۝ Une longue traversée ۝, Quête du Cercle...

Hérudae était tranquillement accoudé au comptoir et avait suivit tranquillement la conversation. Dobun et ce Daran allait certainement beaucoup s'aimer pendant le voyage. Le jeune homme fut tiré de ses pensées par la voix du tavernier qui interrompu le petit groupe de candidats.

¤ C'est vrai, c'est rigolo des inconnus qui discute d'un travail dont ils ne savent rien. ¤ Mais Hérudae ne peut poursuivre sa pensée car le tavernier emmena le petit groupe dans le fond de la taverne.

Le jeune observateur allait les suivre quand un homme passa à coté de lui pour rejoindre le groupe. Un enturbanner venant sans doute du Sud. Alors il le suivit car maintenant la suite de l'emploi se passait dans la pièce du fond.

Le tavernier venait de commencer ses explications quand Hérudae entra à son tour. L'homme voulait faire le malin mais il semblait que l'attitude morose du groupe déjà présent lui avait suggéré de changer de comportement.

Hérudae regarda les cinq candidats dans la pièce et alla prendre une des chaises et la déplaça pour la poser dans l'angle à droite de l'entrée. Ainsi il aurait une vue sur l'ensemble du groupe et surtout serait de profil pour toutes personnes entrant dans la pièce, les mettant sans doute mal à l'aise.

Rapidement trois aventuriers prirent la parole. L'homme du sud parla pour ne rien dire sauf se vanter.

¤Mais au moins il sait qu'il ai bête, c'est déjà ça ! ¤ pensa le jeune homme dans un sourire.

Le jeune elfe masculin parla cette fois malgré le fait évident qu'il n'aimait pas la pièce exiguë et la fumée. Il trouva une petite lucarne qu'il ouvrit pour évacuer un peu de cette fumée et respirer un bon coup dehors la bouche devant la petite fenêtre.

¤Espérons que nous partirons rapidement car il est évident que les deux elfes seront mieux sur les routes que en ville. Par contre, il a du se faire avoir par d'autres humains pour être ainsi méfiant, ce intéressant de savoir. ¤

Et Rougeau parla à son tour pour ne rien dire. Le jeune homme trouva drôle la place prise par cet individu en rouge qui se disait discret, juste en face de la porte pour être sur d'être la première cible. Et une cible si colorée ne devait pas se manquer.

¤ Tant mieux ça déroutera encore plus toute personne qui entrerait. Je me demande si nous voyageons tous qui gagnera le concours du plus hautain, Rougeau ou enturbanner? Il vont s'adorer ses deux là. ¤

Les yeux et se posèrent ensuite sur et qui s'était tranquillement installé. Et ils échangèrent rapidement des petits signes discrets, un sourire, un haussement des yeux pour signifier ce qu'il pensait des autres. De tous sauf et, Le jeune homme regarda calmement la jeune elfe qui n'était pas non plus à son aise dans la pièce même si elle essayait de montrer le contraire. Et quand son regard se posa sur lui, Hérudae offrit à et un sourie sincère et chaleureux. Avant de reprendre l'attente de ce potentiel employeur.

obun avait choisis une position risquée et il le savait, dos à la porte, un peu au centre. Il voulait ainsi masquer sa prudence, et paraître confiant, voire insouciant. Mais il espérait que si un problème se produisait sa petite taille lui permettrait de vite glisser sous la table et de réagir après de manière plus réfléchi.

Une nouvelle personne s’était rajoutée au groupe, un Calimshite, du moins en a-t-il la prétention et l’apparence. Aussi prétentieux que Daran et visiblement Hérudae était d’accord sur ce point. Ce Malig donc n’en avait pas dit plus sur lui. Un petit interrogatoire discret et bien mené allait s’avéré nécessaire. Les gens aiment en général bien parler d’eux même, surtout quand c’est un autre qui lance le sujet.

Hérudae et lui avait échanger de petits signes discrets, mais Dobun avait mit fin a cette conversation, ça risquait de devenir trop voyant. A le voir si silencieux il se demanda si son amis ne jouai pas le rôle d’un muet, mais il est vrais qu’il était d’un naturel taciturne.

Cis l’elfe semblait presque paranoïaque. Ne pas toucher à la nourriture ? Et puis quoi encore ? De toute façon c’est trop risqué pour l’aubergiste. Et la proposition d’emploi affiché par l’aubergiste lui même ne laissait pas de doute quand à la bonne foi de celui-ci.

Elloa semblait encore perdue dans ses pensées. Peu-être le manque d’air, ou le fait d’avoir évoquer la mer et les coquillages la faisait rêver. L’humain avec l’épée n’avait pas encore parlé, lui aussi il faudrait en savoir plus. Pour les deux elfes l’un ou l’autres apporterais sûrement des informations sur les deux . Elloa sera sûrement plus expressive car elle semble moins méfiante et plus naïve.

Il était temps de relancer la discussions, décidément les autres ne semblait pas très doué pour ça.

-Moi c’est Dobun, inventeur, mécanicien gnome. Enfin bon, moi je suis juste gnome, il n’y a pas beaucoup de gnome noble de toute façons. Je suis né à Lantan vous connaissez ? C’est une île splendide. En tout cas enchanté de vous connaître Malig. Sang noble vous dîtes ? Il ne me semblait pas que la noblesse Calimshite voyageait si loin et sans escorte. Mais je peu me tromper, je ne crois pas me rappeler avoir croisé de Calimshite avant vous.

lloa avait pris place sur l'une des chaises libres, les pieds posés sur le siège, les cuisses ramenées contre elle, elle dénouait lentement sa chevelure abondante qu'elle étala sur ses épaules. Il était rare de voir une telle crinière, son visage semblait perdus dans la masse de boucles fauves.

Tandis que Daran s'adressait à son ami de toujours, Elloa remarqua le nouvel arrivé, grand et à l'allure mystérieuse. Elle lui rendit son sourire avant de se tourner vers l'homme en cuir rouge.

- C'est vrai que nous pouvons utile être. déclara t'elle montrant Cis du bout du nez. "L'escortage de caravane c'est protéger le chariot je crois ? Je dis mal ?"

Elle s'interompit un instant promenant son regard sur chacun des visages réunis dans la salle.

- "Avant, dans mon village j'étais . Je me promenais dans les arbres et je regardais. J'ai des yeux très bons, je sais même voir la nuit. Cis, mon ami tire à l'arc très bien et il parle avec loups. C'est comme ça que j'ai connu lui."

Elle se rappella avec émotion la chute qui lui avait brisé les os, les loups qui s'approchaient d'elle, les crocs luisant de rage, les grognements sourds, sa vaine tentative de les éblouir et l'odeur de sa propre mort qui lui avait fait perdre connaissance. A son réveil, elle avait cru mourrir une seconde fois en voyant la louve à ses pieds. Mais celle ci n'étais plus hostile, elle était la soeur de l'elfe qui la soignait avec dévouement.
Perdue dans ses souvenirs, Elloa adressa à Cis un sourire plein de chaleur. Il était le meilleur ami qu'elle n'ait jamais eut. Même au sein de sa tribu, ou elle était en quelque sorte considérée comme le mouton noir, elle ne s'était sentie aussi proche de quelqu'un. Elle se demandait si les personnes attablées avec elle deviendraient des amis également. Elle doutait qu'ils puissent réellement la comprendre. Elle se savait étrangère en ces lieux, sentiment qui lui laissait un gout d'amertume dans la bouche. Elle tachait alors d'effacer le monde de différence qui la séparait des autres en observant leur manières et leur habitudes et tachait de se les approprier.

Remarquant que pesonne ne se tenait accroupit sur sa chaise, elle allongea les jambes et appuya ses coudes sur la table.

- Toi tu bat avec épée, je crois. dit elle à Daran, désignant la rapière qui pendait fièrement le long de sa cuisse. "Mais vous ? Comment vous allez protéger le caravane?"

Istenns avait suivi le groupe et rentra le dernier dans la pièce, les conversations avaient commencer et il se entait seul, il compris que chacun quasiment avait un ou des amis mais que lui non.
Il chercha un visage familier et il en vu un Malig, son compagnon d’aventure de la dernière fois, malheureusement il ne lui avait pas parler et ne voyait pas pourquoi il aborderait.
Il vu un elfe appelait Cis, il avait déjà entamer une conversation apparemment, il vu cette autre elfe très belle d’ailleurs, Elloa, Istenns avait l’impression qu’elle ne savait pas où se mettre, elle avait d’abord mis ses jambes sur la chaise puis les avaient étendues.
Ce gnome des roches nommer Dobun, qui parler avec Malig était inventeur et mécanicien.

¤ Inventeur c’est très utile pour une quête !¤ Pensa t-il.

Il y avait aussi ce fameux Hérudae, lui ne parlait avec personne mais Istenns ne voulu pas entamer une conversation avec lui.
Le dénommer Daran attira quelques peu l’attention de Istenns, il avait l’impression que celui-ci lui ressembler, il s’adossa au mur imitant Daran puis il scruta la pièce, deux personnes étaient assise et toutes les autres aux extrémités de la pièce, peut-être que tout le monde voulait une vu d’ensemble.
Perdu dans ses pensées, il entendit tout à coup un mot elfique.

¤ Bizarre il me semble que Elloa à pronnoncait le mot guetteuse en elfique ? ¤ Pensa t-il.

Puis il repartit dans ses pensées. Il lui parut que personnes ne prenait en compte la remarque de Cis, Istenns la nota dans un coin de sa tête pensant que celui-ci pouvait avoir raison, on n’est jamais trop prudent.
Elloa se remit à parler mais cette fois à Daran puis à l’ensemble des personnes, une très bonne question qu’elle venait de poser lui fit remarquer la rapière à la ceinture de Daran, elle paraissait aiguiser et bien tranchante.
Enfin Istenns ce décida et ouvris la bouche.

-Euh...Moi je maîtrise une épée bâtarde, mais j’oubliais, je me présente Istenns Liu je suis un guerrier, euh...et je suis un humain Illuskien. J’ai dix-huit ans et j’étais à la recherche d’une quête, quand j’ai découvert celle-ci.

Istenns ce sentit ridicule il avait sûrement fais mauvaise impression encore une fois.

Elloa trouva le dernier aventurier particulièrement beau. Il avait un air un peu mélancolique et un teint clair qui faisait ressortir l’ébène de ses cheveux. Il semblait un peu perdu, et tachait de dissimuler son malaise par une attitude qu’il aurait voulu décontractée. Elloa, dont le sang elfique battait dans ses veines comme un torrent bouillonnant pouvait ressentir ces émotions fugaces. Elle se reconnu en lui, et eut envie de le mettre à l’aise, aussi elle s’approcha d’Istenns et lui tendit la main.

- , dit elle en guise de salutation, Je m’appelle Elloa. Mon deuxième nom est pas important, je suis de chez les miens partie, alors sa signification est perdue.

Elle fit mine de s’intéresser à la lame du jeune homme.

- Ta épée est magnifique ! Je peux voir ? Tu dis guerrier être, tu étais dans …Plissant son nez, elle semblait chercher le bon terme. Elle n’avait appris le langage commun que depuis peu, écoutant les conversations à bord du navire qui l’avait emporté pour la première fois loin de chez elle. Elle s’était mêlée à quelques membres de l’équipage et avait appris les rudiments de la langue et les jeux de dés avec eux. Il ne sera donc pas surprenant si les mots qu’elle prononce avec le plus d’assurance sont les pires jurons qui forment le vocabulaire des matelots.

- Tu étais dans le armée ? Ou la garde des villes ? » Elle sourit en guise d’excuse « Tu n’as pas envie de parler de ça peut être, accepte mon pardon pour avoir demandé ça. »

La jeune sauvageonne semblait ravie. Sa bonne humeur était palpable et presque communicative.

Istenns voyant que personne ne lui répondit se renfrogna, il était facilement vexable, mais il souhaitait se faire des amis, c’est pour cela qu’il commença à replonger dans ses pensées.

¤ Bon la première impression n’ai jamais la bonne !¤ Se dit t-il à lui-même.

Istenns remarqua que la jolie elfe, Elloa, se rapprochait de lui puis celle-ci ouvrit la bouche les paroles d’Elloa raisonnèrent dans la tête d’Istenns, elle avait une voix elfique si douce qu’il en eut un petit frisson, puis elle ce mis à parler normalement sa voix était moins douce mais tout de même magnifique, il eut de nouveau un frisson, cette elfe dont il ne connaissait que le prénom lui donner un sentiment de bien être absolu, il la regarda de nouveau, elle avait de longs cheveux châtains et de très beaux yeux marrons.

A part Sayuki et Kourai, il n’avait jamais vu une jeune fille aussi belle que ça, mais il ne la connaissais pas et ne pouvait pour l’instant espérer plus qu’une relation amicale.

Il scruta une nouvelle fois la pièce puis entendit les derniers mots d’Elloa.

« L’armée, pardon.» ses mots avaient retentit en Istenns comme un mur qui se brise, l’armée il s’en rappellera toute sa vie, le sang, les morts, les cris tout ça il voulait l’oublier, c’était comme un miroir en éclats de verre qu’il fallait refaire, mais cela était impossible.

Istenns regarda Elloa dans les yeux et répondit à sa question.

-Euh...Bonjour, je m’appelle Istenns, tiens, il dégaina son épée et la mis entre les mains d’Elloa, mais tu n’as pas à t’excuser mais je n’ai pas envi de parler de l’armée. Il tourna la tête puis reprit regardant de nouveau Elloa,
Dit-il en souriant, en espérant qu’elle ne prendrait pas cela comme une moquerie.

Entrer dans l'auberge crasseuse et enfumée fut un soulagement pour Sarinah. Là, elle était dans son élément et au milieu de ces marins, voleurs et mercenaires tous plus saouls les uns que les autres, elle se sentait très à l'aise. Ce soir serait une bonne soirée, elle le sentait, aussi bonne que ce que l'après-midi avait été décevante ...

Le bateau à bord duquel elle était embarquée, une navire de marine marchande, avait touché terre au milieu de la nuit, et elle en avait profité pour s'éclipser vite fait bien fait en emportant quelques petits objets de valeur ramassé ça et là durant le voyage. Rien de bien méchant, une pierre précieuse par ci, une dague ouvragée par là, et le plus beau, un médaillon en or ciselé appartenant à un marchand rougeaud et bedonnant qui voyageait à bord du navire.

C'est à peine débarquée frauduleusement qu'elle commit sa première erreur : elle avait sous-estimé ses victimes et au lieu de voler un cheval et des vivres pour disparaître dans la nature quelques jours, elle était restée à Luskan pour écouler la marchandise le plus vite possible. Or dans la matinée, elle avait été repérée par le marchand qu'elle avait dévalisé plus tôt. Elle avait du filer doux et donner à ses petits camarades d'équipage un coup de main pour décharger. Après cette charmante après-midi à jouer les dockers, elle s'était retrouvé lésée au moment de la paye pour cause de féminité. Jouant les idiotes, elle fit comme si de rien n'était, et s'en alla sans rien dire, mais non sans avoir délesté quelques uns de ses ex-compagnons d'équipage peu polis de leur paye.

Une bonne bouteille de rhum, ou du moins une bouteille de rhum pas trop chère, accompagnée de quelques chopes de bière brune suffirait bien à égayer la soirée, après quoi elle n'aurait surement aucun mal à voler un ou deux poivrots ...

Sarinah s'approcha donc du comptoir dans l'espoir d'y trouver du rhum buvable. Pour la bière, elle hélait habituellement une serveuse, mais pour le rhum, c'était une autre histoire. Elle savait bien que dans ce genre de bouge, l'alcool qu'on servait aux étrangers était coupé. Coupé d'eau, dans le meilleur des cas. Elle n'était pas une habituée de l'auberge, mais elle avait choisi Luskan comme terrain de jeu favori depuis assez longtemps pour savoir s'y faire respecter. Ce n'était pas à elle qu'on servirait du rhum de seconde zone.

Son idée était donc de s'adresser directement au tenancier de l'établissement, qui, pour autant qu'elle se souvienne, était un gros bonhomme appellé Arumn. Or il n'était visible nulle part. En attendant qu'il arrive, Sarinah, assoiffée et un tantinet agacée, balaya la salle du regard tout en tambourinant des doigts sur le comptoir. C'est alors qu'une affichette placardée au mur attira son attention. Une offre d'emploi, tiens, tiens ...

Accompagner et protéger une caravane n'était pas le travail le plus épuisant qui soit, et il pouvait être plutôt bien rémunéré si la marchandise arrivait en bon état, mais de Luskan à Valbalafre, il y avait une sacrée trotte !

¤Tu m'étonnes qu'ils cherchent de « jeunes » aventuriers !¤ se dit-elle, amusée.

N'étant pas vieille elle-même, elle pourrait très bien postuler, surtout que quelqu'un de discret et d'habile ne pouvait pas faire de mal dans ce genre de situation. La planque pouvait être très bonne, surtout si le commanditaire avait mis les moyens suffisants pour que la marchandise arrive sans problèmes à bon port. Et s'il avait sous estimé le salaire, elle pourrait toujours partir avec la caisse ...

Le temps qu'elle cogite tout ça, l'aubergiste, qui était bien toujours Arumn, était revenu, faisant irruption d'une pièce quelconque dont l'intérieur était masqué par un rideau.

- Salut l'aubergiste, dit-elle d'un ton plus amical qu'à l'accoutumée, « si tu veux bien, j'aurais rien contre une chopine et quelques renseignements ... C'te caravane à escorter, ça a l'air pas mal comme boulot ... ca m'intéresse bien, mais faudrait qu'j'en sache un peu plus »

Et avec ça, elle s'assit sur un des hauts tabourets dispersés devant le comptoir et s'y accouda, le bout de son nez frétillant de cette excitation pré-aventure si particulière. Si la rémunération était décente et le rythme éxigé pas trop démentiel, elle n'aurait rien contre se faire payer à voyager en groupe nourrie et logée ... Enfin, sous réserve que les autres participants soient vivables ... Mais ça, elle le saurait bien assez tôt ...

- Je suis Téthyrienne, j'm'appelle Sarinah ... fit-elle en guise de présentation. C'était succint, mais ça suffirait.

- J'ai commencé comme mousse sur un navire marchand, et pis j'ai atterri sur un vaisseau pirate ... Ca vous forme quelqu'un ça ! En se dévoilant plus ou moins habilement, en mentant juste ce qu'il fallait au bon endroit, elle pourrait convaincre l'aubergiste de l'engager, malgré son passé plutôt pas très honnête ... Elle procédait avec précaution, tendue et détendue à la fois, s'amusant de ce challenge sans le sous-estimer.

- C'est sûr que c'est pas très r'commandable comme profession ... J'en suis vite rev'nue, c'est qu'c'est pas ben marrant de tuer des gens qu'on rien fait ... Par contre, après ça, les rôdeurs au bord des chemins deviennent beaucoup moins gênants ! Elle finit sa phrase dans un grognement de rire, laissant à l'aubergiste le choix de la suiteà donner à la conversation ...

Observant chacun et grapillant des informations à droite, à gauche, Daran commençait à se demander s'il faisant le bon choix. Son but était avant tout de se venger, la voie était la puissance, celle d'une lame bien placée, celle d'une conspiration bien ficelée. Certes la caravane allait sans doute lui rapporter un peu d'argent, et de l'entrainement, mais pas le bon, affronter ses enemis face à face il n'était pas prêt, il continuait à avoir besoin de se cacher, et plus il y pensait plus il doutait que ses compétences seraient utiles, même en tant qu'éclaireur, un des elfes devait bien savoir se cacher et pister, c'était le genre de chose qu'ils font après tout.

¤Et puis...¤ pensa t'il en regardant le gnome et quelques autres membres ¤Certains ont l'air stupide au point de se chercher des crosses avant même le départ, ça ne m'étonnerait pas que ce gnome se débarasse de moi quant je ferai mon travail, se moquant de ma tenue au passage...¤.
Non décidément ce n'était surement pas une bonne idée, même la destination lui paraissait louche, autant ne pas tenter la chance, ne serait-ce parce qu'il n'en avait aucune. Il se leva donc tranquillement, s'étira un peu et partit doucement les mains dans les poches vers la sortie, on aurait même juré l'entendre siffloter alors qu'il sortait de la taverne, rejoignant l'ambiance agitée de Luskan. Difficile de savoir comment le jeune roublard finirait, il avait peut être négliger une opportunité qui aurait changée sa vie, qui sait...

Heureux qu’on ai daigné lui répondre, Malig fit un discret mouvement de tête en direction de celui que la dénommée Elloa avait nommé Cis. Puis il intégra l’information afin de la comparer à ce qu’en avait dit le Vieux…
Cela lui prit un certain temps pendant lequel les paroles des nouveaux venus lui parvinrent comme des bourdonnements parasites.

¤Décidément je n’arrive toujours pas à faire deux choses à la fois, j‘ai encore beaucoup de chose à apprendre…¤ se lamenta-t-il intérieurement.

Ses pensées le menèrent ainsi à la conclusion que c’était parfait. Cette destination le rapprochait des terres civilisées de la légendaire Mulhorande et la fontaine des quatre dauphins située au cœur de Valbalfre était réputée comme un lieu de la doté de haute magie…Deux autres bonnes raisons qui ajoutaient à son envie de faire partie du voyage.
Son cerveau de nouveau libéré de toute concentration, il se rendit compte que son invitation n’avait reçu qu’un accueil mitigé.

La voix du gnome le réveilla et il lui répondit.
- Heureux de rencontrer un membre de votre peuple, Dobun. Nombreuses sont les rumeurs qui courent sur les talents des vôtres en matière de mécanique et je serais émerveillé si vous ne possédiez ne serait-ce qu’un dixième du talent de ce que l’on raconte au souk. Je vous envie un peu vous savez, ce que vous faites avec de simples morceaux de métaux et votre intellect dépasse de loin ce don si banal que nos ancêtres nous ont légué.

Ayant trouvé un public, Malig semblait incapable de s’arrêter de monologuer submergeant l’inconscient auditoire, Dobun en l’occurrence.

-L’île de Lantan vous dites ? N’est ce pas là que le divin Faiseur de merveilles s’est manifesté lorsque les dieux foulaient le sol de Faerun ?

Puis vint un évènement inattendu qui le coupa dans l‘avalanche de phrases qui se poussaient dans sa gorge, sans une parole, un des hommes, celui à la mise voyante venait de sortir de la pièce. Mais c’était probablement sans importance...

out en écoutant la discussion entre Elloa et Isten. Intéressante discussion d'ailleurs, qui lui avait permis d'en apprendre beaucoup sur Elloa, Cis et Isten. Ainsi la belle était une exilée, ou tout du moins elle s'était enfuie, accompagné de Cis qui lui semblait être un serviteur de la nature. Très intéressant, de plus cela signifiait que la fille était naïve et non pas futée, ou alors vraiment très futé et bonne comédienne, mais dans ce cas là elle ne serait pas ici. Quand à Isten c'est un banal guerrier. Enfin pas quelqu'un de très particulier semble-t-il, à vérifier tout de même.

Malig restait le plus intrigant, donc potentiellement le plus dangereux. Que faisait un noble calimshite en ces régions? Ensuite soit il avait percé à jour la manœuvre que Dobun avait mit en place pour lui faire parler de son passé, et l'avait donc subtilement ignorée. Soit il avait simplement et inconsciemment changer le cours de la discussion. Rusé ou chanceux? De toute façon c'est à chaque fois le cas quand un plan ne marche pas. La victime rentre toujours dans l'une des deux catégories. Et, heureusement, la plupart du temps c'est la chance qui est a l'œuvre.

En tout cas chanceux ou pas Malig semblait avoir beaucoup de connaissance, ou du moins en théologie.
¤Un mage peut-être, il a dit être noble… hum a creuser, il a encore parlé d'héritage ça doit donc être important dans sa vie. Bon continuons à papoter j'apprendrais sûrement quelque chose. ¤

-Oui effectivement Gond s'est incarné chez nous durant le…

À ce moment Daran sortit. ¤ J'y suis peut-être allé un peu fort avec celui-là, m'enfin tant mieux ça en fait un de moins. ¤
Dobun regarda Daran partir puis se rappela sa discussion avec Malig.

-Le… le temps des troubles. Il parait que ça a fait scandale dans son clergé. Dobun ajouta a ces mots un sourire sardonique. Il a l'esprit d'un gnome pour faire un coup comme ça. Il est donc normal qu'il se soit incarné chez nous. Ainsi vous avez entendu parler de Lantan. Dobun bomba fièrement le torse. Effectivement on y trouve le meilleur de la science mécanique, les meilleurs et les plus belles machineries sont de chez nous. Au dépit de la magie par contre, qui est aussi un de nos héritages. L'avantage c'est que nous sommes les seuls à maîtriser la mécanique. Alors qu'il est vrai que beaucoup peuvent se vanter d'être un peuple qui a hérité de la magie. D'ailleurs il n'y a pas des légendes comme ça par chez vous, en Calimshan?