plus tôt, espérer mettre la main sur l'une d'elle. Le Maître des Forges venait de lui en offrir une.

Le second paquet était destiné à Xarss. Lorsqu'il le déroula, un cliquetis de métal s'échappa d'un paquet plus lourd qu'il ne l'avait imaginé au premier abord. Enroulé sur lui même, le long serpent d'acier noir renvoyait des reflets rougeoyants. Chaque anneau avait bénéficié d'un soin tout particulier pour ne pas empêcher le déroulement le plus efficace possible de la chaîne, notamment sans que les pointes qui l'entourait ne se percute pas. Le métal était chaud, et au bout des pointes il était même brûlant, facile d'imaginer ce qu'il pouvait provoquer lorsqu'il déchirait la chair. Il remarqua à l'étude qu'à l'intérieur du premier anneau était gravé avec précision et, comble de l'étonnement, en drow, une courte phrase :



La poignée en bois blanc - qui tranchait avec le reste de l'arme - avait une rune draconique gravée dans la garde, "Ardent" -
valignatir -, et la marque du Maître des Forges était taillée dans le bout du pommeau. Lorsqu'il prononça, par erreur, le mot draconique, une langue de flamme partie de la garde pour entourer l'ensemble de la chaîne d'une langue de feu. Surpris mais réactif, Xarss prononça à nouveau le mot de pouvoir pour éteindre l'incendie.

Sirine enfin, avait pour elle la petite boite. Elle même était déjà des plus élégante, bois poli et gonds de bronze, mais trop grande pour être transportée par ailleurs. Lorsqu'elle ouvrit elle vit deux choses, un empans de tissu soigneusement plié sur lequel reposé un fin anneau de cuivre rehaussé d'un petit rubis. A la vue des présents des deux autres, elle fut à peu prêt certaine que l'anneau était magique et, quand elle le passa à son doigt, elle eut l'impression, pendant un instant, qu'une brise l'entourait. Elle déplia ensuite le tissu. Il s'agissait en vérité d'une cape. Une cape magnifique en vérité. Certes, elle n'avait rien d'extraordinaire au premier abord. D'un gris laiteux, la capuche simple, elle semblait être faite pour être passée inaperçu... Mais c'était sans compter sur l'envers. L'habit était clairement fait pour être portée d'un côté ou de l'autre avec le même confort, mais des utilisations différente. La doublure du tissu elle, était fait d'une soie rouge et or, rehaussée ci et là de fils d'argent et de minuscules gemmes. Une cape d’apparat, pour le moins. Portée du côté ostentatoire on ne détectait pas l'insignifiance de l'intérieur. A l'inverse, portée avec le côté gris à l'extérieur, on semblait terriblement insignifiant... En fait, on semblait même se fondre dans l'environnement là où l'autre côté nous faisait briller.

C'est ainsi que Sundabar et les Marches donnèrent leurs derniers présents aux aventuriers qui allaient risquer leur vie pour elles.


Cliquez ici pour dérouler le parchemin...



Voyons voyons mon jeune ami, vous croyez vraiment que les montagnes grandissent seules ?
 
 
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écrit le : Mercredi 15 Juillet 2020 à 15h01 par Yvhann
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Il y a dans les méandres du long fleuve de l’existence des passage plus certains que d’autre, seul un marin expérimenté peut percevoir les signes dans le courant pour y déceler un danger et ainsi d’éviter l’échouement, mais parfois, même les meilleurs navigateurs s’échouent sur leur propre récif. (Paroles de Woébéwo, moine thieffelin de l’ordre du corbeau)

Durant son repos qui ne cessait de lui rappeler sa place dans ce monde, les paroles de Woébéwo lui revenaient sans cesse, Boreg en avait extrait celles-ci de sa mémoire sélective pour lui rappeler qu’il avait un choix et qu’il était maintenant le temps qu’il s’adoube de celui-ci. Les paroles fusèrent dans son esprit comme une velve bien chauffé entrant dans le lard. Quand il avait prit sa décision devant l’ordre du corbeau il avait juré trois chose pourtant et celles-ci c’étaient effacé à cause du côté égoïste et enfantin du jeune drow de l’époque, mais le temps avait passé puis Boreg avait en quelques battement de cils, déterré celles-ci. Xarss semblait en avoir retenu qu’une depuis sa sortie d’Outreterre, celle de protéger et de défendre, celle pour laquelle il c’était engagé auprès de la main des mystères. Les deux autres, s’acquitter de ses devoirs il ne l’avait pas oublié, mais très mal saisi jusqu’a ce jour puis restait celle qui avait disparut de son esprit dû à sa grande aversion pour sa génitrice et ses garces de sœurs : aimer le pays où tu es né.

Les réflexions du faussement appelé Kryssyyor se bousculèrent le reste de son repos qui dans l’attente du levé de ses compagnes d’occasion, lui chamboulait tout l’intérieur. Une grande remise en question pour l’avenir l’avait saisi tellement qu’il eut du mal à se reconnaitre lorsqu’il réalisait qu’il c’était tellement mentit à lui même qu’il s’était égaré s’échouant sur l’écueil de sa vanité.

Tellement absorber à retrouver son chemin pour se parfaire qu’il ne réalisait même pas que quelqu’un était entré pour y laisser des paquets qui leurs étaient destiné ainsi que le déjeuné.

Si le jeune drow n’avait jamais pleuré au moment ou il lu ce qui était gravé sur le premier anneau de la chaine clouté, il en comprit le sentiment pour la toute première fois. Il fut émut profondément combattant ce qui lui arrivait, ne comprenant pas ce qui se passait intérieurement, pour la dernière fois de tout le reste de son existence, il entendit la voix de Félicia « ne combat pas Xarss, laisse toi aller ». Ses yeux s’emplirent de larmes, c’était insupportable, nouveau, déchirant et pour finir, soulageant. Ce fiel qui coulait et qui laissait qu’une seul larme par œil couler jusqu’a ses lèvres mince portait le goût d’une victoire sans précédant.

Cette guérison il la devait à tous ceux qui lui avait fait confiance, à tous ceux qui ne lui faisait pas confiance et a celui qui lui avait ouvert les yeux, Boreg. De suite, l’unique fils Symryvvin demandait comment il pouvait lui en être reconnaissant puis rapidement il comprit que la suite le ferait, Le drow n’avait plus à prouver à qui que ce soit ce qu’il était, il n’avait qu’à agir, seul les gestes posés ferait de lui ce qu’il serait au yeux des surfacins et de ceux de sa races. Il comprenait maintenant plus que jamais ce que Woébéwo lui avait dit avant qu’il s’engage dans sa quête « Le plus difficile est à venir, il te faudra combattre tes faiblesses ne les laissant plus jamais prendre le dessus ».
Le jeune drow sorti de son sac la première chaine qu’il avait brisé, libérant ainsi le premier esclave, il l’observait et décidait de la garder en mémoire, elle deviendrait maintenant non pas une arme pour combattre les autres, mais pour combattre ses propres tares. Celle qu’il venait de recevoir serait celle qui le guidera vers un renouveau * Une chaine pour briser les chaines.* se dit-il souriant de reconnaissance.



L'Art en tant que science est la connaissance universelle des forces de l'univers; en tant que magie, elle est l'application pratique et physique de ces mêmes connaissances.

Lil waela lueth waela ragar brorna lueth wund nind kyorlin elghinn.

(L'idiot et l’imprudent trouvent des surprises et parmi elles, attend la mort.)




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fiche Xarss
 
 
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écrit le : Dimanche 19 Juillet 2020 à 16h50 par La Goualeuse
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La jeune fille avait semblé sincèrement interloquée par la question d'Ashura, comme si une telle préoccupation était incongrue. Le mot "foyer" lui était bien peu invocateur... Elle était restée songeuse un instant, ses yeux bleus perdus dans le vide sondant l'étendue invisible des possibles. N'ayant jamais, à proprement parler, disposé d'elle même, elle n'avait pas la moindre idée quant à la manière de conduire sa vie. Elle sourit mystérieusement, puis répondit avec candeur :

- J'apprendrai à faire des confitures.

Se moquait-elle de la bretteuse ? Elle saisit son verre avec énergie et l'éleva en l'air, comme pour saluer sa belle et prosaïque idée, avant de boire une ample gorgée de l'onctueux et parfumé breuvage qu'il contenait.

Le lendemain, La Goualeuse goûta avec délice la décoction de lierre que lui servirent leurs mystérieux hôtes. Si elle dédaigna les pâtes de fruit, trop sucrées pour son palais peu habitué aux friandises, elle fit honneur au reste du buffet avec un bel appétit. Sabetha demeurait absente ; mais il semblait encore tôt pour s'en inquiéter. A l'écart, Kryssior, plongé dans ses réflexions, semblait ne pas avoir faim. Bientôt son attention se porta vers une commode, au fond de la pièce, de laquelle il retira un paquet. Du coin de l'oeil, la belle l'observa en retirer une chaîne aux reflets mordorés, puis rester inexplicablement figé, la tête légèrement penchée sur cette arme de magnifique facture. Où avait-il passé la soirée ? Et qu'avait-il bien pu manigancer ? Un vague sentiment de culpabilité l'envahit...

Elle attendit que le drow s'éloigne pour découvrir à son tour les présents dont les nains l'avaient comblée. Après avoir contemplé la boîte finement ouvragée qui lui était destinée, elle en retira avec un soin plein de déférence envers ses bienfaiteurs le couvercle. Ses yeux s'écarquillèrent aussitôt que la pierre précieuse apparut : elle saisit l'anneau d'un geste gourmand puis fit jouer le rubis dans la lumière pour mieux en contempler l'éclat, avant de le glisser à l'annulaire de sa main gauche. L'impression fugace qu'un courant d'air lui chatouillait l'échine la saisit quelques instants, pour la quitter aussitôt. Aucun bijou de cuivre ne lui avait fait un tel effet, aussi n'eut-elle aucun mal à se convaincre que le bijou était enchanté. Quant à savoir de quel sortilège elle était désormais parée...

L'aquafondienne fit un accueil aussi enthousiaste à la magnifique cape que renfermait le coffret. La dépliant avec délice, elle admira le rouge et l'or de la soie avec les yeux brillants du pauvre découvrant un trésor, se délectant de découvrir les fils d'argent dont elle était élégamment tissée, et plus encore les minuscules et précieux météores dont elle était constellée. Le gris laiteux de la doublure lui parut bien terne en comparaison, du moins dans un premier temps, car son esprit vif et poétique finit rapidement par comprendre que les faces de l'étoffe se répondaient comme la lune et le soleil. Si l'une était brodée pour darder ses éclats et éblouir les hommes, l'autre semblait tissée pour se soustraire à leur vigilance.

L'émotion avait rosi les joues de nacre de La Goualeuse, dont la joie s'exprimait en un glorieux sourire. Elle n'en demeurait pas dupe pour autant... L'ancienne courtisane ne savait que trop quelles subtiles transactions recelaient de tels cadeaux, signes enchanteurs qui les rappelaient à leur sinistre mission. Ashura avait d'ailleurs hérité, comme Kryssior, d'une arme.


- Et bien... conclut-elle un brin railleuse, on peut dire que la générosité des nains est à la hauteur du danger vers lequel nous marchons ! Grâce soit rendue à nos bienfaiteurs.




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PM
écrit le : Dimanche 19 Juillet 2020 à 18h09 par Ashura
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L’arme se déroula sous le regard admiratif d’Ashura, qui en resta bouche bée après un « Ooooh ! » qu’elle ne put retenir. Une magnifique rapière enchantée, ornée d’une tête d’aigle. Ce n’était pas une simple épée de soldat, bien plus en réalité, une de ces lames conçues pour des seigneurs généraux, si dures qu’aucun forgeron ne pouvait les marquer (sans magie). Très peu d’escrimeurs faisaient montre d’assez de talent pour mériter une telle arme, mais même ainsi, il ne restait pas assez d’épées « magiques » pour que chacun d’eux en détienne une. Le meilleur acier qu’on puisse trouver, forgé par la main du maître artisan.

- Eh bien, on ne m’avait pas menti. Le maître des Forges. La qualité de cette arme… Reste à voir à présent si ma vigueur est pareille.

Instantanément, après que le sentiment d’imposture se soit dissipé, la bretteuse comprit qu’elle venait de franchir un palier. Les jeunes coqs de village hésiteront à se frotter à elle. La bretteuse ferma les yeux, pressant son front contre la garde de l’épée, comme s’ils pouvaient communiquer, ou si elle pouvait anéantir ainsi les doutes qui la torturaient.

« Vive-Lame », songea-t-elle.

La bretteuse acquiesça à la conclusion de Sirine. Retirant sa vieille rapière de sa ceinture, afin d’y glisser l’œuvre d’art qu’elle venait de recevoir, Ashura se couvrit ensuite de sa cape, plaça la bandoulière de sa sacoche sur l’épaule puis s’engagea vers la sortie.

- Ce n’est pas le type d’arme que l’on offre à des condamnés. Il y a beaucoup d’espoir dans ces présents. Tâchons de nous en montrer digne.


 
 
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PM

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