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> Après la pluie, le beau temps [Thüldae], Olafr, Thamior et Elandë
écrit le : Samedi 20 Juin 2015 à 10h00 par Adlareth
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Le troisième jour du Pourrissement – année de la magie sauvage
3 Utkar 1372


Lieux : Haute-Forêt - Thüldae
Horaire : Début de soirée


Température la plus basse : -9 °C
Température la plus haute : 4 °C
Température effective : -6 °C
Précipitation : Aucune
Vent : secteur Nord 32 Km/h.
Phase de Séluné : 3ème quatier
Nombre de d'heure de Jour : 10 heures 00.
Nouvelle aube : 07 h 00.


MJ
Narration : Thamior, Olafr, Elandë


user posted imagea Ly'Aegisir avait le sourire, Olafr avait de façon implicite prit sa décision et la rôdeuse avait pu apprécier le jeune humain qui par certains côtés lui ressemblait un peu. Il rentrait à peine d'une mission que Lähmee Tribale avait qualifié de délicate, ce qui dans sa bouche voulait dire beaucoup. Et malgré ça Olafr avait su retrouver l'humour. Il serait un très bon Rôdeur de Solonor, courageux, capable avec un mental à toutes épreuves. Il serait réellement une bonne recrue.

Quand au rôdeur, il lui tardait de retrouver ses compagnons, mais aussi de pouvoir se détendre et se remplir l'estomac. Il avait donc prit le chemin de la taverne de l'Arbre-esprit. C'était un endroit particulier où les Thüldanians aimaient à se retrouver après une longue journée de labeurs ou simplement pour se détendre. Si se tout en haut d'un chêne vénérable, on y accédait par un long escalier qui s'en roulait autour du tronc. Plus on montait et plus les sons joyeux des discussions passionnées se faisaient entendre. Puis les odeurs typiques de n'importe qu'elle taverne venait chatouiller les narines de la clientèle fidèle. Quelle que soit le moment de la journée, il y avait toujours de la vie en ce lieu, parfois calme et posé, d'autre fois beaucoup plus enjoué.

Ce soir là, n'était pas une exception et après avoir passé la plateforme sur laquelle reposait l'établissement, on arrivait au sein de la taverne qui se lovait entre les branches du chêne. C'était en soit une petite merveille architecturale où se mêlait avec grâce la construction des elfes et la nature de l'arbre. La salle commune était assez restreinte et ne pouvait souvent accueillir toute la clientèle de Caeradwyn Elymir, le demi-elfe qui donnait vie à cet endroit. Mais l'établissement disposait d'une large terrasse surplombant la Cité Sylvestre.

Bien que la taverne de l'arbre-esprit fut pleine, il ne fallut guère longtemps à l'œil exercé d'Olafr pour retrouver ses compagnons. A peine assis, le rôdeur se trouva vite avec un bol de soupe aux champignons relevé d'épices accompagné d'un quignon de pain noir aux noix et d'une tranche de lard frit. De quoi requinqué le jeune homme et lui permettre de passer une bonne nuit.

Si chacun des compagnons qui avait traversé ensemble les épreuves de ces derniers jours avait plaisir à se retourver, il n'en demeura pas moins que cette soirée serait des plus calme. Il fallait bien avoué qu'avec la pense pleine, la fatigue se faisait maintenant cruellement ressentir. Et ce n'était pas la douce musique emplie d'une certaine mélancolie jouée par Alnawën Galadth, qui pouvait pousser à un rassemblement plus festif. Très vite, le petit groupe d'amis se sépara et chacun regagna son Nid pour bénéficier d'une bonne nuit de sommeil réparateur.






Le quatrième jour du Pourrissement – année de la magie sauvage
4 Utkar 1372


Lieux : Haute-Forêt - Thüldae
Horaire : Début d'après-midi


Température la plus basse : -9 °C
Température la plus haute : 4 °C
Température effective : -6 °C
Précipitation : Aucune
Vent : secteur Nord 32 Km/h.
Phase de Séluné : 3ème quatier
Nombre de d'heure de Jour : 10 heures 00.
Nouvelle aube : 07 h 00.


MJ
Narration : Thamior, Olafr, Elandë


user posted imageCette journée allait débuter comme celle de la veille, aussi froide. Le pâle soleil hivernal brillait déjà dans les cieux lorsque Olafr ouvrit les yeux. Il lui fallu un moment avant de quitter ce doux lit et la chaleur de sa grosse couverture de laine. Finalement après un bon petit déjeuné pris à la terrasse de la Taverne de l'esprit-arbre, le rôdeur était fin près à attaquer une nouvelle journée pleine de promesses. Il profitait de la vue dégagée qu'offrait la terrase pour embrasser du regard la petite cité de Thüldae. Seul le sommet d'O'Sutraari, le grand Saule Argenté dépassait du reste des arbres et au sommet de celui-ci, une patrouille de gardien des vents prenait son envol.

Un petit raclement de gorge discret sorti Olafr de sa contemplation. Le rôdeur se retourna pour voir une Teu'Tel'Quess bien connue, puisqu'il s'agissait de l'ambassadrice de Thüldae. Linwëline avait le sourire.


- Alae Olafr, j'espère que la nuit vous a été douce. J'espère que vous avez pu récupérer, car vous allez avoir besoin de vos forces. Nous avons fait préparer un Nid pour vous. Votre Novicat prenant fin, vous allez avoir droit à un endroit bien à vous. Vous pouvez vous y installer dès ce matin. J'espère que cette nouvelle vous plait. N'oubliez pas que nos artisants se fairont une joie de vous vende à bon prix ce dont vous devriez avoir besoin pour emménager sereinement. En outre, nous avons prévenu Maglorith Telemnar, notre maître-archer et Gàldwen Làabalath notre maître-forgeron que vous risquer de passer. Si vous avez besoin de refaire votre équipement, ils vous aideront du mieux que puisse le faire Thüldae. Si vous avez des beoins particulier, n'hésitez pas à m'en parler.

--------------------
Linwëline et son époux rejoignent la Confrérie des Gardiens Sylvestres en 1370CV. Cette prêtresse elfe de la lune sauvera nombre de vie, pendant le conflit contre Korn, mais pas celle de son mari. Linwëline devient l'ambassadrice de Thüldae, mais également la Ly'Aegisir des Gardiens de l'Harmonie.


Cette nouvelle là, allait occuper Olafr pour une bonne partie de sa matinée. Le rôdeur n'allait pas avoir besoin de beaucoup plus de temps, il fallait bien avouer que le peu de temps passé à l'abri du havre sylvestre ne lui avait pas permis d'accumuler beaucoup de bien. La bonne nouvelle était que son Nid se trouvait non loin de celui de son amie Ylonaë. Tant et si bien qu'au zénith de l'astre solaire, il avait prit possession de ses nouveaux quartiers. Sa voisine en profita pour l'inviter à manger et parler de ce qui s'était passé depuis la dernière fois qu'ils s'étaient vus.

Au début de l'après-midi, Olafr le ventre bien plein était disponible pour tourver de quoi occuper cette fin de journée.



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« Accepter l’idée de la défaite, c’est être vaincu. »

PNJs : Aalric, Adlareth, Alyndra, Wefnesh
PJs : Dinenda, Aël’Telàwërith, Elion d’Alusaire
 
 
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écrit le : Vendredi 10 Juillet 2015 à 13h44 par Lómion Nerdanel
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Un nouveau "chez lui" venait de lui être offert et cela le comblait. Le forestier était maintenant accepté comme un membre à part entière et cela le rendait fier. Il apprécia la compagnie d'Ylonaë avec qui il put exprimer son sentiment sur cette nouvelle vie. Il lui parla du chemin qu'il avait parcouru depuis leur dernière rencontre autant "physiquement" que psychologiquement. C'était quelqu'un avec qui Olafr se sentait bien et il se confia aisément, sans pour autant entrer dans les détails de la mission. Il ne le désirait pas non plus et elle ne demanda rien à ce sujet. Dans des moments furtifs, il voyait la mort l'environnait et ressentait l'atmosphère oppressante et lugubre du sanctuaire profané, les corps d'orques parsemant le pavé, puis celui d'elfes plus proches du trépas... Jusqu'à présent il avait réussit à échapper à ces visions d'horreur et espérait bien qu'avec la maturité cela le marquerait moins.

En ce début d'après midi, le rôdeur en profita pour faire les boutiques de la cité car il se doutait bien qu'à un moment, il serait appeler pour repartir en mission. Il lui fallait donc être prêt. Le jeune humain fut admirablement surpris de voir l'achalandage de la boutique de Maglorith Telemnar. Il n'avait jamais vu autant de variété de flèches différentes et aurait aimé en prendre plusieurs de chaque mais sa bourse ne lui permettait pas ce genre de fantaisie. Il écouta les avis du maître archer et décida au final de prendre un deuxième carquois afin d'éviter ce qui s'était passé lors de sa première mission où la sensation du carquois vide à l'épaule aurait pu être désastreuse ... Il remplit donc ces deux carquois et après avoir pris conseils sur l'entretien de son nouvel arc, qu'il montra avec un grande fierté, il continua ses emplettes pour les finir chez la couturière. En effet ses vêtements avaient été mis à rude épreuve durant sa mission et bien que la magie ou les onguents aient refermés les plaies, il en était tout autre de ces habits. Il décida donc d'un nouvel achat, qui n'était pas du luxe. Il allait ressembler à un véritable forestier de Thuldaë dorénavant !

La journée avait été productive, de bonnes rencontres et un équipement tout neuf, mais avant que le soleil ne se perde derrière la cime des arbres, il voulut affronter le froid afin de voir de ces yeux ces fameux loups argentés protégeant le lieu que l'on nommait le Caercilcarn. Ils comptaient parmi les plus beaux loups que l'on ait jamais vu d'après ce qu'il avait entendu. Le jeune humain prit donc la direction du nord afin de vérifier la véracité de ces affirmations.


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écrit le : Mercredi 15 Juillet 2015 à 16h55 par Adlareth
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Le troisième jour du Pourrissement – année de la magie sauvage
3 Utkar 1372


Lieux : Haute-Forêt - Thüldae
Horaire : Début de soirée


Température la plus basse : -9 °C
Température la plus haute : 4 °C
Température effective : -6 °C
Précipitation : Aucune
Vent : secteur Nord 32 Km/h.
Phase de Séluné : 3ème quatier
Nombre de d'heure de Jour : 10 heures 00.
Nouvelle aube : 07 h 00.


MJ
Narration : Olafr


user posted imageNombreux aurait été ceux qui auraient souhaité profiter d’un repos bien mérité, mais Olafr n’était pas de ceux là. Les épreuves qu’il avait traversées en compagnie de ses amis avait réellement transformé le jeune homme qui était arrivé à Thüldae, il y avait encore peu de temps. Et si la vie dans cité sylvestre était une véritable parenthèse, Olafr ne se faisait pas d’idée. Bientôt, il serait rappelé pour une nouvelle mission. Il s’était engagé pour cela et le jeune humain avait à cœur de tenir ses engagements. Aussi avait-il passé une bonne partie de cette froide après-midi, où un pâle soleil avait permis de radoucir les températures, à faire les boutiques des artisans et commerçant de la Cité Sylvestre.

Si Thüldae produisait elle-même nombre de choses utiles ou indispensables à la vie quotidienne. Elle exerçait également des échanges commerciaux avec les autres cités bordant la Haute-Forêt ou avec les nombreuses civilisations sylvestres qui y habitaient. Eäriorion et son frère Délindil, deux elfes des bois, alimentaient ainsi le magasin de leurs parents pour répondre à la demande en objets que Thüldae ne pouvait pas produire. On pouvait tout trouver dans la Cité Sylvestre… ou presque. Du moins tout ce qu’il fallait à des gens habituer à vivre en symbiose avec la nature et qui se moquaient bien du luxe, même s’ils savaient apprécier un peu de confort.

Ce qui frappa le plus le Téthyrien, ce fut l’archerie de Thüldae. Il fallait bien avouer, que le Maître Archer savait y faire et portait la conception de ses armes et de ses projectiles au rang d’art. Il lui fallait plusieurs semaines, plusieurs mois, voir plusieurs années pour ses réalisations les plus audacieuses. Mais toujours le résultat était là, et chaque gardien sylvestre ou membre des défenses de la Cité Sylvestre savait pouvoir compter sur les arcs de la meilleure des factures. C’était une réalité, mais aussi une nécessité dont Maglorith n’avait que trop conscience.



Ainsi affublé de son nouvel équipement et de cette tenue à la mode forestière elfique mélangeant les bruns, les verts foncé et une légère décoration au fils doré représentant autant de fines arabesques toutes en douceur et en courbes qui lui donnait l’air de ce qu’il n’allait pas tarder à devenir à part entière : un fils de Thüldae.

Arpentant la forêt intra-muros de Thüldae, Olafr eut tout le loisir de pouvoir constater toute l’efficacité de sa nouvelle tenue qui le coupait du vent et rendrait ce froid ambiant beaucoup plus supportable. Même lorsque sa Alassëa s’ouvrait sous l’effet d’une petite rafale de vent, sa tenue le tenait relativement au chaud. La cape elfique spécifique aux Gardiens, que l’on appelait Alassëa et que tous recevaient lorsqu’ils touchaient leur broche du Loup Argenté, n’était pas magique. Mais le secret de sa fabrication si particulière, offrait à son porteur une chance de plus de pouvoir se faire discret, lorsque la situation le demandait. Bien protégé des éléments, le rôdeur avançait en espérant pouvoir trouver les fameux gardiens du Caercilcarn.

En soit ce lieu méritait déjà le détour, c’était un bosquet touffu et impénétrable d’arbres, d’arbustes, de taillis. Un lieu hautement symbolique, car s’était bien là que le Haut-Conseil de Thüldae se rassemblait pour décider de l’avenir de la Confrérie loin des oreilles indiscrètes. Au-delà de la magie qui entourait ce lieu de rassemblement, une meute de loup au dos gris gardait les environs. Aussi, Olafr savait-il qu’il se mettait en danger en allant sur leur territoire. Thüldae pouvait protéger sa population de bien des choses, mais une chose était certaine : la loi de nature s’exerçait pleinement en son sein. Et en période de disette, le loup pouvait se montrer des plus entreprenants.

Les vieux réflexe du pisteur qui lui avait sauvé la vie et évité bien des mauvaises rencontre lors de sa dernière mission reprirent le dessus aussi naturellement que le rôdeur respirait l’air froid qui l’entourait. Il ne lui fallu que quelques minutes avant qu’il n’aperçoive les premières empreintes de pattes dans le sol enneigé. Pour l’expert qu’il était devenu, les suivre était un jeu d’enfant. Aussi se mit-il en chasse pour débusqué ceux qu’il était venu observer. Il avançait toujours plus dans la forêt aux troncs et aux branches nues en cette saison. Mais s’il était doué, il semblait bien que les loups savaient disparaître, ou tout du moins mener ceux qui tentaient de les pister là où le voulaient. Car bientôt, alors que la nuit commençait à tomber, Olafr se retrouva en direction du centre de la Cité. Il du se résoudre, la rencontre tant espérée ne serait pas pour aujourd’hui.




Le deuxième jour du Crépuscule – année de la magie sauvage
2 Nuiteuse 1372


Lieux : Haute-Forêt - Thüldae
Horaire : Matinée


Température la plus basse : -17 °C
Température la plus haute : -7 °C
Précipitation : Aucune
Vent : secteur Ouest 24 Km/h.
Phase de Séluné : 3ème quatier
Nombre de d'heure de Jour : 9 heures 50.
Nouvelle aube : 07 h 15.


MJ
Narration : Olafr


user posted imageIl s’était passé du temps depuis son arrivée à Thüldae et bien des choses avaient bougé également. Tout d’abord, une grande partie du clan des Pierremousse était arrivé en toute discrétion dans la Cité Sylvestre. Lirralthwog Wysrilf avait prit officiellement le rang de chef de tribu et elle était parvenue à un accord satisfaisant et la Confrérie et son clan. Ainsi, devint-elle la sous-officier des Veilleurs de la Porte Sud. Sous les ordres de Karthad Dikos, un humain que l’on affublait gentiment du surnom d’Ogresir, et qui trouva là une Veille dévouée et plus que compétente. Les gnomes forêts savaient se faire oublier, et ils étaient capables de surgir de partout à là fois pour défendre Arnoth, la Porte Sud qui permettait de franchir Durécorse, la grande barrière végétale protectrice de Thüldae. Dès lors, Olafr avait rencontré de moins en moins souvent son ami Thamior, qui avait établit ses quartiers auprès de celle qui était devenu sa fiancée et dont les projets s’officialiseraient pour le printemps.

Il avait pu assister à une fête improvisée donné par Lahmëe Tribal en l’honneur des gardiens Nirannor et Dinenda qui étaient rentrés victorieux d’une mission dont Olafr n’avait pas réellement perçu tous les tenants et les aboutissants. Cela avait été une soirée mémorable, même si l’humain ne gardait pas un souvenir très exact de tous ce qui s’était passé ce soir là. Il fallu tout le savoir d'Ylonaë pour lui faire passer le bruit des tambours qui résonnaient avec violence dans son crâne. Il fallait bien avouer que, pour un humain, gouter au vin de fée et l’apprécier n’était pas sans risque.

Il y eut une autre fête on ne peut plus mémorable. Olafr, Thamior et sa fiancée et Elandë fur mit à l’honneur ainsi que les deux Ly’Aegisir des Mystères et des Conteurs du Naturel. Ce fut la, très attendue, Fête de la Lune. Après une très belle cérémonie en mémoire de ceux qui étaient tombés pour la défense de la Cité, et au cours des missions ou de la défense de la Cité Sylvestre, la nuit passa en un éclair. Il fallait dire que Lahmeë Tribal savait captiver l’attention lorsqu’il racontait l’histoire de la Création des Gardiens Sylvestres. Olafr en apprit d’avantage cette nuit là sur la Confrérie et sur l’histoire de Thüldae, ainsi que sur ceux qui étaient tombés pour la sauvegarde de l’idéal des gardiens. Ce fut également pour tout le petit groupe l’occasion de revoir celle à qui, ils avaient porté un secours non négligeable. Siannodel Heilyn, la dirigeante du clan Ny’Ath’My ne manqua pas d’éloge pour le groupe qui les avait sauvé d’un désastre et d’une guerre civile, voir d’un conflit avec Thüldae et qui par la même occasion avait sauvé sa place de chef de clan.


Deux jours plus tard, le rôdeur repartit en chasse des loups du Caercilcarn. Il était maintenant devenu évident que les croiser relevait d’une véritable gageure. Aussi, cette fois-ci, Olafr avait-il décidé de les provoquer d’avantage. Il mit le cap directement sur le Caercilcarn. A nouveau, il repéra rapidement les traces dans la neige fraîchement tombée pendant la fête de la lune. Soudain, tous ses sens en éveil, Olafr cru voir une ombre passer d’un arbre à l’autre. Désire faisant rêver l’imaginaire, ou réalité ? L’ombre furtive avait disparue. Lorsqu’un bruissement derrière lui, indiqua clairement qu’il n’était pas seul. Mais jamais l’ombre n’aurait pu aller aussi vite d’un point à un autre. Il n’y avait qu’une seule réponse possible. Le chasseur était devenu le gibier. Un regard vers l’ouest, et le forestier pu apercevoir la silhouette de ce qui devait être le Caercilcarn. Olafr pouvait en être certain, les loups ne devaient pas être loin et c’était maintenant, eux, qui menaient la danse.

Ne voulant pas laisser passer sa chance, il continua à avancer en direction du Caercilcarn. C’est alors qu’il pu voir son premier loup. Lhameë n’avait pas menti. Celui-ci était un mâle, ça ce voyait de part sa corpulence. Une impression encore augmentée par la fourrure d’hiver qui les rendait encore plus gros et impressionnants. Il était magnifique, une tête toute noire, à la base de laquelle partait un jet de poils d’un gris argenté parcourant son dos et contrastant avec le reste de sa sombre fourure. Le loup avança à sa rencontre, la tête basse les oreilles dressées en avant, au moindre geste du rôdeur, il y avait de grande chance qui celui-ci ne déclenche, au mieux une fuite, au pire une attaque. Le loup commença par décrire un arc de cercle et Olafr put alors se rendre compte, que l’animal n’était pas seul… et loin de là. L’humain était cerné de toute part, ou presque.

Pour le loup, cette rencontre n’était pas une surprise. Cela faisait maintenant un bon moment que le forestier était pisté de loin. Mais comme l’humain ne bougeait pas, il allait falloir lui faire comprendre qu’il devait maintenant rebrousser chemin. Les babines se retroussèrent et un sourd grognement menaçant se faisait entendre. Le reste de la meute restait à bonne distance, mais ils prirent la même attitude. La seule voie libre pour partir était celle par laquelle Olafr était arrivé. Mais, elle ne resta pas libre longtemps. Le plus formidable loup que le jeune rôdeur n’avait eu l’occasion de voir arriva par cette voie. Il était encore bien plus gros que les autres atteignant quasiment la taille d’un loup sanguinaire. Son pelage était d’un gris argenté sombre et plus clair sur le dessus de son dos massif. Mais il y eut détail que remarqua aussitôt le rôdeur. Les yeux, les yeux de ce loup là étaient d’un blanc laiteux, comme vide de vie. Si ce n’était qu’il se déplaçait avec autant d’aisance que les autres, Olafr aurait pu parier qu’il était aveugle.

Pris entre deux feux, la survie de l’humain était précaire en cet instant. Le premier loup redoubla d’agressivité, se montrant encore plus menaçant. Olafr sentait bien que si le loup noir décidait de passer à l’attaque, il n’aurait que très peu de temps pour sortir sa lame. Mais le thétyrien n’était pas venu jusque là pour tuer… ni pour se faire tuer, d’ailleurs. Le temps était comme suspendu, le souffle court, son cœur battant la chamade, le rôdeur observa que le l’énorme loup gris commença à tourner autour de lui dans une position diamétralement opposée à son homologue. Pour Olafr au centre de ce cercle mortel, il était délicat de savoir s’il faisait l’objet de la convoitise des loups, où s’il n’était qu’un spectateur d’une lute de pouvoir. Car le rôdeur le savait… ces deux là étaient des dominants, des mâles alpha et le forestier commença à se demander où tout cela pouvait bien se terminer.



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« Accepter l’idée de la défaite, c’est être vaincu. »

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écrit le : Lundi 10 Août 2015 à 21h18 par Lómion Nerdanel
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La frontière entre vouloir et pouvoir ou simplement entre le droit et le devoir, est le reflet de la compréhension qui fait d'un simple garçon un homme fait et réfléchi. La jeunesse croit ne disposer que de droits là où la maturité de l'homme a pris conscience que sa vie ne sera que tournée vers le devoir. Devoir envers sa famille, ses amis , ceux qui nous font confiance ... Le louveteau joue et apprend la vie de manière ludique avec ses frères. Une fois qu'il devient loup, il a conscience que cette époque est révolue et que désormais la vie ou plus exactement la survie implique une intégration pleine et entière de cette connaissance.

Le jeune humain avait vécu des choses qui l'avaient fait mûrir grandement même si sa vie sous l'épaule de son père et de son mentor n'était pas si éloignée. Peut-être cela l'avait-il fait entrer dans une période charnière de son existence à mi chemin entre la naïveté, l'insouciance et la dure réalité de la vie. Ou peut-être se sentait-il tellement à abri dans la cité de Thuldaë après avoir frôlé la mort qu'il avait relâché la pression de la mauvaise manière ...

Olafr n'avait pas de réponse à donner pour l'instant, trop impliquer qu'il était à faire marcher ses neurones dans l'espoir de revoir le soleil se lever et illuminer le saule argenté. Son cœur battait la chamade gonflant, sa poitrine de grosse embardée. Il fit de son mieux pour se reprendre mais l'inaction amplifiait ses émotions. Mélangé entre admiration et crainte, il observait la danse des canidés autour de lui, ne comprenant pas la présence de deux loups dominants dans une même meute. L'énorme loup lui semblait le plus effrayant et son regard vide accentuait cela.
Combien de temps cela dura, Olafr n'aurait pu le dire car il restait figer à attendre l'arrivée de Jenane ou tout autre personne pouvant lui venir en aide et faire comprendre à ces loups que sa présence n'était nullement une menace mais une simple curiosité mal placée.

Le jeune homme comprenait qu'ils n'étaient pas sorti de l'ombre pour le dévorer car ils n'auraient pas attendu aussi longtemps et laisser un espoir à leur proie. Ce n'était pas leur mode opératoire. Ils ne devaient vouloir que sa fuite mais pourquoi l'arrivée de cet énorme loup? Le forestier ne comprenait décidément pas et ne désirant pas s'attarder plus longtemps rassembla son courage et prit les choses en main.
Reculant doucement et par petit pas, il se souvint des faits et gestes qu'avaient fait Thamior afin d'adoucir l'ours. Il se concentra et adapta son attitude afin de tenter d'entrer en communication avec ces deux animaux aux crocs acérés. Sa respiration et son comportement embrassant la situation, il s'exprima d'une voix tranquille:

- Ma présence ici est une erreur et je m'en excuse. Vous êtes les gardiens du bosquet et je vais maintenant vous laisser à votre noble tâche ...


Test d'empathie sauvage sur les deux loups



 
 
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écrit le : Dimanche 23 Août 2015 à 18h11 par Adlareth
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Le deuxième jour du Crépuscule – année de la magie sauvage
2 Nuiteuse 1372


Lieux : Haute-Forêt - Thüldae
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Température la plus basse : -17 °C
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Précipitation : Aucune
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Phase de Séluné : 3ème quatier
Nombre de d'heure de Jour : 9 heures 50.
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Narration : Olafr


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Même dans l’adversité, le rôdeur avait toujours pu compter sur ses frères et sœurs de la Confrérie. Mais là, il était bien seul au beau milieu de la forêt morne de Thüldae. Il avait beau appeler de ses vœux l’intervention de Jenane ou de n’importe qui, mais il était bel et bien seul. Cette fois-ci, il ne pourrait compter que sur ses propres capacités. Instinctivement, le rôdeur commença à calquer ses mouvements sur ceux des loups. Souple et léger, les jambes fléchies et se déplaçait lentement. Ses bras bougeaient lentement comme s’il entamait une sorte de dance sauvage destinée à attirer l’attention des loups pour qu’ils se focalisent sur les mouvements de son corps. Thamior était parvenu à calmer une ours sanguinaire qui était pourtant avec ses petits. Mais il fallait bien avouer que l’ours ne l’avait pas prit comme proie potentiel et qu’elle n’était pas la gardienne des lieux. Ce qui était le cas de cette meute gardant le Caercilcarn.

La connaissance qu’Olafr avait de la nature lui fit percevoir la contradiction qu’il pouvait y avoir en les lois naturelles et cette meute disposant de deux mâles alpha. Mais pour l’heure, il n’avait pas réellement le loisir de s’y attacher plus avant. Sa propre survie étant dans la balance, il ne pouvait se comporter comme un spectateur. Il lui fallait agir maintenant et désamorcer ce que les loups devaient avoir prit comme une agression. Olfar recula donc, non pas avec une attitude de soumission, mais avec toute la prudence que la situation imposait. Le Novice n’avait aucune envie d’en venir aux armes au risque de blesser sérieusement l’un de ces magnifiques animaux. Car au-delà du danger, il fallait bien avouer qu’il s’agissait là de magnifiques spécimens de leur race. Olafr finit par prendre la parole en des termes apaisants. Il était fort peu probable que les animaux puissent comprendre, mais peut-être que son ressenti intérieur s’exprimerait mieux de cette manière.

C’est à moment là, que le rôdeur se rendit que tout ce qu’il avait pu tenter de mettre place ne servait à rien. Il n’était plus l’objet de l’attention des loups. Avec ses déplacements, il s’était sortit de l’axe d’attaque pour s’excentrer. Les deux loups se faisaient maintenant face sans plus tenir compte du rôdeur. Manifestement, si Olafr avait été la source de cette situation, il en était maintenant exclu.

Il était clair que le loup au dos gris et celui plus imposant aux yeux blanc se défiaient ouvertement. Olafr allait être le témoin involontaire d’une de pouvoir au sommet dont l’issue et récompense serait la tête de la meute. Quant au perdant, qui sait ce que le vainqueur lui réservait. Tête basse, babines retroussées, le poil du dos hérissé sur toute la longueur de l’échine, les loups grognaient férocement. Tous deux commençaient à s’approcher l’un de l’autre et plus la distance qui les séparait diminuait, plus ils tournaient l’un par à l’autre. A bonne distance, le reste de la meute semblait observer. Puis, subitement le plus petit loup passa à l’attaque courant droit vers son rival. Le second loup resta sur place, il s’était tut arc-bouté sur ses pattes, il se tenait visiblement prêt à subir l’assaut. La suite fut une succession endiablée d’assaut de griffe, de coup de dent et de roulé-boulé dans la neige. Cela ne dura guère plus de quelques secondes, lorsque tout s’arrêta dans un couinement strident du vaincu. Le plus gros loup aux yeux morts plaquait son rival sur le sol, la gorge de ce dernier entre ses mâchoires. Une pression, et quelques mouvement de tête, et le loup au dos gris y laisserait la vie.



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écrit le : Jeudi 24 Septembre 2015 à 10h49 par Adlareth
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Le deuxième jour du Crépuscule – année de la magie sauvage
2 Nuiteuse 1372


Lieux : Haute-Forêt - Thüldae
Horaire : Matinée


Température la plus basse : -17 °C
Température la plus haute : -7 °C
Précipitation : Aucune
Vent : secteur Ouest 24 Km/h.
Phase de Séluné : 3ème quatier
Nombre de d'heure de Jour : 9 heures 50.
Nouvelle aube : 07 h 15.


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Narration : Olafr


Le féroce combat s’était déroulé en un instant, Olafr était resté comme pétrifié. Que pouvait-il bien faire et en quel honneur pouvait-il s’ingérer dans la vie de la meute ? Dans le règne animal la loi du plus fort, du agile et plus résistant valait force de droit. Dans cette lute des chefs, il devait y avoir un vainqueur et un vaincu. Telle était la loi de la nature. Mais lorsque le moment de la mise à mort arriva, le rôdeur fut secoué par son instinct. Il hurla à plein poumon un « NON », qui visiblement eu son effet.

Le vainqueur mordit son adversaire à la gorge, mais il ne secoua point sa tête. En guise de point finale, il donna un nouveau coup de gueule sur le museau du vaincu et se recula. Le sang s’écoula sur la neige blanche et le chef de la meute darda son regard mort sur le rôdeur. Il resta un moment à l’observer, mais ne se monta pas agressif envers l’humain. Le reste de la meute se contenta de pousser un long hurlement à glacer le sang. Probablement qu’ils reconnaissaient leur chef. Le silence revint, lourd et pesant comme la mort. Le gros loup leva sa truffe au vent et tourna la tête vers le bosquet d’arbre qui s’élevait au loin : le caercilcarn. Du bosquet sortait deux silhouettes qui s’étaient arrêtées intriguées par le hurlement de meute. Les deux individus se dirigeaient maintenant vers eux.

Le loup secoua sa grosse tête aux babines sanguinolentes et une chose à peine croyable se produisit. Les poils disparurent comme s’ils rentraient dans la peau qui avait tout d’une peau humaine. Le museau se rétracta et la forme du quadrupède prit la forme d’un homme à la musculature impressionnante. L’homme avait une longue chevelure noire de jais attachée en queue de cheval. Son visage portait des tatouages tribaux, mais le plus impressionnant restait son regard vide de vie. Sans conteste, l’homme était aveugle et donc le loup l’était aussi. Olafr connaissait cette capacité qu’avait les druides à prendre une forme animale. Mais c’était bien là sa première expérience avec ce phénomène. Pourtant et malgré sa forme humaine, il y avait quelque chose de sauvage qui émanait toujours de l’homme.


- Alae, je suis Ykas Bragath gardien du Caercilcarn. A qui ai-je l’honneur jeune homme ? Ne sais-tu pas qu’il est imprudent de s’approcher du Caerlcilcarn lorsqu’il est occupé ?

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Ykas Bragath est un natif du village de Grand-Arbre. C’est un homme à la carrure puissante et à la longue chevelure noire de jais nouée en queue de cheval d’où pendent des plumes de corbeau. Mais ce qui le rend plus impressionnant encore que ces 1m90 de haut, c’est son regard vide et mort. Ce Seigneur des animaux ne quitte plus Thüldae et il vit avec sa meute de Loup autour du Caercilcarn. Qu’il soit sous sa forme humaine ou celle de loup, son regard permet de l’identifier du premier coup.


Olafr resta un moment interdit. Ykas ? Oui il avait entendu ce nom, mais pour le rôdeur, il s’agissait plus d’une légende, de racontars que l’on lançaient à la taverne de l’Arbre-esprit. Pourtant, l’homme-loup était bien là devant lui. Il n’y avait pas à se tromper. Le rôdeur déclina son nom et sa qualité.

Ykas avait perdu la vue au combat, mais il avait su décupler tout ses autres sens de façon incroyable. Son ouïe percevait les battements rapides du cœur du rôdeur, son odorat avait perçu l’odeur d’adrénaline et de phéromones qui émanait d’Olafr. Ce qui lui permettait de savoir que le jeune homme était sur ses gardes, mais qu’il y avait aussi de la crainte. Non pas une peur panique, c’est plus une crainte de l’inconnu, une certaine forme d’angoisse. Ykas percevait le moindre changement des appuis des pieds d’Olafr, il percevait les vibrations de l’air, le mouvement de chacun des loups de la meute. Il percevait l’odeur des deux elfes qui approchaient alors que pour Olafr, il ne s’agissait encore que de deux silhouettes. Il percevait aussi les battements du cœur de son enfant trop impétueux et trop ambitieux qui faiblissaient au fur et à mesure que le sang entachait la neige immaculée.


- Alae Olafr, novice de la Confrérie protecteur de la nature et de ceux qui y vivent. Tu as un choix à faire. J’aime mes enfants, mais il ne peut y avoir qu’un seul mâle dominant dans ma meute. Soit, tu laisses mon fils mourir. Soit tu le sauves. Il s’appelle Teuivae, ce qui veut dire clair-de-lune. Sauve-le et je te serais éternellement reconnaissant. Si tu le laisses, je ne pourrai t’en vouloir, mais mon cœur saignera à jamais. C’est un brave, un féroce loup, mais c’est un dominant. Redevable, il te sera si tu lui sauves la vie. Mais ne t’y trompe pas. S’il peut devenir un fidèle allié, il ne sera jamais un chien-chien à sa mémère. Il te faudra le plier et lui montrer qui est le maître, sans quoi c’est lui qui te dominera. Quoi qu’il en soit, il ne peut rester dans la meute maintenant.

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Ykas Bragath est un natif du village de Grand-Arbre. C’est un homme à la carrure puissante et à la longue chevelure noire de jais nouée en queue de cheval d’où pendent des plumes de corbeau. Mais ce qui le rend plus impressionnant encore que ces 1m90 de haut, c’est son regard vide et mort. Ce Seigneur des animaux ne quitte plus Thüldae et il vit avec sa meute de Loup autour du Caercilcarn. Qu’il soit sous sa forme humaine ou celle de loup, son regard permet de l’identifier du premier coup.


Lorsqu’il finit de parler, Olfar se trouvait face à un choix qui allait peut-être changer le cours de sa vie. Les deux elfes arrivèrent sur les lieux du combat ce qui offrit un répit de courte durée au jeune thétyrien. Le rôdeur reconnu immédiatement le premier des Tel’Quess, puisqu’il ne s’agissait ni plus ni plus moins que d’Isorion. Quand au second, Olafr ne l’avait jamais vu. C’était un elfe du soleil, vêtu d’une chemise de maille résolument elfique dans un acier étrange, elle était en partie recouverte par une alasëa, la cape des Gardiens Sylvestres, à son flanc pendait une épée longue de belle facture et dans son dos trônait un arc long. Il portait un médaillon à l’effigie de Corellon Larethian. Rabaissant sa capuche, il laissa s’échapper une longue chevelure d’or.

- Alae Ykas… Olafr. Je vous présente le Seigneur de Mythdaë, Aël’Telàwërith Eowëlathaèldir prélat de la Couronne d’Arvandor. Que ce passe-t-il ici ?

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Isorion est le Protecteur de la Confrérie des Gardiens Sylvestres. Il a participé activement à la lutte contre les hordes démoniaques qui ont frappé cruellement Thüldae. Originaire de la Wealdath, cet elfe des bois avec l'aide de Linwëline a su faire renaitre la Confrérie de ses cendres. Ouvert d'esprit et bienveillant, il est le bon père qui veille sur les intérêts de cette grande famille : Les Gardiens Sylvestres.


Le Seigneur des animaux Ykas expliqua que, pour énième fois, son fils s’était rebellé en voulant destituer le chef de meute. Le seigneur des animaux déclara également que cette situation ne pouvait plus durer et que son fils était dès lors banni de la meute. Si pour le prêtre du Seigneur de la Seldarine les répercutions d’un bannissement restait floue, pour Isorion les choses étaient très claires. Le Protecteur tourna son regard vers le jeune novice de la Confrérie qui baissa la tête et poussa un profond soupir autant pour se décontracter que pour fixer une fois pour toute sa décision. Puis il déclara simplement.

- Je le prends avec moi. Aidez-moi à ne pas le laisser sombrer dans la mort. Je ne suis pas un soigneur.

Le prêtre-mage inclina très légèrement la tête. «Hei-Corollon shar-shevelu ! » Il s’approcha du loup dont la langue pendait hors de sa gueule. Il posa une main sur le corps encore chaud de l’animal. A ce moment là, Isorion intervint.

- Armathor, juste pour qu’il ne trépasse pas. Le reste sera à la charge d’Olafr.

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Isorion est le Protecteur de la Confrérie des Gardiens Sylvestres. Il a participé activement à la lutte contre les hordes démoniaques qui ont frappé cruellement Thüldae. Originaire de la Wealdath, cet elfe des bois avec l'aide de Linwëline a su faire renaitre la Confrérie de ses cendres. Ouvert d'esprit et bienveillant, il est le bon père qui veille sur les intérêts de cette grande famille : Les Gardiens Sylvestres.


Le prêtre-mage acquiesça et prononça une courte prière. Le flux rouge carmin qui s’écoulait de la gorge de l’animal s’estompa et le loup poussa un petit gémissement. Dans un mouvement gracieux, le Mah-Faersuoress se releva.

- Il vivra, si vous savez vous en occuper. Mais c’est à toi de le sauver. N’oublie pas que l’Hexade veille sur ses enfants, alors trouve la foi. Puis, il se retourna vers le Protecteur. Isorion, il me semble que nous avons encore fort à faire.

Le Sae’Tel’Quess adressa un franc sourire à Olafr et les deux elfes repartirent vers le centre de Thüldae. Ykas donna un dernier conseil à celui qui avait décidé de prendre soin de son enfant. Une recommandation qui allait de soit et pourtant, elle était importante.

- Olafr, trouve-toi un endroit à l’écart de la cité. Teuivae est un loup sauvage et pas des moindres. Si je n’étais pas là, c’est sans aucun doute lui qui aurait la tête de la meute du Caercilrcarn. Comme je te l’ai dit, il ne sera jamais un chien. Fait attention à toi, il cherchera à te dominer, mais il saura également qu’il te doit la vie. Prend bien soin de lui et tout devrait bien se passer. Je ne pourrai pas repasser te voir, pas tout de suite. Jenane devrait pouvoir te conseiller, si tu en as besoin. Tu t’engages dans une tâche ardue mon jeune ami. Puisse l’Hexade veiller sur vous.

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Ykas Bragath est un natif du village de Grand-Arbre. C’est un homme à la carrure puissante et à la longue chevelure noire de jais nouée en queue de cheval d’où pendent des plumes de corbeau. Mais ce qui le rend plus impressionnant encore que ces 1m90 de haut, c’est son regard vide et mort. Ce Seigneur des animaux ne quitte plus Thüldae et il vit avec sa meute de Loup autour du Caercilcarn. Qu’il soit sous sa forme humaine ou celle de loup, son regard permet de l’identifier du premier coup.


Ykas retrouva alors sa forme de loup et en instant plus tard, dans un silence absolu la meute disparue.
Olafr restait seul avec le loup mortellement blessé. Il en avait apprit beaucoup sur la nature depuis qu’il avait quitté la demeure de son père pour vivre sa propre vie. Il savait qu’avec ce froid, ni lui, ni le loup ne survivraient bien longtemps. Il fallait absolument se trouver un abri avant que la nuit ne tombe. L’instinct du rôdeur se mit en action. Il récupéra deux longues branches et roula les bords de sa alassëa autour de chacune d’elle. Puis il plaça délicatement l’animal dessus. Le froid mordit un peu plus les chaires du rôdeur, mais le loup serait quelque peu protégé le temps qu’il trouve un abri. Il n’y avait pas grand-chose, mais après presque qu’une chandelle, ce qui lui paru une éternité, il trouva un promontoire rocheux qui formait également une petite grotte de quelques pieds de profondeur. Ca n’était pas un abri idéal, mais dans l’urgence, cela irait fort bien.

Après avoir amené Teuivae jusqu’à son refuge improvisé, le rôdeur alluma un feu. Autant pour donner un peu de chaleur au loup que pour tenir à distance les animaux sauvages de Thüldae. Tous ses efforts avaient déjà bien entamé les réserves énergétiques du rôdeur, sans parlé de ce froid intense. La nuit tombait et le froid deviendrait un plus vif encore. Olafr ne pourrait pas faire beaucoup plus, pour ce jour là. Il récupéra sa cape, se cola contre le loup pour partager leur chaleur et il se recouvrit. Il n’y avait plus qu’à espérer que Teuivae ne l’égorge pas dans son sommeil.

Tel ne fut pas le cas et des les premières lueurs du jour, Olafr se réveilla. Le loup vivait toujours, mais restait inconscient et dans un état critique. Ravivant le feu, le rôdeur laissa son patient pour filer aussi vite qu’il ne le put vers le centre de Thüldae. Il repassa par son Nid pour y récupérer son sac et quelques affaires. Il passa également par les Milles et une senteur, l’échoppe tenue par Ellara, une prêtresse de Sheela Peryroyl pour y quérir conseil et onguents. Puis, il se rendit au grenier de Yondalla pour y prendre quelques vivres. Enfin, il récupéra quelques peaux auprès du Maitre Tathar Calmcacil à la tannerie de la Cité Sylvestre. Ceci fait, il retourna au plus vite près du loup.

A la fin de cette nouvelle journée, Teuivae n’allait pas mieux malgré ses soins. Une nouvelle nuit où le rôdeur se colla au loup passa. Au nouveau jour, la fatigue et l’inquiétude jouèrent sur le morale du rôdeur. L’état du loup ne s’améliorait pas, même s’il ne s’aggravait pas non plus. Le manque d’alimentation affaiblissait Teuivae et laissait Olafr circonspect quand à la réussite d’une possible guérison. Finalement, il trouva refuge auprès de Maïlkki en une longue prière. Il se rappela les paroles d’Ykas et ne voyait plus d’autres solutions que de s’en remettre à sa déesse. Sa prière fut-elle entendue par la fille de Sylvanus ? Toujours fut-il que ce jour là, fut un tournant dans le rétablissement du loup. Dès lors, les jours qui suivirent furent marqués par l’amélioration de l’état de santé de Teuivae. Alors débuta une lutte du pouvoir entre le rôdeur et son nouvel ami. Cette dernière n’était pas prête de s’achever, mais une réelle et sincère amitié entre ces deux là était née et grandissait de jour en jour.



Suite des aventures




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« Accepter l’idée de la défaite, c’est être vaincu. »

PNJs : Aalric, Adlareth, Alyndra, Wefnesh
PJs : Dinenda, Aël’Telàwërith, Elion d’Alusaire
 
 
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