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Un voyage sans encombres, Bulborp à Ravkin 30 jours
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Quand je pense qu’il y avait peu de temps, nous étions confortablement installés à côté d’un bon feu et d’un bon repas. Nous aurions mieux fait de bien le savourer plutôt que d’échafauder des plans sans queues ni têtes. Aaaah, nous avions bien perdu notre temps. Armer les cinq villageois nous accompagnants ! Feindre la faiblesse ! Pourquoi feindre alors que nous n’étions de toute façon pas de taille ! En plus, ça nous apprendra à prendre une auberge à l’extérieure de la ville. Les assaillants n’auraient probablement pas agit de même dans les murs. Enfin, inutile de râler sur le passer et concentrons-nous sur le présent. Oui, le présent, celui où il se concentrait sur une course éperdue en direction des écuries et de leur chevaux. Savourant trop le confort de l’auberge, je n’avais pas été aussi alerte qu’Arz qui avait filé vers l’entré. Le suivant du regard, je pris conscience du tumulte extérieur et saisi précipitamment mes affaires pour le rejoindre.
-Ça sent le roussi, la ville ce fait attaquer ?
Un rapide coup d’œil me montra rapidement mon erreur. Certes, cette bande de soldat se frayant un chemin dans la foule pouvait être l’avant-garde d’une troupe venu assiéger la ville. Certes, cette femme dont l’attitude avait subitement changer en voyant Arz pouvait faire partie de cette armée mais il y avait un hic. Il ni aurait donc eu aucune raison pour qu’elle change subitement de trajectoire afin de se diriger vers nous, ignorant le gamin qui quelques seconde plus tôt allait connaitre un mauvais sort. Je poussais un soupir intérieur en songeant au gosse et prit Metzli par l’épaule.
-Arz ! Sans le faire exprès, t’a sauver un p’tit mais j’ai l’impression que t’a taper dans l’œil d’une femme fatale.
Faut croire que notre Barde la pensait aussi fatale que moi et nous nous sommes tous mis à courir de concert en direction des écuries. Voilà où nous en étions, courir et sauter sur le dos de nos montures et quand je dis nos montures, je le dis dans un sens général car je n’eus d’autre choix que de saisir les rennes du cheval de bât de Metzli. J’avais toujours été à pied et même si j’avais déjà fait quelque trot par le passé j’étais loin d’être un cavalier émérite. Tant bien que mal je restais en selle, tachant de ne pas me rompre le cou, saluant la performance d’Arz qui nous permis de gagner quelques précieuses seconde. Nous étions tout quatre à caracoler vers ce que nous pensions notre salut. Nous avions perdu les cinq villageois mais ils étaient probablement plus en sécurités sans nous qu’avec nous à en juger l’acharnement de cette femme à nous poursuivre. La folie végétale déclenché par notre Barde avait probablement stoppé la soldatesque mais je fus éberluer de la voir nous suivre en tapie volant. ¤ Bon dieu, on a affaire à quoi et pour quelle raison ?¤ Nous tenions un rythme infernal et il semblait évident que les chevaux ne tiendraient pas des heures à ce rythme. Je ne tenais pourtant pas à me faire rattraper par la probablement dénommé Ketta ni par les choses qu’elle semblait pouvoir invoquer. Je faillis désarçonner une bonne fois pour toute quand surgis devant nous une créature ressemblant à un tigre. J'eu presque le réflexe de saisir mon arme pour porter une estocade mais mon esprit repris rapidement les rennes, suivant son conseil et fonçant plus profondément dans les bois. Les réponses viendraient plus tard….peut être. Nous galopâmes encore un peu mais les bois rendirent le rythme moins frénétique même si tout aussi éreintant. Difficile de galoper dans une forêt de plus en plus touffue au risque de se prendre une branche dans la gueule ou de briser la patte d’un cheval sur une racine. J’avais pourtant l’impression de sentir le souffle de l’araignée géante dans mon cou. Et merde, j’en avais une d’araignée sur le cou, une de taille plus petite heureusement mais sa morsure fut douloureuse tout de même. Moins douloureuse en tout cas que celle du serpent qui me mordit au mollet dès que j’eu mis un pied à terre pour guider ma monture au travers de bosquet de plus en plus impénétrable.
-L’avantage, c’est que’ le tapie volant ne va certainement pas nous suivre dans les bois. Instinctivement je regardais vers le ciel “ par contre je ne promets rien au-dessus de nos têtes même si ça semble suffisamment épais pour l’empêcher de nous voir clairement. Mais si c’est un mage, elle a probablement mieux que ces yeux pour nous repérer, non ? Et c’était quoi cette créature qui semble nous avoir proposé son aide ? “
La route s’arrêtait là, la forêt était devenue trop dense pour poursuivre avec les chevaux pas sans perdre trop de temps et nous ne pouvions pas nous permettre le luxe de nous faire rattraper. Comble de malchance, je tiquais en découvrant le lac et cette vaste trouée sylvestre suffisamment large pour une dizaine de tapie volant. D’accord, ce bucolique spectacle m’aurait certainement enchanté lors d’une tranquille promenade par une belle journée d’été. Je devais bien avouer que ce petit îlot nous tendait les bras semblant nous accueillir avec quelques lueurs douces et rassurante MAIS.
-Nooon, non, non et non, on ne peut pas perdre de temps à voir si on peut traverser cet étang vaseux et à moins qu’on ne me prouve que cet îlot est un havre de paix protéger de la magie je conseillerais de continuer notre chemin loin d’une troué donnant sur le ciel et aussi vite que nos jambes pourront nous porter.
Je regardais mes trois compagnons, tous férues de magie espérant contre toute attente que l’un des trois me contredise et puisse m’assurer que c’était là un sanctuaire qui nous protégerait de la magie et des créatures magique. A défaut d’une telle réponse, je m’apprêtais à continuer notre route pour nous enfoncer au plus profond des bois.
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Aventurier
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Chaque pas devenait plus lourd que le précèdent. Chaque pas devenait plus lent que le précèdent. Chaque pas devenait moins assuré que le précèdent. Mais pas après pas, il continuait d'avancer dans cette sombre forêt. Forêt hantée à ce qui lui aurait semblait. Nulle vie ne semblait y demeurer. La demeure de toute vie semblait vidée. Un vide trop rempli. Rempli de ronces, de buissons acérés recelant de serpents tout aussi acérés. Les crocs de l'un d'eux se plantèrent dans la jambe de N'Djouma mais heureusement pour lui, nul poison n'eut l'air de lui être transmis.
Depuis combien de temps marchaient-ils ainsi entre tous ces arbres obscurs et menaçants ? Le temps donnait l'impression de s'être dilaté au point de ne plus pouvoir le mesurer. Ils se trouvaient loin de tout, dénués de leur monture, condamné à trébucher contre ces racines noueuses plus traîtresse que ces bas branchages vous arrivant au visage. À cela s'ajoutait les morsures du froid et cette odeur putride de décomposition végétale pour finaliser ce morne tableau qui dépeignait leur ténébreuse situation.
Mais comment les choses avaient-elles dégénéré à un tel niveau ? Ils discutaient encore dans un coin sombre de la petite taverne des nouvelles rapportées par Arzhaelig, du fait que leurs ennemis allaient leur tendre une embuscade, et voilà que ladite attaque se produisait dans l'instant. Dernier à sortir, Malphax rencontra le regard flamboyant de haine de la femme en rouge. Ketta à en croire le ménestrel. Tout se passa ensuite à une vitesse folle. Les soldats adverses, l’araignée géante, les cris de terreur des habitants... Les compagnons du mage noir étaient d'avis de fuir la ville pour attirer leurs agresseurs loin des innocents. Le sort de ces derniers ne préoccupait pas le nécromancien mais l'idée de la fuite lui convint quand même au vu du nombre d’adversaires leur tombant dessus.
Arzhaelig, personnage qui lui paraissait de plus en plus étrange, usa d'une magie qu'il ne reconnut pas dans l'instant.
L'homme aux ailes de fée Voilé de mystères Laissa stupéfait Ses rivaux austères.
Racines sortant du sol Soldat prit en plein vol Freinant les ténèbres Déjouant le plus funèbre
Enfourchant son cheval Dans un geste ancestral Il est venu le temps De fuir ce contretemps
Chevauchant dans le vent Suivit des mécréants Talonné par le mal Sauver par l'animal
Condamné à errer Perdu dans la forêt Entouré par les bois
Revint alors la foi Trônant sur un beau lac Là où poser son sac
Après cette course effrénée, son esprit divaguait. Qu'elle était donc cette créature salutaire ? Pourquoi donc les aider dans l'impair? Mobilisant ses connaissances, c'est avec complaisance qu'il chercha l'essence de cette bienveillance.
Sur son noir destrier il se revoyait. Le visage plaqué sur sa crinière, jetant de fréquent coup d’œil en arrière, espérant voir se creuser l'écart, entre lui et ce tapis volant. Trop coriace et trop tenace, toujours présente était la menace. Mais grâce à cette intervention secourable, ils sortirent d'une bien mauvaise passe. Profitant de la diversion, ils se soustrèrent à l'agression. Sous l'obligation de la progression, ils optèrent pour l'abandon. Courroucé qu'il était, par la perte de sa bête, fraîchement achetée il fallait le mentionner, Malphax s'éloigna là où l'espoir miroitait. Là où maintenant il marchait. Et voilà que là, tapie dans la pénombre, se prenant pour une ombre, une paire d'yeux semblait l'observer. Quelque peu inquiété, son familier commença-t-à piailler.- As-tu vu quelque chose Nelzar ? La voix de Nemethar ne fut que murmure. Dans le silence ambiant, il crut le faire en criant.
Devant le réconfort et la douceur, il eut néanmoins une peur. Aussi attirante que paraissaient ses lueurs, il fallait passer une nuit sans heurts. Pareillement aux mirages et aux plantes carnivores, cette île pouvait bien les envoyer chez le fossoyeur. - Cette île me semble trop attrayante pour être bienséante. Elle me fait l'effet d'un piège. Elle peut toutefois bien être le havre de paix quel promet. À l'aide de cette barque, nous y rendre ne présentera nulle difficulté. De son index fin il désigna l'embarcation qui n'attendait que leurs souliers. Malphax tente de reconnaitre la créature à tête de tigre : 1d20+1(co nature)+4(int)+5(collecteur d'histoire)= +10 Malphax utilise détection : 0(degré)+2(sag)+2(familier)= +4Sorts mémorisés :ProfaneNiveau 0 : Lecture de la magie, Manipulation à distance, Lumière, Fatigue Niveau 1 : Armure de mage, Boule de neige de Snilloc, Orbe de feu mineur, Volte-face DivinNiveau 0 : Création d'eau, Purification d'eau et de nourriture, Détection de la magie Niveau 1 : Frayeur, Injonction, Pierre magique
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Bosco Sigillaire
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ssis aux abords du lac paisible que nulle Lune n'éclairait en cette nuit sombre, les quatre fantastiques sauveurs de Bulborp se remémoraient les événements qui les avaient menés au plus profond de ce cocon de verdure qu'étaient les Bois Accessibles.
Le vilain tour qu'ils avaient joué à leurs poursuivants dans la ville d'Asbravn avait sans nul doute détourné l'attention des assaillants des villageois qui étaient devenus leurs protégés, et par cette fuite salutaire, ils leurs avaient certainement donné le temps de fuir, et ainsi sauvé la vie.
Et puis il y avait eu la route, et la rencontre avec le «tigre», une créature qui faisait facilement plus d'une bonne toise, et aurait pu arracher la tête de chacun d'un coup de patte. En y repensant, Arzhaelig et Malphax se dirent que la bête était bien trop grosse pour être un Rakshasa ordinaire, mais ils connaissaient tous deux les pouvoirs de ces créatures, et elle avait aussi bien pu lancer un sort pour augmenter sa taille. Pour autant, la sauvagerie des cris que tous purent entendre de loin après s'être éloignés faisait plutôt penser à la brutalité d'un barbare dans le feu de la bataille qu'à un illusionniste bravache et calculateur.
Enfin, il y avait eu la marche dans les bois, un peu hâtée par le bruit des combats qui semblait plus proche, et l'idée que si leur poursuivant voulait leur mettre la main dessus, il ne perdrait pas de temps à maltraiter de bons chevaux.
La progression avait duré ce qui avait semblé être une éternité, avec un rapide isolement du feu des combats pour ne plus entendre ravir le silence que par le bruit des pas brisant branches mortes et brindilles, jurons étouffés provoqués par la rencontre avec des racines farceuses, bruits de déchirures de vêtements trop amples accrochés dans les ronces, et râles de maugréeurs ou de maugréeuse lorsqu'un moustique venait goûter du sang neuf ou qu'un serpent s'aventurait à mordiller quelque mollet imprudent. L'odeur d'humus et de bois mouillé avait quelque chose de familier pour certains membres du groupe, rappelant tantôt la fraîcheur des tombes quittées il y a moins d'une décade ou un jardin abandonné lieu de rendez-vous bien moins terrifiants. Les sons de la forêt nocturne avaient quelque chose de fantastique et déchaînant les imaginations fertiles ... fort heureusement, les aventuriers ne perçurent aucune créature plus menaçante qu'un jeune sanglier — qui avait fui à leur approche — jusqu'à leur arrivée près du lac.
Là encore, pas âme qui vive autre que les hululements de certains oiseaux nocturnes, et les carpes ou les anguilles venant affleurer à la surface des eaux pareilles à du pétrole sous ce ciel sans Lune. L'odeur de vase était un peu désagréable, mais très supportable. A présent loin de tout, ils pouvaient reposer leurs pieds endoloris, gratter à loisir les piqures de moustiques, d'araignées et de tout un tas d'insectes qu'ils n'avaient pas forcément identifiés, et prendre le temps de faire le point sur leur situation.
Un instant, Nemethar sembla indiquer à son maître que quelque chose lui avait semblé bouger à une petite centaine de pieds, mais il s'agissait probablement encore d'une créatures des bois que nos amis avaient dû déranger dans sa chasse nocturne. A nouveau, le silence se posa ... ils allaient devoir prendre une décision car mis à part N'Djouma, tous sentaient qu'ils allaient bientôt s'effondrer sur place, or la créature qui les avait dirigés vers ces lieux n'était pas reparue, l'île semblait habitée par quelque chose dont les intentions étaient inconnues et naviguer sur le lac inconnu en pleine nuit pouvait être une épreuve pour ceux qui n'avaient jamais réellement navigué.
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·Pļųмę
Chambre 29
1 gemme
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- J’ai pris notre ‘sauveur’ pour un Rakshasa, une créature puissante, fabuleuse, et dans la fuite il m’a trop fait penser à un des traitres de l’Assemblée dont je vous ai déjà parlé. A bien y réfléchir, ça ne pouvait être lui, Athifaar n’aurait pas utilisé de filet, il lui aurait brisé l’esprit. Sa force aurait pu surprendre mais il était bien plus subtile que ce que les cris de combats ne laissaient présager de barbarie féroce… Il en est d’autre des hommes-félins à peupler les contes, à vivre en tribus, mais je n’aurais jamais cru en croiser ici. En Chult, peut-être, mais pas ici. Arzhaelig dodelinait de fatigue, clignait des yeux trop lentement, prenant le risque, à chaque fois, de ne pas les rouvrir avant de s’endormir.- Je ne crois pas qu’il s’agissait d’une Thayenne ma chère Metzli … même s’ils ont certainement les ressources nécessaires que pour avoir des tapis volants. Mais qu’importe me semble-t-il ... elle voulait notre peau. Il tourna la tête vers l’ile et, curieusement, il eut l’impression que Malphax avait parfaitement raison mais que c’était leur chance.- Cette forêt est ancienne, très ancienne. Il y persiste peut-être des créatures, une magie qui nous dépasse. Ce lac abrite peut-être des Nixies, l’île d’autres créatures féériques ou plus sombres que nos cauchemars … c’est possible, mais il va falloir nous reposer et pour ça, elle pourrait être un meilleur endroit qu’un autre. Et puis ... mon cœur de marin bat toujours plus fort quand se dessine l'opportunité de naviguer, même en barque. Il sourit puis se tourna vers l'embarcation qui avait moins subits les effets du temps que ce à quoi ils auraient pu s'attendre. Ils n'étaient pas les premiers à visiter les lieux. Sans hausser le ton, il s’exprima le plus clairement possible dans la langue qu’il se découvrait connaitre comme il avait vu apparaitre ses ailes et tandis qu’il parlait, il arrangea les fluctuations de sa voix chantante pour qu’elle devienne un enchantement qui lui permette de percevoir l’envers du voile de la Toile. - ’ ’ ’ ’ Si la sylve l’entendait … peut-être leur laisserait-elle cette chance ?Détection de la Magie + Diplomatie (+14) pour ces quelques phrases en Sylvestre
PJ Arzhaelig Tenedor de la Main des Mystères - Barde Humain Demi-fée - niv 8 (FP10)MJ Atlas PJ Gaerlhach'dhin - Rôdeur-Druide Demi-elfe - niv 2 {FICHE}PG Mjöllnir “Poing-de-Cendres” Noirmarteau du Monastère des 9 Portes - Moine Nain Phrénique - niv 7 (FP9) {FICHE}PNJ Kiirmyeti - Main des Mystères, Explorateur du Surnaturel
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Aventurière
Chambre 2
2 gemmes
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D'humeur morose, Metzli marchait sans mot dire. Elle avait froid, elle avait mal et elle était épuisée. Elle ne pouvait détacher son esprit de Jubel, sa jument qu'elle avait dû abandonner en pleine forêt. Cela ne faisait qu'une ou deux décades qu'elle avait acheté l'animal mais elle s'y était attachée et la fatigue engendrée par leur fuite ne contribuait pas à lui rendre le moral. La jeune femme était à bout et elle avait besoin de repos pour reprendre ses esprits. Qui plus est, Arzhaelig n'avait finalement pas été en mesure de lui apporter les éléments de réponse qu'elle espérait obtenir quant à l'identité de Ketta et à celle de leur mystérieux sauveur (si toutefois il s'agissait bien d'un allié)...
Elle était dans ce sombre état esprit lorsqu'ils avaient atteint le rivage du lac. Même si N'Djouma avait émis quelques réserves à son sujet, Arzhaelig semblait décidé à rejoindre l'île sur laquelle brillaient de belles lueurs. Le barde se mit à parler dans une langue aux sonorités chantantes que l'ensorceleuse ne comprenait pas. Quoi qu'il décide de faire, elle le suivrait. Elle lui faisait confiance et elle était trop fatiguée et trop émue que pour pouvoir concevoir un quelconque plan : s'il décidait de monter sur la barque, elle rejoindrait l'île à ses côtés.
Tout au plus, la jeune femme essaya-t-elle d'identifier de son mieux la nature des lueurs qu'ils apercevaient depuis un bon moment...
A y regarder de plus près, ces lueurs lui rappelaient quelque peu celles du phare d'Eauprofonde, cette ville qu'elle avait eu l'occasion de découvrir lors de sa maudite escapade avec Aédos. Pourrait-il s'agir d'un signal brillant au dessus d'une petite tour? Dans ce cas, était-il destiné à aider les voyageurs ou à les perdre? Metzli avait grandi dans une ville portuaire et, comme tous les habitants d'Athkatla, elle avait entendu de parler des naufrageurs.
L'expérience aidant, toute fatiguée qu'elle soit, elle savait qu'elle devait partager le fruit de ses réflexions avec ses compagnons :
- Cet endroit et ces lueurs... Ça ressemble à un phare, à un signal lumineux qui pourrait être allumé sur une petite tour... Est-il destiné à nous guider ou à nous perdre dans cette forêt?
La jeune femme frissonna en songeant à cette idée.
- Quoi que tu décides, Arzh, je te suivrai. Mais soyons très prudents...
Metzli a utilisé connaissance des mystères (+8 ) pour tenter d'obtenir des informations sur les lueurs ou sur les lieux.
Fiche de Metzli Arnesen« Laisse la Dame Tymora guider tes pas… »Sort de domaine choisi : Protection contre les énergies destructives Autres PJ : Sahadeva, Daphnis Autres PNJ : Ahuizotl, Circé, Galahad de Montléri, Reïlo Blanche Flamme
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Aventurier
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J’étais prêt à m’enfoncer dans les bois pour m’éloigner au plus profond des bois mais j’avais tout de même remarqué que mes compagnons semblaient examiner cet îlot avec la plus grande intention. Grognant un coup, je revins sur mes pas tout en levant les yeux au ciel et pestant sur la curiosité des mages.
-Si j’ai un jour la chance d’étudier, j’espère bien garder la tête sur les épaules.
Le lac s’étalait devant nous, écoutant les paroles d’Arz je découvris rapidement ce qu’il avait déjà découvert. Une solide barge à demi dissimulée par la végétation se trouvait non loin de nous, preuve que cet îlot devait bien être habité. Le Barde demi fée ou je ne savais quoi continua de parler dans une langue que je ne compris pas mais ses mots résonnèrent étrangement en ces lieux.
-Ouaip, celle îlot est peut être un endroit en valant un autre pour se reposer mais vous êtes tous crevés à tomber par terre. Si on fonce vers les ennuis vous n’allez pas être en forme et je ne sais pas si vous avez remarqués, mais la barque est de ce côté, donc soit l’occupant des lieux est sorti, soit il n’a pas besoin de barque et celle-ci est juste là pour les pauvres humains que nous sommes.
Finalement, je songeais que dans le premier cas, nous risquions peu de chose et que dans le second, c’est qu’il n’était pas contre de la visite à moins que ce ne fus qu’un moyen d’obtenir son petit déjeuner. De toute façon, nous n’allions pas y passer la nuit et je commençais moi-même à devenir curieux. De toute façon, que risquons-nous ? Mourir ? J’avais vécu toute ma courte vie avec ce risque la et ce, pour le simple amusement de parfaits inconnus.
-Si vous êtes d’accord, Arz s’installe devant pour scruter l’île, Metzli à l’arrière et notre amie nécro et moi-même ramerons pour vous amener là-bas a moins que je ne puisse le faire seul histoire que vous soyez trois à avoir les mains libres.
En disant ces derniers mots je m’étais approché de la barge, je commençais par poser un pied dessus pour vérifier sa solidité ainsi que sa stabilité puis pris place à bord pour vérifier l’état des rames.
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Aventurier
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Malphax acquiesça lentement du chef aux dires du barde.
- J'ai aussi bien cru reconnaître un Rakshasa, bien que les bruits que nous ayons entendu en fuyant évoquaient davantage un guerrier que l'illusionniste que son généralement ces créatures.
¤À moins qu'il ne cherche à nous duper...¤
Le nécromancien garda pour lui son doute légèrement paranoïaque qu'il chassa bien vite de son esprit pour se concentrer sur le vrai problème. Fallait-il franchir ce lac ou non ? L'île lui apparaissait davantage comme un danger que comme une aire prospère, mais quelque chose le poussait en avant pour partir l'explorer : la curiosité. Cette soif inextinguible de connaissances, de percer les mystères les plus brumeux des Royaumes Oubliés, d'accroître toujours plus son pouvoir, devenait trop forte. On ne passe pas son chemin quand tant de promesses vous tendent les bras.
Arzhaelig prononça quelques paroles dans une autre langue en direction de ces lueurs d'une sinistre bienveillance. Malphax resta silencieux, observant la surface du lac. À côté de lui, N'Djouma semblait avoir fait son choix. À sa proposition, le visage du magicien resta de marbre, froid et impassible. Intérieurement il fulminait.
¤Il veux que JE rame ! Arzhaelig pourrait très bien s'en charger ! Il fait bien plus marin que moi, NON ? Oui rame seul ! Tu es bien là pour ça, non ?!?¤
Toujours de glace, Nemethar se fit une raison. Il se devait de paraître auprès des ses compagnons. Gagner leur confiance pour les manipuler plus aisément.
- Je pense que cette île mérite qu'on l'explore quelles que soient les menaces qu'elle puisse receler.
Sur son épaule Nelzar s'ébroua en croassant :
- Sur l'île ! Sur l'île ! Sur l'île !
S'approchant de la barque sur laquelle le guerrier venait d'embarquer, le thaumaturge posa en premier le bout de son bâton sur le fond du navire avant d'y mettre une partie de son poids, puis son pied qui fut rapidement suivi du deuxième. Il s'agissait de ne pas tomber dans les eaux sombres de cette étendue.
- Allons-y.
La voix du nécromancien fut froide et autoritaire. Elle ne souffrait d'aucune réplique.
Sorts mémorisés : Profane Niveau 0 : Lecture de la magie, Manipulation à distance, Lumière, Fatigue Niveau 1 : Armure de mage, Boule de neige de Snilloc, Orbe de feu mineur, Volte-face Divin Niveau 0 : Création d'eau, Purification d'eau et de nourriture, Détection de la magie Niveau 1 : Frayeur, Injonction, Pierre magique
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Bosco Sigillaire
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près une solide course d'endurance dans les bois, l'idée de mettre en nage sur des eaux inconnues n'aurait réjoui personne. Parmi les aventuriers, nombreux étaient ceux qui avaient laissé derrière eux plus que des possessions terrestres, les chevaux n'étaient pas des animaux sylvestres et risquaient de se perdre ou pire encore, et les villageois abandonnés à leur sort s'en étaient-ils sortis ?
Fort heureusement, la fatigue anesthésiait aussi les sentiments, la colère et l'anxiété réclamaient beaucoup d'énergie, et les principaux choix qui se posaient aux esprits épuisés étaient quelque part entre le repas et le repos.
Arzhaelig prit place à l'avant du navire pour que le sort qui perdurait lui révèle les mystères de l'île au plus tôt, et sous l'effet de l'injonction de N'Djouma qui semblait être le seul à avoir encore un peu d'énergie, Meltzi prit place à l'arrière. Malphax se tenait à son bâton mais dut rapidement s'asseoir non loin de la thétyrienne afin de garder l'équilibre. C'est l'ancien gladiateur qui poussa l'esquif bien chargé parmi les joncs du bord du lac, afin de mettre l'embarcation à flot, l'effort fut rude, mais l'énorme berceau de bois fini par glisser brusquement, en projetant de l'eau chargée de petites lentilles vertes dans tous les sens.
L'odeur de vase devint plus forte, et le contact de l'eau glacée eut pour effet de réveiller un peu plus l'Amnien. Sangsues, iules d'eau, et insectes des bords de lac devaient certainement avoir pris note qu'un repas potentiel venait de mettre les pieds sur leur territoire, aussi N'Djouma bondit-il à son tour à bord de l'embarcation. Il empoigna l'une des rames qui se trouvaient au fond, notant au passage qu'elles avaient dû être utilisées il y a peu, et tendit l'autre à Malphax qui indiqua Arzhaelig de la tête. Ce dernier étant toutefois concentré sur sa recherche de sources de magie, le guerrier se retrouva donc seul avec la responsabilité de faire avancer le groupe vers une destination qui ne l'enchantait pas du tout. Les longues spatules de bois, bien qu'assez lourdes furent glissées sans peine dans des incurvations qui constituaient des dames de nage primitives. Et ainsi, après avoir corrigé la trajectoire de la barque qui commençait à dériver, l'Amnien commença à donner de puissantes poussées.
Malphax de son côté n'était pas vraiment à son aise. Lui qui avait plus l'habitude d'avoir les pieds sur la terre fraîchement retournée se retrouvé coincé entre un homme dont il connaissait le passé de marin mais qui n'en donnait pas les signes, et un autre qui lui avait intimé l'ordre de ramer et semblait au final avoir très rapidement pris ses marques. Le bruit des rames plongeant régulièrement dans l'eau, le faiblement bercement provoqué par les a-coups du guerrier, le silence de mort lié à la fatigue eurent raison de son endurance, et il finit par se laisser emporter par le sommeil, constituant ainsi un perchoir parfait pour Nelzar.
Meltzi scrutait les eaux du lac et l'île au fur et à mesure que cette dernière s'approchait. En réduisant la distance avec ce rivage isolé, et ses yeux s'habituant à l'obscurité, elle commençait à mieux distinguer certains éléments, les muscles de N'Djouma qui travaillaient puissamment sous l'armure en cuir de requin, Malphax recroquevillé sur lequel un corbeau semblait s'être blotti, ou encore Arzhaelig qui avait posé sa tête sur ses mains à l'avant du bateau. En y regardant mieux, elle se rendit compte que le barde aussi s'était endormi au cours du trajet, sans doute bercé lui-aussi par les mouvements de la coque sur l'eau. Relevant les yeux, elle commença à distinguer des structures bâties sur l'île, ce qui ressemblait à une sorte de palissade recouverte de diverses plantes grimpantes et portant ce qui pouvait être des fleurs ou des fruits sombres. Au-delà, elle devinait les toits de plusieurs bâtiments, dont un devait être surmonté par une sorte de symbole annulaire ou sphérique. Un peu en dessous des feux de ce qu'elle avait l'assurance d'être un phare, était construites une guérite et un nid de tour où brûlait une lanterne. Elle devina alors du mouvement sur les berges, avant de réaliser qu'il s'agissait d'un homme aux cheveux bruns et longs, portant d'épais vêtements, et tenant à la main plusieurs tours de corde.
Arzhaelig s'éveilla peu après la découverte de la jeune femme. Il s'était endormi au cours du trajet, et avait ainsi manqué une partie du voyage, mais son esprit lui avait joué de curieux tours pendant ce court trajet. Il n'avait pas trouvé de magie à l’œuvre, ou autre chose qu'une faible aura de magie divine sur l'île, en revanche il avait entendu parler une voix qu'il ne reconnaissait pas, et était incapable de savoir si elle s'était exprimée dans sa tête, ou s'il s'agissait d'un rêve... quelles étaient les paroles déjà? Le temps de se frotter les paupières, il réalisa qu'ils étaient à présent à portée de voix de l'île, et qu'un homme les attendait sur la berge, un homme de taille moyenne, au visage fin et aux longs cheveux sombres. Un instant il vit que l'individu portait un bandeau sur l’œil et leur faisait signe d'approcher. Il allait faire part de sa découverte à ses compagnons quand il réalisa que Malphax aussi s'était endormi, et que N'Djouma lui tournait le dos. Meltzi avait aussi vu la même chose que lui et déjà faisait signe à l'Amnien de se retourner.
Avant que l'un d'entre eux put commencer à évoquer la possibilité de faire demi-tour, ou élaborer un plan de contingence en cas de nécessité de fuite, l'inconnu qui se trouvait seul sur ce qui devait être une plage de gravillons fit quelque pas en avant et les interpella d'une voix grinçante, émaillée de raclements de gorgeSans doute un garde des lieux | | - Ahhh ... les voilà nos voyageurs ! Hé vous ! Approchez, ramenez la barcasse par ici et laissez-la sur le bord. Notre patrouilleur a signalé votre présence depuis l'autre rive, où il fait sa ronde et on devra aller le chercher demain matin. Je vais aller vous ouvrir la porte, et vous faire préparer quatre cellules, puis vous me direz qui vous êtes et ce qui vous amène. Je m'appelle Esturo. Esturo Zatenka.
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Cet homme de taille moyenne arbore une fine barbiche et des cheveux longs peu soignés. Il est vêtu d'une épaisse armure matelassée consolidée de nombreuses sangles, et un bandeau noir sur l'oeil droit. Quand il vous parle, sa voix est grinçante et animée de nombreux petits tics. Son visage et son regard sont en perpétuels mouvements, comme s'il redoutait qu'un danger inattendu ne surgisse tout à coup. |
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Malphax s'éveilla alors, dérangé par le bruit. Il vit l'inconnu aux cheveux longs se diriger vers la palissade, au pied de la guérite. L'homme enfonça l’extrémité de sa corde dans la paroi couverte de végétation puis la fit ressortir à un empan de là. Il tira fermement sur le bout qu'il venait de faire entrer et sortir du bois, tout en maintenant l'autre.
Commença alors à s'ouvrir avec un grincement et des bruissements de feuille le battant d'une porte jusqu'alors bien dissimulée dans la végétation, et astucieusement bricolée dans la palissade.- Bienvenue à Vrillecorne, voyageurs ! leur dit-il joyeusement, satisfait de son petit effet. A suivre, ici : [Clic]
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