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Épilogue : Involontaires apôtres
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Barbare des Royaumes
Chambre 20
2 gemmes
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Le barbare resta silencieux en écoutant les propos rapportés par la petite souris cornu. Les bras croisé, les deux créatures roses et molles près de lui, il observait avec insistance la tente royale et les soldats qui grouillaient tout autour. Son visage mangé par une barbe hirsute n’exprimait rien. Sous son calme apparent, on devinait une force invincible n’attendant qu’un prétexte pour se déchainer. Les murmures s’achevèrent. Une étincelle de lucidité lui enflamma soudain les yeux. - Lok’Narosh, grogna-t-il d’un ton calme. Ces Rakashs veul’ détruire deux cités l’même jour. Hobz, Gobz,... ça avance sous la menace ces machins, faudrait briser la tête pour mettre l’rest’ en déroute. (le barbare poussa un rire méprisant tout en hochant du menton en direction de la tente du roi) Y’va s’retrouver pris entre deux feux, l’con. Erk erk, il a confiance.
Il eut un nouveau rire offensant et pivota finalement vers ses deux complices. Le barbare les recouvrit de l’ombre de sa large stature. Il darda ses yeux sur la petite rouquine.
- S’tu veux tirer des joncs, tu d’vrais réclamer au griffon. Z’aurait bien b’zoin d’tes infos. Avec un peu de Shorat, y verront p’tet Yelter s’faire rétamer sous leur porte.
Il se mit à dévisager le magicien avec une expression indéchiffrable.
- Bon moment pour partir, lui affirma-t-il en posant une main sur le contrepoids de son arme. Moins qu’tes envies de t’enrôler chez eux. Fais tes dernières causeries et on file. (il tourna le dos à Népheghost, Circé et Karsus) J’va r’trouver nos montures.
A ces mots, le barbare se mit à marcher en direction des chevaux qui servirent à rejoindre le camp de Yelter.
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Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
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ompte tenu des informations que le trio avait déjà récolté, les propos rapportés par la discrète Circé ne surprirent pas franchement le magicien. Se contentant d'acquiescer du chef, ce dernier pris quelques instants de réflexion... A dire vrai, le mage n'avait pas encore eu l'occasion de prendre du recul sur sa propre situation car, depuis le matin, son cerveau était entièrement occupé à essayer de trouver la meilleure solution pour se tirer d'une situation qui tendait à devenir inextricable... Tout en caressant affectueusement Karsus qui s'était une nouvelle fois réfugié dans son cheich, Nephéghost méditait donc sur les dernières paroles de Circé et de Ghaz. ¤ "S'il ne nous engage pas, je serais d'avis de ficher le camp à la première occasion"; "Bon moment pour partir"... ¤ Ses deux compagnons, aussi peu semblables que l'étaient Gruumsh et Sunie, partageaient donc le même avis... Si l'arrogance et la fierté de l'apprenti prodige de l'académie de divination d'Halarahh lui interdisait de le reconnaitre ouvertement, et, conscient de ses propres lacunes en terme de sagacité, il en arriva à la conclusion que ceux-ci avaient raison...¤ Avec seulement deux têtes pleines et une paire de muscles, sans argent, même si on soutire quelques piécettes à Yelter ou Prestine, on risque de ne pas aller bien loin... ¤ Tout était clair désormais... Neph décida en son fort intérieur de ne pas s'impliquer outre mesure dans les querelles et les intrigues de la région... Peut-être s'était-il fourvoyé en pensant qu'aider à résoudre les conflits de la région pouvait servir ses intérêts ? ¤ A quoi bon perdre mon temps à aider les dirigeants d'Akanal alors que sans ce sort de téléportation, jamais je n'aurais songé à mettre les pieds dans cette région de paysans ! ¤ - Allons négocier notre rétribution et mettons le plus de distance entre nous et ce coin pourri !
Fiche NépheghostPJ: Corvo / Népheghost PNJ: Münggs Sorts préparés RP: Niv 0 = 5 Hébétement x2 + Rayon de givre + Lecture de la magie + Détection de la magie Niv 1 = 5 Projectile magique + Charme personne + Incantation précise + Chambre froide de Darson + Armure de mage Niv 2 = 1 Eclair solaire
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Façonneur de Montagnes
Chambre 6
3 gemmes
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Les Trois-AudacieuxLa vivacité du trio n'était pas seulement payante, elle allait même s'avérer vitale, la suite allait le leur montrer. Le natif récupéra rapidement les chevaux, sans aucun problème. Après tout, ils avaient terminés leur audience avec le roi, rien ne les empêchait de sortir.
Circé et Néphegost, eux, se dirigèrent vers la tente royale. Confiant, comme à leur habitude, cette assurance se réduit peu à peu en approchant. Les soldats les regardaient passer, ce qui était déjà un changement en soi : ils les ignoraient plutôt, depuis qu'ils étaient sortis de la tente. Et puis ils entendirent, alors qu'ils s'approchaient. Le roi tonnait, et sa victime n'était autre que le ridicule diplomate qu'on leur avait attribué en temps que tuteur.
Et soudain, un silence. L'envoyé de Prestine fut envoyé à travers le voilage sans aucun ménagement et s'écroula au sol. Une telle brutalité n'était pas étonnante. Mais le problème, c'est que la tête du négociateur arriva quelques secondes seulement avec le reste de son corps.
Circé et Néphegost, firent rapidement demi-tour et se dirigèrent vers les chevaux que Ghaz avait déjà préparé. Il y avait de fortes chances que sa royale majesté leur réserve un traitement équivalent. L'homme qu'ils avaient rencontré tout à l'heure n'était pas le fou qui venait de décapiter un plénipotentiaire, inutile de compter sur sa mansuétude désormais.
Quelques minutes à peine après avoir quitté le camp de Yelter, ils entendirent des cris derrière eux. Se retournant, ils virent quatre cavaliers portant les armes de Gresildur. Ils étaient poursuivis.
Les compagnons poussèrent leurs montures. Les remparts de Prestine n'étaient pas loin, si les canassons ne leur refusait pas ces échappée, ils seraient saints et sauf. Du moins, si les défenseurs ne les criblaient pas de flèches dès leur arrivée. Si Néphegost dirigea sans mal son cheval, ce fut une autre affaire pour celui de Ghaz qui peinait sous le poids du demi-orque. Heureusement, le contrôle exemplaire de Circé fit de sa monture le chef temporaire de cette petite harde.
Bientôt les hauts murs de Prestine s'élevèrent devant eux. Sur la coursive, les archers bandaient leurs arcs. Un instant les audacieux purent croire leur heure venue, alors que quelques uns enflammaient leurs pointes enduites de poix. Et puis, comme un signe du hasard, un éclat doré leur excita leurs rétines.- Ouvrez la herse ! , se répercuta sur les pierres la voix du Capitaine Asler.
Alors que l'une des petites herses en bas des grandes portes s'ouvraient - leur sauf-conduit - les flèches volèrent, pour se planter à quelques mètres des cavaliers qui les poursuivaient. Conscients d'être à désormais à portée de flèches, et même si, apparemment, les défenseurs refusaient de les abattre, les poursuivants firent volte-face et retournèrent vers le camp des assiégeants.
Les Trois-Audacieux étaient dans Prestine, sains et saufs. Mais le sinistre raclement de la herse qui se fermait derrière eux ne fit rien pour les rassurer alors que, toujours accompagner de son écuyer, le Capitaine Asler se dirigeait vers eux. Gardes, fantassins et archers les entouraient, au repos, mais présents. Une fois qu'ils furent descendus de leurs chevaux, Asler se contenta d'un bref mais explicite :- Alors ? SoliaLa femme la regardait, avec un regard résolument neutre. Sans être une physionomiste particulièrement douée, il semblait évident que l'officière n'était pas seulement un soldat, en témoignait son titre. Ce genre de visage, elle l'avait déjà vu. Le masque placide et implacable de ceux qui sont déterminés à tout pour arriver à leurs fin. Le masque des diplomates, courtisans ou assassins.
Quand elle se décida à prendre la parole, elle semblait avoir pesé le pour et le contre des propos, pourtant d'apparence banals, de Solia.- Vous me semblez bien informée. Trop pour mentir, de fait. Nous avons retrouvés le corps de de Valgar il y a moins d'une heure. Malheureusement ses secrets se sont fait au dépend du sens stratégique. Si il avait plus tôt transmis ses informations, Prestine s'en porterait mieux. Si on s'en sort, on l'oubliera, si on tombe, il gagnera probablement quelques lignes dans l'histoire en tant que traître. Elle marqua une pause, saisissant le porte plume sur son bureau et rédigeant rapidement une missive. Faisant un signe à son portier du moment, elle lui remis le parchemin. Sans un mot, la soldate hocha la tête et sorti en silence, elles étaient désormais seules.- Asseyez-vous , la proposition sonnait plus comme un ordre que comme une courtoisie. Puisque j'ai votre nom, autant que vous appreniez le mien. Je suis la Dame-Capitaine Olenna de Myrte. Vos compagnons - si vous ne mentez pas - ont été dépêchés en tant qu'intermédiaires auprès du Roi de Yelter. Ne vous étonnez pas que je vous le dise, vous le cacher ne changerait rien. Encore une fois, si vous êtes honnête, un choix va vous revenir. Je vais l'être, pour ma part. Prestine n'est pas dans une situation idyllique, comme vous l'imaginez. Les remparts tiendront un temps, mais Grésildur est ivre de sang et d'or, il n'abandonnera pas ainsi une ville qui, bien qu’éminemment plus petite que son territoire, est à peine moins riche. Certains déjà, dans nos rangs, proposent de devenir ses vassaux. Pour ma part, je ne pense pas que tout soit déjà perdu. Là où le feu, la pierre et l'acier échouent, restent les manœuvres plus intelligentes. Un choix va donc vous revenir, un choix limité. Partir de vos propres moyens, mais je doute que les routes, quelle qu'elles soient, soient sûres pour qui que ce soi pour le moment. Rejoindre Yelter, toujours digne de confiance , dit elle, sarcastique, ou aider Prestine, qui se fera une joie de vous récompenser, de vous offrir un voyage agréable vers la destination que vous souhaitez, si vous le désirez. Lancers... Circé - Jet de compétence : Equitation : 17(d20) +7(deg) = 24 Ghaz Arghur Gro-gzor - Jet de compétence : Equitation : 3(d20) +0(deg) +1(Dex) = 4 Népheghost - Jet de compétence : Equitation : 11(d20) +0(deg) +2(Dex) = 13
Voyons voyons mon jeune ami, vous croyez vraiment que les montagnes grandissent seules ?
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Aventurière
Aucune chambre
Aucune gemme
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Face aux facéties et aux provocations de la Thayenne, cette humaine restait neutre et professionnelle. Sa noblesse échappait encore à Solia, mais même elle en arrivait à reconnaître la résolution qui sous-tendait cette attitude. Elle avait le désagréable sentiment de finalement ne pas être si importante que ça pour son interlocutrice, qui ne se laisserait détourner ni de son devoir ni de ses objectifs. Les enjeux propres à un pouvoir féodal basé sur le sang ne lui étaient pas familiers, mais le jeu du pouvoir est partout le même. Et de ce genre de détermination, on faisait des diplomates intimidants, des courtisans subtils...voire des assassins d'autant plus dangereux qu'ils étaient rationnels et méthodiques. Bref. Des personnes compétentes, une rareté et un trésor sur lequel elle aurait préféré ne pas trébucher.
¤Je me demande ce qu'elle ferait de moi si mes allégations concernaient non pas un Durkanien mais un Prestinien. Est-elle loyale à la cité ou aux valeurs de la cité?¤
Sa geôlière prit enfin la parole après avoir visiblement considéré tous les aspects de son discours. Solia ne chercha pas à dissimuler son petit soupir de soulagement en entendant que le sort de de Valgar était déjà connu et que sa propre crédibilité y gagnait. Elle se réjouissait aussi de ce que cet homme ne semblât pas avoir été une sommité ou un héros local. Force était d'admettre que sa stratégie de renseignement n'avait guère brillé par ses résultats. L'invocatrice se tint coite pendant que la missive était rédigée, toujours dans son attitude scolaire, l'air un brin désoeuvré. Elle se retourna à demi quand le dernier homme de la pièce la quitta, pour ensuite afficher à nouveau face à la guerrière un visage dont un des sourcils était bien plus haut que l'autre.
¤Crois-tu en mon caractère inoffensif? Ou plutôt en ta propre valeur supérieure? Est-ce un nouveau test comme lorsque tu m'as demandé des détails sur de Valgar, que j'avais cité dès l'abord et dont tu connaissais déjà le sort?¤
Les chances étaient raisonnables qu'elle puisse mettre hors de combat cette femme assise à son bureau quand ses composantes étaient à portée de main. Mais celles que le mot enjoigne son lecteur à rester devant la porte et l'abattre si elle sortait seule n'étaient pas négligeables non plus. Et la probabilité que le capitaine doive confirmer la libération d'une personne interrogée pour qu'elle passe sa porte bien plus haute. La Thayenne sourit chaleureusement et s'assit comme il lui était fortement suggéré, le dos bien droit et les mains sagement jointes sur ses jambes croisées. La présentation de son interrogatrice lui fit enfin prendre conscience qu'il ne s'agissait pas de soldatesque mais de noblesse d'épée. Sa bouche articula silencieusement un petit oooh de compréhension. Puis elle ouvrit de grands yeux à la mention de ses compagnons, avant de rapidement reprendre un air attentif. Ses joues se teintaient toutefois à nouveau de rouge.
¤Olenna, que les trois têtes du fléau de Yeenoghu te déchire les entrailles! Tu savais qui je mentionnais, ce qu'ils faisaient et où, et tu me laissais miser ma vie sur ce que j'imaginais que ces quasis inconnus feraient de cette fichue lettre que je leur ai dénichée? Alors qu'ils ont manifestement agi dans l'intérêt de ta satanée ville?¤
Sinji, toujours lové sous ses vêtements, émit des pensées désapprobatrices et froides. L'agitation qu'il percevait gênait son indolence. Les mâchoires serrées, sa maîtresse accepta de cesser ses imprécations mentales au profit d'une humeur bougonne plutôt qu'enflammée. D'autant que le reste des révélations n'était pas inintéressant. Elle était même surprise de ce qu'elle entendait. Prestine était apparemment aux abois. Ses défenses tant extérieures, de pierre et de chair, qu'intérieures, la loyauté de ses nobles, fléchissaient. Et il semblait qu'elle avait enfin le droit de choisir de s'engager dans ce guêpier ou non, bien qu'on lui présentât certaines options moins ironiquement que d'autres. En admettant que ses compagnons revenaient de leur propre guêpier moins métaphorique, et si il leur avait été fait à ce point confiance par Prestine, il fallait bien admettre que c'était le choix logique et attendu. Le piège était bien entendu qu'il existait d'autres choix. Et la Thayenne ne se sentait pas d'humeur conciliante, quoique son serpent en pense.
¤Ma Dame ne serait pas très fière de moi qui n'ait fait que raconter la même histoire qu'elle pour m'attirer sa clémence. Je ne voudrais pas qu'elle me voie me mettre à croire à cette histoire.¤
Evoquer sa déesse apaisait souvent la magicienne, dont les traits se détendirent peu avant qu'elle ne prenne la parole pour répondre, d'un ton toujours désinvolte.
- Dame-capitaine de Myrte, merci de m'avoir éclairée sur le sort de mes compagnons sans attendre leur retour et la confrontation qui vous assurera enfin sur mon compte. Ainsi que pour votre honnêteté sur la situation qu'affronte Prestine à l'heure où vous me demander de lier mon propre sort au sien. Mais de même que votre proposition ne deviendra effective que lorsqu'ils reviendront et confirmeront mes dires, s'ils reviennent de chez... Comment l'avez-vous décrit? Un ivre de sang et d'or? Charmant...
Elle s'interrompit, s'agitant un peu sur son siège, comme si elle n'avait pas interrompu son propos, souriant crânement à son vis-à-vis.
- De même je ne vois pas vraiment quel service vous promettre tant que je ne me serais pas entretenue avec eux. Si vaillante soit notre défense de votre ville, cela ne nous avancera à rien concernant cette force gobeline. Qui sait ce qu'ils auront appris de leurs négociations? Gresildur pourrait avoir des renseignements de son cru. Voire nous préférer au loin préservant sa région des peaux-vertes au point de nous accorder un sauf-conduit. Même sans nouvelles informations, ce sénateur de Durkan serait une meilleure piste que les remparts de Prestine. Dans tous les cas, ce choix ne m'appartient pas à moins de me dissocier de mon groupe, ce que je ne souhaite pas.
Sa voix prit une teinte moins légère, plus personnelle, et elle se pencha un peu pour regarder Olenna droit dans les yeux, sans hostilité.
- Il va de soi que nous écouterons avec attention toute demande que vous nous ferez dans votre besoin. C'est pourquoi vos gardes m'ont vue venir toquer à la grande porte sans rien d'autre que des mots, et qu'eux sont allés au-devant de votre ennemi. Une manœuvre intelligente pour votre aide ne saurait que nous intéresser. Je voulais juste expliciter que vous ne parlez là qu'à la cinquième roue d'un carrosse, et qu'elle ira là où va ce chariot. A moins que l'essieu casse, accidentellement ou non. Je vais trop loin, non? ajouta-t-elle d'un ton à nouveau franchement désinvolte, qui avait gagné sa voix à mesure qu'elle filait la métaphore.
Elle écarta ensuite les mains un moment, affichant une certaine contrition. La Dame-Capitaine devait s'attendre à ce que de l'honnêteté réponde à son honnêteté, et qui s'attendait encore à de la noblesse et du lyrisme de la part d'aventuriers, de nos jours?
Fiche de Solia ZertulSorts mémorisés :Niv0: Aspersion Acide, Lumière, Son imaginaire, Détection de la magie, Lecture de la magie. Niv1: Armure de mage, Convocation de Monstres 1, Déguisement, Projectile magique. Niv2: Toile d'araignée, Convocation de Monstres II, * Dague stockeuse de sorts (1 niv) : Décharge électrique(1) *emplacement libre pour Cogitation instantané
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Barbare des Royaumes
Chambre 20
2 gemmes
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Il avait poussé sa monture plus loin qu’il n’aurait cru, mais la course s’était finalement terminé derrière les remparts de Prestine. Frustré d’avoir subi la chevauchée et manqué de maitrise pour répondre aux chiens de guerre lancés à sa poursuite. Le barbare au sang-mêlé descendit lourdement de cheval, non sans imprimer une dernière mandale sur le cuir du faible animal. Pieds à terre, sous l’ombre des imposantes murailles de la cité d’eul griffon, le barbare avait la mauvaise sensation d’avoir remis consciemment le pied dans un collet. Légèrement inquiet, il balaya le ciel du regard en espérant voir tarder le prochain pilonnage. Il n’y avait pas de raison de trainer dans les parages, mais quand le temps de la guerre viendrait frapper cette cité, Ghaz Arghur le belliciste savait qu’il n’aurait d’autre choix que de s’inviter au conflit des hommes des plaines du sud.
Méditant sur ces perspectives autant que son étroit esprit le lui permettait, il balança lourdement son barda sur l’épaule, ajusta la sangle de son arme et vérifia machinalement que l’acier coulissait convenablement. Toujours prêt à suivre le rythme imposé par le groupe.
Il renâcla en croisant les nombreux regards braqués sur le trio, l’œil inquiet et tous accrochés aux émissaires mercenaires pour connaitre la suite des événements. A dire vrai, Prestine tout entier semblait être à la merci de trois étrangers. Pour les critères des gens de sa race, Ghaz Arghur était un guerrier lucide et rusé, un guerrier suffisamment hardi pour avoir survécu à sa propre vie, mais surtout, un guerrier capable d’appréhender l’idée selon laquelle : celui qui détenait l’information, détenait tout.
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Aventurier
Chambre 2
2 gemmes
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Inexplicablement, les choses avaient mal tourné. Le roi ayant brusquement changé d'humeur, Circé et Népheghost avaient prestement rejoint Ghaz' et enfourché leur monture pour mettre un maximum de distance entre le souverain et eux. Tout en chevauchant à vive allure, la tieffeline ne manquait pas de s'interroger sur ce revirement inattendu.
¤ Mais qu'ont pu bien lui dire ces imbéciles de Prestine pour le mettre dans un état pareil? Ou est-ce l'arrivée des gobelins qui change la donne? Ou a-t-il été ensorcelé à la manière de cet idiot de capitaine tombé sous la coupe de Néph'? ¤
Tout en atteignant la porte de la ville, elle ne put que constater qu'ils avaient finalement déployé beaucoup d'efforts pour peu de résultats : retour à la case départ.
¤ On pouvait s'attendre à mieux... Par les Neuf Enfers, quel merdier! Et voilà ce bige qui vient aux nouvelles!¤
Le Capitaine Asler s'approchait en effet, visiblement en quête de nouvelles fraîches. L'adepte de Mask mit pied à terre avant de déclarer :
- Eh bien, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise, c'est que le reste de l'ambassade est morte et bien morte. Le roi nous a bien accueilli avant d'exécuter nos compagnons... C'est un véritable miracle que nous ayons pu récupérer ces montures et échapper aux flèches des archers de Yelter.
Elle marqua une pause de quelques secondes, flattant son cheval et mettant en exergue son état d'épuisement qui témoignait bien de la folle chevauchée qu'il venait de réaliser.
- La bonne, c'est que j'ai pu apprendre qu'une importante armée de gobelins approchait à coup de marches forcées. Si nous tenons bons, il y a de fortes chances pour que l'armée de Yelter soit écrasée entre eux et nous... Il restera ensuite à gérer les gobelins mais c'est une autre histoire...
Sorts niveau 0 : assistance divine, détection de la magie, lecture de la magie, détection du poison . Sorts niveau 1 : soins légers, soins légers, compréhension des langages, déguisement [domaine]. Sorts niveau 3 : silence, immobilisation de personnes, invisibilité [domaine] Fiche de CircéAutres PJ : Metzli Arnesen, Sahadeva, Daphnis Autres PNJ : Ahuizotl, Galahad de Montléri, Reïlo Blanche Flamme
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Façonneur de Montagnes
Chambre 6
3 gemmes
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Les Trois-Audacieux
Asler écouta le rapport de Circé avec un flegme tout militaire pendant que les deux compagnons de la tieffeline restaient silencieux. Il fixa les cavaliers, pendant quelques instants, suffisants pour qu'un coursier arrive, pour lui donner une missive.
Il la déplia et la lut rapidement, stoïque. Il demanda à son aide de lui apporter une monture, un étalon tacheté caparaçonné de plaque de métal brossés. Le capitaine Asler était de toute évidence prêt à chevaucher sur le champ de bataille à n'importe quel moment.
- Ne descendez pas, et suivez moi.
Sur son ordre, les soldats reprirent leurs postes pendant que les trois étaient invités à suivre Asler ainsi que le messager. Celui ci, ou plutôt celle-ci, était juchée sur une jument baie ne portant qu'une selle légère. Elle avait tout d'une éclaireuse en territoire avancé. Pas seulement à cause de la terre qui trainait sur son armure, mais surtout à cause du sang sur ses bottes. Elle répondait rapidement et avec exactitude aux questions d'Asler. A la seule, question d'Asler.
- Elle a fait appelé Penderast ?
- Oui.
Asler eut un soupir étrange, il était difficile de savoir si il s'agissait d'exaspération ou une façon de se préparer à la suite.
Chemin faisant, ils se dirigeaient vers le palais.
Solia
De Myrte haussa un sourcil à la fin du monologue de Solia. Sans répondre, elle saisi un rouleau de cuir dans au bord de la table et le posa au centre. Occasion de se rendre compte du fait que le bureau était extrêmement vide, soit l'officière l'utilisait peu, soit elle poussait la méticulosité au rang de névrose.
- Qui à dit que j'avais l'intention de vous laisser décider seule ? Vous seriez la meilleure des atouts, je douterais tout de même qu'un seul individu puisse jamais faire pencher la balance d'une guerre.
Elle déroula le rouleau de cuir. C'était en fait une carte de la région. Assez peu habituelle. Elle ne se souciait guerre des routes, et des villes, se contentant d'indiquer les points importants par des points rouges. En fait, c'était plutôt la topographie des lieux qu'on oubliait habituellement qui était mit à l'honneur. Montagnes, ravins, sentiers oubliés, souterrains ou forêt dense. Il y avait de fortes chances qu'une carte de ce type soit quasiment unique et le fruit d'un long travail de recherche, aussi dangereux que permanent.
Elle examina la carte.
Puis, au bout de cinq longue minute pendant laquelle il fut évident que le silence devait régner, on frappa à la porte.
- Entrez.
Tous
Après avoir traversée la ville et laissés leurs chevaux aux écuries du palais, les trois compagnons et leurs deux guides traversèrent le palais. Celui ci était animés, un peu partout, stratège et conseillers discutaient avec d'autres stratèges et d'autres conseillers sur la marche à suivre. Pendant que, bien entendu, la population était en danger.
Enfilades de couloirs et d'escaliers plus tard, ils se retrouvèrent devant une porte, au sous-sol, à laquelle la messagère frappa. On leur répondit d'entrer de l'autre côté du battant.
Entrant, ils arrivèrent dans un petit bureau. Il s'agissait de toute évidence du bureau d'un officier, mais il n'avait rien de particulièrement exceptionnel. Pas plus que ce qui devait être la dite officière, une femme dans la force de l'âge derrière son bureau. Ce qui étonna les trois, c'était que Solia était assise de l'autre côté du bureau. L'officière pris la parole.
- Je suis la Dame-Capitaine de Myrte. Je ne comprends pas toujours exactement comment vous avez put devenir nos plénipotentiaires, mais c'est le cas.
- Les officiels sont morts, Dame-Capitaine., dit Asler.
- Ces abrutis léchaient tellement les bottes de ceux qu'ils devaient convaincre qu'on aurait put faire un jardinet sur leur langue. Pas étonnant. Bref.
Vous avez certainement fait plus pour Prestine, sans le vouloir peut-être, que nos propres diplomates pour le moment. Et Dame Zertul, ici présente, qui prétend vous connaître, ce que j'incline à croire, me semble suffisamment vive pour être utile. Et elle dit devoir s'entretenir avec vous pour décider de la suite. Je vais donc réitérer la proposition que je lui ai faite.
Elle s'arrêta un instant pendant que la messagère se plaçait dans un coin, contre le mur qui contenait la porte, du côté des gonds. Asler lui, venait se poser, comme une statue, à côté du bureau.
- Je vous offre un billet de sortie. En sécurité, et confortablement, où que vous souhaitiez aller. En plus d'une conséquente récompense, bien entendue. Vous pouvez aussi choisir de vous associer à l'ennemi, ou de partir par vos propres moyens. Je ne vous empêcherais pas de la seconde possibilité.
En échange, je vous demande de venir en aide à Prestine.
Voyons voyons mon jeune ami, vous croyez vraiment que les montagnes grandissent seules ?
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Barbare des Royaumes
Chambre 20
2 gemmes
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Aventuriers et soldats ne ralentirent pas leur allure, et le sang-mêlé voyait son angoisse croitre à chacun des pas qui le rapprochaient du palais. Ghaz Arghur n’avait plus l’impression de commettre une terrible erreur, il le savait. Les bâtiments s’enchainaient et lui donnaient l’impression de voir émerger l’avènement de l’ordre et de la discipline. Une telle masse de pierres si méticuleusement encastrés le rendait encore plus anxieux que le camp des assiégeants flanqué de soldats et d’armes de sièges.
Il appréhendait ce nouvel environnement avec beaucoup de méfiance et jetait des œillades noires sur aux soldats qu’il croisait. Le guerrier natif des monts d’Akanûl regardait la meute de Khwarsan prendre progressivement conscience de la situation. Il se dégageait de ces soldats l’odeur caractéristique de la pleutrerie et Ghaz Arghur y répondit d’un sourire déplaisant, sans même desserrer les dents. Son apparence assez brutale parvenait à suggérer un certain degré d’intelligence pour un œil assez exercé pour passer outre sa rudesse sauvage. L’éclat de ses yeux avait quelque chose de glaçant, un certain reflet de froide détermination qui confirmait une certaine supériorité. C’était un guerrier coriace qui s’était taillé un passage à travers plus d’une rixe et plus d’une situation difficile, et sa démarche montrait qu’il avait plus souvent dirigé que suivi. Actuellement, ses pensées surexcitées se bousculaient et une voix calme de logique parlait dans son crâne, sans parvenir à se faire entendre.
Les griffons de Prestine devraient bientôt résister à un ennemi nettement supérieur. Mais selon le sang-mêlé : l’espoir n’était pas totalement vain, l’histoire du Chessenta regorgeait d’exploits de ce genre, car ici, les Cités-Etats se livraient à des guerres sans fin et ce depuis maintes générations. Ici, la tolérance et la paix étaient des concepts vulgaires. Les civilisations se succédaient et voyaient un flot de rejetons traditionnalistes, abreuvés de vieilles rivalités ou de nouveaux venus méprisant les cultures qui les avaient précédés, tenter de régner sans partage. Le fragile équilibre se brisait au moindre faux pas et les guerres étaient des faits aussi banals que les sécheresses d’été ou les neiges d’hiver. Ghaz Arghur n’avait que deux préceptes, la loi du plus fort et la loi du plus rapide. Pour lui, la frontière ne se trouvait pas entre alliés et ennemis, mais entre mort et vie. Le barbare venait du Nord, au-delà des grands marais et de la mer d’Akanûl, mais il ne voyait pas de raison à ce que cette partie du Chessenta soit différente.
En y réfléchissant, malgré son dédain évident pour les cités-Etats, il n’existait pas de raison valable pour fuir les combats qui s’annonçait mais ses mœurs guerrières étaient-elles suffisantes pour justifier de mourir anonymement sur les remparts d’une cité de pleutres ? Retirant ses pensées de la direction nouvelle où elles s’engageaient, il suivit silencieusement le groupe jusqu’aux quartiers des dirigeants de Prestine. * * * Le groupe parvint finalement à une salle sobrement aménagé d’un bureau et d’étagères emplies de manuscrits. La tension qui avait plané toute la journée sur la ville était encore plus tangible ici même. Le colosse resta silencieux en entrant laissa place aux deux opportuns baragouineurs. Le magus et la démonette n’avaient plus qu’à opérer, lui-même aviserait ensuite sur sa position et était très curieux de voir ce qu’ils prévoyaient en réaction à cette offre. En attendant, il dévisagea la capitaine en armure de cuir, jaugeant la guerrière d’un âge avancé et tout son attirail de lames. Ils retrouvèrent aussi l’une des jeunes femmes de la veille, une magicienne brune à la peau de craie, n’ayant jamais entendu le son de sa voix et ne se rappelant que vaguement de son existence : une humaine vaguement familière aux yeux du métis.
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Aventurière
Aucune chambre
Aucune gemme
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Solia s'était contentée d'un hochement de tête approbateur en réaction à la réponse de son interlocutrice. Toujours bien droite sur sa chaise, un sourire un peu agaçant plaqué sur ses lèvres, elle regardait les gestes de l'officière avec une attention polie, comme un élève sage que le professeur fait attendre. Il fallait toutefois admettre, un bureau si méticuleusement tenu avait quelque chose de fascinant. Beaucoup de ses condisciples au collège d'invocation entretenaient de pareilles manies rigoureuses de rangement et d'organisation, mais leur ordonnancement était riche et ostentatoire, à mille lieues du minimalisme qu'elle contemplait. Se penchant un peu, sans rien cacher de sa curiosité, elle étudia la carte déroulée devant elle dans le silence de la pièce.
¤Eh bien, quel ouvrage! Voilà une cité barbare qui reconnaît malgré tout la valeur de l'intelligence...¤
Lorsqu'elle se tourna à demi pour assister à l'entrée des nouveaux venus, un large sourire d'enfant ravi mangea son visage et elle leva une main pour l'agiter trop vivement en un salut enthousiaste. Elle ouvrait la bouche après une longue inspiration quand derrière elle de Myrte prit la parole. Un instant interdite, la bouche encore ouverte, elle reprit bien vite son attitude d'élève attentive. Le commentaire funèbre de la soldate sur les officiels que ses compagnons avaient remplacés au pied levé lui soutira un éclat de rire bref et joyeux, dépourvu de toute malignité. Elle crut aussi nécessaire de lever la main quand elle fut-elle même mentionnée, juste le temps que soit prononcés les mots "ici présente". En quelques mots, elle semblait bien s'amuser.
¤De toute la main ne restent que deux anciennes cartes et une nouvelle? Etrange fortune...¤
A la fin du discours de la capitaine qui avait renouvelé son offre au groupe, l'invocatrice se leva prestement pour lui tourner le dos et faire face à ses compagnons dont elle s'approcha, gratifiant chacun d'un sourire et d'un long regard dans les yeux. Celui sur Ghaz s'égara davantage sur sa personne, détaillant ses armes, sa stature, sa posture.
- Circé. Néphégost. ...Hm, Impressionnante Collection de Cicatrices? Je suis soulagée de vous voir. On m'a rapporté le pire au sujet de la brute avec qui vous négociiez au nom de Prestine!
Elle se déporta d'un demi pas ou moins sur sa droite, de façon à ce que la masse du demi-orque fasse écran entre ses traits et l'homme qui se tenait rigide à côté de la porte. Puis elle reprit la parole, d'un ton très calme, mais à un débit assez rapide.
- Comme la Dame-Capitaine vous l'a dit, je ne souhaitais prendre aucune décision avant que nous ne nous retrouvions. Toutefois l'appel à l'aide de cette ville ne saurait souffrir de trop longs délais de réflexion.
Ce disant, en particulier sur la dernière phrase, elle roulait les yeux au ciel en affichant une moue indifférente empreinte d'un ennui mortel.
- Mon dilemme est que nous ignorons encore l'ampleur de la menace représentée par les gobelins que nous traquons. Je crains les conséquences de laisser la piste se refroidir, et davantage encore l'éventualité que nous ne soyons plus en état de la suivre.
A présent, elle affichait une mine contrariée et boudeuse, après un mouvement de tête en direction de l'humaine derrière elle.
- Aussi y a-t-il une question que je veux vous poser avant de pouvoir peser le pour et le contre en cette matière. Vous avez certainement parlé à Gresildur de notre découverte d'une collusion avec un roi gobelin d'un sénateur. Comment a-t-il réagi? Et avait-il de son côté des informations dont il vous a fait part?
Ses traits composaient maintenant une expression sereine et décidée, moins grotesque que les précédentes. D'une de ses mains jusqu'ici jointes devant elle, elle mima d'abord une bouche parlant très rapidement, comme les enfants montrent qu'ils considèrent ce qu'on leur dit comme du baratin. Puis, de deux doigts, des jambes qui marchent sur place, de plus en plus vite. Elle cessa ensuite toute simagrée, reprenant une attitude correspondant à ses paroles. De son point de vue, son cinéma était clair. Rien à faire de Prestine. Surtout vu comment ils nous traitent. On leur raconte qu'on va sauver le monde d'une invasion gobelin imminente dont Gresildur nous aurait parlé et on dégage!
¤Surtout que notre servante ne fait plus tellement illusion. Mais je ne vois pas vraiment comment mimer des cornes sur la tête sans que cela ne se voit de dos... Une idée Sinji?¤
Lui parvinrent un moment plus tard la sensation toute reptilienne d'une langue fourchue jaillissant hors d'une mâchoire froide pour explorer les senteurs du monde.
¤Oh. Leur tirer la langue. Ca marcherait sans doute sur des hommes-lézards.¤
Fiche de Solia ZertulSorts mémorisés :Niv0: Aspersion Acide, Lumière, Son imaginaire, Détection de la magie, Lecture de la magie. Niv1: Armure de mage, Convocation de Monstres 1, Déguisement, Projectile magique. Niv2: Toile d'araignée, Convocation de Monstres II, * Dague stockeuse de sorts (1 niv) : Décharge électrique(1) *emplacement libre pour Cogitation instantané
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Aventurier
Chambre 2
2 gemmes
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Les événements s'étaient enchaînés avec une rapidité qui n'avait rien d'étonnant au vu de la situation de crise dans laquelle la ville se trouvait. Au grand soulagement de la tieffeline, Asler n'avait pas remis en cause sa version, mais il avait conduit le groupe d'audacieux auprès d'un membre des autorités locales. Ne sachant pas très bien le sort qui leur serait réservé, Circé observait une attitude de réserve circonspecte, observant les environs et tentant de capter l'état d'esprit des occupants de Prestine.
Suivant toujours Asler, elle avait été présentée à la "Dame-Capitaine de Myrte" qui discutait avec... Solia, cette magicienne qu'elle avait croisée dans la demeure de Dralvan la veille. La tieffeline pensait qu'elle avait probablement été tuée lors du bombardement de la ville et fut surprise de revoir, surtout en un tel endroit.
La Dame-Capitaine leur fit une offre pour le moins intrigante à laquelle Circé eut envie de répondre franchement.
¤ Quoi? Pourquoi? Pour combien de joncs ? ¤
Se cantonnant à son rôle de diplomate chevronnée, elle fit preuve d'un peu plus de tact avant de prendre la parole :
- Eh bien, voici une offre alléchante. Mais mes compagnons et moi-même méritons, me semble-t-il, d'avoir toutes les données en main avant de prendre notre décision. Quelle serait la nature de l'aide que nous devrions fournir à Prestine? Et comment nous assurer un sauf-conduit alors que la ville est assiégée par une puissante armée dont le roi a fait montre des plus mauvaises intentions?
Elle se risqua, audacieusement, à poser les autres questions qui trottaient dans son esprit :
- J'aimerais aussi savoir pourquoi vous souhaitez confier cette mission, probablement capitale, à un groupe de mercenaires arrivés depuis peu à Prestine plutôt qu'à des gens de confiance et de qualité, tel que le capitaine Asler.
¤ Pfff, qu'est-ce qu'il ne faut pas raconter parfois! ¤
- Et, finalement, que pouvons-nous y gagner si nous parvenons à vous aider comme vous le souhaitez. Si la mission comporte des risques, il serait normal d'être récompensés en retour...
La tieffeline se tourna vers Solia :
- Néphghost pourra mieux te raconter que moi notre entrevue avec le roi. Mais il semblait réellement intéressé par les nouvelles que nous lui avons apportées et nous a fait bon accueil. Je ne sais pas exactement pourquoi il a retourné sa veste aussi brusquement...
Sorts niveau 0 : assistance divine, détection de la magie, lecture de la magie, détection du poison . Sorts niveau 1 : soins légers, soins légers, compréhension des langages, déguisement [domaine]. Sorts niveau 3 : silence, immobilisation de personnes, invisibilité [domaine] Fiche de CircéAutres PJ : Metzli Arnesen, Sahadeva, Daphnis Autres PNJ : Ahuizotl, Galahad de Montléri, Reïlo Blanche Flamme
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