Thüldae? Nous avons un problème...., Feanor, Godrick et Lorindol

Le silence régnait dans l'antichambre, seuls les caresses du magicien sur son rat se faisait entendre. Godrick comprit très vite que ses interlocuteurs de la pièce voisine ne feraient pas leur apparition avant un petit moment. Il retourna la question de Lorindol dans sa tête et chercha la meilleure réponse à lui fournir. Au début il espérait que Lómion reviendrait à ce moment-là, ce qui lui éviterait de répondre, mais maintenant il conclu que continuer la discussion s'avérait le meilleur moyen de ne pas perdre patience. Voyant que les portes restaient closes, il rompit le silence et s'exclama avec emphase.

- Cette broche représente mon appartenance à la Confrérie des Gardiens Sylvestres. Il la prit dans ses mains et l'approcha devant le visage de son compagnon d'attente. Puis il reprit calmement. - Elle possède quelques effets magiques mais je ne connais pas encore réellement l'étendue de son pouvoir. Je ne l'ai pas encore exploité à sa juste valeur, un jour, peut-être, viendra où elle me sera certainement très utile. Pour le moment c'est un moyen de reconnaissance avec les autres Gardiens. Je peux communiquer avec eux à travers cet objet, mais je n'en sais pas plus. Après un temps. - Et toi appartiens-tu à une Confrérie ou à une toute autre guilde ? Voyant à nouveau le rat. - Et comment s'appelle ton domestique ? Avec un sourire. - Lui aussi viendra le jour où il te sera certainement très utile, enfin j'espère.

Le nain espérait avoir suffisamment répondu à la question de l'elfe pour que celui-ci pense à autre chose que sa broche. Il n'avait pas honte de son appartenance à la Confrérie, loin de là, mais il ne voulait pas le crier sous tous les toits et le raconter à toutes les personnes qu'il rencontrait. Il voulait garder une part de mystère et rester discret sur les actions des Gardiens Sylvestres.

Lorindol compris que sa question avait posé au fils de la pierre un dilemme.

¤ Qui suis je pour imposer cet interrogatoire ? juste un illustre inconnu pour ce compagnon de salle d'attente.¤

Il se promis intérieurement de ne pas être aussi inquisiteur la prochaine fois, ¤ mais par Corellon que cela est difficile de lutter contre ma curiosité. Un jour cette mauvaise habitude me perdra.¤

Décidez à ne pas passer pour un interlocuteur impoli, Lorindol décida de reprendre la discussion en s'excusant.

- Pardonnez ma question maitre nain, je me rend compte de la gène que celle ci a put vous occasionner. Ma curiosité est mon principal défaut et aussi le moteur de mon existence, il m'arrive parfois d’être trop entreprenant ce qui un jour me portera préjudice. Je vous remercie donc d'avoir pris la peine de me répondre.
Savez vous que votre confrérie à un nom qui sonne bien pour un elfe Avec un sourire!Pour connaitre tout le détail des effets de votre broche, il me faudrait un peu de temps et quelques éléments, si d'aventure vous voulez en connaitre d'avantage. Je ne peut que constater l’intérêt de rejoindre une confrérie.
Pour répondre à mon tour à vos questions, je vous présente mon compagnon Penn Du, tête noire dans un ancien dialecte de l'Ouest. Il ne s'agit pas d'un domestique mais bien d'un fidèle ami bien souvent plus vigilant que moi dit il en grattant le museaux du rat. Et non, je ne suis affilié à aucune confrérie ou guilde, je ne suis qu'un simple explorateur partie d'Eternelle rencontre il y a peu.

Je crois que notre patience va être mis à rude épreuve, maitre nain.-

Continuant à manipuler Penn DU, Lorindol repris l'attente dans l'antichambre.

Premier jour du Coeur de l'Hiver, Année des Dragons Renégats
1er martel 1373 (CV)

Lieu : Velprintalar, capitale de l'Aglarond
Temps : Froid et sec.
Moment : 9H

MJ
Narration: Godrick Dolric et Lorindol Evesneth

’attente de Tel’Quessir et du fils de la pierre ne dura plus que nécessaire puisque l’elfe cuivré, compagnon de Godrick réapparut quelques minutes plus tard. Rien sur son visage n’indiquait la moindre contrariété et alors que le novice se levait de sa chaise, Lomìon se tourna contre toute attente vers le magicien Lorindol pour lui adresser quelques mots. Le ton était amical mais teinté d’une certaine réserve que le nain connaissait. Il était inutile d’interroger le Gardien Sylvestre, le temps des questions arriverait en temps voulu.

Lómion Nerdanel

- Seigneur Lorindol Evesneth, mon nom est Lomìon Nerdanel, je représente ici même la confrérie des Gardiens Sylvestres, tout comme mon ami tout comme Godrick Dolric ici present. On m’a fait part seigneur de votre désir d’aller explorer les antiques terres du Yuir et il se trouve que mon compagnon et moi même comptons nous y rendre dans un avenir plus que proche. Belle coïncidence ne trouvez-vous pas ? D’autant que vous avez été semble-t-il recommandez auprès de Dame Alhanïs qui vous confie à nos bons soins. -------------------- Une des particularitées de Lòmion sont ses cheveux roux qu’ils portent tressés. Calme, serein, Lòmion est doté d’une patience à toute épreuve. Il est chargé de porter la parole des Gardiens Sylvestres là où c’est utile. Il relève uniquement de l’autorité du Conseil de Thüldae.

Le domestique, le visage impénétrable, qui patientait près de la porte qui les menait à la sortie, l’ouvrit, signifiant pour le trio que le moment était venu de prendre congé. Lomiòn s’avança le premier vers la sortie

- Nous pourrons reparler de tout cela très bientôt mais dans un autre lieu, il nous faut quitter ce manoir et préparer notre départ. Allons-y si vous le voulez bien.

Sans avoir prit la peine d’attendre une réponse de l’elfe solaire, Lomìon s’engagea le premier dans le couloir, suivi d’un magicien elfe quelque peu surpris par ce brusque revirement de situation et de Godrick qui fermait la marche. Quelques instants plus tard, le groupe s’engouffrait dans la voiture à cheval qui avait mené les deux fils de Thüldae en ces lieux pour repartir vers le centre de la capitale. Les deux porteurs du Loup Argenté avaient récupérés leurs équipements respectifs. Devant le regard interrogatif de son compagnon, qui devait se retenir à grand peine de l’interroger, le sae’tel’quessir consentit à lui dire quelques mots, le juste nécessaire.

- Godrick, nous devons différer notre départ pour les Marches de Relkath d’une journée ou deux, concéda le Gardien Sylvestre, nous devons accueillir Linwëline qui nous arrive du Cormyr et je me vois mal quitte Velprintar sans elle si tu vois ce que je veux dire.

Glissant un regard sur l’elfe doré qui se contentait pour le moment d’écouter, Lomìon poursuivit.

Lómion Nerdanel

- Pour être tout à fait honnête avec vous Seigneur Lorindol et je vous prie de ne pas en prendre ombrage, on m’a guère laissé le choix en m’imposant votre présence mais nous vivons une période troublé et même si les idéaux défendus par notre confrérie sont dès plus nobles, notre présence attise quelques curiosités de la part des autorités aglarondienne, et cela même si je suis natif des bois de Yuir et que j’ai prit part par le passé à la défense de ses terres. Et comme votre cousin semble avoir quelques hautes fonctions privilégiés, autant joindre l’utile à l’agréable en vous laissant vous joindre à nous et ainsi devenir d’une façon détournée les yeux et les oreilles du Simbulmyn. -------------------- Une des particularitées de Lòmion sont ses cheveux roux qu’ils portent tressés. Calme, serein, Lòmion est doté d’une patience à toute épreuve. Il est chargé de porter la parole des Gardiens Sylvestres là où c’est utile. Il relève uniquement de l’autorité du Conseil de Thüldae.

Il avait parlé sans détour, les paroles du Gardien Sylvestre pouvaient être ressenties par Lorindol comme étant insultantes mais il en était rien, bien au contraire. Il lâcha ces derniers mots :

- Toutefois, face au défi qui nous attend, votre aide devrait être appréciée…

L’attente dans l’antichambre commençait à rendre le nain nerveux. Il ne comprenait pourquoi son ami l’avait laissé ainsi dans cette pièce et il se posait des questions sur les intentions de leur hôte

¤ Et s’il est arrivé quelques choses d’horribles à Lomion ! Je reste ici à ne rien faire alors qu’il est peut-être en train de se faire agresser. Il faut que j’en aie le cœur net !¤

Il se leva de sa chaise et se dirigea vers la double porte quand celle-ci s’ouvrit, laissant apparaitre devant lui son compagnon Sylvestre. Son rythme cardiaque ralentit et il retrouva son calme intérieur, mais cela ne l’empêcha pas de râler dans sa moustache.

- Enfin te voilà ! Je commençais à m’inquiéter ! Pourquoi m’as-tu laissé

Il ne prit pas la peine de finir sa phrase voyant que l’elfe cuivré parlait à Lorindol. Il écouta attentivement et se rendit compte que celui-ci allait les accompagner sur les terres de Yuir.

¤ Et moi qui viens de lui dire que je ne connaissais pas ces lieux ! ¤

Baissant la tête, il suivit le groupe et attendit qu’on lui rende ses armes. Il inspecta son sac de fond en comble afin de vérifier qu’il ne manquait rien. Il rangea ses dagues et sa hache et ajusta le cordage de son arc. Il pénétra dans la voiture et resta silencieux en questionnant Lomion du regard. Il fut déçu de savoir que leur voyage allait être retardé de deux jours, mais au moins, se dit-il, il pourrait se reposer et laisser de côté cette gueule de bois qui commençait à lui donner de nouvelles nausées. Cependant il était impatient de rencontrer Linwëline, il avait attendu parler de ses exploits et voulait voir à quoi ressemblait cette aventurière.
Puis Lomion s’adressa à Lorindol de façon étrange.

¤ J’ai l’impression que Lomion essaye de me mettre en garde contre ce nouvel arrivant. Je ferais mieux de tenir ma langue et faire attention à ce que je dis devant lui. En même temps il n’a pas l’air dangereux, mais attention les apparences sont parfois trompeuses. Et qui c’est, il nous sera peut utile en temps voulu ? J’ai hâte de voir ça ! ¤

Il resta silencieux le restant du voyage et attendit la réponse de l’elfe doré.

La patience étant dans la nature des elfes, c'est calmement que Lorindol accueillit le retour de l'elfe cuivré, patience qui ne semblait pas être partagé par les membres de la race de la pierre au vue des grommellements et de l'exclamation de Godric à son arrivé.

Par contre, Lorindol ne s'attendait pas à voir son rendez vous écourté de la sorte, et la suite de son voyage être sur le champ lancée. Il était bien venu ici pour trouver des compagnons de voyage et bien cela semblait chose faite. Devant la précipitation du départ de l'antichambre, il suivi donc sans protester ses deux nouveaux compagnons de route, d’ailleurs qu'aurait il put dire. Attendant le moment opportun pour se présenter , Lorindol se mit dans les pas de Lomion .

¤ Par Corellon, j'espère avoir trouvé de bon compagnon de route. Godric ne souhaitait pas que je sache qu'il connaissait le Bois de Yuir, à moi d’appliquer la même réserve vis à vis d'éléments extérieurs au groupe.¤

Répondant sans en prendre ombrage par un signe de tête à la dernière remarque de Lomion, Lorindol chercha par des mots simples sa joie sincère d'avoir trouvé des compagnons de routes.

- Merci à vous de m’accueillir au sein de votre duo même si cela est un peu contraint et forcé, pardonnez d'avance mon inexpérience du voyage. Sachez que je ne suis pas à Aglarond depuis suffisamment longtemps pour connaitre les subtilités de la politique Aglarondienne mais que j'ai bien compris que la recommandation de mon cousin vous oblige. Je place donc en vos mains ma personne et mes talents de magie profane à votre service.-

[I]Attendant les prochaines instructions relative aux préparatifs du voyage, Lorindol se dit que ¤Décidément j'ai bien fait de choisir ce lieu pour commencer ma découverte de Faerun.¤

Premier jour du Coeur de l'Hiver, Année des Dragons Renégats
1er martel 1373 (CV)

Lieu : Velprintalar, capitale de l'Aglarond
Temps : Froid et sec.
Moment : 9H à 10h

MJ
Narration: Godrick Dolric et Lorindol Evesneth

orindol s’était montré aussi franc que possible envers ses deux nouveaux compagnons de route auprès duquel il retraça les grandes lignes de sa conversation avec Dame Alhanïs. l’attelage déposa en premier le magicien et le rôdeur près d’une grande place puis le coche repartit. Suivant les indications du Gardien Sylvestre, le rôdeur suivit de Lorindol emprunta une belle ruelle à l’extrémité de laquelle trônait un magnifique chêne, et firent quelques mètres avant d’aborder une allée transversale qui s'avançait sous les feuillages d'essences exotiques et odorante et qui ne semblait pas souffrir des frimas de l’hiver et offrait au visiteur de passage un véritable couloir végétale les menant à une petite place pavée dominée par un bâtiment de pierre couvert de lierres. Une l’épaisse porte en bois sombre renforcée d’acier noir et de gros clous et surmonté d’une enseigne en métal sur laquelle était peinte un griffon vert. Ils étaient arrivés à bon port. Godrick poussa la porte, découvrant un lieu confiné, décoré de tentures et éclairées au plafond par des candélabres ornées de plusieurs bougies La majeure partie de la lumière qui arrive dans l'entrée venait de la salle commune, l’atmosphère semblait propice au secret, aménagé dans un soucis de confort et d'élégance. Depuis le parquet de sombre bois exotique, jusqu'aux murs tendus de haut en bas de tissus de valeur, le lieu respire le luxe et la discrétion. Les tables sont isolées les unes des autres par des panneaux glissant sur des tringles, alternant avec les candélabres qui maintiennent une pénombre reposante et intime. Entre chaque cellule, répondant aux désirs des consommateurs, circulent les serveuses de la maison. Toutes jeunes, offrant un minois agréable et souriant aux clients, d’une discrétion absolue, comme l’exigeait Gaborn, le maître des lieux, qui siège au comptoir, parmi les bouteilles des alcools rares et diversifiées montées de sa cave personnelle. Le demi elfe était assis en homme d'affaires esthète et vigilant, au côté d'une proue de navire présentant un grand griffon en bronze verdi qui donnait son nom à l'établissement.

Nombreuses alcôves étaient occupées, aussi Godrick et Lorindol se dirigèrent vers le long comptoir où le demi-elfe les salua d’un mouvement du chef et les invita à prendre place. Godrick demande le gite et le couvert pour deux nuits, et c’est une chambre à trois lits, qui venait de se libérer qui leur fut attribué. Quelques instants plus tard, le fils de la pierre et l’elfe doré entrait dans une chambre confortable, située sous les combles. Ils refermèrent la porte et Godrick déposa avec soulagement son équipement sur le premier lit qu’il trouva à sa portée. Il opta pour un ton amical, ils se connaissaient que depuis peu, et la mise en confiance était nécéssaire sans trop en faire après tout, Lorindol n’appartenait pas à la confrérie il faudrait du temps pour qu’il puisse s’assurer de la valeur du Tel’quessir mais Godrick n’était pas nain à juger précipitamment. D’autant que désormais l’elfe d’or devait avoir prit conscience que le novice avait évité d’évoquer avec lui le Yuir, et Lorindol pouvait très bien en avoir prit ombrage. Il prit la parole.

- Alors, pour une première aventure en ces terres, nous allons avoir du pain sur la planche il me semble, n’est-pas messire Lorindol ? Que pensez-vous des révélations d emon ami Lomiòn? dit-il avec le sourire.

La discussion entamée dans l'attelage avec Lomion et Godric avait profondément troublé Lorindol, il espérait avoir fait bonne figure ne laissant pas voir son trouble à ses compagnons. Ce n'était pas la peur de l'inconnue qui le secouait autant, c'était plutôt la rapidité avec lequel cela c'était mis en place.

L'emballement n'était pas dans sa nature, mais ce bon coup de pied au derrière devait être ce qui se rapprochait le plus de l'aventure avec un grand A qu'il n'avait côtoyé que par l'intermédiaire de récits relatés dans les livres. Il ne se reconnaissait pas dans son attitude passive et suiveuse mais il fallait bien le reconnaitre, il se sentait comme lors de ses débuts de novice dans les arts profanes un peu perdu mais motivé.

Se souvenant de ses débuts, il appliqua donc la même méthode qu'apprise auprès de ses maitres : écoute, observation et analyse.

Après avoir quitté Lomion , Lorindol suivit Godric prestement à l’auberge du Griffon d’Emeraude.

Il prit ce temps pour procéder à l’inventaire des questions qu'il poserait à Godric dès que les conditions de discrétion le permettrait. Ce qui arriva rapidement dès lors que Godric eu déposé ses affaires dans la chambre.

- Me voilà dans le grand bain, maitre Godric. Je me sens embarqué dans le flot des évènements sans avoir le temps de me poser dit-il avec le sourire "Les révélations de Lomion ont titillé ma curiosité et c'est pourquoi je vais devoir vous assaillir de question...Tout d'abord auriez vous des détails sur les activités de votre confrérie ? Qui est la personne que nous devons rencontrer ? Que dois je prévoir pour cet atypique voyage à dos de griffon ? Je peut me faire envoyer par coursier le reste de mes affaires restant chez mon cousin si besoin. Voilà pour commencer."

¤ J'ai encore du mal à croire que je vais avoir l'occasion de monter un Griffon, c'est fou comme les événements se précipitent.¤

Premier jour du Coeur de l'Hiver, Année des Dragons Renégats
1er martel 1373 (CV)

Lieu : Velprintalar, capitale de l'Aglarond
Temps : Froid et sec.
Moment : 9H à 10h

MJ
Narration: Godrick Dolric et Lorindol Evesneth

es interrogations de l’elfe solaire avaient le mérites d’être posées sans détour et le fils de la Pierre réfléchissait à la meilleure façon de lui répondre, c’est pourquoi il marqua un temps de pause avant de prendre à son tour la parole.

- Il aurait tant de chose à dire sur notre confrérie, oui tant de chose.

Le vigoureux toucha une nouvelle fois l’objet délicatement ciselé à la mode elfique

- Cette broche que nous portons symbolise pour chaque gardien et novice la loyauté, la franchise, la fraternité, la vérité, la protection et l'unité des Gardiens Sylvestres. De bien grands mots me direz-vous mais ô combien vitaux pour les idéaux que nous défendons. Des idéaux que je résumerais par ces mêmes mots que l’on m’a confié le jour où j’ai prit la décision de rejoindre la Confrérie, la quête de tout Gardien est de permettre aux générations futures de pouvoir bénéficier des dons de Mère Nature, source de toute vie. En notre sein se trouve des femmes et des hommes de toutes les races et aux multiples talent vous seriez surpris Lorindol.

Ces quelques mots prononçés avec ferveur par Godrick « MarquedeFer » Dolric, fils de Rodrick « BriseCasque », du sang de Ilda « PoignedeFer » du clan Dolric reflétaient simplement la raison laquelle il était prêt à risquer sa propre vie. Il poursuivit sur le même ton.

- Celle que nous accueillerons prochainement se nomme Linwëline Arànir, une de celle qui préside à la destinée des Gardiens Sylvestres, une elfe argenté que je sais originaire de Lunargent mais dont la vie est désormais intimement liés à celle de Thüldae et de notre guilde. Mais de cela, mon ami Lomìon pourra vous en dire plus.

Le fils de la pierre estima qu’il en avait assez dit et hocha la tête, répondant du même coup à une autre interrogation de l'elfe du soleil.

- Il faudrait effectivement s'occuper de votre équipement. Voulez-vous que nous allions le chercher ensemble? Une promenade ne serait pas pour me déplaire, avoua Godrick avant de réfléchir. Se rendre chez le parent de Lorindol pouvait se révéler extrêmement ennuyeux si un indiscrétion venait à se produire sur leur mission, il se ravisa se souvenant des derniers mots de Lomin dans l'attelage. " A moins que vous ne préfériez aller envoyer quelqu'un le chercher et nous pourrions ainsi voir un peu ce que vous avez en votre possession et vous faire profiter de ma modeste expérience?

Les valeurs prônées par la confrérie des gardiens sylvestres et décrite avec ferveur par Godrick avait fini de convaincre Lorindol du bienfondé de suivre les pas de ce vaillant groupe d'aventuriers expérimentés. Ces valeurs il les ferait siennes le temps que dure cet épisode de sa nouvelle vie.

Se souvenant des paroles de sa mère lors de son départ d'éternelle rencontre " soit toujours bien accompagné mon fils", il se dit que cela semblait être le cas.

- Sachez maitre nain que je partage vos valeurs et que mes compétences de mage sont toutes à votre service. Pour la suite de cette aventure, je m'engage à faire du mieux que je puisse, et c'est avec une sincère joie que je vous suivrai Lomion, vous même et cet important personnage qu'est Linwëline.-

- Pour ce qui est de mon équipement, je pense qu'un coursier serait la solution là plus adéquate, mon cousin me fera parvenir rapidement mes maigres affaires par un de ses hommes de confiance dès qu'il aura reçu ma missive. Pour le reste, je voyage léger, je n'ai pas la chance de disposer d'une carrure très développée- dit il avec un sourire

- Hé bien ce n'est pas en voyageant léger que tu te forgeras une carrure comme la mienne! Regarde un peu!

Il planta ses pieds dans le sol et écarta légèrement les genoux en baissant son bassin. Il leva les bras au ciel tel un géant portant un arbre au dessus de sa tête et serra les poings pour bomber ses muscles. Avec un sourire crispé, il reprit la parole.

- Tu imagines à quel point mon sac est lourd ?

Avant de devenir rouge comme un sorcier Thay, il relâcha ses muscles et prit une grande inspiration.

- Si tu veux lors de notre prochaine expédition, je te laisserai porter mon sac. Il accentua cette dernière réplique et fit un clin d'œil à son compagnon pour signifier qu'il plaisantait. - Mais en attendant il va rester sur le lit, je n'en ai pas l'utilité.
- Et comme tu n'as pas besoin d'équipements supplémentaires, je te propose d'aller visiter la capitale à pied. Une bonne promenade me ferait du bien pour m'aérer les idées une dernière fois. J'aimerais passer devant un temple, de Chauntéa par exemple, je voudrais voir comment sont faites les structures. Il paraitrait aussi, d'après quelques marins, que le vin d'ici serait fameux mais je préférerais m'arrêter dans une taverne pour boire une bonne bière. Qu'en dis-tu ? De toute façon, tu commences à connaitre Lómion, il ne sera pas ici avant des heures. Et je n'ai pas envie de mourir de faim. Une bonne promenade nous ouvrira l'appétit !

Sans attendre de réponse de la part de son vis à vis, Godrick ouvrit la porte et partit d'un pas assuré. Quelques secondes plus tard, il réapparut sur le seuil de la chambre. Il se dirigea vers ses armes et fouilla dans ses affaires.

- Il vaut mieux quand même partir protéger ! On ne sait jamais ce qu'il peut nous attendre dans les rues !

Il accrocha son arbalète dans son dos et posa sa hache par dessus. Il cacha sa dague sous son chapeau et ceintura sa masse au niveau de la taille. Enfin il attrapa quelques carreaux qu'il inséra dans ses nombreuses poches. Avant de partir, il s'assura d'avoir sa bourse sur lui.

- Me voilà parer ! Rejoins moi en bas si tu décides de m'accompagner.

Il sortit et claqua la porte.

Godrick sort en laissant son sac dans la chambre mais en prenant toutes ses armes dont cinq carreaux de maitres.