De l'autre côté

Serana: tant que vous n’engagez pas le combat, je ne vous empêche pas de multiplier les actions de la sorte, tour après tour ou en même temps, ne t’inquiète pas

Bon gré mal gré, les compagnons d’infortune fuyaient sur ce qui prenait l’allure de sentier. Adhémar sentit le stress intense de sa monture se réduire tandis que ses sabots trouvaient une piste plus dure et que la voie s’élargissait sans plus guère le blesser d’avantage. Les griffures étaient superficielles, Kaemon était bien trop solide pour en souffrir vraiment, mais il était totalement dépourvu face à cet environnement plus anxiogène qu’un cauchemar.

Ils atteignirent le pont, le traversèrent et ceux d’entre eux cherchant à voir s’ils étaient suivis virent la créature s’arrêter comme si une barrière invisible l’empêchait de traverser. Serana, seule à posséder quelques connaissances sur le plan Féérie, connaissait l’existence d’une forme d’Outreterre, répondant à ses propres règles, habité de créatures plus terribles que tout ce qui pouvait se trouver sur Féérune, dont les Fomorians, colossales caricatures cauchemardesques de géants. Si leurs chances face à un tendricule étaient minces mais réelles à compter des particularités du terrain à leur avantage, ils n’auraient pas eu la moindre chance contre un groupe de Fomorians qui les auraient balayés d’un simple geste ou écrasés sous un de leur pas monstrueux.

A y réfléchir, leurs chances étaient minces, très minces, à la recherche de quelque chose dont il ne savait presque rien, dans cet instant crucial pour le devenir des Royaumes.

L’obscurité reprendrait bientôt ses droits. Que feraient-ils alors ?
Arakh, épiant son environnement comme une bête traquée –il n’en était pas si loin- fut le premier à se rendre compte qu’il y avait quelque chose face à eux. Ou quelqu’un. La configuration des lieux, l’habitude, son état d’esprit lui donnèrent une réponse avant que ses sens ne soient capables de le lui confirmer : des sentinelles, pour garder cette sortie de la grotte colossale dont ils venaient de sortir.

Avant qu’il eut le temps d’en faire part aux autres dans sa rage face à Melkiot, il entendit ce qu’il craignait : une voix impérieuse, d’un ton sans appel … dans une langue qu’il ne connaissait pas.

Gardien féérique

- -------------------- A mi-chemin entre créature végétale et Satyre, gardien de Féérie.

¤ Un peu trop tôt à mon goût ¤

Serana espérait que ce genre de rencontre attendrait encore un peu. Mais il fallait faire avec ce qu'elle avait. Celui qui les avaient arrêtés parlait le sylvestre, elle en était sûre. Elle l'avait déjà entendu et c'était plus ou moins l'ancêtre de sa langue paternelle. Le mot pour désigner les dragons était d'ailleurs à peu de chose prêt le même. Rien de très étonnant vu que ses ancêtres maternels n'étaient rien d'autre que les ennemis héréditaires de ceux de son père. Elle s'était toujours dit qu'une réunion de famille serait des plus détonante...
Elle était en tête, aussi, même si l'air dédaigneux du cornu aurait pu la faire reculer, elle devait prendre la parole. Et puis, elle n'était pas vraiment du genre à reculer.
Elle commença par rengainer son épée le plus calmement possible, les armes avaient souvent tendance à exciter les tensions. Elle ne parlait pas le sylvestre, mais un gardien parlait sans doute le commun, ou l'elfe.

- Ou le commun ?
, je ne viens pas en ennemie.
. Un portail nous a mené ici par erreur, sauf en ce qui le concerne apparemment.

Ce faisant, elle tira le mage par le bras pour le coller à coté d'elle, et non devant. Elle préférait être en mesure de s'interposer, ce que savait Melkiot était certainement tout ce qui la séparait d'être décapitée, ou enfermée dans une geôle sylvestre. Mais l'arcaniste ferait bien de comprendre que tant qu'il ne parlait pas, il ferait mieux de ne pas se sentir trop serein.
Quant au discours, elle précisait clairement qu'elle n'était pas leur ennemie. Mais certainement pas leur amie. Dans sa tête, les doublons sonnaient étrangement, mais elle n'avait pas le temps de se soucier de style.

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Si jamais Melkiot fait le téméraire Force +5, et éventuellement, Diplomatie +6. Et puis tant qu'on y est, Conn. (Mystères) +6 pour savoir ce qu'on a en face

Il redoutait de se retrouver nez à nez avec bande de maraudeur riant à plein gorge de voir quelques minables moucherons apeurés se jeter droit dans leur filet. Son regard fixait avec ardeur le mage qui marchait devant lui

¤ Enfant d'truie, quand j'taurai démasqué tu vas prendre cher ! Oh merde...¤


Il les avait pourtant averti... Aucun n'avait fait preuve de la moindre esquisse d'intérêt à son égard.. Il s'arrêta brusquement, il ne les avait pas encore vu mais savait parfaitement que dans deux secondes des silhouettes allaient faire leur apparition.

" 'foiré, j'vous avez bien dit qu'on allait droit à la connerie" Pesta-t-il sans desserrer la mâchoire " Quelqu'un a compris un truc à c'que raconte ce connard poilu ? Il a par l'air de nous inviter à bouffer... Dommage... "

Si Arakh ne connaissait pas les créature qui leur faisait face, si de ce fait, et même s'il en avait été autrement, il restait volontiers en arrière de la demi-dragonne, il doutait fortement que ces créature se laissent d'attendrir parla jeune femme. Se tournant vers Adhémar, il siffla à voix basse.

" Pas sur que ces lascars là aiment bouffer d'l'écaille... On a intérêt à s'tenir prêt " Ils avaient mis une bonne distance entre eux et leur poursuivant mais son intuition lui soufflait que ce dernier n'avait pas abandonné sa poursuite - " Pas possible de rebrousser ce chemin, ce s'rait un carnage... Faut qu'on sache à qui on a à faire, combien ils sont, et est ce qu'il y a un' chiure de sorcier ou truc du genre à aller zigouiller en premier. T'en dis quoi ? "

Le guerrier plissait les yeux pour déterminer dans la pénombre mourante le plus de détail possible sur les créatures qui leur faisaient face

Une fois sortit de ce bourbier de branches, de ronces et de bien d’autres choses encore inconnues du chevalier, la petite troupe n’avait plus qu’à ce diriger vers ce qui ressemblait le plus à un pont. Plus il s’approchait accompagné de son fidèle destrier, et plus Adhémar pensait que cette construction cernée de gouffres ressemblants à des puits sans fonds avaient dû être construite par magie. Après tout qui aurait pût être aussi fou pour aller se risquer à bâtir un pont au beau milieu d’un endroit comme celui-ci ? Qui plus est le chemin menait droit vers un endroit étrange ou des créatures immenses ressemblants à des arbres s’attaquaient au premier venu ? Quoiqu’il en soit le sol était redevenu plus dur et plus praticable que se soit pour le jeune homme ou pour sa monture.

Traversant le pont côte à côte les quatre aventuriers n’en menaient pas bien large. Chacun regardant à droite ou à gauche, en haut ou en bas. Chacun guettant une potentielle menace tombant soit du ciel ou sortant des profondeurs des abîmes. La chose sembla toutefois s’arrêter à son arrivé à quelques mètres du pont. Cette vision d’horreur se stoppant nette devant le passage menant vers la partie plus éclairée de cet endroit confirma aussitôt les pensées du représentant d’Hoar. Il y avait effectivement de la magie dans l’air.

Les mains du chevalier étaient occupées à tenir fermement les rênes de sa monture et la garde de son épée large au cas d’un éventuel danger. Adhémar scrutait ses compagnons tout en ayant un œil sur l’environnement inconnu qui leur faisait face. Il ne connaissait rien sur Féerie. A priori le mage et Arakh non plus. Il avait toutefois repéré que les relations entre les deux hommes étaient tendues. Arakh n’avait pas du tout apprécié que le mage ne le sauve pas de l’arbre qui le vidait de son sang. Et de ce point de vue là Adhémar était du même avis que le cuistot. Ils avaient peut être des points en communs après tout ?

Soudainement une voix sortie de nul part parla dans une langue inconnue du représentant d’Hoar. Quelqu’un leur faisait face ! Des gardes ?

Suite au questionnement du cuisinier, le chevalier répondit en chuchotant lui aussi : - « Je suis d’accord avec toi on ne peut pas faire demi-tour. Seule Serena à l’air de comprendre ce que cette chose à raconté. Ce que j’en dis c’est qu’on à intérêt à ce serrer les coudes. Ce mage qui t’as laissé te faire sucer le sang ne m’inspire guère. Je surveille tes arrières et tu surveilles les miennes. Je pense que Serena peut nous sortir de cette galère. Laissons là gérer du mieux la situation. »

Adhémar n’en savait foutre rien mais il comptait bien sur Serena pour les sortir de ce mauvais pas.

Il aimait pas trop comment les choses tournaient en sa défaveur, Arak commença à le bousculer un peu trop fort.
"Lâche moi, paysan où tu vas vite regretter d'être né, si t'écoutais, je te l'ai dit ce qu'elle vient de me dire."
Il lui fit face mettant ses mains en position face lui prêt à incanter, puis les évènements s'enchainaient, une bête leur faisait face et leur parlait dans une langue inconnue.

Melkiot tourna la tête vers la créature et tenta d'en comprendre les mots mais il fut subitement tiré par l'elfe qui le plaquait contre elle tout en parlant à la créature, il s'énerva brusquement.
"DITES, VOUS COMMENCEZ TOUS SERIEUSEMENT A M AGACER A ME TIRER DESSUS COMME CA."
Il tenta de se dégager de l'étreinte de l'elfe tout en essayant de savoir s'il avait déjà vu cette créature quelque part : dans un livre ou au cours de ses voyages.

Connaissance mystère +8 pour identifier la créature.

MELKIOT, SERANA, ARAKH & ADHEMAR

La Dragonne avait beau avoir une force surhumaine, Melkiot en avait plus qu’assez d’être si peu considéré alors qu’il était, que ses compagnons le veuille ou non, une des clés de la réussite de leur entreprise. Et de leur survie. Si bien que tout à sa rage, elle ne put même l’agripper vraiment. Tous les deux voyaient très bien qu’il s’agissait d’une sorte de Satyre mais rien de plus ne leur vint à leur sujet. Ils commençaient à se rendre compte que le plan de Féérie avait beau être fort proche de celui de Toril, il s’en distinguait sur certains points, et les habitants étaient du nombre de ces différences.

Gardien féérique

- Je parle vos langues, oui. Un dragon ne pourra jamais être notre ami mais aucun portail ne mène en Outreterre, je suppose que nous devrons considérer l’inexistant avec vous ... vous avez de la chance que nous aimons les … … -------------------- A mi-chemin entre créature végétale et Satyre, gardien de Féérie.

Le Satyre plissa ses yeux complètement noirs, étudiant les visiteurs avec attention. Quand la lueur de Serana disparut tout à fait, il lança un mot étrange et une vingtaine de petites créatures ailées lumineuses de se déployèrent tout autour d’eux. Dans d’autres situations, ils auraient pu apprécier cet évènement féérique et s’en émerveiller, ici ils se rendirent juste compte que les humanoïdes asexués d’un demi-pied de haut et aux ailes de libellules, portaient chacun une petite lance et que leur visage n’était percé que de deux fentes étroites leur servant d’yeux et d’un trait qui devait leur servir de bouche.

Gardien féérique

- Une seule de leur piqure vous endormira pour toujours, je vous invite à me suivre docilement. Je suppose que vous ne voyez pas dans l’obscur si vous avez choisi de faire de la lumière, ça joue pour vous. Elle décidera de ce qu’il convient faire de vous. -------------------- A mi-chemin entre créature végétale et Satyre, gardien de Féérie.

Une des fées s’installa sur l’épaule d’Arakh, crachant dans son oreille à la manière d’un chat, tandis que deux encadraient Serana, lance dressée, prête à être lancée. Sans le voir vraiment, ils se rendirent compte que quelque chose bougeait devant eux, le « chemin » s’élargissait pour les laisser passer.

Gardien féérique

- Et libérez ce fier animal qui ne mérite pas d’être sanglé du cuir d’un autre. -------------------- A mi-chemin entre créature végétale et Satyre, gardien de Féérie.

Serana soupira quand elle vit les créatures l'entourer. Elle s'attendait presque à ce que ça se passe plus mal. Certes, être entouré d'une ribambelle d'erzatz de fées armées de lances empoisonnées n'avait rien de réjouissant. Quoiqu'elle se demandait si un sort de sommeil lui ferait quoique ce soit... des années plus tôt, un ensorceleur avait tenté de la capturer pour le compte d'un nobliaux collectionneur de créatures rares. Son sort de sommeil s'était dispersé au moment où il avait touché sa peau. Son poing, lui ne rata pas le visage de l'arcaniste.

Enfin, ceci étant, elle ne doutait pas que les piqûres de ces petites pestes suffiraient en elles mêmes à la mettre mal. Elle ignora superbement ses gardes du corps et suivi le satyre. Elle était persuadée que celui-ci se doutait bien que ses yeux étaient autrement plus efficace que ceux des trois humains. Elle aurait été seule, elle ne se serait probablement pas faite avoir aussi facilement en se transformant en étoile sur pattes. Mais elle ne le précisa pas, si l'autochtone était plus niais qu'il n'y paraissait, ça pourrait servir.

Elle tourna la tête et regarda Adhémar. Elle savait que la demande du satyre pourrait paraître étrange, voire le faire tiquer, mais c'était le genre de chose auxquelles ils devaient s'attendre dans le coin. Elle le fixa quelques temps en cherchant son regard, pour le pousser à s’exécuter sans faire d'esclandre.

-

Les dragons-fées avaient toujours été une énigme pour elle, et pourtant, ils existaient.

Elle y voyait presque comme en plein jour aussi ne changea t'elle pas ses habitudes et marcha sans grande appréhension. Elle fit rouler ses épaules sous son armure et plia et replia les doigts. Sa force avait été remise en question deux fois en moins d'une heure, et ça l'ennuyait profondément. A croire qu'elle s'était laissée aller. Et puis, elle se rendit compte quelque chose devrait la faire tiquer dans le discours du satyre.

- Attendez, pas de portail vers votre Outreterre ? Vous n'étiez donc pas au courant de ça ? Ce n'était pas un portail classique, il ne laissait pas vraiment le choix de s'en écarter...

Il sembla claire que le satyre et ses alliés ne représentaient pas une menace immédiate, si bien que le guerrier se détendit petit à petit. En retrait des premiers protagonistes, La hyène prît le temps de humer l'atmosphère et tentait de ressentir l'état d'esprit de ses nouveaux compagnons.

¤ La dragonne semble particulièrement inquiète, pas forcément à cause d'ceux là, c'est autre chose, plus profond... N'empêche, elle manque pas de couille ! ¤ Son regard quitta la musculature parfaitement dessinée des épaules de Sérana pour se poser sur le mage. ¤ Cette fiote, après avoir fait le mort, commence à r'prendre du poil de la bête... ¤ Arak repensa à son geste quelques instants auparavant et un rictus rageux souffla sur son visage ¤ M'redonne pas une occasion comme celle là, au moindre signe d'incantation j'te plante et jt'arrache les tripes ¤ Il restait donc Adhémar, le colosse contrairement aux deux autres semblait plutôt serein ¤ P't'etre bien qu'on va pouvoir s'entendre tous les deux... mouais... c'est pas gagné non plus ¤

Un rire bref ponctua ses pensées. Au même moment la fée vint se poser sur son épaule, il en profita pour justifier son rire cocasse

" Hey ma mignonne, tu m'chatouille là... Attention, M'pique pas avec ton truc là "

Le guerrier détailla longuement le petit être et lui adressa un clin d'oeil complice.

" Ravi d'faire ta connaissance, p'tite étoile. Moi j'suis Arakh, j'sais pas si tu m'comprends mais sache que j'ai foutrement aucune idée d'où je suis, ni d'ce qu'fais là, alors tu risques rien avec moi... Tu t'appelles comment ? " Le guerrier désigna le satyre d'un geste du menton et ajouta - " c'est ton patron celui là ? Il a pas l'air commode..."

Melkiot voyait que la situation n'était plus à leur avantage et décida de faire ce que la créature leur disait.
Le satyre avait invoqué des petites créatures ailées et elles les cernaient de près désormais, une s'était mise à côté du paysan.
*Si seulement elle pouvait lui planter sa lance où je pense, en plus il rit comme un âne.*

Et deux autres encadraient l'elfe, cette dernière parlait du portail et disait qu'ils n'auraient pas pu l'éviter.
"Ben alors, pourquoi vous m'avez ennuyer alors ?"

Il adressa un regard courroucé à Sérana et alla se poster près du satyre pour lui poser la question qui le tourmentait.
"Dites excusez moi de vous déranger mais vous nous emmenez vers qui au juste ? Parce que mes "copains" et moi on a un truc assez urgent à trouver, sans vouloir vous offenser, bien sur."
Il regarda la créature avec un sourire aux lèvres attendant sa réponse. Il espérait de pas énerver la créature avec sa question mais plus vite il trouverait la graine plus vite il pourrait partir d'ici, y avait beaucoup trop de gens vivants.
*Qu'est ce que je donnerai pas pour me trouver dans un bon vieux cimetière.*

[diplomatie +1]

Le chevalier était tendu et à bout de nerfs. Il avait voulut sauver une jeune femme en détresse et s’était retrouvé au fin fond de nul part avec une bande de bras cassés autours de lui. Quoiqu’il en soit ils devaient rester soudés. Mais cela semblait mal engagé puisque le mage et le cuistot désiraient mutuellement s’étriper. Et Adhémar se méfiait de tout le monde.

La chose leur faisant face commença alors à parler dans une langue réceptive et coupa court aux propos du mage. Puis ils furent encerclés de minuscules petites créatures armées de lances aussi petites qu’elles. Le croisé ne cessait de triturer la poignée de son épée longue. Toute cette mise en scène aurait sans doute intimidé la plupart des mortels de Toril mais pour Adhémar c’était une motivation supplémentaire de démontrer qu’il n’était pas effrayé. D’ailleurs le chevalier fixait fièrement et effrontément la chose. C’était sa manière de lui signaler qu’il n’avait pas peur.

Le spectacle qu’offrit la fée crachant dans l’oreille d’Arakh fit rompre immédiatement la concentration du jeune homme et le fit même sourire un instant. Presque immédiatement après le chemin sembla s’élargir comme pour leur ouvrir un passage. Puis promptement et autoritairement la chose ordonna à Adhémar d’ôter les sangles de Kaemon. Cette remarque faite à l’encontre du croisé lui crispa aussitôt le visage.

¤ Comment ose t’il me dire ce que j’ai à faire ! ¤ Pensa instantanément le jeune combattant. Prêt à réagir en invectivant la créature et prêt aussi à dégainer son immense épée, Adhémar se retint toutefois de le faire. En effet le regard envoûtant de la demi-dragonne insistait fortement pour que le chevalier obéisse à la demande de leur hôte.

Rongeant son frein et pestant à l’intérieur de son esprit, Adhémar hocha cependant la tête en direction de la jeune femme puis se mit aussitôt à la tâche. ¤ Maudite créature ! J’espère au moins que Serena sait ce qu’elle fait ? Sinon tout cela risque de mal se terminer ! ¤