La Marque de Hoar, En chemin...!!!.... Chapitre 3

MJ
Narration: Tous

orindol s'était semble t'il contenté des éléments de réponses donnés par Linwëline sans rebondir sur ses propos.

Le petit groupe des Gardiens Sylvestres quitta la cité et arrivèrent les premiers aux abords de l’établissement de ce Joachim, laissant derrière eux l’enceinte impressionnante de la capitale Aglarondienne. C’était un ensemble de bâtiment quelque peu impressionnant composé d’un corps de logis, d’écuries surmontés de greniers, d’une maréchalerie et d’un magasin. L’enseigne du bâtiment principal, en fer forgé, se balançait lentement en couinant , elle représentait une nuée d’oiseaux aux capuchon gris, aux dos doux et aux et aux poitrails rose orangé, au dessus des volatils, des belles lettes dorés et dans la langue comme, dessinaient le nom des lieu : Aux gaies Pinsons.

Ils n’eurent guère les loisirs de se poser des questions, un demi-elfe instinctivement à eux. Grand et musclé, ses cheveux brun lui arrivaient sous les épaules et ses yeux étaient d’un bleu glacial. Ue cape vert sombre tombait sur sa tunique noire et ses braies en cuir. Il portait une épée longue et deux poignards. Il se présenta sous le nom de Joachim. Il se permettait de les aborder au vue du chapeau distinctif du nain et se présenta comme étant Joachim, leur contact du moment En attendant Saunder, l’A’Tel’Quess les informa que tout était prêt pour leur départ et les invita à le suivre. Ils entrèrent dans un bâtiment au plafond de torchis où les odeurs de foins mêlés à celui des chevaux de mélangeaient. Ils passèrent près d’une potence où était maintenu une jument en train de se faire ferrer, ils passèrent une petite porte pour arrivée dans une cours qui se trouvait à l’ombre de platane centenaires, six chevaux aux robes allant du noir au gris argenté , une sixième monture, un petit cheval de selle à la robe alezane attendait un peu à l’écart. Joachim donna des instructions aux palefreniers de les préparer et de les amener dehors.

C’est à ce moment là que réapparurent Célestia, Borindal, Haimric et Seymoss accompagnés par Saunder. Le passage des portes se passa sans encombre, sauf peut-être pour Seymoss qui attira sur le lui la curiosité des gardes de faction mais une curiosité bien vite dissipée (et à regret) par le document que leur présenta Saunder. Ils maugréèrent quelques paroles incompréhensibles mais ils se résignèrent sans pour autant jeter un regard peu amène au sorcier rouge. Saunder confia à Célestia le précieux document.

Le groupe se reforma dans la petite cours, chacun avait donc bien saisit qu’une partie du voyage se ferait en cheval et la question tant attendue franchit les lèvres de Joachim après avoir demandé aux compagnons s’ils avaient besoins de faire quelques emplettes avant le départ :

- J’espère que chacun d’entre vous sait-monter à cheval ? Sinon, je vais vous faire un plaisir de vous donner un cours express. Des volontaires ?

En guise de réponse, Linwëline fut la première à choisir sa monture, un entier à la robe alezane brûlée, elle se hissa en selle sans la moindre difficulté bientôt suivi par Féanor qui choisit la monture la plus proche, une jument à la robe pommelée. Il lui murmura quelques mots à l’oreille avant de grimper en selle à son tour. L’animal ne broncha pas Un peu à l’écart du groupe, Borindal fronça les sourcils en voyant le poney doté d’une double selle…

Le trajet menant jusqu’à l’établissement permit au nain de digérer son repas. L’air frais et ambiant lui caressa le visage et le sortit de sa léthargie matinale. Il aimait marcher et regarder le paysage autour de lui, cela lui offrait le loisir de réfléchir et de se perdre dans ses pensées.
En arrivant devant le demi-elfe il se sentit réveillé et d’une humeur plutôt bonne. Le mage rouge allait certainement amener un peu de piment à leur expédition après tout et il avait appris à ne pas juger les personnes sur leur apparence.
Une fois les présentations effectuées, il suivit le groupe et arriva dans ce qui devait être l’écurie. Il contempla les chevaux et essaya de se souvenir les rares occasions où il avait pu approcher ces animaux sauvages dans les prairies près des forêts du Grand Glacier. Sans l’aide de son Mentor et ami, il n’aurait jamais pu les monter mais il se rappela avoir passé de bons moments à chevaucher à travers les bois, même si sa conduite restait encore hasardeuse. A la question sur les emplettes il répondit.

- Moi il me faudrait bien une flasque de feu grégeois mais je pourrais peut-être m’en procurer une sur la route. A moins que vous en ayez ici à disposition ?

Puis il s’absorba dans la contemplation des chevaux. Au moins ceux-là étaient habitués à porter des cavaliers. Il chercha celui qui lui conviendrait le mieux par la taille et s’avança vers lui en tendant sa main pour que l’animal puisse la renifler. Il lui chuchota quelques paroles apaisantes et lui flatta l’encolure. Il accrocha son sac derrière la selle et pria les dieux pour ne pas tomber devant tout le monde lorsqu’il tenta de grimper sur son dos. Il fallait rapidement attraper les rênes afin de ne pas perdre le contrôle.

Tout en suivant Linwelline d'un pas alerte, Lorindol ne pouvait s’empêcher de penser que le futur voyage serait surement semé d'embuches. La présence d'un groupe aussi important sur les routes aglarondiennes ne manquerai pas d’être remarquée, encore plus avec la présence de ce thayen.

Arrivée à l'écurie de Joachim, Lorindol laissa la chance choisir pour lui la monture qui l'accompagnera. Cherchant dans sa mémoire d'éventuels conseils sur le comportement des chevaux, il sélectionna une bête docile adaptée à sa maitrise limitée de l'équitation.

- Aucun besoin en matériel particulier pour moi, par Corellon, je me sens d'attaque pour une petite chevauchée.-

L’accueil réservé au Thayen par les gardes ne manqua pas d'appuyer son opinion comme quoi voyager avec cet individus ne sera pas de tout repos.

- Joachim m'a monture doit bien avoir un nom ? -

Observant l'apparente familiarité de Godrick avec les équidés, Lorindol s'inspira de ses gestes pour faire connaissance avec sa monture. Et moi qui croyait le peuple de la pierre peu enclin à l'équitation.

-La réponse est non pour tous deux, mais ce n'est pas cela qui va nous arrêter n'est ce pas ?

Célestia s'approcha de sa monture, tout en rangeant consciencieusement le document qu'on lui avait remis. Elle la caressa, et lui glissa quelques mots à peine perceptibles, à l'oreille.

-Je ferais en sorte de ne pas être une cavalière trop désagréable.

Célestia connaissait son manque d'expérience dans le chevauchement, plus habituée à la marche à pied. Elle grimpa sur sa monture et attendit le signal du départ. Après tout, il ne s'agissait que de voyager quelques temps à dos d'animaux. Une fois sur le dos, elle caressa le cou de l'animal, tout autant pour le rassurer que pour se familiariser avec lui. Elle n'était pas vraiment au fait de la manière dont il fallait se comporter avec eux, mais, même si ce geste de compassion était inhabituel chez la moniale, il ne lui était pas étranger. La seule chose était qu'elle ne manifestait que rarement ce genre de comportement envers ses semblables, mis à part des enfants. Pour elle, les animaux étaient à considérer comme des enfants. Des êtres à protéger et à pardonner en cas bêtises dont ils pouvaient être les auteurs.
Ne voulant pas non plus s'attarder sur cet instant peu coutumier, elle cessa ses caresses pour se tourner vers les derniers encore à terre.

Deuxième jour du Coeur de l'Hiver, Année des Dragons Renégats
(3 Martel 1373 CV)

Lieu : En direction de la rivière Vel, route commerciale reliant Velprintalarr à Corth.
Temps : Températures négatives
Moment:Midi

MJ
Narration: Tous

ls chevauchaient maintenant depuis près d’un quart de chandelle en direction de la rivière Vel, sous le pâle soleil d’hiver. Chacun s’accoutumant à sa monture et mémorisant son petit nom comme Hortense, la nouvelle amie de Lorindol, Pépite pour le double poney de Godrick et Borindal ou encore Ecarie pour le cheval de Seymoss et Sumo pour Célestia, des noms peu recherchés sans doute, mais était-ce vraiment important…sans doute pas. Alors que Linwëline et Féanor s’étaient séparés du groupe au moment du départ de chez Joachim, avec la promesse pour Godrick et Lorindol de se revoir au plus tôt. Elle ne donna aucune explication aux autres membres de la petite équipée, juste un signe de la main et un départ au galop, la petite troupe avait alors prit elle aussi la route, une route qui se trouvait d’ailleurs bien fréquentée, il s’agissait après tout du principal axe qui reliait les cités de l’Est et de l’Ouest du royaume, on y croisait toute sorte de gens, des patrouilles aux marchands au simple voyageur. Autour d’aux, des champs cultivés, à perte de vue.

Les cinq cavaliers arrivèrent en vue de la rivière Vel bien après l’heure de midi. Un long pont de pierre permettait de franchir la rivière Vel , où des gardes portant les armes de l’Aglarond contrôlaient les allées et venues, et percevaient les taxes de rigueur. En amont du pont, les compagnons découvrirent des constructions à l’identique de celles de Joachim où les voyageurs pouvaient faire halte. On trouvait également des pontons de bois où des navires à fond plat attendaient leurs chargements pour remontrer le cours de la rivière. Des hommes, à majorité des humains chargeaient et déchargeaient des marchandises.


- Tout le monde à terre ! décréta Haimric quand ils arrivèrent à proximité sans même consulter ses autres compagnons et comme pour se justifier « Nos montures doivent se reposer et leurs cavaliers aussi, de plus j’ai la gorge qui pique et grand soif ! Et puis une petite pause d’une heure ou deux ne nous fera pas de mal. Vous pouvez me croire.

De tous ici présents, l’ancien garde de Yartar était celui qui avait la connaissance la plus pointue en matière de chevaux, il méritait d’être écouté. Le grand dadais héla un palefrenier et lui balança une pièce d’or pour qu’ils fassent le nécessaire auprès des chevaux avant de s’étirer bruyamment et se diriger d’un pas vif vers la porte de l’auberge qui répondait au nom si commun du Bon Accueil. L’endroit était propre et bien tenu, une vingtaine de tables rondes et rectangulaires flanquées de tabourets occupaient une salle principale spacieuse et bien éclairée. La plupart des tables se trouvaient être occupées par une majorité d’ humains. Haimric choisit une grande table juste à l’entrée laissant ceux de ses compagnons qui avaient décidé de le suivre ou pas. Le premier à lui emboiter le pas fut Borindal, le petit roublard ne manquait pas une occasion de faire bombance.

A l’extérieur, pour le reste du groupe, on n’avait pas encore décidé de la marche à suivre. Tout juste Célestia confiait les rennes de sa monture à un gamin de dix ans, les chevaux en bataille pendant que Godrick entendait de manœuvriers charger une charrette de sac de céréales destinées pour la petite cité qu’ils devaient rejoindre, Halendos. Le novice prit l’initiative à son tour et s’informa auprès d’eux de la distance qui les séparait de cette cité, avec une quinzaine de lieues, le voyage ne paraissait pas du tout insurmontable. Pendant que Godrick diffusait l’information auprès de Célestia, les regards de Lorindol et Seymoss tombèrent innocemment sur les cinq personnes qui se dirigeaient elles-aussi vers le Bon Accueil, au vu des tatouages que deux d’entre eux arboraient sur le crâne et le visage, on pouvait deviner aisément leur origine….

Le voyage fut tellement harassant pour le nain, il avait mal aux jambes et avait manqué de tomber à plusieurs reprises, qu’il fut heureux d’apprendre la fin de leur supplice dans une quinzaine de lieux. Il avait envie de le crier à ses compagnons et de sauter sur place, cela pourrait ainsi lui dégourdir les jambes mais il se retint et sautilla simplement sur place en tenant son sac de céréales qu’il finit par lâcher. Il se dirigea vers la moniale et lui souffla dans l’oreille, enfin il n’osa pas trop s’approcher donc il l’informa à voix basse. Soudain il aperçut les nouveaux arrivants et ne put s’empêcher de lâcher.

- C’est pas possible !! Encore des Thayens ! On est vraiment pas verni aujourd’hui !

Sa première pensée fut de rentrer directement dans la Taverne pour prévenir Haimric et Borindal au cas où les choses s’aggraverait et puis en y réfléchissant bien, il se rappela sa rencontre avec Seymoss et se dit qu’après tout ces hommes n’avaient encore rien fait de mal et qu’il ne fallait pas les juger sur leur apparence. Il vérifia néanmoins qu’il avait toujours ses armes à disposition et s’avança vers le mage rouge de leur compagnie, il voulait le garder à l’œil, car même s’il voulait lui faire confiance, il ne pouvait pas se permettre de prendre le moindre risque, au nom la Confrérie.

Déplacement vers Lorindol et Seymoss et sort son arbalète s’il y a un problème avec les nouveaux venus…

Les mots éructés par Haimric sortirent Lorindol de sa rêverie. Enfin le repos pour lui et sa monture.

Le "bon accueil" j'espère que cet établissement sera de qualité. Hortense avait beau être une bête docile et prévenante, sa selle mordait durement l'arrière train de Lorindol, peu habitué aux longues chevauchées.

Lorindol assistait au "dégourdissage" de Godrick quand son exclamation appuya l'arrivée du groupe de thayens se dirigeant eux aussi vers la taverne.

Voilà encore de nouveaux éléments pour alimenter ma méfiance, elle même accentuée par la sortie de l'arbalète de Godrick.

¤ Par Corellon, jamais vue autant de thayen en si peu de temps cela se bouscule dans le coin. Voyons voir un peu comment Seymoss va réagir.¤

Lorindol cherchant à cacher sa méfiance se laissa glisser à terre afin d’être prêt à réagir si besoin.

Célestia remarqua l'agitation du groupe et surtout la fougue d'un des leurs. Elle tenta de calmer le jeu avant même que cela ne parte en rixe qui n'apporterait rien de bon. Elle s'adressa a Godrick tout autant qu'aux autres.

-Inutile de se montrer violent. Ils n'ont encore rien fait. Nous ne sommes pas là pour eux qui plus est. Autant ne pas trop attirer l'attention sur nous pour le moment.

La moniale s'avança jusqu'à l'entrée du Bon accueil. Elle jeta un regard circulaire pour repérer les lieux, comme elle le faisait à chaque fois qu'elle entrait dans un nouvel endroit. Sa première idée était de trouver une table où se poser. Une table suffisamment grande pour qu'ils puissent tous se retrouver autour. A défaut, elle en chercherait plusieurs qui soient proches les unes des autres. Une fois son choix fait elle regarda les clients qui composaient le Bon accueil. Si cinq thayens étaient entrés , elle tenait à savoir si d'autres fréquentaient cet endroit. Après tout, il valait mieux savoir à qui elle pourrait avoir à faire. Elle commanda en passant, avant de rejoindre sa tablée, un simple pichet d'eau. Ils avaient encore à voyager et le voyage promettait d'être long et asséchant pour la bouche. Elle aurait pu prendre une boisson plus commune comme une cervoise ou un autre alcool, mais même si ce n'était pas contraire à son appartenance au monastère, elle n'aimait guère ce qui pouvait affecter les sens.
Elle questionna tout de même leur guide sur la suite du voyage.

-Encore combien jusqu'à notre destination ?

Deuxième jour du Coeur de l'Hiver, Année des Dragons Renégats
(3 Martel 1373 CV)

Lieu : En direction de la rivière Vel, route commerciale reliant Velprintalarr à Corth.
Temps : Températures négatives
Moment:Midi

MJ
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eymoss prit place à la table où se trouvait le guerrier, tournant le dos au groupe de Thayens qui s'était installé un peu plus loin, une table contre le mur. Célestia qui fut la dernière à rejoindre le groupe avait rapidement fait le tour des clients des lieux sans vraiment trouver une source de problèmes potentiel. Sauf peut-être ces thayens qui pour le moment se contentait de deviser entre eux. de simples marchands, de passage. En tout cas, ces derniers ne manquaient pas de recevoir leur lot de mauvais regards de la part de locaux installés dans la salle commune, les vieilles rancoeurs étaient tenaces et l'époque n'était pas si éloignée où un natif de Thay déambulant librement en Aglarond aurait été purement et simplement lynché. Ce n'était plus la cas, pour le moment. Célestia sentit pourtant un certain malaise s'emparer de Seymoss. A ses côtés, avait prit place Godrick, son arbalète sur les genoux, une série de choppe de bière arrivèrent bientôt sur leur tablée, un pichet de vin de table pour Lorindol et Seymoss.

- Entre quinze et vingt lieues, approximativement. précisa Seymoss, allant dans le sens du rôdeur qui avait soufflé l'information à la moniale. Je ne sais pas si pourrions y être ce soir avant le coucher du soleil, j'avoue ne pas être un expert en la matière.

- Le plus vite ce sera, mieux ce sera, je suis aussi à l'aise à cheval qu'un nain dans l'eau, lança Borindal sans vouloir se montrer offensant

Le repas du jour arriva, du choux et des pommes de terre avec une sauce à base de fromage de chèvre. Au même instant, Seymoss ne put s’empêcher de tourner la tête en direction du groupe de thayen, son regard croisa celui d'un des hommes chauves. Ce dernier portait une armure, un guerrier. Bien vite Seymoss reprit sa posture d'origine tandis que l'homme en armure déplia son imposante carcasse. Il portait dans son dos une épée dont la garde dépassait de son épaule gauche. Célestia toujours à l'affut le regarda s’avancer vers leur tablée.

La gorge d’un nain s’assèche rapidement à la vue d’une boisson alcoolisée, et surtout lorsqu’il s’agit d’une bière. Godrick n’en déroge pas à la règle, et même si sa soif semblait soutenable jusque là, il ne put retenir son geste, il attrapa un verre, alors que les autres n’étaient pas encore posés, et le but goulûment. Ses yeux pétillèrent, il se retint de roter et posa son verre tout en secouant bruyamment la tête tel un chien poilu secoue sa peluche en chiffon. Il hésita fortement à reprendre une chope, mais un regard jeté en direction de Célestia l’en dissuada. Néanmoins il ne put se retenir de rire de bon cœur lorsque Borindal s’exclama. Sans y réfléchir il attrapa un verre et trempa ses lèvres. Il se tourna vers Seymoss et assista en direct à la scène où un imposant guerrier de Thay se levait et se dirigeait vers leur table. Il devait réagir vite. Fallait-il faire confiance à ce peuple et attendre de voir venir ou au contraire se mettre sur ses gardes et attaquer les premiers ? N’étant pas d’une nature violente, le Fils de la Pierre regarda autour de lui afin d’évaluer la réaction de ses compagnons et posa nonchalamment son arbalète chargée et sa bière sur la table. Ce signe n’offrait rien d’offensant mais permettez aux thayens de comprendre qu’ils n’hésiteraient pas à sortir leurs armes. Pour continuer dans ce sens, il sortit sa dague de maître comme si de rien n’était et commença à se curer les ongles. Il voulut boire une nouvelle gorgée mais préféra se concentrer sur ce qui allait arriver. Un geste déplacé du thayen et le nain n’hésiterait pas à lui balancer son arme en pleine figure.

Godrick pose son arbalète sur la table, action libre ou action simple ? Il sort sa dague et se tient prêt à attaquer au cas où.