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Terres hostiles pour la Compagnie des Marches, Chapitre 2
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Scribe Officiel
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Vingt-huitième jour de la Griffe des Tempêtes, année des Dragons Renégats 28 tarsakh 1373 (CV)
Lieu : Route reliant Asbravn à Iriaebor, Contrées du Mitan Occidental Temps : grand soleil, 12° Moment : vers 13h00
Narration MJ :
La progression se poursuivit dans le calme au sein du groupe, et sans qu’une quelconque menace ne se précise. La forêt fit place à une plaine agricole où il était certain que personne n’aurait pu les suivre sans être remarqué. Puis la cité d’Iraebor se profila à l’horizon. Perchée sur une corniche, elle se voyait de loin. Mais plus ils s’en approchèrent, plus ils comprirent également qu’on la voyait du fait qu’elle était en hauteur, mais aussi du fait de ses constructions, des tours de plusieurs étages.
En raison de son implantation, une corniche surplombant la fourche septentrionale de la rivière Chionthar, la zone constructible s’en trouvait restreinte. Et de ce fait, les commerçants d’Iriaebor, avaient fait construire en hauteur plutôt qu’en largeur.
- Quelqu’un est-il déjà venu dans cette cité ? Questionna Polby alors que tous s’étaient regroupés à l’approche d’une des grandes portes fortifiées permettant d’entrée dans la ville. Son ton trahissait la satisfaction du hin de pouvoir faire une halte entre les remparts de la ville. Savez-vous que le commerce y est roi ? De grandes maisons marchandes y sont florissantes. Surtout depuis qu’un dénommé Bron a pris le pouvoir. Car il a réussi à éviter les conflits récurant qui agitaient la cité entre maison marchandes concurrentes. Nous ne passerons pas la nuit ici. Il est trop tôt pour nous arrêter déjà. Profitez des nombreux magasins qui sont dans cette ville pour faire des achats si vous le souhaitez. Mais demandez à Belgos pour que vous puissiez le faire à tour de rôle. Il faut continuer à protéger notre passager. Elion, Belgos, Vëla, si vous avez besoin d’argent, dites le moi, je vous ferai une avance sur la solde de fin de mission. Micheletto, Moira, Corvo, la solde sera finalement de 1 pièce d’or par jour, et non pas 1 pièce d’argent. Comme les autres, si vous avez besoin d’argent, je peux vous donner deux pièces d’or pour les deux premiers jours de mission effectués en avance sur ce que je vous donnerai à la fin de la mission.
Bientôt, le groupe pénétra à l’intérieur de la cité bruissante d’activités. Avisant une taverne dans une rue un peu plus calme, Polby décida de s’y arrêter pour se restaurer.
- Nous repartirons dans une heure environ, annonça le hin descendant du chariot accompagné de Délun Maric.
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Aventurier
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L'inspection rapide des lieux et du chariot ne révéla rien qui puisse renseigner le groupe sur l'être qui avait rôdé autour du campement cette nuit. Le fait qu'il pouvait toujours être là à les observer n'était pas pour plaire à Corvo mais la décision de déguerpir rapidement fut prise et c'est avec efficacité que le groupe leva le camp. Si d'aventure quelqu'un les suivait, il avait dû être très discret car pas une trace, pas un bruit n'avait éveillé les soupçons des compagnons durant toute la matinée de chevauchée qui suivie. Corvo ne reconnu pas tout de suite les abords de la cité malgré le fait qu'il soit passé en ces lieux une dizaine auparavant. Ce n'est que lorsqu'il aperçu les première tours de la cité marchande d'Iriaèbor qu'il se rendit compte de l'endroit où ils étaient.
¤ Ici ? Déjà ?! Retour à la case départ...¤ songea t-il juste avant que Polby ne demande si l'un d'entre eux connaissait l'endroit et qu'il dresse un portrait de la ville au membres du groupe.
Un portrait qui aurait bien donné envie à quiconque de visiter la cité mais pour dire vrai, le roublard n'avait guère eu le temps de faire du tourisme et des emplettes lors de son passage éclair en ces lieux... Il était arrivé fourbu, les cuisses endolories par les jours de chevauchée ininterrompues et interminables depuis le Cormyr et n'avait donc pas apprécié la géographie des environs comme le ferait un voyageur lors des premier jours de routes. Ce devait être la mi-journée lorsqu'il franchi les portes de la ville. Il avait demandé aux gardes de lui donner l'adresse d'une bonne auberge où il pourrait se restaurer et prendre une chambre pour la nuit sitôt fait, il eut toute l'après midi pour trouver son contact...
- J'y suis passé il y a peu. Nul doute que c'est une ville agréable Polby. mentit-il au chef de phalange car en réalité rien avait été agréable pour lui en ces murs. Sitôt son repas fini, il n'avait pas mis longtemps à trouver celui qui devait lui remettre le bouquin mais c'est là que tout avait dérapé et qu'il avait du fuir la ville abandonnant une grande partie de son équipement et son or à l'auberge...
¤ Au moins il y a un heureux dans l'affaire...¤ se dit-il laconique en pensant à la personne qui avait du récupérer ses effets dans sa chambre...
La compagnie venait de pénétrer dans la citée et Polby, tout en dirigeant le groupe vers une auberge accorda aux compagnons une heure pour visiter les marchands si besoin en était. Ce fut là l'occasion nécessaire au roublard pour clore une bonne fois pour toute le mauvais chapitre de ses aventures dans les Contrées du Mitan Occidentales...
- Belgos, j'aimerai profitez de cette halte pour compléter mon carquois. Vu les événements passés je ne doute pas que quelques carreaux d’arbalète supplémentaire puissent être de trop! lança t-il souriant tout en tapotant l’arbalète accrochée à sa besace qui se balançait au rythme des pas de sa monture. Dite moi si je puis y aller et quand et où nous retrouver avant de repartir. Merci Polby, mais l'avance sera inutile pour ma part.
¤ Après ce que je vais leur faire, je ne vais pas leur soutirer d'avantage... Si d'aventure je les recroise un jour ça pourrait jouer en ma faveur...¤
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Frère-Loup
Chambre 7
2 gemmes
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La cité d’Iriaèbor n’avait rien de commun avec tout ce que le paladin de Heaum avait pu voir. Atteignant des hauteurs vertigineuses les tours de la cité rivalisaient entre elles pour savoir laquelle allait toucher les cieux et se rapprocher des dieux. De l’intérieur, elle lassait une sensation désagréable de confinement et d’étouffement. Il y avait là, une réelle activité au point que cette cité pouvait ressembler à une fourmilière dans la quelle on aurait posé le pied. Et puis, il y avait cette pénombre omni présente, tant été si bien que même au cœur du jour, alors que le zénith venait tout juste d’être passé, on pouvait croire que la nuit n’allait pas tarder à tomber. Sans doute fallait-il monter haut dans les dites tours pour retrouver la lumière du soleil.¤ Une ville d’ombre et de ténèbres, Heaum quel mal se cache cette cité obscure ? Veille sur nous et donne-moi ta bénédiction. ¤ A la question de Polby, le chevalier des Yeux Vigilant secoua la tête en signe de négation. Et pour tout dire, il était soulagé de n’avoir pas à rester dans ces murs plus que nécessaire. Depuis l’aube, il avait cette désagréable sensation paranoïaque qu’on les suivait, qu’on les épiait pour apprendre leur faiblesse, pour profiter du moindre relâchement de l’attention du serviteur de la Sentinelle Eternelle pour porter atteinte à celui que l’on avait placé sous sa protection.
Lorsque Polby aborda la possibilité de faire des emplettes et qu’il était prêt à faire une avance. Le paladin se laissa tenter, il se dirigea vers le halfelin afin de lui demander de profiter de cette avance sur salaire. Il avait la désagréable impression, que l’ennemi profiterait de son seul moment de vulnérabilité, lorsqu’il devait dormir pour refaire ses forces. Il fallait y remédier et ici à Iriaèbor, il devait très certainement avoir ce qui lui fallait. Pour autant, il ne pouvait se résoudre à laisser Délun sous la garde de quelqu’un d’autre. Il fallait une personne de confiance et savait très bien à qui il allait demander un service. - Polby, je me dois de remédier à une faiblesse qui pourrait bien desservir les intérêts de la mission. Aussi, je souhaiterai profiter de cette avance que vous proposez. Sa bourse remplie, le chevalier des Yeux Vigilants dirigea sa monture vers Belgos qui s’entretenait avec Corvo. Et les paroles du roublard chagrinèrent l’aasimar. Il était suivit, au moins depuis qu’ils avaient quitté le village d’Asbravn et peut-être depuis plus longtemps que ça. Cette ville aux ruelles sombres serait une aubaine pour quiconque voudrait obtenir du renseignement.- Chef ! Sauve votre respect, si je puis me permettre, je crois qu’il ne faudrait pas s’aventurer seul dans cette cité. Ce ne serait pas prudent. Qui ce sait ce qui pourrait arriver à celui ou celle qui se ferait prendre vivant ici. Nous sommes suivis, les traces trouvées ce matin tendent à la prouver. Si quelqu’un cherche à obtenir du renseignement, qui sait ce qu’il pourrait apprendre s’il parvenait à isoler l’un d’entre-nous et le passer à la questionnette. Si tu me le permets, je vais rester auprès de notre « ami », cette ville ne me plait pas. Puis le chevalier de Heaum se tourna vers Vëla. En elle, il pouvait toute confiance pour qu’elle puisse lui trouver ce qui lui manquait. Il sorti sa bourse et la tendit à la paladin de Torm. snongapmoc son ed noitcetorp al erussa’j euq tnadnep iom ruop a ed regrahc et neib ut xue esruob ettec snad zessa riova siarved ut euq esnep e no ra’d ecnal enu’d te elliat am elliam ed esimehc enu’d nioseb iarua’ iom ruop risiohc rioluov neib ed tilibama em rtxe siava ut is sesohc xued ed nioseb iarua’j tnat ruo noitcetorp snas slues nongapmoc xueic rp erton te yblo ressial erduos r em xuep en e ecivres nu rednamed et iaretiahuos ej al Bien sûr, ceci était dans le cas où Belgos ne lui donnerait pas d’ordres contraires et dans le cas où Vëla accepterait sa requête. Dans le cas contraire, le paladin se conformerait aux ordres et il patienterait jusqu’au retour de Vëla auprès de Polby et Délun pour aller chercher lui-même les effets qui lui faisait défaut. Elion attend les ordres de Belgos et confie sa bourse à Vëla. Elion utilise détection (en permanence) pour voir si quelqu'un les observe. Ce message a été modifié par Elion d'Alusaire le Lundi 20 Janvier 2014 à 11h11
« Force doit rester au Vigilant ! Hourra !! »Sorts du jour :Niveau 1 : Barbe d'argent, faveur divine Niveau 2 : Force du taureau, zone de véritéPouvoirs magique :Détection du chaos (x3/jour) ; Détection du poison (x3/jour) ; Détection des morts-vivants (x3/jour) ; Détection de la magie (x3/jour) ; Lecture de la magie (x3/jour) ; Détection du mal (à volonté) ; Lumière du jour (1/1)/jour (niv. 11) ; Protection contre le Mal (2/3)/jour (niv. 11) ; Bénédiction (1/3)/jour (niv. 11)
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Mercenaire
Aucune chambre
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Elle avait entendu parler des tours d'Iriaebor, la ville aux milles spires de jais pointées vers le ciel comme autant de doigts accusant les dieux. Iriaebor la noire, aux innombrables alcôves sombres où se vautraient dans l'opulence ses marchands aux faux sourires et à la langue d'argent. Ici, la pierre dure et froide se disputait au velours et au luxe tapageur, sans atteindre toutefois les derniers degrés de décadence d'une ville comme Hlondeth : les habitants y étaient bien moins sybarites et obséquieux, s'occupant de leurs affaires pas toujours très nettes en conservant un semblant de respectabilité. Néanmoins il n'y avait pas d'illusion à se faire : il ne faisait aucun doutes qu'un voyageur naïf se ferait rapidement détrousser de toutes les manières possibles. Bref, ce n'était pas aujourd'hui qu'une ville allait trouver grâce aux yeux de Moira.
L'annonce de Polby avait de quoi surprendre. Passer de deux pièces d'argent à un pièce d'or, c'était un sacré revirement! Etait-ce là le résultat du petit aparté avec Belgos hier soir? Le demi-elfe n'avait pas desserré les dents depuis, mais ses regards étaient chargés de reproches. Le halfelin leur expliqua ensuite qu'ils ne devaient pas y aller seul pour des raisons de sureté, et évidemment, Elion renchérit là dessus. Moira trouvait que pour le coup, il exagérait franchement. Elle avait éventuellement quelques achats à faire, même si rien de très urgent, et surtout quelqu'un à voir, qui pouvait potentiellement la renseigner sur la présence du culte du Dragon dans la région.
-Ce serait valable si nous savions effectivement quelque chose, ce qui n'est pas le cas, lança t-elle d'un ton sec. J'ai pour ma part une vieille connaissance à visiter, ça ne prendra pas longtemps. Je pourrai toujours accompagner Corvo, cela convient-il?
C'était une question pour la forme. Ils avaient visiblement affaire à un adversaire subtil et discret dont le but, elle en avait l'intuition, n'était pas nécessairement d'atteindre Maric. La menace n'était pas là où ils la croyait.
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Soeur-Ours
Chambre 36
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L'apparition de la ville ne lui donnait guère le goût de s'y attarder, déjà qu'il fallait passer, ne fallait pas ajouter du malheur à leur mission mais depuis leur début que les surprises arrivaient les unes à la suite des autres, la folle de Torm restait sans mots audibles.
Depuis leur départ du petit havre, la guerrière divine n'avait cessé de jongler avec les événements passé et les indices pour tenter de les placer dans un ordre qui établirait un semblant de cohérence. Seul chose qui ne lui tracassait pas l'esprit fût que celui ou celle qui les avait observé durant la nuit devait sans nul doute savoir qu'ils passeraient dans cette ville d''Iriaebor et amplement le temps d'arriver avant eux et de former un comité d'accueil qui prendrait judicieusement les moyens pour percer la coquille fragile de leur protection.
En désaccord total de prendre le temps de faire des emplettes, la Paladin restait sans commentaire ni mots sur les questions posé par Polby, préférant faire des signes de négation avec sa tête. Laissant la situation évoluer et écoutant les dires, elle eut un regard suspicieux quand Corvo parlait.
* Comment pouvons nous aimer les villes!? Elle sont le repère des miasmes de ce monde, un nid à crime, corruption, viol, vol et toute les autres vilenies toutes aussi dégradantes. Par chance, quelles que endroits rarissime on fait fleurir les vertus en ces murs crasseux.*
Pensait-elle, réfléchissant à son avenir... Avait-il de la place pour une Paladin comme elle dans une ville? Bien sur que oui mais vivrait-elle assez longtemps parmi les suppôts du mal qui y régnait; surement que non.
Se fut grande surprise pour elle qu'Elion lui demandait de procurer une armure en ces murs, elle acceptait, non pas qu'elle avait le plaisir de pénétrer dans cette ville mais bien par pur sécurité; Malric était plus en sécurité quand Elion était présent. Prenant précieusement la bourse d'Elion elle la plaçait bien en sécurité à l'intérieur de sa ceinture, tout comme la sienne.
Sur un ton assez sec et autoritaire, la Paladin de Torm décidait d'ouvrir la bouche et lançait...
- Si Belgos est d'accord, nous irons tous ensemble, sans se séparer, Moira, Corvo et moi en cette ville, il n'y a pas de risque à prendre à se séparer. Étant donné que Corvo connait cette ville il nous fera gagner du temps, sans nous égarer.-
Le message était clair, pas question de ce séparer. La droiture de la folle de Torm, arborant son nouveau visage impassible lui donnait un air sévère et autoritaire. Même si il lui fallait répondre des ordres de Polby et Belgos, elle répondait avant tout à Torm.
Attendant que Belgos puisse donner son accord ou non, sa posture ne changeait pas et regardait avec dégoût, les hautes murailles qui cachait la lumière à ses habitants ignorants.
Je suis la chevalière Solitaire, non pas par peur des humains mais par respect des humains, par respect du silence des humains, par respect de l'intégrité des humains. Je m'achemine jour après jour vers le temple de mon coeur et le soleil s'y trouve, s'y féconde la Rose qui se déploie Chevalier d'O. Je regarde la Source, je devient Source, je coule Source... Telle est ta répétition mantrique, chevalière Solitaire. Faire quelque chose à contre-coeur c'est faire quelque chose à contre courant; alors que être au coeur des Choses, c'est toujours être au courant. Fiche Vëla 1-Bénédiction*, Sacrifice divin, protection contre le mal*. 2-Éveil du péché*, Précision bénie*, Force du taureau*. 3-Soins modéré.
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Aventurier
Aucune chambre
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Comme lui, la grande et silencieuse guerrière semblait avoir quelques affaires personnelles à régler dans cette citée, aussi, malgré le fait qu'il aurait préféré partir seul, Corvo ne voyait pas d’inconvenient à ce qu'elle l'accompagne. La mércenaire taciturne n'aurait certainement pas d'objections à ce qu'ils se séparent un moment une fois hors de vue des autres membres du groupe.
¤ Ca risque même de l'arranger si je lui propose en chemin...¤
Les craintes du Chondathien se réalisèrent lorsque Vëla mandatée par Elion pour acheter de l'équipement souhaita se joindre à eux. La fidèle de Torm pensant bien faire ne les laisserait sûrement pas vaquer à leurs occupations sans les accompagner fidèlement augmentant ainsi la sécurité du groupe. Le voleur s'en fit une raison et répondit aimablement à Vëla.
- Soit, c'est parti pour une virée à trois. Je n'ai fait que passer en ces lieux mais l'auberge où je séjournais se trouvait dans une rue commerçante en plein quartier marchand. Nul doute que nous y trouverons tous notre bonheur. Il examina les mines des deux paladins qui semblaient bien mal à l'aise depuis que le groupe avait franchi les murs de la citée. Comme si pour eux le moindre badaud était un tire laine ou un coup-jarret notoire
¤ J'éspère qu'on ne va pas à Port-Ponant sinon c'est deux là seront emprisonés pour homicide avant même d'avoir pu faire vingt pas...¤ pensa-t-il en affichant un air désolé en s'imagniant un instant qu'il n'était peut-être pas mieux concidéré aux yeux des paladins.
Attendant l'approbation de Polby et Belgos les autorisant à partir, Corvo réfléchissait à la manière dont il allait procéder. Il fallait impérativement qu'il puisse au moins contacter son associé à Marsembre. Pour cela il pourrait faire d'un pierre deux coups en se rendant à l'auberge où il avait abandonné ses biens avant de fuir. Peut-être alors pourrait-il les récupérer si Tymora était avec lui et rencontrer là-bas quelqu'un qui avait des contacts avec sa patrie?
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Aventurier
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Micheletto porta enfin son regard sur la petite compagnie. Depuis leur départ d’Asbravn, ses membres étaient pris à intervalle régulier de coliques verbeuses aigues, ce qui n’était pas pour lui déplaire. La puissance des égos en présence rendait les échanges délicieux. Décidément il n’y avait que les troupes mal tenues pour donner ce genre de spectacle. Pourtant le demi-orque n’avait pas la tête à s'en mêler. Son esprit restait embrumé dans ses rêves de la veille. Le dernier notamment, l’avait particulièrement secoué. Les corps déchirés et partiellement décomposés de ses parents adoptifs lui étaient de nouveau apparus. Leurs mains décharnées étaient venues se poser avec douceurs sur les épaules d’abord, puis sur le visage et dans les cheveux de celui qui fut un temps leur fils. Le jeune prêtre incapable de bouger, écoutait avec horreur les plaintes de ces âmes venues le hanter. « Nous t’avons nourri, nous t’avons aimé comme notre enfant, alors pourquoi Micki ? Pourquoi t’es tu joins à nos assassins ? ». Et l’homme d’ajouter « Pourquoi m’as-tu tué ? ». D’autres ombres surgies du passé se levèrent à leur tour. Si certaines lui étaient inconnues, d’autres en revanche étaient liées à de bien pénibles souvenirs, comme la vieille Charon ou Sartineau le directeur de l’orphelinat. Tous volaient et virevoltaient autour du clerc qui restait planté sur ses fesses, écoutant impuissant les reproches que chacun d’eux venait lui cracher à la figure. « Je t’ait fait confiance » disaient les uns, « je t’ai aimé » répétaient les autres. Micheletto n’y tenait plus. A deux doigts de sombrer dans la folie la plus complète, il hurla :
- Hypocrites ! Si vous m’avez étouffé avec votre amour, c’est parce que vous vouliez faire de moi quelqu’un que je ne suis pas. Vous vouliez m’éteindre, me tuer !
Les ombres se mirent à tourner de plus belle. Leur ronde effrénée se changea en un tourbillon au cœur duquel se débattait le demi-orque. Une voix seule dominait le terrible vacarme ; une voix de femme, celle de sa mère adoptive. « Mais Micki, tu ne peux pas exister comme tu es. Tu n’en as pas le droit. Tu es un monstre Micki et nous ne te laisserons aucun répit tant que tu n’auras pas accepté notre amour. Tant que tu ne seras pas comme lui… ». Une nouvelle ombre se matérialisa alors devant lui. Il reconnu son propre visage, ses propres traits ; la réplique était parfaite. Mais ce regard... Il était si las, si vide, comme si toute volonté l’avait quitté. Non, ce n’était pas lui, c’était son frère. La voix de sa mère se fit alors de nouveau entendre mais cette fois-ci comme un cri. La douceur maternelle avait laissé place à un ton ouvertement haineux. « Vois ton destin Monstre ! Monstre ! Monstre ! Monstre !... ».
C’est à ce moment que Vëla l’avait tiré de ce cauchemar. Le prêtre eut par la suite bien du mal à cacher son trouble à la jeune femme. Cette dernière ne le quittait plus depuis leur altercation de la veille. Finalement ce chaperon n’était pas aussi oppressant qu’il l’avait imaginé. Elle lui donnait de temps à autre un ordre, histoire de conserver les apparences, mais dans le fond elle n’était pas aussi carne que son collègue aasimar.
¤ Cet enfoiré est bien le seul à être possédé par le démon ¤
Essayant une nouvelle fois de chasser le souvenir de son funeste rêve, Micheletto prit à son tour la parole.
- Je vais aller y faire un tour aussi. De toute façon je n’ai pas le droit de rester près du chariot alors autant que j’aille me dégourdir les jambes.
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Scribe Officiel
Aucune chambre
Aucune gemme
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Vingt-huitième jour de la Griffe des Tempêtes, année des Dragons Renégats 28 tarsakh 1373 (CV)
Lieu : Route reliant Asbravn à Iriaebor, Contrées du Mitan Occidental Temps : grand soleil, 12° Moment : vers 13h15
Narration MJ :
Polby descendu du chariot, attendit que ceux qui souhaitaient une avance, se fasse connaître. Seul Elion vint à lui, et Polby, fourrageant dans une bourse, lui remit un paquet de pièces de platine et d’or.
- Voilà pour la solde des deux mois de mission que nous avons fait.
Le paladin les remit à Vëla pour l’achat dont il venait de lui faire part. Puis il vint se placer derrière Polby et Délun, conformément à ce qu’il a avait annoncé.
Belgos ne tarda pas à confirmer son choix et à distribuer des ordres.
- Elion, restera donc avec Polby et le passager. Vëla, va avec Micheletto. Corvo, nous irons ensemble. Moira, je ne pense pas que quiconque osera t’ennuyer. Si tu veux être seule, fais ce que tu veux. A tous, rendez-vous à la porte sud dans une heure. Ne soyez pas en retard.
Sur ce, les binômes s’éloignèrent. Polby attacha ses poneys devant la taverne, une maison de ville à la façade étroite, et jeta une piécette à un garçon d’une dizaine d’année au vêtements bien propre qui l’observait depuis le pas de la porte.
- Si tu vois quelqu’un s’apporcher de mon chariot ou du cheval de mon ami, tu m’appelles mon garçon. Tu auras une autre pièce quand nous partirons dans moins d’une heure.
Le garçon gratifia le hin d’un large sourire et alla flatter les poneys. Elion, qui avait mit son cheval à l’attache auprès des poneys, pénétra le premier dans l’établissement. Comme le laissait présager la façade, la salle commune n’était pas très large, mais s’étendait en profondeur. L’affluence du midi était déjà terminée, et seuls quelques clients occupaient des tables. Par contre, des conversations animées se déroulaient devant le bar où certains convives buvaient allègrement. Fidèle à son habitude, Polby salivait déjà à la perspective d’un bon repas. Le trio prit place à une table quelque peu éloignée du bar, et une jeune fille vint prendre leur commande.
A ce moment là, un humain très alcoolisé qui avait remarqué l’entrée des trois membres de la Compagnie, s’avança vers eux. Il est vrai que la haute taille d’Elion, la petite du hin, et celle classique de Délun, attirait les regards. Quelle image renvoyaient-ils à un homme saoul ? Son uniforme et l’épée qu’il portait, semblaient indiquer qu’il appartenait à la garde d’une maison marchande. Une main posée sur la garde de son épée, il s’arrêta à deux mètres d’eux, le visage déformé par un rictus mauvais.
- Hé bien é…é…trangers, que pen…sez-vous de… notre belle ville ?
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Soeur-Ours
Chambre 36
Aucune gemme
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La folle de Torm en apprenait beaucoup sur la tache d'un chef en ce moment. Pour elle il était primordial de ne pas éclater le groupe qui depuis la veille, se fragilisait dangereusement et voilà qu'ils allaient se fragmenter en 4 groupe distinct, 4 occasions pour celui ou ceux qui les poursuivaient de les percé à mort.
Serrant les dents, la jeune fille se retenait mais c'était les ordre. Elle faillit refuser d'aller chercher la chemise de maille et d’une lance d’arçon pour Elion tellement elle trouvait cette mascarade risible. Refusant de le laisser paraitre et gardant son visage de marbre qu'elle affichait depuis le matin il était fort difficile de savoir à quoi elle pouvait pensé, elle fit faire un tour à Abby et sèchement lançait...- Vous venez Micheletto!?-
Puis appuyant son regard dans celui de Corvo, ajoutait...-Vous nous montrez cette charmante rue Corvo.-
Se laissant conduire elle se tournait précipitamment pour lancer à Elion...- zediug suov essiup tnaligiv el euq noil -
* Et que Torm me garde d'occire Micheletto.*
Pensait-elle sans émotion. La ville ne lui faisait vraiment pas et le fait de se retrouver seul avec Micheletto lui donnait des idées noire et meurtrières pour enfin se débarrasser de son voisin de marche mais rapidement la lumière revint en elle. Respirant profondément pour bien s'oxygéner le sang et l'esprit elle calmait profondément son tempérament pour une clarté d'âme.
La désolation se vautrait en ces murs, la crasse s'accumulait, la vermines courrait dans tout sens et ce, sans parler de l'odeur fort désagréable qui flottait. La Paladin se désolait de voir une aussi pitoyable situation, comprenant très bien que des gens cherchaient à s'enrichirent dans les villes et que certain n'avaient pas choisi d'être là. Elle aurait aimé, en d'autre occasion en connaitre plus sur la situation; il devait y avoir ici un lot d'orphelins et de mère mono-parentale, il y avait place à amélioration et peut être que sa place était dans une tel ville. La néophyte de l'Ordre du Corbeau eut un frisson mineur puis se secouait la tête pour reprendre ses émotions.
Chemin faisant, elle s'approchait de Micheletto et lui murmurait ...- Micheletto, nous aurons la chance d'être seul, alors si il vous tente soit de me tuer ou bien de me dire se que vous savez de mon père, il en sera le temps bientôt, libre à vous.-
Pour une fois, son regard avait un air rieur presque de camaraderie mais intérieurement le temps de la camaraderie était bien loin. fût-elle sur la pointe de ses sentiments elle en oubliait pas la mission et les ordres. Il fallait garder au sein du groupe un semblant de cohésion et cela elle jugeait qu'elle devait faire tout son possible pour y arriver pour le bien et la santé de tous.
Abby semblait être à l'aise dans l'environnement présent, Vëla en était bien heureuse de voir que ce dernier était tel un caméléon, s'ajustant au moindre changement: La folle de Torm eut un sentiment noble envers lui puis reprit toute son attention pour bien remarquer la route qu'ils empruntaient pour le retour.Détection tout au long de la route et pour Abby Détection.
Je suis la chevalière Solitaire, non pas par peur des humains mais par respect des humains, par respect du silence des humains, par respect de l'intégrité des humains. Je m'achemine jour après jour vers le temple de mon coeur et le soleil s'y trouve, s'y féconde la Rose qui se déploie Chevalier d'O. Je regarde la Source, je devient Source, je coule Source... Telle est ta répétition mantrique, chevalière Solitaire. Faire quelque chose à contre-coeur c'est faire quelque chose à contre courant; alors que être au coeur des Choses, c'est toujours être au courant. Fiche Vëla 1-Bénédiction*, Sacrifice divin, protection contre le mal*. 2-Éveil du péché*, Précision bénie*, Force du taureau*. 3-Soins modéré.
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Frère-Loup
Chambre 7
2 gemmes
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Voir le groupe s’éclater et surtout Moira qui s’en allait seule ne plaisait pas au paladin de Heaum. Certes la guerrière avait du répondant, mais ceux qui les suivaient en avait également. Elion n’oubliait pas l’orque cloué sur son arbre et éviscéré en moins de temps qu’il n’avait fallu pour le dire. Non, ce qui les avait pris en chasse n’avait rien de débutant. Pour autant, le chevalier des Yeux Vigilants se garda bien d’intervenir. Il avait prévenu et donc avait fait ce qu’il fallait. Pour le reste, il ne lui appartenait pas de donner des ordres.
Vëla, tout comme lui était fermé comme une huitre. Le paladin fut à deux doigts de la soulager de sa requête, car il avait cru sentir une certaine réticence. Il espérait que la fière paladin ne crue pas une seconde qu’il pouvait la considérer comme une coursière. Il était à des lieux de cela, bien au contraire, il lui avait demandé ce service car il avait toute confiance dans sa capacité à choisir les meilleures armes et armures et qu’il ne voyait personne d’autre aussi qualifiée qu’elle en qui il pouvait avoir suffisamment confiance pour lui confier toute sa bourse. Il fut soulagé lorsque la Folle de Torm se tourna vers lui pour lui adresser ces quelques mots en céleste. Il posa sa main droite sur son cœur et inclina la tête. al edrag suov mro eu La voir partir en duo avec le demi-orque ne plaisait absolument pas au paladin. Cette engeance du mal pouvait fort bien en profiter pour tenter de trucider la paladin. Non pas qu'il douta que le bien l'emporterait contre le mal, mais il aurait préféré être là, juste au cas où.
Il prit donc la suite de Polby et Délun jusqu’à une petite auberge. Démontant, il passa en revu les environs à la recherche d’un éventuel coup fourré. Mais pour l’heure, il fallait bien l’avouer, les gens semblaient bien s’occuper d’eux comme de leur première chemise. Et ce n’était pas pour déplaire au serviteur du Vigilant. Il attacha à son tour Athear et Dano et leur donna l’ordre de protéger les biens matériels qu’ils portaient. Celui qui tenterait d’y poser la main risquait fort un sabotage en règle ou d’y laisser la dite main entre les dents des équidés.
Aussi lorsque Polby donna la pièce pour qu’un gamin surveillasse les montures, Elion se senti obligé de le mettre en garde. Du haut de toute sa taille, il descendit pour mettre un genou à terre et se retrouver à peu près à la hauteur de l’enfant. Rien que son faciès couturé et le teint cireux de sa peau sans parler du regard glacial qu’il allait plonger dans celui de l’enfant aurait eu de quoi l’inquiéter pour le moins. Alors, Elion d’Alusaire tenta de prendre sa voix la plus douce.- La bonne rencontre jeune homme. Si je puis me permettre un conseil, tu serais avisé de te tenir éloigné de mes montures. Je ne voudrai pas qu’un garde tel que toi, ne soit blessé. Que Heaum veille sur toi et qu’il te bénisse. Le paladin se releva et prit la tête de la petite colonne pour pénétrer dans l’auberge. La salle toute en longueur était suffisamment calme pour qu’il puisse en faire le tour d’un regard. Ne voyant aucun danger immédiat, il pénétra avec à sa suite son chef et l’ambassadeur. L’instant d’après, il s’arrêta à une table suffisamment éloignée des piliers de comptoir. Un coup d’œil à Polby pour savoir si celle-ci lui allait et il s’installa de façon à garder l’œil sur ce qui se passait dans la salle et sur ce qui rentrait ou sortait de là.
Afin de ne pas attirer plus l’attention que ce qu’il avait l’habitude de faire lorsqu’il rentrait quelque part, le chevalier des Yeux Vigilants prit place et s’assit également. Peu de temps après, il passa commande pour du lait frais et un plat du jour. Déjà, il remarqua l’homme d’arme qui semblait fort intéressé par eux.¤ Ca sent les ennuis à plein nez ce bouge ! Heaum, fait qu’il passe son chemin. Nous ne devons pas attirer l’attention. ¤ Mais les voies de Heaum sont impénétrables et l’homme visiblement éméché ne manqua de s’approcher de la table. Elion d’Alusaire se leva de toute sa taille pour aller s’interposer entre l’homme et ses compagnons. La main sur la garde de l’arme du soudard n’échappa pas au paladin. Pour autant, il se garda de poser sa main sur la poignée du lourd cimeterre qui trônait dans son dos. L’aasimar était sur qui-vive, au moindre geste aggressif de l’alcoolique et réagirait prestement. Mais la nature de sa réaction allait dépendre de ce que les yeux de Heaum allaient lui faire voir.
La détection du mal avait déjà commencé, et l’ivrogne avait face à lui un gaillard de six pieds de haut pour plus de deux cents vingt livres de muscle en harnois complet frappé aux armes de Heaum et un visage aussi avenant que les portes des Abysse. Lorsqu’il parla d’une voix mal assurée accompagnée d’une haleine fétide puant l’alcool à plein nez. L’aasimar ne répondit pas. Pas un seul mot ne franchi les lèvres retroussées de dégoût pour un être si misérable. L’homme n’eut pour unique réponse qu’un visage fermé, sévère et froid et les yeux mort, sans émotion luisant d’un éclat bleuté. Elion utilise détection du mal sur l’individu.
« Force doit rester au Vigilant ! Hourra !! »Sorts du jour :Niveau 1 : Barbe d'argent, faveur divine Niveau 2 : Force du taureau, zone de véritéPouvoirs magique :Détection du chaos (x3/jour) ; Détection du poison (x3/jour) ; Détection des morts-vivants (x3/jour) ; Détection de la magie (x3/jour) ; Lecture de la magie (x3/jour) ; Détection du mal (à volonté) ; Lumière du jour (1/1)/jour (niv. 11) ; Protection contre le Mal (2/3)/jour (niv. 11) ; Bénédiction (1/3)/jour (niv. 11)
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