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Douce Fortune
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Capitaine
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)Lieu : Luskan Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent moyen Température: environs 2°C Moment: fin matinéeViennent d'iciTousLes aventuriers étaient maintenant tous entré dans la ville. Chacun dans son coin en quelque sorte, mais aucun d'entre eux ne connaissait suffisamment la ville pour s'y repérer. L'attitude froide et distante des habitant envers les étranger n'aidant pas, et les caravaniers, si sympathique sur les routes, semblant fuir terrorisé toute les personnes qu'ils ne connaissaient par, ils eurent chacun l'impression d'être laissé à eux même. Sur la place à main gauche se trouvait le palais du gouverneur plein de clinquant et pour autant à l'air à moitié en ruine.
Sur cette petite place trois rue majeure s'enfonçait dans la ville. L'une longeant les murailles a l'ouest, beaucoup de mendiant y séjournaient, et une très petite parties des caravanier et voyageur s'y aventuraient. Une autre allant de biais vers le nord-est, De nombreux étals s'y trouvaient haranguant les voyageur et habitant qui s'y rendaient. Tandis que l'axe le plus grand et emprunté par la majorité caravanier allait droit devant vers une sorte de grande place, derrière de haut remparts.
De nombreuses ruelles s'étendaient entre les maison, certaines loin d'être entretenue, d'autre joliment pavées. Semblaient vouloir revendiquer le statue des rues plus larges. Mais les maison hautes et l'étroitesse des rues les rendaient ténébreusement inquiétante.
Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
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Aventurier
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ipepeo toujours sur ses épaules, Phélès avançait dans les rues de Luskan, les mains posées sur les cuisses de sa partenaire, afin de s’assurer de son équilibre à elle. Il s’arrêta un instant sur la petite place dans laquelle ils avaient débouché. Avec un rictus ironique, il repensa au passé. Il était arrivé à Luskan six mois plus tôt, puis il était allé à Padhiver, ensuite à Arrabar avant de se diriger vers la citadelle de Felbarr et dans l’outreterre. Il s’était ensuite retrouvé de nouveau dans sa ville natale, Darromar, alors que quelques instant plus tôt il était dans les profondeurs de Toril, transporté magiquement par il ne savait quelle magie. Il était retourné à Arrabar, puis l’amasstarte lui avait ordonné d’aller vers Lunargent non sans lui avoir fait gouter au plaisir du mitard. Une fois là-bas, il s’était hâtivement dirigé vers Everlund et voilà qu’aujourd’hui il était revenu à son point de départ. Que de voyages en six mois ! Et Beshaba ne semblait pas s’en lasser.
C’était au cours du trajet entre Luskan et Padhiver qu’il avait rencontré Dobun l’inventeur gnome, un change-forme dont seule la fin du nom lui revenait en mémoire, Blablabladae ou quelque chose du genre. Celui-là, il aurait aimé l’occire si l’occasion c’était présentée. Une dague dans la gorge et cette maudite créature ne lui aurait plus posé de problèmes. Il avait aussi fait la connaissance de cet étrange triangle amoureux qui était composé de son pire ennemi, un calishite portant en son nom le mal, un genasi d’eau dont les sentiments étaient aussi insondables que les plus profondes abysses – ce qui d’ailleurs constituait le pseudonyme avec le quel il s’était présenté – et enfin une elfe à la beauté sauvage mais aux mœurs trop légères. Loana peut-être ? Non, ce n’était pas là son véritable nom. Il le chercha pendant quelques secondes, mais en vain. Il fallait dire qu’il conservait dans sa mémoire défaillante uniquement ceux des personnes qu’il estimait.
Sortant de sa rêverie il regarda avec attention les trois grandes rues qui partait de la place dans laquelle ils se trouvaient. Il porta machinalement la main vers la fiole au liquide noirâtre qu’il portait autour du coup, sous ses vêtements. Geste qui s’accompagnait toujours d’un air soucieux, chose qui n’avait pas échappée à Kipepeo lorsqu’ils s’étaient dirigé vers la cité des navigateurs, au vu des histoires drôle qu’elle s’était mise à raconter par intermittences. Laquelle de ses trois directions le guiderait jusqu’au temple de Talona ? Il l’ignorait mais se rappelant vaguement du chemin de l’auberge dans laquelle il avait dormi six mois plutôt, il décida donc de s’y diriger.- Je suis déjà venu, ici et je crois me souvenir de la façon d’aller à la taverne dans laquelle j’ai séjourné. Donc si ça ne te dérange pas, nous allons là bas. Il rigola avant d’ajouter tout en mettant une petite claque sur la cuisse gauche de son acolyte : "De toute façon, c’est moi qui conduis !" Phélès préférait éviter d’avoir à aborder le sujet du temple de la mère des maladies avec sa partenaire. Il doutait de sa réaction et c’était une histoire qui ne concernait que lui. Il trouverait bien quelqu’un pour le renseigner plus tard car après tout Talona n’était pas adoré que par des fous qui s’amusaient à lancer des épidémies. Les malades et leurs familles venaient souvent implorer sa pitié, donc demander la direction du lieu de culte à un autochtone ne devrait pas lui attirer d’ennuis.
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Aventurière
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Arsia avait sur-estimé l'intelligence du garde, c'était vraiment un sot, spécimen d'une certaine rareté mais dont l'étude était futile et inintéressante. Partagé entre amusement et effarement la jeune humaine préféra laisser ces abrutis dans l'erreur et continua sa route.
Arsia s'arrêta un instant sur la place afin de contempler le spectacle citadin qui s'offrait à elle, Corile son familier, une belette, finit par se blottir autour de son cou comme elle avait coutume de faire.
D'un ton froid la jeune humaine s'adressa à son familier.
"Et bien Corile que penses tu de cette ville, accueillante et chaleureuse n'est ce pas? Comme je les aimes..."
¤La peur de l'étranger, de l'inconnu voila un sentiment bien primaire, ce sentiment je l'ai déjà observer, mais la il prend des propensions exagérées, je pense qu'il y'a peu de risque d'ennui par ici.¤
Logiquement, Arsia pris le chemin allant vers la grande place donc droit devant elle. D'ici pensât'elle, il sera plus aisé de se repérer. Arsia aimait son autonomie, elle détestait dépendre d'autrui pour satisfaire ses besoins, dans le cas présent trouver une auberge convenable était sa priorité. Ne connaissant pas la ville, demander conseil à l'autochtone local était inévitable.
Les conditions n'étaient pas idéales, il y'avait un faible taux de réussite, l'opération devait tout de même être tenté. Sur la place, contenant son ton glacial, Arsia s'adressera à un homme de préférence.
"Bonjour excusez-moi de vous importunez, pourriez vous m'indiquer une auberge convenable s'il vous pait."
La vie n'est qu'une équation, tout obstacle doit être résolu par la logique et non les sentiments.
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Chuchoteur
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La joie enfantine de Kipepeo qui se retrouva perché sur les épaules de son compagnon de voyage, se lisait sur son visage. L'accueil, enfin pour être exact le désaccueil des gardes n'avait pas encore refroidit son enthousiasme. Mais là peu à peu une sorte de crainte admirative fit place à cette insouciance chaotique qui l'avait animé quelques temps plus tôt. Son regard se perchait partout où il put aller. De la haut elle se sentait presque sentinelle d'un navire qui les composaient, Pheles la tenant solidement pour empêcher toute chute, et elle par dessus, tanguant dans les vagues des passants, une houle loin d'être joyeuse. Les murs exsudaient la méfiance, les fenêtres sombre le mépris, partout où ses yeux se posaient il semblait y avoir quelque perversion ou malédiction. La petite halfeline se sentait tout à coup bien étrangère dans cette Luskan. Mais très vite son naturel reprit le dessus. Pheles semblait savoir où il allait, aussi était-elle débarrassée du souci de trouver son chemin. Bavarde selon son habitude, elle mentionna à l'adresse de sa monture les choses qui lui passaient par la tête :
Tu sais, l'oncle de ma mère adoptive, me disait toujours que si tu voulais cacher quelque chose il te fallait être voyant, bien en vue de tous, exhibitionniste et rapide... Je ne sais pas pourquoi je dis ça, mais bon, voilà... Cette ville me semble bien triste et sombre, des gens comme nous se révèle nécessaire hein ! Oui, mettre un peu joie ici, à défaut de bonne humeur, la joie est un antidote parfait aux douleurs et aux maux, le savais-tu ? Chez nous les malades on les faisaient rire, cela leur donnait l'envie de vivre, et avec l'envie de vivre, l'envie de guérir... C'est une magie simple, peu chère aussi ...
Kipepeo arrêta de pérorer un instant, puis aux vues des ruelles sombres qui incitaient le malaise, qui prévenait de menaces de vol, crimes et d'autres choses qu'elle ne pouvait même pas imaginer, elle reprit, comme pour se rassurer
- Les villes ont des dangers tout comme les sombres forêts... La différence souvent c'est que les dangers urbains sont principalement de la main de créatures humanoïdes, bien plus dangereuses et fourbes que les créatures de la forêts, qui eux ne font que leur boulot de créatures de la forêt. Leur neutralité a quelque chose de rassurant en fait. Tu connais bien cette ville ? Moi je n'y suis jamais venue, et tu sais je suis bien contente que tu sois là pour me guider. Sans toi je me serais surement perdue ou retrouvée dans des endroits mal-famés. Ca me fait pas peur... Enfin si, ça me fait très peur, mais faut pas aller le répéter tout ça.
Kipepeo pendant qu'elle parlait n'oubliait pas sa mission de vigile. Perchée là-haut elle montait la garde, sa tête tournant dans tout les sens, son regard plongeant inquisiteur dans toutes choses nouvelles ou tout détails incongru
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Aventurière
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Luskan... Elle méritait bien sa réputation, quoiqu'on en dise. Sombre, morne, terne... Son gris se mariait bien à l'humeur présente d'Arianne, l'amertume caractéristique qu'elle connaissait maintenant par coeur... Pourquoi était-elle venue ici déjà? Ah, oui, pour échapper à ses poursuivants... Poursuivants qui semblaient l'avoir retrouvée facilement... Une telle lutte était-elle vaine? Shar était-elle un chat qui jouait avec sa proie avant de la tuer froidement?
- Si elle avait voulu te tuer elle l'eut fait plutôt que de déposer ce symbole à tes pieds, ne crois-tu pas? chuchota une voix rauque à son oreille.
Sursautant, Arianne tourna sa tête et tomba nez-à nez avec Minuit, perché sur son épaule. Elle comprit avec soulagement que c'était son familier qui venait de lui parler.
*Il a raison*, pensa t'elle. *Cesse de t'en faire. Trouve toi plutôt un endroit où passer la nuit et un moyen de te faire quelques argentés.* C’était peut-être une bonne idée l'histoire des tours de passe-passe. Elle avait déclaré cela car c'avait été la première chose qui lui était venu à l'esprit, mais l'idée n'était pas mauvaise. Surtout qu'elle serait constamment en pleine foule, où on ne pourrait attenter à sa vie sans alerter la garde. Elle avait beau être corrompue, elle restait la garde et elle interviendrait très probablement pour l'aider. *Bon, trouve toi une endroit où coucher plutôt que de remuer ces pensées.*
- Minuit, surveille du ciel s,il te plait. Ta présence peu m'être nuisible face à ce peuple superstitieux et méfiant.
- Dit donc que je suis nuisible tant qu'à y être, maugréa le narcissique corbeau, qui obtempéra tout de même.
Marchant encore un peu l'illusionniste se dirigea vers un citadin, un de ceux qui avait l'air le plus engageant, elle ne voulait en aucun cas se faire refuser des informations sous prétexte qu'elle était une étrangère, et lui adressa ces quelques mots :
- Bonjour à vous, hum, j'aimerais bien si vous pouviez m'indiquer l'auberge la plus proche s'il vous plait.
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Aventurier retraité
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Jusqu'à maintenant, Télim jouissait d'une chance insolente car il en était convaincu, quelque chose ou quelqu'un jouait avec ses nerfs, faisant peser sur sa destinée comme un arrière-goût d'une vengeance commanditée par un ou plusieurs individu et à chaque pas qu'il faisait, il avait l'impression de risquer son existence. Etrange sensation qu'il ressentait là, pourtant le naufragé aurait-dû être heureux de se trouver dans une cité portuaire telle que Luskan malgré sa réputation. Ce n'était pas vraiment le cas, surtout pas avec cette oppression.
Tout en marchant, seul, son esprit retourna vers une terre qu'il connaissait et aimait. Calimport, la magnifique. si sa mémoire lui jouait des tours, tout n'était pas perdu définitivement. En particulier quelques épisodes qui avaient émaillés son enfance lors de séjour dans cette immense cité. Le visage des adultes demeuraient encore flous mais les images de la ville étaient bien nettes. Il se souvenait de ses marchés bigarrés, de ses grandes avenues, d'odeurs exotiques qui excitaient les papilles et les étranges mélopées qui envellopaient passants et explorateurs en tout genre venant des quatres coins des Royaumes. Oui Calimport était une cité magnifique pour Télim, beaucoup plus vaste que la Cité des Splendeurs et surtout plus accueillante que Luskan la méfiante. Une boule se noua au creux de son estomac, oui, il lui fallait quitter rapidement la ville, embarquer et prendre le large.
Restant aux aguets, Télim demanda à l'un des riverain la direction du port...
« Plutôt vivre libre que mourir des chaînes de l’esclavage » Réputation 9Fiche de TélimAutre Pj: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches) Pnj's: Adrian Cormaëril (Conseiller) Isorion (MG Gardiens Sylvestre), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
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Capitaine
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)Lieu : Luskan Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent moyen Température: environs 2°C Moment: fin matinéeArsiaDiplomate, Arsia se rendit bien vite compte qu'elle n'était pas la bienvenue en ces lieux. Entre les riches qui l'ignoraient royalement, ceux qui la fuyaient, les classes moins aisées qui semblaient la mépriser et les classes les plus pauvres au sourire malicieux qui semblaient n'en vouloir qu'à son argent. Difficile dans ces conditions de trouver une auberge. C'est en usant de tout son savoir faire diplomatique qu'elle appris l'existence de deux auberge. L'une riche et coûteuse, « perle des flots » au centre de la ville. L'autre, « le coutelas » au abord du port, relativement mal famé, et apparemment plus approprié aux « étranger » comme elle. Même si elle trouvait étrange qu'il puisse y avoir des auberge pour les résidents d'une ville.
Toutefois, le choix lui restait encore, elle avait réussi à force de raisonnement judicieux, à soutirer des informations à ce que l'on pourrait appeler une foule peu loquace. Peut être pourrait-elle se faire hébergée dans une auberge qui n'ouvre pas aux « étranger ».ArianneUn vague geste en guise de réponse lui indiqua la direction du coutelas. Pour toute réponses par la suite elle n'obtenue que des bref « par là » et d'aussi bref signe de main. Mais bondissant d'indication en indication elle rattrapa finalement rapidement les deux personnes qu'elle avait croisée en bord de route à son réveil douloureux. Ils semblaient se rendre au même endroit qu'elle, aussi finit-elle par les suivres lorsqu'ils tournèrent dans une ruellePhélès, KipepeoL'humain peinait plus qu'il ne voulait l'admettre à porter l'halfeline. Aussi pris-t-il un peu de retard sur son trajet, sans compter une ou deux hésitations. Mais la hin sur ses épaules se révéla être un sérieux avantage par moment, quand la foule se faisait compacte. En vérité, il y avait peu de monde dans les rues. Mais la proximité du port, et au vu de l'heure de la marée, tout un équipage pouvait parfois remonter en chahutant la rue en direction des commerce. Se hâtant d'aller vendre des objets.
Ce que la Hin comme le barde trouvèrent étrange. Depuis quand un équipage vendait-ils des objets? En général il s'agissait de la responsabilité du commerçant, les marin étant payé au trajet.TélimC'est avec de vif sourire et force de détail qu'on lui indiqua la port. Lui qui jusque là avait souffert des affres du voyages, d'une sensation de surveillance, se retrouvait soudain apprécié. La nuance était étrange, très étrange. Sans doute rentrait-il alors dans une catégorie de personne que l'on avait plus à surveiller, ou peut être la ville avait-elle besoin de marins si bien que tout le futur matelots étaient traité avec égards. Il dépassa une hin montée sur un grand homme au teint pâle. Et s'engouffra dans une ruelle.Tous sauf ArsiaIls se retrouvèrent rapidement en petit nombre dans la ruelle. Celle-ci était le chemin le plus court vers le port et c'est de là qu'affluaient les équipages cherchant à vendre les objets mal acquis en leur possession.
Télim allait en sortir, quand une succession de détonation retentie. Devant et derrière eux. Des gens prirent la fuite dans la ruelle, les volet claquèrent, si bien qu'en quelque seconde ils ne se retrouvèrent que quatre. Un corbeau dans le ciel croassa, indiquant de son vol des ennemis posé sur les toit, ainsi qu'à l'entrée et la sortie de la ruelle. Mais ceux-ci n'attaquèrent pas tout de suite.
Kipepeo put voir, comme volet au dessus de la brume un étrange bonnet rouge rutilant de préciosité. Juste avant que ne sortit de la fumée noire des explosif un homme immense, portant un manteau rouge et or, sans doute très riche, mais sous lequel on voyait un torse nu et à la pilositée particulièrement dévelopé, ainsi qu'un pantalon blanc de toile grossière s'enfonçant dans des bottes de cuir rapiécée mais soutenue par une écharpe de soie d'un rouge criard jurant avec celui du manteau. Une large bandoulière de cuir recouvrait le poitrail velu, on y apercevait de nombreuses fioles en tout genre, ainsi que des dagues et autres dards, une rapière élégante ceinte au côté.
Pour combler le portrait il faut ajouter la description de ce qui se tenait entre le col et le bonnet. Une barbe hirsute et ravagée, les quelques morceau de peau la traversant étant balafré. Les cheveux se confondaient en tout point avec la barbes, hisute, dru et mal coiffé. Donnant l'impression que l'homme possédait une sorte de crinière noire. Coiffé d'un bonnet plus que ridicule, le tableau aurait put être comique, voir burlesque. S'il n'y avait eu ces yeux colérique démontrant une certaine forme d'autorité. C'est d'une voix chantante que l'homme pris la parole.- Cher ami, veuillez avoir l'obligeance de me céder l'intégralité de vos possession où je me verrait fortuitement contraint de lâcher mes hommes. Un sourire carnassier se révéla sur le visage de ce qui semblait être la caricature d'un petit capitaine de piraterie Luskanienne, sans grande renommée. Bien qu'au bonnet original.
Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
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Chuchoteur
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C'est qu'elle était bien là-haut sur son perchoir. Elle avait une vue claire de ce qui l'entourait la petite halfeline. Ses pensées étaient tournées vers les hommes d'équipage qui vendaient des objets. C'était étrange en effet. Kipepeo ne connaissait pas grand chose du monde des marins, elle était terrienne, dans le sens les deux pieds sur la terre ferme, avec au dessus de sa tête la rassurante couverture de la forêt, et l'odeur parfois enivrante des humus couvert de rosée. Le sel marin, le vent dans les cheveux, l'immensité d'un ciel qui dansait avec l'énormité de l'océan, non. Définitivement. Pourtant malgré son peu d'érudition en matière de la mer, un équipage qui vendait des objets était du moins surprenant. Un marin vend du poisson, un capitaine mène un équipage, avec à son bord des marchands et des passagers... Voilà la logique des choses. Un vague conte fit surface dans ses pensées, un conte relatant de choses de.... la piraterie ! Un équipage qui vend des objets sont des ....
Kipepeo n'eut pas le temps de mettre un terme exact. Ses pensées fut brutalement et de façon assez choquante interrompue par une série d'explosions. Elle s'accrocha au visage de Pheles un instant, comme si sa monture allait cabrer sous l'impact sonore qui les firent sursauter tout les deux. Elle regarda dans tous les sens rapidement, puis d'un voix pressante tapota la tête de son ami :
Oula Pheles, on a des ennuis ! Pirates là ! Ruelle, encerclés, grand bonhomme tout en poil devant ! Dépose moi ! Viiiite!
Les paroles du grand poilu résonnèrent dans sa tête. Il avait dit cher ami ou chers z'amis ? Kipepeo se demanda si ces paroles étaient adressées à tout le monde ou rien qu'à un seul homme, là devant eux à six mètre du grand poilu. Elle n'eut pas le loisir de l'observer, mais néanmoins leva la tête pour regarder l'envol du corbeau. Se retournant elle aperçut la femme qu'ils avaient rencontré un peu plus tôt. Elle donna un coup de coude à son compagnon tout en indiquant du menton leur précédente rencontre. Les pensées en mode chaotique,Kipepeo réfléchissait à toute vitesse, se demandant si il fallait répondre, attaquer, laisser faire les choses. Peut-être allaient-ils simplement être témoins ? Elle sentait que confusément les choses allaient pas être faciles de toute façon. Aussi décida-t-elle le bluff. Le grand dadais pirateur là avait initié la chose en paroles, il est peut-être encore temps de s'extirper de la situation en bluffant, ou du moins si nulle extirpation ne se révèle possible, au moins donner tu temps à son compagnon de trouver une solution de rechange. La petite hin, toute incongrue dans ce monde de grandes personne croisa ses bras sur la poitrine comme une mère qui s'apprêtait à houspiller ses enfants turbulents. D'une voix claire et ferme elle déclara au grand poilu :
- Dites donc vous là, c'est que je n'ai rien moi ! Je doute fort que vous trouviez quelque chose qui ne vous intéresse dans ma besace ! A moins que vous ayez faim ! J'ai là quelques gâteaux qui pourraient vous plaire. Mais il suffit de me le demander hein ! Pas besoin de déployer bombes et hommes. Je suis de nature généreuse et j'aime partager. Les paroles avaient toujours un effet étrange sur l'halfeline. Lorsqu'elle parlait des émotions s'entremêlaient dans ses mots et soulevait dans son âme l'envie d'aller plus loin, de développer les choses. Là son rôle était celle de donneuse de leçon, elle était l'actrice, elle mettait en scène une femme aux sourcils froncés, incarnant la bonté colérique. Vous êtes des mendiants je parie ! Des mendiants armés qui essayent de faire peur à de braves gens sans ressources, arrachant quelques piécettes de force ! Tsss ! Un grand fort gaillard comme vous doit être capable de bien mieux ! Allons, allons ! Allez plutôt faire votre travail de... De quoi en fait ?
Kipepeo se doutait bien de la réponse, mais espérait que sa bravade avait fait mouche. Soit il se mettrait en colère, soit, fort de sa force il se moquerait d'elle. Elle n'en avait cure, le temps était acheté pour elle et son compagnon, un temps qui pourrait se révéler précieux. Les bras croisés, droite comme une statue de la très sainte Yondalla, elle attendit la réponse du hirsute au ridicule bonnet. ¤ Pas mal en fait ce bonnet pour notre pièce de théatre¤ pensa-t-elle fugacement.
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Aventurière
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Alors que la rue se couvrait de hurlement de terreur Arianne se força à rester immobile. Elle avait bien vu qu'il y avait aucune cachette, elle vérifiait toujours inconsciemment un tel état de fait, et rester immobile pourrait ultérieurement lui être utile. Puis, en moins de deux, ce fut le calme... Un peu comme le silence après un coup de feu. Un silence oppressant, un silence qui tendait les guerriers les plus courageux, un silence... l'ombre d'un silence... Puis quelques pas qui résonnaient droit devant elle. Un chapeau fort excentrique précédant l'arrivée du chef des pirates. Puis il déclama un texte devant un auditoire probablement terrorisé, texte qui demandait aux étrangers de tout leur remettre ou de mourrir. Le cerveau d'Arianne se mis à bouillir, à la recherche d'une idée pour se sortir de ce mauvais pas. Comment, quoi, qui pourrait bien l'aider à pouvoir se départir d'un tel problème, sans bien entendu avoir à payer le droit de passage. Sa mains fouillant nerveusement dans sa poches accrocha un objet rond, une sorte d'amulette, un... Le symbole de Shar! Et pourquoi Shar ne l'aiderait pas ce coup-ci? Elle ne comptait pas lui demander son avis de toute façon. Elle sorti nochalamment le symbole sacré de la mille fois maudite déesse et se dirigea vers l'hirsute.
- La seule façon d'éviter que vous nous tuez est de vous donner tout ce que je possède? Tout? demanda-t'elle d'un ton un peu appeuré, en s'approchant suffisement pour pouvoir lui donner son matériel ou une violente giffle, dépendemment de l'idée qui lui passait alors par l'esprit.
- Moi par contre je vois une autre solution, murmura t'elle en regardant le chef, suffisement fort pour qu'il entende. Elle avait le symbole de Shar dans la main, et le regardait avec un sourire narquois, sachant que le chef de la bande de pleutre le regardait. En effet, les bandes dans ce genre étaient habituellement constitués de pleutres et de feignants qui au lieu de travailler préfèraient voler aux gens qui avaient l'air vulnérable, comme une femme en robe grisâtre, par exemple. Tout du moins elle devait avoir l'air vulnérable si elle ne caressait pas affectueusement le symbole de la déesse la plus cruelle et redoutée des royaumes.
- Cette solution est plutôt simple, l'ami... Tu me relâches, moi et mes... amis... Et je retiens les ombres autour de toi. Tu sais, hum, Shar est loin d'aimer qu'on s'attaque à ses sujets, lors bon, elle s'est dit qu'elle pourrait faire un exemple avec vous en laissant vos ombres vous dévorer de l'intérieur, ne laissant que votre chair pour pouvoir usurper votre identité et vous voler votre vie. J'imagine qu'un gaillard fort comme toi doit n'avoir aucune peur à tailler dans la chair d'un homme, mais dans quelque chose d'intangible, fortement maléfique, et qui a tes traits? Je crois bien que tu es assez réaliste pour comprendre que tu n'aurais aucune chance. Et ça vaux aussi bien pour tes hommes. Alors bon, tu me laisses passer avec mes amis et je vais calmer vos ombres afin qu'elles cessent de vouloir goûter à ton sang et dévorer ton âme. Qu'en dis-tu? C'est un marché acceptable?
Tout le temps qu'Arianne s'était adressé au pirate sa bouche avait exprimé un léger sourire en coin, le genre de sourire assuré qui, chez un femme, était plutôt déstabilisant. Mais son regard d'azur était rester aussi chaud qu'un glacier. Elle laissait peu à peu son ombre la sortir de ce mauvais pas, imitant les gestes et les manières de cet entité qui était une part d'elle même. Nul besoin de simuler la cruauté ou le ton mielleux, c'était la nature même de son ombre, son opposé le plus noir, le plus cruel. Mais au fond d'elle même elle souriait à l'idée d'utiliser Shar pour se sauver, sans lui jurer allégeance.
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