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> Arrivée de Nuufara à Ilipur, ... depuis la mulhorande
écrit le : Jeudi 28 Avril 2005 à 10h31 par Nuufara
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Le navire craquait sous les coups répetés de la houle; le vent soufflait à déraciner les arbres depuis plusieurs jours maintenant, et les marins ressentaient de plus en plus la fatigue. Quatorze jours que nous avions quitté la Mulhorande... et toujours pas d'Ilipur en vue.

Nuufara commencait à se demander si le bateau était réelement une bonne idée. Elle n'avait pas quitté son heaume depuis deux jours, ne se trouvant a aucun moment seule... et si les marins 'apercevaient que c'etait une femme, sans doute changeraient il-s leur comportement respectueux en... quelque chose de pire.

Les jours passèrent encore soufflés par ce vent effroyable. Des dégats s'accumulaient sur la voilure, dans les haubans et surtout le gouvernail qui n'en faisait pratiquement plus qu'a sa tête.

*Comment est-ce qu'on va se sortir de ce petrin...*

Elle avait embarqué avec d'autres gens sur ce navire de marchandises en même temps que d'autres immigrants à destination de la Cote des Dragons, ou du Cormyr. Des notables pour la plupart, qui partaient en poste pour les grandes cités de l'Ouest.

Elle voulait parfaire son Entraînement de guerriere, entamé il y a peu dans les caves d'une cité lugubre Mulhorandi. Son maître lui avait affirmé qu'elle trouverait matière a étudier et a progresser dans ces contrées exotiques.


TERRE !

Quelqu'un avait crié. La terre était enfin en vue. Tout le monde courut sur le pont balayé par la tempête, et l'on put apercevoir des voiles, un phare rudimentaire et un ponton recouvert par les lames de fond.

-Ce ne sera pas facile... murmura-t-elle

Un marin a coté d'elle l'avait entendue, et lui jeta un regard amusé, avant de lui faire un clin d'oeil rassurant. Tout le monde se mit aux manoeuvres, et une heure plus tard, le navire passait calmement la digue qui protegait le port. Le temps de rassembler ses effets, et le vaisseau accusa un choc: les amarres étaient en place.

Dans le brouhaha du débarquement, tout le monde se bousculait, mais Nuufara était relativement sereine: non mais vous avez deja bousculé quelqu'un qui porte une aussi bele armure?


*Bon, trouver une monture maintenant, et direction la ville. Là bas je pourrais sans doute trouver un endroit décent où dormir enfin correctement.*

Un forgeron oeuvrait en gromelant contre le vent qui faisait baisser le tirage de sa forge. Il avait l'air précis et efficace. *Bien!*

-Ola, mâitre forgeron! Sauriez-vous où je pourrais me procurer une monture? J'en ai besoin rapidement et je paie bien...

Sa voix portait tout juste assez pour que l'homme l'entendit. Le vent et les bruits de métal hurlant en se refroidissant couvraient presque tout ce qu'elle disait.



- L'union fait la force... La force ne réunit jamais -
 
 
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écrit le : Jeudi 28 Avril 2005 à 15h50 par Ţhųnđer Jaċk
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A la grande surprise de Nuufara, le forgeron entendit tout ce qu'elle avait dit.. il devait être habitué au bruit incessant de sa forge..
Il trempa la pièce de fer qu'il venait de battre dans l'eau froide, et s'avança vers l'inconnu avec son gros marteau à la main..
Il était grand, torse nu avec un tablier de cuir rapé, ses cheveux bruns étaient attachés dans le dos et sa peau était couverte de suie..
Il regarda à droite, vers l'arrière.. Nuufara suivit son regard.. c'était une étable..


- Allez à côté, et choisissez un bon cheval.. ils sont tous bon d'ailleurs ha !.. on aurait dit qu'il criait, tellement sa voix était portante
Vous pouvez soit acheter un cheval, soit le louer.. repassez ici après avoir effectué votre transaction, je ferrerai votre monture, à toute à l'heure !

Il fit demi tour, et s'en alla vers son enclume.. Nuufara avait remarqué que le forgeron n'avait pas arrêté de "dévisager" l'armure de la femme..

- Sacrée pièce d'armure.. j'me demande qui a bien pu forger ça.. on dirait de l'elfique, mais elle a une qualité de manufacture naine.. étrange.. dit le forgeron, tout bas



 
 
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écrit le : Jeudi 28 Avril 2005 à 19h34 par Nuufara
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Remerciant d'un geste l'artisan, Nuufara tourna les talons en direction de l'étable. Le vent souffalit toujours aussi fort, et le ciel bas et gris donnait un aspect lugubre à la ville portuaire; on entendait les chevaux hénir toujours plus violement ruant dans leurs boxes. *Sans doute la tempête qui les excite... il va m'en falloir un qui tienne un peu plus sur ses jambes... là!*

Au bout de l'écurie se dressait un destrier moyen; d'un gris uniforme, il avait le regard fixe et calme; il contemplait son environnement avec quiétude. Il était robuste et avait apparement le dos suffisement musclé pour supporter le poids d'une armure.

La jeune femme s'approcha lentement, puis le caressa affectueusement. Il ne réagissait presque pas. Elle fit soudain un mouvement brusque avec les bras pour le teser. L'animal cabra et se planta devant elle dans une attitude de défi. Un sourire illumina le visage de Nuufara sous son masque de métal.
*Tu est brave, c'est toi qu'il me faut.*

-Combien pour celui-ci? lança-t-elle à l'écuyer qui s'accrochait aux poutres de l'étable pour ne pas fléchir sous le vent.

Il lui répondit quelque chose qu'elle n'entendit pas, même quand elle lui demanda de repeter. Elle sortit de sa bourses le nombre de pièces d'or qu'elle éstimait la bête, et les présenta à l'écuyer toujours luttant pour son équilibre. Il jetta un regard stupéfait à la monnaie étrangère que lui présentait ce drôle de personnage en armure... et eut un air satisfait en lui faisant signe que le marché était conclu, un sourire radieux déformant son visage; il lâcha un moment la poutre pour se concentrer sur la fortune qu'il venait de gagner, et une rafale le mit à terre.

Le rire sonore du forgeron qui avait vu la scène retentit alors que Nuufara retournait vers lui.


-Au travail! Faites de ce destrier un coursier solide autant que possible. J'ai de la route à faire, et comme vous pouvez le constater, je ne suis pas ce qu'il à a de plus léger dans la région ... se retourant brièvement vers l'écuyer qui se relevait. Elle sourit a nouveau de bon coeur sous le heaume.

hrp.gif Si je prend trop de libertés dis le moi, j'ai tendance a m'emballer quand il n'y a pas beaucoup d'enjeu a ce que ce soit le MJ qui décide de ce qui se passe. hrp.gif



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écrit le : Jeudi 28 Avril 2005 à 20h24 par Ţhųnđer Jaċk
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hrp.gif c'est bon smile.gif hrp.gif

Le Forgeron riait du petit corps de l'écuyer qui était tombé sous la bourrasque.. puis il écouta le guerrier en armure..

- Biensur que je vais bien le ferrer ! vous m'prenez pour qui ha !

s'adressant au cheval, il posa son front dessus, avec force et le prit par les sangles

- Toi ! suis moi hop !..

Le forgeron se mit au travail, il était rapide et efficace, et ses fers avaient l'air très solide.. ils étaient tous enchantés, pour rallonger la durée de vie de l'objet.. du très bon matériel..
Pendant qu'il oeuvrait, le guerrier regardait.. puis le forgeron lui posa une question..

- Vous venez de loin non ?.. et vous vous rendez ou comme ça ? je dis ça car, vous semblez avoir une armure noble et peu commune.. on déserte le rang de la haute société hein ? héhé

Il continuait son travail avec efficacité.. et commença à grommeler à cause de cette tempête..

- Sal'té d'temps pfff..



 
 
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écrit le : Vendredi 29 Avril 2005 à 00h30 par Nuufara
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Nuufara admirait le travail précis du forgeron. Ses coups étaient mesurés; efficaces; on ressentait immédiatement le savoir-faire d'un véritable artisan... un peu comme son frêre, Menéphis, armurier du pharaon. C'est lui qui, il y à deux ans, lui avait forgé cette armure exceptionellement travaillée.

Faite de pièces légères mais trempées quatre fois plus que de coutume, elle offrait un gain de place et de maniabilité sans perdre de protection. Les gravures sur toute la surface représentaient des symboles ésotériques, des arabesques. Elle était éclatante, et la moindre lumière se dispersait dessus en mille éclats étincelants. Vue de l'extérieur, rien ne laissait à penser qu'une femme occupait cette protection; mais l'intérieur était un chef d'oeuvre de confort et de facilité d'utilisation; le genre de prouesse qu'on ne réussit qu'une fois dans sa vie. La jeune femme n'aurait su dire si l'armure était enchantée... rien ne le laissait supposer hormis ces symboles étranges... Mais aucune manifestation ne s'était produite depuis qu'elle l'avait enfilée pour la première fois.

Elle préparait alors activement son entrée dans la caste supérieure, celle qui lui permettrai d'acquérir l'entraînement d'officier de l'armée Mulhorandi. La route était encore longue à cette époque avant qu'elle ne puisse être officielement gradée; il lui fallait apprendre des bases de commandement, de combat, de résistance... de politique. Un dur labeur pour une des plus grandes reconnaissances à ses yeux: porter l'Oeil D'Or de la Légion de Conquète de son pharaon. La cérémonie n'eut jamais lieu.

Des dignitaires furent assassinés durant la nuit précedant le sacre des insignes. On racontai à tous les coins de rue qu'un homme au tein noirci par la suie avait été apercu sortant de la chambre de l'un des morts, du sang plein les habits; mais qu'il ne fût jamais rattrapé. Manquant à sa forge depuis ce jour, son frêre fût immédiatement désigné coupable; sa femme enfermée; sa famille persécutée.


-Hmmm? elle rêvassait en repenssant à tout ceci. Oui, je viens de ... très loin. Beaucoup plus loin que ce que la majorité des gens de ce monde verront jamais.

Elle hésita avant de continuer, mais l'homme avait l'air d'être absorbé par sa tâche; elle décida donc de se libérer un peu de son fardeau à cette oreille apparement peu attentive.

- J'ai fui une patrie que j'aimais et pour laquelle je me serais battu. J'ai fui car le seul amour de ma vie... avait disparu en jettant la disgrace sur moi. J'ai fui le déshonneur qui était tombé sur les miens. Est-ce là une notion commune en ces terres, l'Honneur?
Sans réellement attendre de réponse, elle continua
Cette armure est l'aboutissement d'une carrière remarquable au service d'individus exceptionels... faite pour quelqu'un que l'on aime... une réalisation exceptionelle pour un amour impossbible... la réalité face au rêve, sans doute...

C'est sans doute ce qui la rend si chère à mes yeux; et si remarquable aux votres. Mais ce n'est qu'une protection de plus; une assurance dans la mission que je me suis imposée: vivre.. vivre pour combattre.. pour défendre ce qui m'est cher... pour parfaire ma propre légende... oui... oui c'est ca...

Elle releva la tête; le forgeron avait arreté de taper ses fers et l'écoutait attentivement, le regard non plus détaillant l'armure, mais fixe, intense, concentré sur ce heaume et cet énigmatique personnage venu de si loin. Elle en avait trop dit, c'était certain. Il fallait le distraire, et rendre tout cela confus, presque désiroire. Genée, elle bredouilla

*Mais pourquoi est-ce que je suis allée lui raconter tout ca moi. Je pensais qu'il n'écoutais pas. Et si ils venaient le voir, lui poser des questions... ils me retrouveraient sans doute.*

-Mais .. Mais je suppose que tout cela ne vous interesse guère. Ce..Cependant peut-être pouvez vous m'aider sur un point: je recherche de l'entraînement auprès d'un maître combattant... qui ne serait pas de l'armée ou d'une quelconque autorité elle met son index devant sa bouche en signe de discrétion si vous voyez ce que je veux dire. Je n'aime pas... à savoir que l'on me connait ... vous comprenez?

Le forgeron la fixait toujours intensément. On aurait dit qu'il était plongé dans une intense réflexion; comme pour élaborer un plan complexe; ou de tenter de se souvenir de quelque chose de largement enfoui dans sa mémoire.

*Sang-bleu! Et s'il me faisait capturer? L'alerte doit être donnée maintenant depuis plusieurs jours là bas et dans les ports de la Mer Intérieure. Non vraiment je n'aurait pas dû tuer l'homme qui m'a enseigné... il n'y était pour rien lui... mais il savait où je me rendais... c'est même lui qui m'avait conseillé... c'était inévitable... qu'importe maintenant, tout est là; il faut faire face dignement.*



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écrit le : Samedi 30 Avril 2005 à 11h40 par Ţhųnđer Jaċk
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Le forgeron regardait l'homme en armure.. d'un regard qui semblait passer au travers la coquille de plaque.. puis, d'un coup, il se remit au travail.. sans rien dire.. puis finalement..

- Si vous êtes en fuite, il vaudrait mieux partir loin d'ici.. très loin.. j'en connait tellement, qui ont eu des déboires avec les autorités.. c'est plutôt monaie courante ici.. malheureusement, ça arrive souvent et oui.. mais vous ne semblez pas avoir un rapport avec la "vermine" environnante.. et ici, l'honneur a été oublié depuis fort longtemps..

Il réfléchit, cherchant des choses enfouies dans sa mémoire..

- mais.. comme je le disait, vous venez surement de TRES loin si l'honneur régit votre contrée.. de l'orient peut-être ?.. enfin.. vous cherchez un maitre d'armes c'est ça.. sans que votre nom soit enregistré.. humm, pas facile.. il y a des tas de maitres d'armes, en toutes régions.. après, en fait, ça dépend de vous.. où comptez vous vous rendre ? et quel climat préférez vous ?

le forgeron semblait lui même s'embrouiller avec toutes ses suppositions.. et c'est vrai qu'il éxistait énormément de possibilités..

- mais pourquoi rester à terre sinon ?... je veux dire, vous pourriez "vivre" en mer.. sur un navire.. il y a de très bon marins qui savent manier, armes, avec efficacité et ingéniosité.. et cette vie ne manque pas de piquant et de fraternité !.. la mer semble un bon endroit pour ne pas être retrouvé.. non ?



 
 
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écrit le : Samedi 30 Avril 2005 à 12h28 par Nuufara
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La surprenante proposition du forgeron ne lui avait pas traversé l'esprit une seconde, quand bien même elle avait passé des jours en mer pour parvenir jusqu'ici. Nuufara resta un moment silencieuse.

*Un navire, oui bien sûr, ca peut être un excellent moyen de n'avoir aucune attache. Parcourir le monde sur de vastes océans; mais je ne sais rien des choses de la mer... et puis il verraient... ils verraient que je suis... une femme. Ils ne l'accepterons sans doute pas.*

Elle reflechit rapidement tandis que les derniers coups de maillet donnaient leur forme au dernier fer du destrier. Le forgeron plongea le bout de métal incandescent dans l'eau; il y eut beaucoup de vapeur et un bruit de crépitement qui sortit la jeune femme de sa méditation.

-Ma foi c'est une idée qui mérite qu'on s'y attarde, surtout dans ma position. Je suppose que vous pouvez m'indiquer un endroit où l'on enrolerait de nouvel... nouveaux marins? Elle toussota, esperant dissimuler le lapsus.

Dans son esprit s'accumulaient déja des images désordonnées de batailles navales grandioses, d'assauts acharnés sur des navires arraisonnés, de compagnons de route fiers et braves... et soudain elle s'aperçut elle-même au milieu de ces hommes; elle, les cheveux libérés, le visage goûtant la lumière d'un coucher de soleil, et pour tout vêtement des habits de toile solide. Accrochée dans les haubans, elle contemplai l'horizon qui sera son lendemain et celui de l'équipage tout entier.


*Oui ce serait une très bonne chose; bien meilleure que de courir les routes en attendant que l'on me fasse la peau lorsque je rêverais à des instants de paix.*

Elle jetta un coup d'oeil en arrière, aux quais, aux haubans qui s'entrechoquaient sous le vent, aux dockers qui debarassaient les cales.

*Voilà par où je peux commencer* se dit-elle

Le forgeron avait achevé son travail, et les sabots claquaient sur le pavé du quai tandis qu'il lui confiait le licol de l'animal. L'homme alla baisser le tirage de la forge et revint vers Nuufara; Il s'éssuya le visage soigneusement, et la couleur pâle de sa peau ressortit de sous la suie. Il avait l'air satisfait.

-Bien, très bien. De combien dois-je m'aqcuiter?



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écrit le : Samedi 30 Avril 2005 à 12h41 par Ţhųnđer Jaċk
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Le forgeron regarda l'homme en armure.. avec un air très bizarre.. il semblait presque rire..

- vous me devez.. humm vous me devez d'enlever votre casque !

le forgeron sourit de toutes ses dents, s'appuyant contre le mur pour attendre..

- Votre voix, quand vous parlez doucement dit-il n'est pas celle que j'aurai imaginé.. elle très feminine.. mais ce qui me met sur la voie.. c'est l'armure biensûr.. je suis forgeron, et je vois tout de suite, ce que j'ai prit pour des défauts..

Il montra du bout du doigt l'articulation au niveau des aisselles, et de la poitrine.. puis tout l'ensemble

- vous voyez, le metal, par endroits, est plus dense.. pour gonfler l'armure j'imagine.. mais au niveaux des aisselles, et de la poitrine, le métal est amoindrit.. moins dense je veux dire.. ça, je l'ai entendut.. au frottement des plaques entre elles.. voyez vos jambes, vous pouvez les bouger sans trop faire de bruit pour une armure imposante, car le glissement est impeccable.. mais là où je vous l'ai indiqué, le bruit se transforme en crissement à mes oreilles.. je l'ai sut car j'ai moi même dèjà fabriqué des armures pour bon nombre de.. guerrières..

le forgeron riait doucement, tirant la langue.. en fait, il espérait ne pas se tromper, car il n'était sur qu'a 50% de ce qu'il avançait..



 
 
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écrit le : Samedi 30 Avril 2005 à 19h27 par Nuufara
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Nuufara se sentait mise à nu; elle avait l'impression que tout le monde la voyait; elle ressentait le regard de tous ces gens qui pasasient en direction des quais...
*ils savent donc!* pensa-t-elle
Elle était très mal à l'aise; A mesure que l'homme crasseux lui expliquait comment il en était arrivé à cette conclusion, son calme revenait progressivement.


-Hmmm elle sourit on dirait que mon subterfuge n'a pas tenu très longtemps; j'aurais dû me douter qu'un oeil aussi entrainé que le vôtre aurait reperé ce genre de détails. un éclat de rire s'éleva du heaume lustré

Vous avez gagné, la prochaine fois je ferais ferrer ma monture par un novice que ma stature impressionera!.

Le regard du forgeron ne quittait pas des yeux l'admirable travail de gravure qui marquait le casque. Nuufara prit une grande inspiration; elle ôta ses gantelets ciselés, les déposa sur l'établi en bois; ses mains fines mais robustes entourèrent le casque à sa base; elle n'eût pas l'air de forcer pour le déchausser; sa coiffure sérrée se défit d'elle même alors que le poids de l'armure diminuait; la tête penchée en avant, ses cheveux d'ébène tombaient en une cascade d'obsidienne; d'une main elle tenait la lourde pièce de métal; de l'autre elle passa une main dans sa chevelure, en rejetant sa tête en arrière. L'attitude fière, son armure étincelante se détanchant sur le ciel sombre, les cheveux noirs ondulant dans le vent, le regard doré posé sur le forgeron abasourdi; elle lui sourit largement, et son sourire étincelait sur sa peau mate.

Elle avait l'air de quelqu'un d'important, fichée là à contempler un artisan crasseux, dans ses atours lustrés. Le petit homme lui même était un peu intimidé: bien que sa déduction ait été la bonne, il ne s'attendait pas à être saisi par le spectacle. Pour détendre un peu l'atmosphere, elle parla de sa vraie voix; des mots qui s'écoulaient fluidement avec un accent oriental à peine discernable...


-Je m'apelle Nuufara; et comme vous auriez pu l'apprendre de toutes façons par le navire qui m'a amenée jusqu'ici, je viens de la Mulhorande.

Me voici telle que je suis. Je ne cache plus rien désormais. C'est curieux, je ne pensais pas me montrer ainsi avant longtemps, et surtout pas le jour de mon arrivée en exil... à... à un... pardonnez moi, à un forgeron dont je ne sais rien.

Vous pensez que... vous pensez qu'un quelconque marin voudra de quelqu'un qui se cache comme équipier dans la tourmente et dans la bataille?



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écrit le : Samedi 30 Avril 2005 à 19h46 par Ţhųnđer Jaċk
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Le forgeron fut ébahit par le visage de la jeune femme.. ainsi, il ne s'était pas trompé..
Il ne s'attendait pas à trouver telle fleur enfermée dans cette carapace de métal..
Il la contempla quelques instants.. avant de se reprendre.. il se frotta les mains..


- Bien bien.. surprenant.. incroyable même.. enfin.. je.. enfin vous pouvez toujours porter votre casque, on ne vous reconnaitra pas croyez moi.. pour la mer, il y a un hic du coup.. !.. vous savez ce qu'on dit ?.. les femmes portent malheur sur un navire.. et nombre de marins croivent à cela.. ça va être dur de trouver un navire qui vous acceuille..
" de plus, si vous vous faites passer pour un homme, comment viveriez vous ?.. toujours habillées de votre armure et coiffée de ce casque ?.. vous avez des besoins, autres que les hommes.. et ce sera dur.."

L'homme réfléchit, tout en alimentant le soufflet de la forge pour qu'il ne s'éteigne pas..

- j'ai bien entendu d'une ligue maritime, un espece de réseau de marins.. enfin, c'est très flou, et on dit qu'il y a des femmes là bas.. alors pourquoi pas ?.. mais je ne sait pas où ça se trouve.. peut êtres devriez vous chercher du côté des ménestrels, ils savent tout ici.. des vrais fouilles mer.. heu.. enfin vous voyez c'que j'veux dire ?.. au pire, ils pourront peut être vous cacher.. si.. si vous faites quelque chose pour eux.. ils ne font jamais rien sans rien malheureusement !.. j'ai un ami, aventurier, qui est lui même ménestrel, pour la région.. il séjourne dans l'auberge du "rat de mer" en ville.. il s'appelle Kolion, vous devriez aller le voir de ma part.. de la part de Vincent, pour me présenter !

Il s'inclina brièvement, à ma manière des nobles.. en se moquant "légèrement" d'eux..



 
 
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