Promenade dans les Landes, Chapitre 1: Sur la route

Récit:

Le soleil se levait, le jeune homme aussi. Il n'avait vraiment pas bien dormi cette nuit, un cauchemar l'avait poursuivi toute la nuit. La voix d'un homme qui se disait dieu et qui lui demandait de faire quelque chose. Mais le jeune homme faisait d'horribles cauchemars l'empêchant de dormir de puis longtemps et il avait pris l'habitude de ne plus y faire attention.
Cependant, ce matin n'en était pas un comme les autres pour lui. Les magnifiques tapisseries, passablement mangée par les mites tout de même, n'avait pas la jolie couleur verte qu'elles avaient par le passé, elles étaient même rouges sang striées de noirs. Le jeune homme se sentait déjà passablement effrayé et tenta de se pincer dans l'espoir que ce n'était qu'un cauchemar de plus. Mais ce n'était pas le cas. Il se remit à entendre la voix qui avait hanté son sommeil.

Marek:

Le jeune homme avait débarqué depuis quelques jours à Eauprofonde après son court séjour dans les îles Baleinos, quand il recommença à avoir des problèmes avec les autochtones. Et cette fois, il ne rigolaient pas. Marek s'était carrément battu avec un des nombreux malfrats vivant à Port Crâne. Il ne lui restait donc plus qu'un seul choix: partit encore. Cette fois-ci, il décida d'être méthodique. Il prit une carte de Faerun et lança négligemment une pièce dessus afin de se trouver un itinéraire. La pièce vola et tomba finalement sur Désertcalim, mais elle ne s'immobilisa pas. Elle roula quelques secondes traversant des pays telles que la Mulhorande, Thay ou le Cormyr avant de s'arrêter finalement très près de sa position actuelle. La pièce lui désignait Everlund. Après tout pourquoi pas.
Le guerrier était donc partit avec le peu d'affaires qu'il portait sur lui et arriva à la ville de Triverrat où il bifurquât vers l'est pour prendre la route la plus
courte et la moins dangereuse. Il était quelques part entre Triverrat et Yartar et une nouvelle journée touchait à sa fin.

Qualindra et Svent Kosj:

Les deux avaient finalement réussit à quitter l'orc qui les avaient trouvés en train de profaner les tombes de ses ancêtres, et entiers en plus. Toutefois, il n'avaient pas revus la lumière du soleil depuis et erraient toujours en Ombreterre. Ils étaient conscients qu'ils avaient parcourus une certaine distance, cela faisait tout de même près d'un mois qu'ils marchaient longtemps et tous les jours, mais ne savaient pas précisément où ils se trouvaient. La lumière que leur offrait la lanterne diminuait chaque jours et ils savaient qu'ils ne leur restait plus une seule flasque d'huile. C'est sur ces considérations purement matérielles qu'ils arrivèrent à un endroit où la caverne s'élargissait mais où le sol lui devenait de moins en moins large. Pour être précis ils se trouvaient sur une sorte de corniche surplombant une sorte d'énorme plaine souterraine. Et cette plaine était loin d'être vide. En son centre étaient rassemblées des milliers de créatures s'entre-tuant avec plaisir. Certaines étaient des nains d'autres des elfes, il y avaient aussi des créatures indéfinissables à la tête de poulpes, des gobelins et des kobolds.

Après ces jours et ces jours de marches sans voir la lumière du jour, sans même rencontrer une embûche. Le silence qui n’était perturbé que par les paroles du voleur ou d’elle-même commençait à lui peser, ils leur fallaient trouver un moyen de sortir de ses tunnels.
Alors qu’ils continuaient d’avancer à la lumière de la lampe qui diminuait, des bruits bizarres parvinrent à leurs oreilles, ils se dirigèrent vers ces sons et se retrouvèrent sur une corniche. Là un spectacle inimaginable s’offrait à leurs yeux, cette scène affligeait grandement la magicienne qui n’aimait pas la vue des guerres et du sang.
Instinctivement l’elfe éteignit la lampe de peur de ce faire repérer par un quelconque humanoïde prit dans la bataille, car si c’était le cas, un lanceur de sorts pourrait les prendre pour cible en pensant qu’ils étaient des espions envoyés par leurs ennemis.

-Que faisons-nous ? Dit-elle d’une voix anxieuse à l’intention de Svent. Allons-nous, nous en mêler ? Ou passons-nous notre chemin sans y prêter attention ?

Elle cherchait une réponse dans le comportement de l’halfelin, car pour elle, son intention était de passer son chemin et de laisser ses races gérer leurs problèmes entre eux. Mais d’un autre coté, elle ne pouvait laisser son compagnon seul en ce lieu.

-Si tu veux descendre pour t’en mêler, je viendrais te donner mon aide. Elle était sincère et directe, mais une lueur dans ses yeux montrait son opposition à cette idée. Mais sache que je n’aime ni la guerre, ni la violence gratuite, mais surtout je ne me bats pas sans raison et sans savoir le but.

En attendant la réponse du roublard, Qualindra ne bougea pas ne sachant que faire. Passer son chemin sans se retourner ? Ou bien essayer d’apprendre le but de cette guerre et d’aider l’un des clans en confrontation.

Encore en train de se carapater. Décidément il avait du mal à réprimer ses pulsions, il s'était attaqué à la mauvaise personne et avait de quoi fuir. Ce petit séjour à Port-Crâne lui avait au moins prouvé qu'il n'était pas isolé, d'autres que lui étaient... violent. Mais lui ce n'était pas pareil, ce n'était pas de la méchanceté, il ne se battait même pas pour l'argent, il avait juste la main leste...

Sa pièce, après lui avoir fait peur en passant par Thay -de toute manière il l'aurait relancée- s'était arrêtée sur Everlund, dans la région des marches d'argent. Ce n'était pas une région qui lui était totalement inconnue, il connaissait un peu, de nom, les grandes villes telles que Sundabar et Lunargent et la citadelle naine d'Adbar. Il était au courant de l'alliance des seigneurs bien qu'il n'en connaisse pas réellement les faits d'armes.

Il progressait lentement mais sûrement vers Everlund, passant par une ville au nom porcin, Triverrat. Il ne savait pas trop ce qui l'attendait, ni vraiment les raisons, hormis la pièce, qui le poussaient à Everlund. Mais c'était courant chez lui, il vivait plus au jour le jour, ne prévoyait pas trop sa vie future.

Bref, la journée se terminait, et il était clair que voyager la nuit ne disait trop rien à Marek, mais il préférait continuer tant qu'il voyait encore ses pieds, ça ferait toujours ça de moins à parcourir. Il continua donc sa route un moment avant de s'arrêter pour allumer du feu.

Ce long séjour avait rendu l'halflin d'humeur maussade.Il avait eut autrefois envie de se rendre dans ces terres sombres, mais désormais celles-ci pesaient lourdement sur son coeur. Elevé en plein air, il vivait gâce à la nature et au rayonnement de Séluné, fait peu commun pour un adepte des ombres.
Le voyage aurait néanmoins pu se dérouller dans une ambiance chaleureuse et festive, Qualindra faisait son possible pour qu'il en soit ainsi. Mais l'halflin dépérissait dans son âme...Un mois était beaucoup trop long, les rations étaient vides, et les lézards avaient un gôut immondes.
Ce fut alors dans un jour de beau temps ou de mauvais, de toutes manière ils ne pouvaient le savoir, qu'une douce lumière les surprit. Dans l'oeil de Svent venait de resplendir une étincelle d'espoir. La poursuivant avec acharnement, ils finirent par déboucher sur une corniche souterraine.


Tout espoir disparut, il ne se souciait même pas du carnage. Toute la tristesse, toute la rancune, toute la férocité, réunies pendant ce mois au plus profond de lui, surgit alors brusquement. Ces yeux pétillaient mais d'une lueur de désespoir et de colère. Il finirait bientôt comme ces être à la peau sombre si leur séjour perdurait en ces lieux.
"Ah oui, prononça t il d'un air dénué de sentiment et de douceur, ce carnage là-bas?!"
Il était d'un état qui n'avait encore jamais surgit devant la gentille elfe. Un état de haine. Cette odeur de sang et cette ambiance guerrière avait focalisé son désespoir et sa colère. Ces paroles prirent des tons étranges, il ne les contrôlait plus. Un son grinçant tintait dans sa petite voix d'haleflin. Son cerveau, tant qu'à lui, semblait redoubler d'effort et renforcé par cet état de funèbres transes.. " Ces créatures méritent la mort..."

Cependant, il savait qu'il ne convincrait pas l'esprit des bois d'une tel manière. L'agent de Mask, était avant tout formé pour agir et réfléchir. Brusquement il redevint l'halfelin à la douce enfance et aux pupilles exrpimants un passé tendre et paisible. Sa voix avait un ton chantant et des tonalités adoucissant l'esprit.Il avait brutalement changé, à s'y méprendre sur le fait qu'il soit bien le même halfelin."Je pense que nous devrions nous y mêlé. C'est peut être une chance de se faire des alliés. Et de plus, je ne pourrais pas laisser des elfes mourrir, sans les aider"

En revanche, tous auraient pus confirmer qu' il avait une réelle attache avec le peuple au longue oreilles. Pourquoi? Cela était resté inconnu de la profane. Elle devait remonter à son enfance et était, à coups sûr, profondément ancrée en lui.
A peine eut-il fini de s'exprimer, qu'il sortit son arbalète de son sac, sans un mot de plus, et vérifia son état. Il continua ensuite son discour et exposa à son amie, ce qu'il avait déjà estimé le meilleur à faire.
"Restons ici, si on descend on n'y survivra pas. Alors qu'en les tirant de cet abris on a des chances d'aider nos alliés, sans subir de dommages."
Chose dite, chose faite, un carreau jaillit en plein vers un gobelin occupé à se battre avec férocité et hargne. Il la rechargea enuite ave une agilité surprenante.

Cependant même, si sa période de colère et de haine avait disparut en apparence, elle demeurait encore bien présente en son esprit. Et chaque carreau qu'il tirait lui apportait un réconfort étrange..¤Meurt créature souterraine pour tout ce que tu as causé. Aujourd'hui tu n'aurais pas dû te trouver ici.¤

Récit:

Le jeune écouta quasi-religieusement la voix qui avait décidé de s'en prendre à son esprit. Il resta ainsi, assis sur son vieux lit à baldaquin pendant trois heures. Quand enfin le monologue de la voix se tut, il se leva et se dirigea vers un cordon, habituellement vert mais ce jour là rouge sang marbré de noir comme le reste des tissus, et tira vigoureusement dessus.
Après quelques secondes, un homme plutôt imposant pénétra dans la chambre, il portait des moustaches brunes et une petite balafre sous la pomette gauche. Le jeune lui fit signe de s'approcher et lui chuchota quelques mots à l'oreille. Lorsqu'il eut entendu l'intégralité du message, l'homme sortit de la chambre, descendit les escaliers et traversa les couloirs de l'antique demeure pour finir par se retrouver dans l'écurie. En montant sur son cheval, il se répéta les ordres que lui avait donné son maître.

-Endor Teth, me voilà.

Marek:

Vigueur: 18(Dé)+5(Vigueur) contre DD 20=Réussite
11(Dé)+5(Vigueur) contre DD 20= Echec

Le guerrier alluma donc un feu avant de s'asseoir juste à côté. Cela faisait une demi-douzaine de jours qu'il marchait toute la journée et qu'il ne dormait pas la nuit, il commençait donc à accumuler une certaine fatigue. Il passa une heure ainsi, toujours à peu près éveillé, son épée sur le ventre. Après ce temps, le feu commença à vaciller, voir même à s'éteindre et il dut refaire un petit tour dans le bas-côté pour réussir à trouver du petit bois. Il ralluma donc le feu et se rassit. Il se sentait de plus en plus fatigué et, peu à peu, son regard se perdit dans les entrelacs des flammes. Il resta ainsi un temps qu'il ne put déterminer avec précision.
Le lendemain matin, il se réveilla et poussa ses couvertures sur le côté. L'aube commençait à poindre sur les toits de Yartar, ville où il devrait se trouver à midi si il continuait d'avancer à la même vitesse. Puis il réalisa que ce qu'il avait poussé par terre était des couvertures et non le manteau de fourure dans lequel il s'était serré pour conserver sa chaleur. D'ailleurs, en parlant de chaleur, il sentait toujours le brasier et entendait le doux bruissement du feu alors qu'il aurait du s'éteindre depuis un certain temps car Marek était conscient d'avoir dormi assez longtemps. Enfin, il repéra un corps couché à côté de lui. C'était celui d'un homme à peu près aussi corpulent que lui dont les moustaches étaient pleines de la terre du chemin et dont la petite cicatrice sur la joue brilleit dans la lumière du feu. Au centre de sa gorge, un trou béait.
Le guerrier se retourna et vit derrière lui un jeune elfe assit qui le regardait en souriant.

-Bonne rencontre, messire, je me présente mon nom est Endor Teth. Je n'ai pas eu le coeur de vous réveiller lorsque ce malandrin a voulu vous attaquer pendant votre sommeil.

Qualindra et Svent Kosj:

Svent: Attaque à distance:17(Dé)+5(Dextérité)+1(Racial)-4(Distance)<>CA:10=Réussite
Dégâts:6(Dé)

Les deux compères observaient attentivement la batille qui se déroulait à leurs pieds tout en restant suffisament cachés pour que les combattants ne les voient pas. Il ne leur fallu pas longtemps pour comprendre que les gnomes et les gobelinoïdes étaient du même côté et que leurs adversaires étaient une alliance des nains et des elfes. Toutefois, Svent le comprit un peu tard et décapita proprement un des gobelins. Heureusement pour eux dans le tumulte de la bataille personne ne fit attention à cette intervention inopinée. Toutefois, peu à peu le nombre de gobelins et de kobolds diminuait et les gnomes étaient obligés de reculer. La créature à tête de poulpe s'éclipsa lorsqu'il apperçut le plus gros groupe de kobolds se faire proprement écrasé par une charge sauvage des nains. Il était clair que ce combat ne durerait plus longtemps.
Soudain, un petite groupe de gnomes arriva par l'extrémité oposée de la corniche. Il était composé d'une dizaine de femmes et de vieillards portants des armes plus ou moins inutilisables car trop rouillées ou carrément brisées. Ils semblaient tous plutôt surpris de voir deux étrangrs à cet endroit et s'arrêtèrent donc. Une jeune gnome sortit du groupe après un tretaine de seconde et addressa ces quelques mots à Qualindra et Svent Kosj.

-



La majorité du groupe commença à s'éloigner lorsque la svifnebeline s'arrêta à nouveau. Voyant les têtes des deux amis, elle se remit à parler mais cette fois en commun.

-Excusez moi, j'avais oublié que vous ne compreniez pas le commun des profondeurs.
Nous sommes des svirfneblins de l'avant post de Pierrehumide. Je pense que vous avez remarqué que nous sommes en train de subir une attaque. Je ne saurai donc trop vous conseiller de nous suivre à notre village, à moins que vous ne souhaitiez devenir esclaves de ces maudits drows de Menzoberanzan.
Au fait, excusez mon impolitesse mon nom est Arga et je suis la nouvelle maitresse de Pierrehumide.
Suivez nous.

Elgoan et Balden:

L'elfe relut l'ordre de mission qu'il venait de recevoir pour la troisième fois.

"Messires Elgoan et Balden, soldats de première classe
Le douzième jour d'Eleinte

Un de nos espions dans les Landes Eternelles à disparu dernièrement. Son abscence a été signalée par son élève, un elfe du nom de Endor Teth. Votre mission est de retrouver cet espion. Son nom est Algor Git et il est druide. Vous devez retrouver messire Endor à l'auberge des Etoiles à Everlund. Ci-joint: deux billets pour un voyage par bateau. Départ de l'embarcadère de Sundabar. Arrivée à Everlund.
Demandez Jarx.
Qu'Ashaba vous garde."

Une fois, ce texte relu, l'elfe passa la lettre à son ami. Il se trouvaient maintenant sur l'embarcadère de Sundabar, attendant l'arrivée du dénommé Jarx.
Il n'eurent finalement pas tant à attendre que cela car assez vite, un homme d'une quarantaine d'année à la barbe brune et à la calvitie naissante s'approcha et leur apprit qu'il était le capitaine Jarx. Après quelques minutes de marche, le petit groupe arriva devant un petit bateau à fond plat,"La perche", sur lequel il montèrent.

Lutter contre le sommeil s'avérait être un combat perdu d'avance, que Marek ne disputat pas héroïquement. Au réveil, surprise, un elfe près du feu, un maccabé à ses côtés la gorge trouée. La vision du gars crevé nel ui fit ni chaud ni froid, il en avait vut d'autre. C'était du travail propre et silencieu ça... Marek l'aurait amoché franchement plus que ça. Aussi en se levant, il envoya un coup de pied d'une grande violence dans la figure du mort.

-Tient ! Pour la route ! Puis se tournant vers l'elfe l'air satisfait, Salut, il est où mon manteau ? Nan parce que j'y tiens.

L'idée même d'avoir à en racheter un ne plaisait pas à Marek, il aurait pu s'en passé si un salopard n'avait pas cherché à le détrousser pendant la nuit. Quel lâche, Marek quand il voulait quelque chose il le disait et l'obtenait en face.
Pour ce qui était de l'elfe, le simple fait qu'il l'ai, parait-il aidé, le lui rendait sympathique, Marek avait toujours été du genre très reconnaissant envers ceux qui était sympathique avec lui, car, il fallait bien l'admettre, ça n'arrivait que très rarement. Il était vrai cependant qu'il ne cherchait pas à attirer vers lui la sympathie des autres, il arrivait qu'il fasse plutôt l'inverse.

-Sinon ajoutat-il, je peut savoir qui t'es ? T'admettras que connaître ton nom ça m'dit pas qui t'es. Moi c'est Marek, vagabond originaire de Luskan, j'voyage en c'moment vers Everlund.

L'illuskien faisait tout pour avoir l'air le plus avenant possible, il était conscient que frapper un mort n'avait pas été la meileur façon de se faire bien voir à laquelle il avait pu pensé durant sa vie, aussi il cherchait à ne pas revenir là dessus.

Quand la magicienne aperçue c’est petites gens s’approcher d’eux amicalement, elle eut un soupir de soulagement. En observant leur allure, elle se rappela de certains écrits qu’elle avait lus dans la bibliothèque du cercle, ceux-ci parler de gnomes des profondeurs. Après les avoir écoutés, elle en était maintenant sur c’était bien des Svirfneblins, par contre à la prononciation du mot « drows » un frisson la parcouru de part et d’autre, le nom des ennemis ancestraux de son peuple lui faisait froid dans le dos.

A la demande de les suivre, l’elfe n’était pas contre mais un peu suspicieuse et donc resta sur ses gardes, ce serait peut être le seul moyen pour elle et son compagnon de revoir la lumière du soleil.

-On devrait les suivre, non ? Dit-elle d’une voix basse pour qu’ils n’entendent pas, puis elle ajouta. Ils pourraient peut être nous indiquer un moyen de sortir de ses tunnels sans fin, que l’on puisse enfin voir la lumière du soleil. Mais attention retient ton instinct de pickpocket arrivé la bas !!! Termina-t-elle ironiquement.


Elle regarda la petite femme avec un certain respect du a son rang, s’inclina et s’adressa à elle.
-Enchanté de faire votre connaissance chère Arga, Mon nom est Qualindra. Mon ami ici présent qui se prénomme Svent et moi-même sommes un peu perdus dans ces lieux. Elle regarda en direction du ravin et ajouta. Mais nous ne sommes pas les plus à plaindre, ces faux frères noirs vous mène la vie dure.

Elle attendait une réaction de l’halfelin pour savoir si oui ou non il était d’accord pour les suivre jusqu’à ce lieu nommé Pierrehumide.

En grimpant sur le bateau, Elgoan huma l’air frais de Sundabar une dernière fois. En effet, le froid était toujours pénétrant dans ces régions du Nord, et l’elfe avait encore du mal à s’y habituer vraiment, malgré ses nombreuses allées et venues dans ce territoire qu’on appelait Marches d’Argent. Ce nom tenait sans doute à cause de la neige, couleur d’argent, et très présente sous ces latitudes… Par ailleurs, la Compagnie des marches, l’ordre dominant de la région, lui avait confiée une mission de sauvetage qui impliquerait un grand voyage, cela ne faisait aucun doute. Tant mieux, c’était bien pour cela qu’Elgoan avait décidé de revenir sur le Continent, afin de voyager et de découvrir de nouveaux peuples et territoires, et ainsi étendre son savoir…

Entre autres, lui et son ami Balden grimpèrent sur le navire, ainsi dénommé « La Perche ». Elgoan pensa alors que ce nom était dû à la fonction du bateau, c'est-à-dire relier les différentes villes présentes sur le fleuve. Par ailleurs, il était heureux de remonter sur un bateau, de retrouver le contact de l’eau. Certes, il n’avait pas le pied marin mais il avait fort apprécié sa première expérience maritime, en venant pour la première fois sur le continent, et il avait hâte de la renouveler, même si cette excursion n’était pas comparable au grand large… ¤Même le plus petit voyage peut-être aussi enrichissant qu’une grande aventure. ¤

L’embarcation avait l’air sûre, même si sa forme pouvait paraître étrange aux yeux de l’elfe doré. Effectivement, il n’en avait jamais vu de telles sur Éternelle-rencontre et par rapport à ce qu’il avait toujours connu, il aurait pu qualifier l’objet sur lequel il se trouvait de miteux. Il n’y avait rien à faire, Elgoan ne pût y retrouver tout l’art des elfes du soleil dans leurs constructions navales.

Enfin, il revint à ses esprits et constata que l’humain présent, qui disait s’appeler Jarx, n’était vraiment pas bavard. Désireux d’animer quelque peu l’ambiance froide qu’il ressentait à bord, il décida de s’adresser à l’homme :
« Excusez-moi, pouvez-vous m’indiquer le temps que durera le voyage ? Notre destination est-elle loin d’ici ? »

Balden n’y croyait toujours pas : il avait achevé la lecture de son premier ordre de mission. A ce moment là, sa poitrine fut envahie par un grand nombre de sentiments. L’impatience l’avait fait frémir, autant que l’appréhension l’avait fait pâlir. L’homme attendu était enfin arrivé et le périple allait donc commencer.
Après quelques minutes de marche, Balden embarqua sur « La Perche » en compagnie de Elgoan et du marin aguerri. Il regarda alors la silhouette du continent qui rapetissait peu à peu. Ayant vécu toute sa jeunesse dans un village non loin de la mer, il ne fut pas gêné par la houle qui berçait le navire et faisait tourner la tête de plus d’un homme. Alors que le silence n’était troublé que par le sifflement d’un vent frais venu de la mer, Elgoan adressa enfin la parole à Jarx. Balden prit alors conscience que leur mission avait débuté et approuva l’idée de s’informer auprès du capitaine barbu.

¤ L’elfe a bien raison de questionner ce Jarx. Je ferais mieux de m’approcher d’eux. Le marin aura certainement des choses à nous apprendre : chaque renseignement peut s’avérer être crucial dans une enquête. ¤
Sans perdre une seconde de plus à s’extasier devant la beauté du paysage, le paladin alla rejoindre son compagnon pour prendre part à la conversation.Alors que le pont grinçait au rythme des vagues, les deux voyageurs attendaient de savoir combien de temps durerait la traversée à bord de cette petite embarcation. Balden avait maintenant hâte que l’aventure commence véritablement. Rien que d’y penser, il sentait des frissons parcourir tout son corps.

Je prenais mon temps pour me mettre à poster mais maintenant c'est moi que tous attendent lol


Svent s'était rendu compte de son erreur assez rapidement en apercevant la violence de ces nains et de ces elfes. Il avait à partir de cet instant décidé de rester camouflé derrière une petite butte de pierre. Les petits gens prenait une de ces défaites...il les plaignait presque. C'est alors qu'un groupe d'invalides les surprit. Il laissa son amie gérer le problème, la jugeant plus apte que lui à converser dans une telle situation. Son regard toujours fixé en direction d'un combat des plus remarquables, il admirait leur art martial. Il écoutait néanmoins la conversation qui commençait à prendre forme mais n'y prit point part. Comme dans une rêverie, son attention se portait ailleurs.

Mais à l'annonce de son nom, d'un coup il releva la tête. Comme surprit que l'on parle de lui, il se retourna brusquement. Il semblait s'être réveiller, et prit quelques secondes à prendre part au dialogue.

"Euh...oui, prononça t il la voix un peu embrumé, puis celle-ci s'éclaircit. Enchanté ravissante dame. Nous vous suivons et sommes à votre service."

D'un bond il était déjà sur pieds et tout son attirail rangé dans son sac. Il était prêt à suivre la petite gens sans autre parole, même adresser à l'elfe. Il n'avait peut être pas entendu ce doux murmure ou plutôt l'ignorait il? Ce fut alors qu'une voix résonna dans la tête de l'elfe, elle était calme et assurée. Chaque mot résonna clairement, et son air un peu abrutit n'y paraissait pas du tout.

"Qualindra, tu devrais te méfier quand tu parles devant ces êtres. A vivre dans ces souterrains leurs sens se sont décuplés. Et pour ma main, personne ne la verra....donc pas d'inquiétude. J'ai aussi envie que toi, voir plus, de quitter ces maudites cavernes, je ne commettrais pas d'erreurs."Puis sa voix prit un ton amusé et d'enfant sur ces derniers mots. " Du moins il faut l'espérer...maintenant mieux vaut il les suivre, ces elfes ne nous épargnerons pas et nous deviendrons leur esclaves à coups sûr."